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mercredi 1 décembre 2021

La DGSI aurait son propre Pegasus pour espionner les iPhone

 

 

La DGSI aurait son propre Pegasus pour espionner les iPhone

Le développement de cet outil a bien sûr lieu dans le plus grand secret…


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Par

iPhon.fr


Selon une information partagée par le journal Le Monde, les autorités françaises réfléchissent à créer un nouveau logiciel dont l’objectif est de pouvoir accéder au contenu de n’importe quel mobile sans en informer son propriétaire. Le tout serait bien sûr pilotable à distance afin de ne pas éveiller les soupçons, ce qui est autorisé par la loi dans certaines conditions depuis l’année 2017.

Cette solution n’est évidemment pas sans rappeler celle de Pegasus, un autre spyware conçu cette fois-ci par la société israélienne NSO Group et qui avait fait scandale lorsque l’opinion publique apprenait que les gouvernements étaient ses principaux acheteurs. Apple a depuis déployé un patch à destination d’iOS pour lutter contre ces piratages, mais ceux-ci se basant sur des failles zero-day découvertes à coup de recherches de grande ampleur, il est probable qu’il ne s’agisse que d’un coup d’épée dans l’eau. Dans la même veine, on peut aussi citer l’outil de GrayShift, une entreprise américaine cette fois-ci.


NSO Group refoulé

Si la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) a choisi de se lancer dans ce projet, c’est avant tout car un éventuel contrat destiné à acquérir Pegasus n’aurait en fait pas été finalisé en amont. Il s’agit là aussi d’une information du Monde que les officiels n’ont évidemment pas confirmé de vive voix. Ce qui peut se comprendre, car les interrogations quant aux violations des droits de l’homme qui peuvent en découler sont loin de se tarir depuis que les scandales de confidentialité font la une chaque semaine.

Le montant de ces négociations est également inconnu, mais on sait que ce n’est pas la seule barrière à l’entrée pour un client. Il se murmure ainsi que le ministère de la défense de Benny Gantz doit donner son aval avant chaque livraison. Parmi les états qui en auraient profité, une enquête de Forbidden Stories a cité le Maroc, Bahreïn et la Hongrie, entre autres.

Quels risques pour l’opposition ?

Dans le cas où il n’est pas déjà terminé depuis longtemps ou simplement en cours de mise à jour, le logiciel espion de la DGSI pourrait s’avérer plus que néfaste pour la démocratie. En effet, sous couvert de combat contre le terrorisme, les dirigeants pourraient alors y faire appel pour viser des manifestants des droits sociaux, de plus en plus nombreux ces dernières années, ou encore des activistes environnementaux (ZAD, Greenpeace, chasse).

Edwy Plenel (Mediapart) avait d’ailleurs été listé parmi les victimes de Pegasus précédemment, son iPhone ayant été infecté. Bien sûr, d’autres médias tels que le Canard Enchaîné risquent aussi de se retrouver scrutés de près.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/dgsi-voudrait-propre-pegasus-espionner-iphone

Comment télécharger un gros fichier en ligne de commande depuis Google Drive ?

 

 

Comment télécharger un gros fichier en ligne de commande depuis Google Drive ?

Si vous devez télécharger des fichiers depuis Google Drive en ligne de commande avec Curl ou Wget, il y a de fortes chances que cela échoue.

Pourquoi ? Et bien il semblerait que l’avertissement que Google envoie pour les fichiers dépassant une certaine taille soit bloquant pour ces outils.


Alors, comment faire ?

Et bien il existe un petit outil sous licence libre qui s’appelle Gdown qui permet de contourner le problème. Ainsi, grâce à GDown vous pourrez télécharger de gros fichiers depuis Google Drive en ligne de commande.

Elle n’est pas belle la vie ?

Pour installer GDown, ouvrez un terminal et entrez la commande suivante :

pip install gdown

Ensuite, entrez la commande gdown suivie de l’URL du fichier Google Drive :

gdown https://drive.google.com/uc?id=1l_5RK28JRL19wpT22B-DY9We3TVXnnQQ

Et voilà !

L’outil supporte également les URLs classiques qui ne sont pas des URL Google Drive, à la manière de n’importe quel Wget.

Un paramètre –fuzzy permet également de récupérer des répertoires complets de Google Drive ou des fichiers comme ce PowerPoint :

gdown --fuzzy "https://docs.google.com/presentation/d/15umvZKlsJ3094HNg5S4vJsIhxcFlyTeK/edit?usp=sharing&ouid=117512221203072002113&rtpof=true&sd=true"

Notez que Gdown peut également être importé en tant que lib dans vos scripts Python qui peut être très pratique.

Enjoy !

Merci à Laurent

 

REF.:  https://korben.info/comment-telecharger-un-gros-fichier-en-ligne-de-commande-depuis-google-drive.html

Apple attaque le créateur de Pegasus et sonne l’alerte

 

 

Apple attaque le créateur de Pegasus et sonne l’alerte

La justice peut-elle vraiment agir contre des hackers supportés par un puissant gouvernement du Moyen-Orient ?


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Par

iPhon.fr

Via un communiqué de presse partagé ce mardi, Apple a annoncé poursuivre le NSO Group en justice dans l’objectif de “freiner” les logiciels espions soutenus par certains états. Cette entreprise est à l’origine du très controversé logiciel Pegasus, qui permet de pirater n’importe quel mobile iOS ou Android en exploitant des failles de sécurité que les fabricants n’ont pas encore eu le temps de corriger.

L’action lancée par Cupertino a aussi pour ambition d’interdire purement et simplement à l’accusée israélienne de faire usage de produits ou de services Apple, ce qui semble difficilement applicable même si le juge est de cet avis. Rappelons en effet que les mobiles de la firme californienne sont en vente libre et qu’il suffit d’un simple montage fiscal pour outrepasser une telle injonction via des filiales.

Un investissement majeur en soutien

Pour épauler sa stratégie de lutte contre les hackers, Apple a également précisé miser dix millions de dollars* sur différentes organisations de cybersécurité. Citizen Lab et Amnesty Tech sont notamment recommandées par l’éditeur, qui assure qui plus est que tous les éventuels dommages et intérêts récoltés à l’issue du procès viendront s’ajouter à cette participation.

Au-delà de ce montant financier, les équipes de Tim Cook fourniront aussi de l’aide matérielle et technique ainsi que des ingénieurs pour accompagner des analyses poussées visant à mieux sécuriser nos mobiles. Des initiatives qui ne sont bien sûr pas sans rappeler celles des bug bountys, sortes de compétitions dont l’objectif est de rémunérer les développeurs identifiant des brèches dans les systèmes d’exploitation afin les combler pour mieux les protéger.

Alertes en Asie

Confirmant une fois de plus les inquiétudes des médias à ce propos, six activistes et chercheurs thaïlandais ont par ailleurs été avertis par Apple que leur iPhone a été compromis par des programmes institutionnels de surveillance. L’agence Reuters rapporte en effet que plusieurs victimes ont reçu des e-mails de signalement concernant notamment leur compte iCloud et leur portable, dont un opposant politique et un chanteur.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/apple-attaque-createur-pegasus-sonne-alerte

Comment extraire des données de Google Maps

 

 

Comment extraire des données de Google Maps ?

Voici un outil de scraping absolument bluffant qui se concentre sur l’extraction de données en provenance de Google Maps.

Imaginez que vous ayez un annuaire web à remplir ou un listing à consister à partir des données publiques de Google Maps.

Comment faire ? Tout recopier à la main ?

Bien sûr que non ! Grâce à l’extension G Map Extractor sous Chrome, vous pourrez à partir d’une simple requête, vous consister un fichier CSV contenant le nom, l’adresse, le code postal, le numéro de téléphone, le site web et les coordonnées géodésiques des lieux.

Par exemple, je suis ici sur la carte des Kebabs de Clermont-Ferrand… Je lance alors l’extension, j’entre ma requête…


« Kebab Clermont-Ferrand » … Et hop, les données vont commencer à être collectées automatiquement. On est bien dans un cas de scraping pur et dur. Pas sûr que ce soit approuvé par Google, mais vu qu’ils ont autorisé cette extension sur leur Chrome Store, j’imagine qu’ils s’en fichent.


Une fois les données extraites, y’a plus qu’à télécharger le CSV et voilà ! Vous aurez un beau fichier tout beau avec toutes les coordonnées de ce que vous avez recherché.

 

REF.:  https://korben.info/extraire-donnees-google-maps.html

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

 

 

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

Par admin2020



Les modèles précliniques de mammifères, y compris les porcs et les souris, sont capables de respirer par l’intestin, ce qui peut offrir une voie supplémentaire d’administration d’oxygène aux patients qui ont besoin d’une assistance respiratoire.

Asuka Kodaka, YCU

Vles ventilateurs, des machines qui forcent l’air dans les poumons, peuvent sauver la vie des patients qui ne peuvent pas respirer par eux-mêmes en raison d’une blessure ou d’une maladie. Mais ils peuvent aussi provoquer des lésions pulmonaires en raison de la forte pression qu’ils exercent. De plus, le nombre de ventilateurs est limité, ce qui a notoirement créé des pénuries critiques pendant la pandémie de COVID-19.

Dans une étude publiée aujourd’hui (14 mai) dans Avec, les chercheurs présentent une voie d’oxygénation alternative : par l’anus. Ils ont introduit de l’oxygène sous forme gazeuse ou liquide dans les intestins de souris et de porcs ayant subi une asphyxie ou des conditions de faible teneur en oxygène et ont montré que les animaux survivaient beaucoup plus longtemps que ceux sans traitement.

«Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation utilisant le système entéral», explique Divya Patel, médecin pulmonaire et de soins intensifs au Collège de médecine de l’Université de Floride qui n’a pas participé au travail. « Les ventilateurs mécaniques sont un pont. Ils nous font gagner du temps pour que le corps guérisse, [but] le problème avec eux, c’est qu’ils causent également des lésions aux poumons eux-mêmes », explique-t-elle. Ces auteurs sont « vraiment ouverts d’esprit et sortent des sentiers battus ».

Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation à l’aide du système entéral.

—Divya Patel, Faculté de médecine de l’Université de Floride

Takanori Takebe, qui est affilié à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, à l’université médicale et dentaire de Tokyo et à l’université de la ville de Yokohama, se concentre généralement sur la manipulation de cellules souches pour faire croître des organes humains fonctionnels dans une boîte de Pétri. Mais il y a trois ans, son père, qui souffre d’une maladie pulmonaire chronique, a développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) – une complication pulmonaire qui peut être mortelle et est courante chez les patients atteints de COVID-19 sévère – et devait être ventilé. Son père a survécu, mais l’expérience a impressionné Takebe à quel point les traitements de l’insuffisance respiratoire sont limités.

« La norme de soins est vraiment préjudiciable à la fonction pulmonaire native », dit-il. Son père a maintenant une fonction pulmonaire compromise, ce qui n’est pas rare chez les patients qui ont été ventilés, en particulier pendant une période prolongée. « J’ai réalisé que nous avions besoin de différentes manières de soutenir la respiration sans engager le poumon natif », ajoute-t-il.

Takebe et son équipe ont fait quelques lectures et ont appris que de nombreux organismes, y compris les poissons comme les loches et les arthropodes, utilisent des organes comme la peau et les intestins pour acquérir de l’oxygène. Pour déterminer si les mammifères ont de telles capacités, ils ont commencé avec des souris. Les souris ayant reçu de l’air hypoxique par la trachée ont survécu en moyenne 18 minutes lorsque les chercheurs ont introduit de l’oxygène gazeux dans leurs intestins via leur anus, mais seulement environ 11 minutes sans. Lorsque les chercheurs ont abrasé la muqueuse intestinale avec une brosse, puis introduit de l’oxygène gazeux, la plupart des animaux ont survécu pendant au moins 50 minutes.

“Lorsque vous appliquez des conditions hypoxiques létales à la souris et que vous fournissez de l’oxygène par voie entérale, la survie a doublé en termes de temps”, explique-t-il. “Cela nous donnera beaucoup plus de temps pour gérer la maladie et faire le pont jusqu’à ce que le traitement soit disponible.”

Ensuite, les chercheurs ont essayé une méthode plus réalisable que d’abraser la muqueuse de l’intestin et de pomper du gaz : introduire un liquide oxygéné connu sous le nom de perfluorocarbure par l’anus. Dans des études cliniques précédentes, des perfluorocarbures transportant de l’oxygène dissous ont été administrés directement dans les yeux et les vaisseaux sanguins humains, ainsi que dans les voies respiratoires des nourrissons prématurés pour aider à réduire les lésions pulmonaires. Les chercheurs ont infusé du perfluorocarbure chargé en oxygène ou une solution saline à travers le rectum de souris dans une chambre à faible teneur en oxygène. Les animaux qui ont reçu le liquide oxygéné ont montré des améliorations de la pression d’oxygène dans leur sang et étaient plus actifs après leur perfusion de perfluorocarbone que les souris qui ont reçu une solution saline.

Ensuite, l’équipe a testé la stratégie du liquide oxygéné chez des porcs anesthésiés, qui partagent plus de physiologie avec les humains que les souris. Ils n’ont utilisé un ventilateur que cinq ou six fois par minute pour induire une insuffisance respiratoire non létale, puis ont sauvé les porcs de l’hypoxie avec une administration semblable à un lavement de perfluorocarbone chargé d’oxygène et n’ont observé aucun effet secondaire évident. Pour tester davantage la sécurité, ils ont fait des infusions de perfluorocarbure dans les intestins de rats. Les rats n’étaient pas déshydratés, n’avaient pas de diarrhée et les niveaux de marqueurs de toxicité organique étaient identiques ou inférieurs à ceux observés chez le témoin salin.


Le réseau vasculaire est marqué en violet dans cette image d’un intestin de souris disséqué. Takebe et ses collègues émettent l’hypothèse que l’intestin des mammifères donne accès à ce réseau de vaisseaux sanguins pour les échanges gazeux potentiels.

Yosuke Yoneyama et Akiko Kinebuchi, TMDU

Ces découvertes sont “un exemple d’évolution bricolant avec un système qui a probablement évolué dans un autre but – c’est-à-dire digérer les aliments et déplacer les nutriments dans le corps – puis coopter ce système pour faire quelque chose d’autre qui est vraiment utile pour le organisme », explique Art Woods, biologiste à l’Université du Montana. Il n’était pas impliqué dans la nouvelle étude, mais dans un article de 2017 qui l’a inspirée, il a montré avec des collègues que les araignées de mer utilisent leurs entrailles pour transporter l’oxygène. “C’est assez intelligent de faire cela d’une manière interventionnelle, en tant que technique médicale”, ajoute-t-il.

Sur la base de l’approbation préalable des perfluorocarbures par la Food and Drug Administration des États-Unis pour d’autres indications, « nous sommes très optimistes quant à la sécurité [and] tolérabilité dans les applications humaines », explique Takebe. Lui et ses collègues forment une start-up pour mener d’autres analyses de sécurité précliniques et également évaluer davantage de modèles de maladies animales. Il dit qu’ils espèrent commencer les essais cliniques l’année prochaine, mais prévient qu’il n’est pas encore clair si l’amélioration de l’oxygénation via cette méthode serait utile chez les patients atteints de coronavirus. “COVID-19 ne concerne pas seulement le SDRA ou un problème d’oxygénation pulmonaire, mais il existe un certain nombre de pathologies différentes impliquées”, explique-t-il.

« Comprendre le mécanisme aiderait à encourager les gens à l’adopter et à faire des recherches plus approfondies à ce sujet », explique Patel. Les autres prochaines étapes consistent à étudier l’efficacité de la stratégie dans un modèle de type SDRA ou pneumonie, ainsi qu’à examiner davantage la sécurité de cette application de perfluorocarbures chez l’homme, ajoute-t-elle. Si la technique s’avère efficace et sûre, cela « pourrait potentiellement être un moyen d’éviter le ventilateur mécanique ou de pouvoir le régler à des réglages très bas, afin que vous ne causiez pas cette lésion pulmonaire induite par le ventilateur ».

REF.: https://www.flipset.fr/2021/07/02/les-mammiferes-peuvent-utiliser-leurs-intestins-pour-respirer/

 

R. Okabe et al., « La ventilation entérale chez les mammifères améliore l’insuffisance respiratoire », Avec, doi:10.1016/j.medj.2021.04.004, 2021.