Patrick Font: La conscience,l"éveil de la créativité,l'ancrage dans le moment présent!
Le roman "2099 Le Manifeste" et du livre "Dialogue avec le double" sont deux livres phares de Patrick Font!
Dialogue avec le Double,un chemin en conscience:
Patrick Font a enseigné plus de trente ans auprès d'adolescents en difficulté,avec la nécessité d'inventer et d'adapter au quotidien des outils pour la libération du potentiel créatif de chacun. C'est dans cette même dynamique qu'il mène son travail d'auteur. Dans ce sixième ouvrage,il s'écarte du genre romanesque et des arcanes de l'astrologie pour une échappée méditative sur les chemin de la conscience.
Au début du 20ième siècle,Sri Aurobinda développe la notion de conscience supra-mentale.Cinquante ans plus tard Bernard de Montréal(aussi Daniel Kemp,ou sinon réactualisé par Sandra Vimont) - auteur et conférencier québécois - revisite le concepte,définissant une interface entre le Moi ppersonnel et le Moi cosmique,qu'il nomme le Double.
Personnage déconcertant,il avait la capacité de canaliser instantanément des messages venus d'autres plans,c'est c'est de cette façon qu'il écrivait et donnait ses conférences.Ce recueil s'inspire de ses "communications"(Bernard de Mtl)avec l'invisible.
Notre civilisation doit aujourd'hui relever de gros défis,il est assez probable que nous soyons,d'une façon ou d'une autre,amenés a modifier nos comportements,nos habitudes de vie.Ce livre vient a pied nommé bousculer quelques idées reçues sur le libre arbitre,la programmation,la nature de la pensée... Il témoigne d'une spiritualité responsable et créative,ou quiconque peut trouver matière a "nourrir" son cheminement intérieur.
Un grand merci à Jean-Jacques Roudière pour sa précieuse
contribution à la parution de ce livre, nous vous invitons à visiter son
site : http://www.presenceimage.com/
Le Roman:2099- Le Manifeste:
Science-fiction ou texte prophétique,chacun apprécira...
Nous sommes en 2099,c'est le dixième anniversaire du "Manifeste",texte fondateur du nouveau monde.Claire,journaliste,prépare un livre sur le sujet.Elle compte sur l'interview de Clément Roig,célèbre sociologue,pour lui donner un supplément d'âme. Fringuant septuagénaire,Clément accepte sa proposition : une semaine dans l'Oural,ou il a vécu dans une autre vie. Au fil des questions ,il dresse le tableau d'un XXI siècle chaotique et commente les solutions audacieuses du "Manifeste".Quelle issue a la crise... Le salut peut-il venir de l'élite ?
Le système se raidit,se dévitalise,sa chute semble inévitable... pour quels lendemains ? Roman d'anticipation ou essai sociologique ?
Une vision du futur qui,en tout cas,nous interpelle,nous invite a explorer les ressources de l'âme humaine...
Premiers commentaires de lecteurs:
« Merci pour ce livre, j’ai commencé à lire ce matin à
l’ouverture de ma boite. Très belle écriture, le passage que je lis
m’accroche immédiatement…
Marc
« Un titre qui cache bien son jeu ! Selon le scénario envisagé
par l’auteur, toutes nos gesticulations ne nous épargneront pas un
drame, à côté duquel notre cher virus passe pour un détail de
l’histoire… Mais bonne nouvelle, c’est un mal pour un bien ! Puisqu’une
prise de conscience suivra, et que grâce à l’éducation, l’humanité
accédera enfin à l’émancipation… Une vision finalement optimiste,
d’autant plus crédible qu’elle s’appuie sur des solutions qui, si elles
ne sont aujourd’hui qu’au stade embryonnaire, ont déjà été formulées,
portées par des pionniers. Le Revenu Universel, une démocratie vraiment
participative, le déclin des idéologies, la fin des élites, etc, etc… Un
livre qui a le mérite de nous projeter dans un monde sinon idéal, du
moins assez inspirant, même si certains aspects peuvent paraître assez
radicaux. Un dernier chapitre qui pose bien les enjeux pour l’humanité
en évolution… »
Terminal macOS : utiliser les lignes de commandes sur Mac
Comme Windows, macOS dispose d'un
système de commandes en mode texte, sans interface graphique, qui ne
s'utilise qu'au clavier : Terminal. Austère, mais puissant, il permet
d'effectuer rapidement de nombreuses opérations.
Un Mac, ça s'utilise en principe avec une souris : c'est d'ailleurs
ce qui a fait la réputation d'Apple depuis le Lisa et, surtout, le
Macintosh, les premiers ordinateurs dotés d'une interface graphique,
avec des fenêtres et des menus. Mais pas seulement ! Et si l'interface
graphique de macOS reste
le moyen le plus simple et le plus convivial pour manier son Mac au
quotidien, le système propose aussi un autre mode de "pilotage", hérité
du monde Unix et des débuts de l'informatique : les commandes
textuelles.
Très prisé des développeurs et autres experts, ce mode consiste à
effectuer des opérations en donnant des instructions sous forme de
texte, et donc uniquement à l'aide du clavier. Comme
Windows avec l'invite de commandes et PowerShell, macOS dispose d'une
application spéciale pour cela, baptisée tout simplement Terminal.
À quoi sert Terminal dans macOS ?
Même s'il y ressemble, Terminal n'est pas un outil de programmation.
Il ne sert pas à écrire du code mais, plus simplement, à donner des
"ordres" au système, avec des commandes qui s'exécutent immédiatement.
Comme quand on manipule la souris pour agir sur des menus, des icônes ou
des boutons. Sauf que là, tout se fait à travers des instructions
textuelles.
Bien entendu, Terminal est moins attirant qu'une belle interface
graphique pour la grande majorité des utilisateurs, qui ignorent jusqu'à
son existence. Mais cet environnement en ligne de commandes offre des
fonctions particulièrement puissantes, parfois inaccessibles autrement.
Surtout, Terminal est très rapide : certaines commandes s'exécutent en
une fraction de seconde, alors que les opérations équivalentes, quand
elles existent, nécessitent de longues manipulations à la souris. En
outre, avec Terminal, on peut réellement plonger dans les entrailles
d'un Mac en interagissant directement avec le cœur du système. Et, du
coup, causer des dommages irréversibles si l'on fait n'importe quoi.
De fait, Terminal ne s'adresse pas à tout le monde. Il faut non
seulement avoir quelques notions en informatique mais aussi connaître
des commandes et leur syntaxe, d'autant que tout se passe en anglais,
avec des abréviations, comme en programmation. De plus, il faut être
conscient que Terminal s'exécute avec des mêmes privilèges d'accès que
l'utilisateur courant. Autrement dit, un compte de type Administrateur
aura le droit de tout faire, y compris d'effacer des fichiers
importants, tandis qu'un compte de type Standard aura des droits plus
limités et donc moins dangereux.
Mieux vaut donc utiliser Terminal avec précaution, surtout au début !
Mais rassurez-vous : rien de vous empêche de vous familiariser avec cet
environnement puisant avec quelques commandes simples, comme les
exemples que nous proposons ci-dessous.
Comment lancer Terminal dans macOS ?
Terminal est une application – presque – comme les autres. Vous
pouvez l'ouvrir de plusieurs façons. Voici les deux plus simples.
Ouvrez le dossier Applications de votre Mac, puis le sous-dossier Utilitaires. Et double-cliquez sur l'icône de Terminal (un carré noir représentant une invite de commande et un tiret).
Sur le votre clavier, appuyez simultanément sur les touches Commande et Espace (la barre) pour lancer Spotlight. Dans le champ de recherche qui apparaît, tapez terminal. Dans les résultats qui s'affichent aussitôt, cliquez sur Terminal.app. Vous pouvez aussi sélectionner l'appli avec les touches fléchées et appuyer sur la touche Entrée.
Quelle que soit la méthode choisie, la fenêtre du Terminal s'ouvre.
Par défaut, elle est vide. Elle affiche simplement deux lignes de
texte : la première, avec le jour et l'heure de la dernière
ouverture ; la seconde avec le nom du Mac et celui de l'utilisateur
courant suivis d'un curseur. C'est à partir de ce curseur que vous
pouvez commencer à saisir des commandes (voir plus bas).
Si elle comprend des commandes en mode texte, la fenêtre de
Terminal s'utilise comme n'importe quelle autre fenêtre. Vous pouvez
l'agrandir, la réduite, la déplacer ou la fermer avec les manipulations
habituelles. De même, Terminal dispose d'une barre de menu en haut, avec
des intitulés et des options en français. N'hésitez pas à la "visiter"
pour faire le tour des fonctions proposées.
Par défaut, Terminal adopte le thème graphique de macOS, clair ou
sombre. Selon le cas, le texte est donc noir sur fond blanc ou blanc sur
fond noir, comme sur les écrans informatiques d'antan. Mais vous pouvez
changer l'apparence en allant dans le menu Terminal, puis dans Préférences… Dans l'onglet Profils
de la fenêtre, vous pouvez modifier très finement les paramètres
graphiques (police de caractères, forme du curseur, couleurs, etc.) de
l'application ou même sélectionner des modèles prêts à l'emploi.
Comment taper des commandes dans Terminal ?
Dans Terminal, tout ou presque se fait au clavier. Mais vous n'êtes pas obligé de tout saisir…
Pour exécuter une commande, tapez-la sur votre clavier, puis appuyez sur la touche Entrée.
Certaines commandes ont besoin d'attributs, c'est-à-dire
d'informations complémentaires (nom de fichier, nom de dossier,
paramètre particulier, etc.) pour effectuer la fonction
demandée. Séparez toujours une commande de ses attributs par une espace –
oui, on dit "une" espace, comme s'il s'agissait d'une lettre. Par
exemple : ls -aG pour afficher tout le contenu d'un dossier, y compris les fichiers cachés du système.
Petit détail pratique : lorsque vous tapez le nom d'un fichier ou
d'un dossier, Terminal est capable de le finir pour vous grâce à la
technique d'auto-complétion. Par exemple, pour vous rendre dans le
dossier Applications grâce à la commande cd , vous pouvez taper cd App, puis appuyer une fois sur la touche Tab du clavier pour que App soit automatiquement complété en Applications/. Une pression sur la touche Entrée et le tour est joué !
Autre astuce pratique, Terminal sait gérer le texte en
copier-coller depuis le Finder et les autres applications de macOS. Vous
pouvez donc jouer du Commande+C et du Commande+V pour copier un nom long ou une URL sans rien retaper, par exemple, ce qui est très pratique dans certains cas.
Quelles sont les principales commandes de Terminal ?
Dans Terminal, comme dans pratiquement tous les environnements en
mode texte, tout est en anglais. Et les commandes sont généralement
abrégées. Ce qui ne facilite pas leur apprentissage. Mais quelques
notions dans la langue de Shakespeare donnent de bons moyens
mnémotechniques pour les décrypter et les utiliser… Ainsi, la commande
"mkdir" peut se décomposer en "mk" pour "make" (soit "faire" en
français) et "dir" pour "directory" (soit "dossier" en français) : on
comprend donc qu'elle sert à créer un nouveau dossier ! De la même
façon, "cp" est l'abréviation de "copy" ("copier"), "rm" de "remove"
("retirer"), "man" de "manual" ("manuel" dans le sens "mode d'emploi"),
etc.
Apple a inclus près de 1400 commandes à Terminal. Impossible de les
lister toutes ici ! D'autant que la plupart ne servent qu'à des
opérations très spéciales. Voici un – tout petit – extrait avec des
commandes de base, suffisantes pour une découverte de Terminal.
NOM
FONCTION
REMARQUES
man
Afficher le mode d'emploi d'une commande précise
Par exemple man ls ou man
ls
Afficher la liste des dossiers et fichiers contenus dans le dossier courant
Ajoutez -a pour que la liste affiche également les fichiers et dossiers cachés
Ajoutez -l (la lettre L en minuscule) pour afficher une liste plus détaillée (date et heure, permissions d'accès, etc.)
pwd
Afficher le nom du dossier courant avec son chemin d'accès complet
mkdir
Créer un dossier à l'intérieur du dossier courant
cd
Changer de dossier
Commencez par ls pour afficher la liste des sous-dossiers
Tapez, par exemple, cd Desktop pour afficher le contenu du Bureau de votre Mac
Vous pouvez taper un chemin complet pour vous rendre rapidement dans un sous-dossier. Par exemple cd /Applications/Utilities/ pour accéder au sous-dossier Utilitaires
Tapez cd .. (deux points l'un après l'autre) pour remonter au dossier supérieur, c'est-à-dire celui qui contient le dossier courant
mkdir
Créer un nouveau dossier
rm
Supprimer définitivement un fichier ou un dossier
rm suivi d'un espace puis du nom du fichier. Attention, la commande ne demande pas de confirmation
rmdir
Supprimer définitivement un dossier
rmdir suivi d'un espace puis du nom du dossier. Attention, la commande ne demande pas de confirmation
cp
Copier un fichier d'un dossier à un autre
Par exemple cp texte.doc /Desktop pour copier le fichier texte.doc vers le Bureau du Mac
mv
Déplacer un fichier d'un dossier à un autre
du
Afficher l'espace de stockage occupé par les fichiers et dossiers du dossier courant
Par défaut, les tailles s'affichent en kilo-octets (Ko). Ajoutez -h pour passer en Mo.
find
Trouver un fichier
Par exemple find texte.doc /Users/Fabrice pour lancer une recherche du fichier texte.doc dans le dossier de l'utilisateur Fabrice
open
Lancer une application
Microsoft Edge.app"}" style="width: 396px;">
Pensez à vous rendre dans le dossier Applications avant. Utilisez
l'auto-complétion pour être sûr de taper le nom complet de
l'application. Par exemple open Microsoft Edge.app
top
Afficher la liste des processus en cours
L'affichage se met à jour automatiquement. Pour en sortir, appuyez sur la touche Q
exit
Quitter « proprement » Terminal
Vous n'aurez plus qu'à cliquer sur le rond rouge en haut à gauche de la fenêtre de Terminal pour le quitter
Comment afficher toutes les commandes de Terminal ?
S'il n'est pas possible de faire le tour de toutes les commandes
disponibles, vous pouvez facilement en afficher la liste dans Terminal.
Dans Terminal, appuyez simplement deux fois de suite sur la touche Esc ou Échap. Un message s'affiche vous demandant si vous souhaitez voir la liste de toutes les commandes disponibles : Display all xxxx possibilities? (y or n). Tapez sur y (pour yes). Utilisez ensuite la touche Entrée pour faire défiler les commandes. Appuyez enfin sur la touche Retour arrière ou Suppr. pour revenir à la ligne de commandes.
Pour obtenir le "mode d'emploi" détaillé d'une commande dans cette
liste, faites un clic droit dessus et sélectionnez l'option Ouvrir la
page de man.
Une nouvelle fenêtre s'affiche avec toutes les informations
relatives à la commande sélectionnée (fonctions, options, attributs,
exemples). Tout est en anglais, mais c'est mieux que rien… Et vous
pouvez toujours lancer une recherche ciblée sur le Web pour en savoir
plus.
Quelles sont les fonctions réalisables uniquement avec Terminal ?
Terminal ne se limite évidemment pas à des fonctions facilement
réalisables dans le Finder. Cet environnement particulier prend tout son
sens avec des commandes sans équivalent permettant de réaliser des
opérations spéciales. En voici quelques exemples.
La commande ls -a permet d'afficher les fichiers
et les dossiers cachés du système. Le résultat est surprenant. Et il
vaut mieux ne pas toucher aux éléments invisibles de macOS, très
sensibles – il ne sont pas cachés par hasard !
Pour masquer un fichier dans le Finder, il suffit de placer un
point devant son nom. Cette opération n'est pas réalisable dans le
Finder directement, mais elle est très simple avec Terminal. Tapez par
exemple mv test.txt .test.txt. Le fichier test.txt n'apparaîtra plus dans le Finder. Pour l'afficher à nouveau, tapez mv .test.txt test.txt. Le point sera retiré et le fichier redeviendra visible.
Quand vous supprimez des éléments sur votre Mac, macOS peut laisser
des fragments un peu partout dans l'espace libre du disque, jusqu'à ce
que cet espace soit à nouveau occupé par de nouveaux fichiers. Pour
supprimer tous ces fragments, taper la commande diskutil secureErase freespace 3 /Volumes/nom-du-disque
en remplaçant nom-du-disque par le nom de votre disque. Notez que cette
commande utilise un algorithme qui passe 35 fois dans l'espace libre,
pour effacer touts les traces.
Par défaut, toutes captures d'écran que vous réalisez avec macOS
sont enregistrées en PNG. Si vous voulez changer de format, utilisez la
commande defaults write com.apple.screencapture type extension en remplaçant extension par les trois lettres de l'abréviation du format souhaité (JPG pour Jpeg et PDF pour PDF).
Avec Terminal, vous pouvez télécharger un fichier sans ouvrir le
moindre navigateur. Il suffit juste de connaître son URL (adresse sur
Internet qui commence par http ou https). Utilisez les commandes
suivantes : cd ~/Downloads/ puis curl -O URL.
La première déplace l'emplacement actuel de Terminal dans le dossier
Téléchargements, la seconde télécharge le fichier dans ce dossier.
Ce ne sont que quelques exemples d'applications des commandes de
Terminal. Il en existe des dizaines, plus ou moins "pointus", que vous
pourrez tester quand vous aurez pris vos marques.
Comme Google, Microsoft ou encore
Mozilla, Apple va prendre en charge l'AVIF dans macOS, iOS et iPadOS, un
nouveau format d'image meilleur que le classique Jpeg.
On le sait, Apple
n'aime pas faire comme tout le monde. La firme à la pomme est connue
pour privilégier ses solutions et ses technologies, en allant parfois à
l'encontre de ce que l'industrie propose – ce qui lui permet d'affirmer
sa différence et, parfois, de prendre de l'avance. Pour autant, elle
sait aussi rentrer dans le rang de temps à autres, en adoptant des
standards, ne serait-ce que pour des questions de compatibilité. Et
c'est ce qu'elle va faire pour l'AVIF, un nouveau format d'image, qui
sera géré automatiquement dans ses futurs systèmes d'exploitation pour
Mac, iPhone et iPad, à savoir macOS 13 (Ventura), iOS 16 et iPadOS 16,
qui sortiront à l'automne prochain.
AVIF : un format d'image bien meilleur que le Jpeg
L'AVIF, de son vrai nom AV1 Image File Format, est un nouveau format de fichier image développé par l'Alliance for Open Media
(AOM), une organisation qui regroupe des géants du numérique comme
Amazon, Amazon, Apple, ARM, Cisco, Facebook, Google, IBM, Intel,
Microsoft, Mozilla, Netflix et Nvidia. L'AVIF repose sur l'AV1,
un codec vidéo mis au point par l'alliance qui se montre beaucoup plus
performant que les codecs concurrents comme le H.264 ou le H.265, avec
un niveau de compression de 30 à 50 % plus élevé pour une qualité
équivalente. L'AVIF, qui peut être considéré comme une version pour
images fixes de l'AV1, présente le même avantage par rapport au
classique – mais vieux – Jpeg. Un atout précieux sur le Web, pour éviter
de charger des pages avec des fichiers "lourds". Mais ce n'est pas son
seul avantage. Car l'AVIF sait aussi gérer la transparence (comme le
TIFF ou le PNG), le HDR (High Dynamic Range) pour améliorer la dynamique
(les écrans entre les pics de lumière et les zones sombres), plusieurs
espaces colorimétriques et même la granularité des pellicules photo (un
détail qui plaira aux experts). Mieux encore, il permet de compresser
des images avec ou sans perte d'informations, ce qui lui ouvre un vaste
champ d'utilisations.
Ce n'est d'ailleurs pas par hasard qu'il a déjà été adopté dans Google Chrome,
dans Mozilla Firefox, dans Windows 11 ou dans Android, pour n'en citer
qu'une partie. Une adoption qui devrait se généraliser d'autant plus
rapidement que c'est un format ouvert (open source) et gratuit : il n'y a
effectivement pas de royalties à payer pour l'utiliser ou pour
l'implanter dans un logiciel ou un système d'exploitation. Voilà qui
explique sans doute pourquoi Apple vient de se résoudre à le prendre en
charge. Mais la firme à la pomme ne va toutefois pas en faire son format
par défaut. Elle privilégie toujours le HEIC, son format propriétaire
qui offre des avantages similaires – avec quelques nuances techniques –,
et qui restera le format par défaut d'enregistrement des photos sur iPhone,
par exemple. En clair, Apple va permettre à ses utilisateurs de lire
des images AVIF envoyées par des correspondants ou affichées dans des
pages Web. Et c'est tout ! Notons que l'AVIF est déjà géré dans la préversion de Safari qu'Apple teste en ce moment, comme 9to5Mac l'a annoncé sur Twitter.
EvilProxy : l'outil pour pirater la double authentification
L'authentification à double facteur n'est plus
synonyme de sécurité ! Des pirates viennent de mettre en place le
service EvilProxy, qui parvient à déjouer cette protection. Même les
hackers débutants peuvent l'utiliser !
Pour se connecter à des services comme Gmail,
Facebook, Microsoft ou Google Docs, il est plus que vivement recommandé
d'activer manuellement l'authentification à double facteur – également
appelée double authentification –, véritable gage de sécurité. Le
principe est simple : en plus de l'identifiant et du mot de passe
habituels, l'utilisateur doit fournir un deuxième code pour prouver
qu'il s'agit bien de lui. Généralement, il s'agit de rentrer un code
envoyé par SMS sur le numéro de mobile que fourni ou d'utiliser une
application ou un service d'authentification. Ainsi, si une personne
malveillante tente d'accéder au compte grâce à l'identifiant et le mot
de passe, une étape supplémentaire est demandée avant de livrer les
données. Bref, bien pratique en cas de phishing !
Le problème, c'est que les pirates renouvellent sans cesse leurs
techniques et mettent au point de nouvelles stratégies. La dernière en
date : le service EvilProxy – également connu sous le nom de Moloch –
qui automatise les attaques de phishing et contourne les comptes
protégés par l'authentification à double facteur sur les sites et
services en ligne les plus populaires, comme Apple,
Google, Microsoft, Wordpress, LinkedIn ou encore Twitter. EvilProxy est
d'autant plus inquiétant que les annonces pour ce service pullulent sur
les principaux forums de hackers et s'adresse aux pirates néophytes –
qui n'ont donc pas assez de compétences ni de connaissances pour
s'attaquer à de tels géants d'Internet. Cette découverte, réalisée par les chercheurs en sécurité de Resecurity, va de pair avec l'augmentation des attaques contre les services en ligne et les mécanismes de la double authentification.
EvilProxy : une plateforme de piratage tout-en-un
La première mention d'EvilProxy a été détectée en mai 2022, et sa
popularité n'a fait que croitre depuis. Une des causes est qu'il est
très facile à utiliser, y compris pour les pirates débutants. Il suffit
de choisir le type de compte à attaquer – Google,
Meta, Yahoo, Dropbox, etc – via un abonnement : 150 dollars pour
10 jours, 250 dollars pour 20 jours et 400 dollars pour 31 jours, payé
via Telegram
– à noter que les attaques contre Google sont plus chères, allant
jusqu'à 600 dollars. Le client malveillant configure et gère ensuite ses
campagnes de phishing depuis la plateforme, tandis qu'EvilProxy
s'occupe de mettre en place toute l'infrastructure d'attaque et de créer
de fausses pages de connexion – très fidèlement reproduites.
Celles jouent d'ailleurs un rôle central dans l'opération. Tout
commence par une campagne de phishing des plus classiques : le pirate se
fait passer pour le service visé – donc Facebook,
Google et compagnie – et contacte sa victime par mail, SMS, messagerie
instantanée ou les réseaux sociaux, avec un message contenant un lien
frauduleux. La victime clique dessus et est renvoyée sur une fausse page
de connexion, qui l'invite à entrer ses identifiants. Et c'est là où
EvilProxy se montre malin ! La fausse page est un serveur proxy qui va
servir d'intermédiaire entre la victime et le site ciblé… en récoltant
toutes les informations d'identification au passage. Lorsque la personne
rentre ses identifiants, le proxy transmet les informations au site web
légitime. Celui-ci renvoie au proxy la demande de double identification
– qui est à son tour transmise à la victime. Cette dernière envoie au
proxy le code pour la double identification, qui le transmet ensuite au
site web, qui retourne au proxy l'accès au compte. Bref, EvilProxy joue
le rôle d'un intermédiaire caché.
EvilProxy : un outil à la portée de tous les hackers
Contrairement aux autres attaques de ce type – que l'on nomme des
attaques man-in-the-middle (MITM) – EvilProxy propose une approche
accessible et même conviviale. Une fois abonnés au service, les hackers
reçoivent des vidéos d'instruction et des didacticiels détaillés sur
l'utilisation de l'outil. L'interface est claire et permet de configurer
simplement ses campagnes. "La location d'EvilProxy nécessite un
apprentissage rapide, les cybercriminels disposent ensuite d'une
solution rentable et évolutive pour réaliser des campagnes de phishing
avancées, visant à compromettre les consommateurs de services en ligne
populaires dont l'authentification multifacteurs est activée",
explique Resecurity. Cela démontre l'amélioration des arsenaux dont
disposent les pirates et la sophistication de leurs campagnes, au grand
dam des internautes.
Apple Watch 8 vs Apple Watch Ultra : quelle est la différence ?
Par Alastair Stevenson Contacter via Twitter LinkedIn Contact via LinkedIn Éditeur en chef 9 septembre 2022 08h48 BST
iphone14
Apple Watch Ultra contre Apple Watch 8 Dans cet article…
L'un coûte beaucoup plus cher que l'autre L'Apple Watch Ultra a un design très différent L'Ultra dispose d'une batterie plus longue et d'un GPS plus avancé L'Ultra offre un suivi plus avancé de la forme physique et de la plongée En dehors de cela, ils partagent les mêmes composants internes de base Spécifications de l'Apple Watch Ultra contre l'Apple Watch 8 Tu pourrais aimer
L'Apple Watch Ultra est la première tentative des fabricants d'iPhone 14 pour créer LA montre intelligente ultime pour les athlètes inconditionnels qui aiment participer à un ou deux ultramarathons.
Mais avec le même design Apple Watch emblématique en forme de galet que nous voyons depuis des années, vous vous demandez peut-être à juste titre quelles fonctionnalités et mises à niveau spécifiques il a pour le différencier de son frère, l'Apple Watch 8.
Pour aider à dissiper la confusion, nous avons créé ce premier guide versus détaillant les plus grandes différences entre l'Apple Watch Ultra et l'Apple Watch 8.
Note de l'éditeur : il s'agit d'une comparaison très précoce basée sur notre connaissance approfondie de l'industrie et les informations fournies par Apple sur les deux appareils portables. Nous mettrons à jour cette page une fois que nous aurons testé les deux montres et pourrons donner un résumé plus détaillé de la façon dont l'Apple Watch Ultra et l'Apple Watch 8 se comparent à l'utilisation dans le monde réel. L'un coûte beaucoup plus cher que l'autre
La première différence que vous remarquerez entre les deux est que l'Ultra est beaucoup plus chère que la Watch 8.
Apple a confirmé que la Watch Ultra coûtera 799 $ aux États-Unis et 849 £ au Royaume-Uni. En comparaison, la version Bluetooth de base de l'Apple Watch 8 coûtera 419 £ / 399 $. La version cellulaire (États-Unis uniquement au moment de la rédaction) coûtera 499 $.
La tarification UK Ultra en particulier est assez agressive, poussant la montre sur le même territoire que les trackers haut de gamme dédiés comme l'Epix 2 et la Fenix 7 Solar.
Les deux montres sont disponibles en précommande maintenant, mais l'Ultra sera lancée bien plus tard que la Watch 8. La Watch 8 devrait être expédiée le 16 septembre tandis que l'Ultra arrivera le 23 septembre. Apple Watch série 8 (5) Montre Apple 8 L'Apple Watch Ultra a un design très différent
L'Apple Watch 8 ressemble beaucoup aux anciennes montres Apple, avec un châssis principal en forme de galet, un contrôle de la couronne et un écran OLED à taux de rafraîchissement variable.
L'Ultra a un design légèrement différent. Plus précisément, il a été conçu pour être beaucoup plus robuste avec un grand boîtier de 49 mm en titane et peut survivre à des températures extrêmes inférieures à zéro et à des températures aussi élevées que 139 degrés. Le châssis a une lunette plus grande qui s'enroule autour de l'écran plat en verre saphir de l'Ultra. La lunette plus large vise à aider à protéger l'écran contre les dommages lors de la pratique de sports extrêmes, comme l'alpinisme. Apple affirme qu'elle est "deux fois plus résistante à l'eau" que la base Apple Watch 8 qui a une résistance à l'eau de 50 ATM.
Conformément à cette tendance, l'Ultra est le seul des deux qui a été construit selon les normes de robustesse militaire MIL-STD 810H et offre une résistance à la poussière IPX6. La Watch 8 ne porte que la certification IPX6, par comparaison. La robustesse militaire signifie que l'Ultra devrait être beaucoup plus résistant et survivre facilement à l'étrange rencontre avec un rocher lors de l'escalade, sur la base de notre expérience en testant d'autres appareils qui répondent à la norme.
Le châssis plus grand de l'Ultra comprend également un haut-parleur supplémentaire et une configuration à 3 micros qui, selon Apple, sont plus forts et offrent un son vocal plus clair pendant les appels que l'Apple Watch 8 de base. L'écran est également cité comme étant deux fois plus lumineux avec une luminosité maximale de 2000 nits. Pour mettre cela dans son contexte, cela le rend deux fois plus lumineux que certains des meilleurs téléviseurs que nous testons.
En tant que différenciateur majeur final, l'Ultra dispose d'un bouton "action" supplémentaire que vous ne trouverez pas sur l'Apple Watch 8 de base. Logé dans la couronne, il s'agit d'un contrôle personnalisable qui peut être configuré pour exécuter diverses actions. Lors de l'événement, Apple a montré qu'il était utilisé pour changer de sport lorsqu'il était engagé dans une activité multisport et activer une sirène personnalisée, qui, selon Apple, est suffisamment forte pour être entendue à 180 mètres. Apple Watch Ultra (6) Bouton d'action Apple Watch Ultra L'Ultra dispose d'une batterie plus longue et d'un GPS plus avancé
L'Ultra dispose également de "la batterie la plus longue" jamais vue dans une Apple Watch, la société la citant comme offrant 36 heures d'utilisation régulière (GPS) et 60 heures si vous profitez du nouveau mode basse consommation du portable. La Watch 8, en comparaison, ne dispose que d'une autonomie de batterie "toute la journée".
Le GPS et le suivi sportif sont également plus avancés sur l'Ultra. Pour commencer, il propose un suivi de distance plus avancé avec une boussole avancée avec des "vues de précision" pour des choses comme votre camping et une fonction de suivi. Ce dernier fonctionne comme la fonctionnalité que nous avons testée sur la Samsung Galaxy Watch 5 Pro et utilise le G plus avancé PS pour tracer automatiquement des marqueurs sur votre itinéraire que vous pourrez ensuite suivre en cas de perte. L'Ultra offre un suivi plus avancé de la forme physique et de la plongée
Apple a chargé l'Ultra d'un certain nombre de pouvoirs de suivi d'activité et de plongée que vous ne trouverez pas sur la Watch 8. Les points forts incluent un suivi plus avancé des zones de fréquence cardiaque, Running Form et Running Power. Les zones de fréquence cardiaque ressemblent à ce que vous trouverez sur le tracker Garmin récent et la Galaxy Watch 5 Pro, offrant des ventilations personnalisées du temps que vous avez passé dans chaque zone pendant votre entraînement et des avantages qu'elle a apportés.
Running Form est une fonctionnalité similaire au service de coaching vu sur la Galaxy Watch 5 Pro qui vise à identifier et à vous aider à résoudre les problèmes liés à votre technique. Running Power vise à mesurer l'effort que vous exercez pendant chaque course. Les données en théorie peuvent ensuite être utilisées pour repérer quand vous êtes trop sollicité.
Pour les plongeurs, l'Ultra a été conçu pour offrir des fonctionnalités équivalentes à celles d'un ordinateur de plongée EN13319. Pour les plongeurs, l'application Oceanic Plus est préinstallée et offre des informations détaillées sur des éléments tels que la profondeur, la pression, l'emplacement et les avertissements de sécurité, selon les besoins, sur des éléments tels que le taux de décompression. En dehors de cela, ils partagent les mêmes composants internes de base
Malgré les différences de conception, en dehors de ses services de suivi de la condition physique, l'Ultra et la Watch 8 partagent le même ADN de base. Les deux fonctionnent avec le même silicium et le même logiciel WatchOS 9. Cela signifie que vous obtiendrez la même bibliothèque d'applications grand public et les mêmes fonctionnalités de bien-être sur les deux. Les points forts incluent la surveillance avancée de la fréquence cardiaque, le suivi de l'ECG et de l'oxygène sanguin, ainsi que le nouveau suivi de la température de la santé/fertilité de la femme d'Apple ainsi que la détection des chutes et des collisions. Spécifications de l'Apple Watch Ultra contre l'Apple Watch 8
Vous pouvez voir une ventilation des spécifications et fonctionnalités confirmées de l'Apple Watch Ultra et de l'Apple Watch 8 dans le tableau ci-dessous.