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lundi 12 juin 2023

Google Chrome va mieux sécuriser vos mots de passe sur Mac et Windows

 

 

Google Chrome va mieux sécuriser vos mots de passe sur Mac et Windows

Google annonce une série de nouveautés pour la gestion des mots de passe sur Google Chrome.


Publié le

 

  • Google Chrome améliore la gestion des mots de passe
  • Comme sur iOS, la version pour Mac permettra bientôt de protéger les mots de passe avec un capteur biométrique
  • D’autres nouveautés ont été annoncées, comme un meilleur accès aux mots de passe enregistrés

Bien que comme Apple, Google ait décidé d’adopter les passkeys, les mots de passe à l’ancienne n’ont pas encore disparu. Et dans un billet publié cette semaine, la firme de Mountain View annonce une série de nouveautés destinée à faciliter la gestion des mots de passe sur son navigateur Chrome. Parmi ces nouveautés, il y a l’arrivée d’une fonction de sécurité pour les ordinateurs : la protection des mots de passe avec le capteur biométrique.

“Auparavant uniquement disponible sur mobile, l’authentification biométrique sera bientôt disponible sur ordinateur. Si vous activez cette fonctionnalité, vous pouvez exiger une couche de sécurité supplémentaire avant que Chrome remplisse automatiquement votre mot de passe, comme la reconnaissance d’empreintes digitales, la reconnaissance faciale ou d’autres méthodes prises en charge par le système d’exploitation de votre ordinateur”, indique Patrick Neper, group product manager chez Google Chrome.


Malheureusement, Google ne précise pas quand, exactement, la fonctionnalité va arriver. Mais en tout cas, si l’annonce a déjà été faite, c’est probablement parce que son déploiement ne devrait plus tarder. Une fois que cette nouveauté sera disponible sur la version pour ordinateurs de Chrome, vos mots de passe seront donc mieux protégés si jamais quelqu’un accède à votre machine à votre insu.

Les mots de passe plus faciles d’accès

Parmi les autres nouveautés annoncées pour Chrome, il y a un nouveau moyen d’accéder aux mots de passe enregistrés par Google. Une nouvelle section de Chrome dédiée aux mots de passe est accessible directement sur le menu de Google Chrome ou lorsqu’un mot de passe est rempli automatiquement.

Sinon, Google Chrome vous permettra également d’ajouter des notes à vos mots de passe. Par exemple, si vous avez deux comptes pour un même site web, vous pourrez indiquer sur ces notes lequel est le compte personnel et lequel est le compte professionnel.

La firme indique également qu’il est maintenant facile d’importer les mots de passe provenant d’autres gestionnaires de mots de passe sur le compte Google.

Et sur iOS, Google propose sa fonctionnalité de détection des mots de passe faibles ou ceux qui ont été réutilisés. Une fonctionnalité sera déployée dans les prochains mois.

La firme évoque par ailleurs une amélioration de l’ergonomie pour les utilisateurs d’iPhone. “Il devient également plus facile de se connecter aux sites Web et d’afficher les mots de passe avec Google Password Manager sur iOS. Lorsque vous accédez à une page de connexion dans Chrome, vous verrez une invite plus grande et plus tactile pour remplir automatiquement vos mots de passe”, annonce celle-ci.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG
 

Threads : le clone de Twitter à la sauce Instagram de Meta

 

 

Threads : le clone de Twitter à la sauce Instagram de Meta

 

On a enfin un nom ! Le nouveau réseau social de Meta en réponse à Twitter s'appellerait Threads. Reprenant les codes d'Instagram, il appliquerait les mêmes recettes à succès que l'oiseau bleu. Mais qu'apporte-t-il de nouveau ?

On en sait un peu plus sur le nouveau réseau social de Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et autre WhatsApp ! Celui que l'on connaissait jusqu'ici sous le nom de Projet 92 ou Barcelone s’appellerait finalement Threads ("fils" en français), d'après des documents consultés par The Verge. Le journal a pu assister à une conférence tenue par l'entreprise afin d'en savoir un peu plus. "Des créateurs et des personnalités publiques nous ont fait part de leur souhait de disposer d'une plateforme gérée de manière rationnelle, à laquelle ils peuvent faire confiance et sur laquelle ils peuvent compter pour la distribution", a déclaré Chris Cox, chef de produit chez Meta, faisant directement allusion à la gestion de Twitter par Elon Musk. Selon lui, l'objectif de la firme de Mark Zunkenberg pour la nouvelle application est "la sécurité, la facilité d'utilisation, la fiabilité" et de s'assurer que les créateurs disposent d'un "endroit stable pour construire et développer leur audience". Meta le dit d'ailleurs sans détour : Threads sera leur réponse à Twiter.

 

Threads : des fonctions très classiques

Mais alors, à quoi pourrait ressembler cette nouvelle application ? Il se pourrait bien que les utilisateurs d'Instagram et de Twitter ne soient pas dépaysés. En effet, pour que les futurs abonnés de ce nouveau réseau s'adaptent au plus vite, l'application devrait être calquée sur des modèles existants, comme l'expliquait l'experte en "marketing digital" Lia Haberman : "Meta aime échantillonner et recréer des fonctionnalités d'autres applications et d'outils tiers en fonction de ce qu'ils prévoient d'être populaires auprès de leurs utilisateurs". De cette manière, les célèbres stories qui fonctionnaient sur Instagram ont été intégrées à Facebook par la suite !

Lia Haberman avait également révélé que la version en cours de test proposerait les mêmes options que Twitter, telles que l'écriture de textes, de 500 signes maximum, l'intégration de photos, de liens et de vidéos de 5 minutes maximum, avec, bien entendu la possibilité de réagir aux messages grâce aux commentaires et aux reposts. Du classique, donc, qui permettrait de retrouver des réflexes et les fonctions tant appréciées du réseau à l'oiseau bleu., mais avec des passerelles simplifiées vers les autres applications du groupe. En effet, d'après The Verge, Threads s'intégrera à ActivityPub, le protocole décentralisé des médias sociaux. Cela devrait permettre aux utilisateurs d'emmener leurs comptes et leurs followers/amis avec eux dans d'autres applications qui prennent le protocole, dont Mastodon.

Threads : un clone de Twitter par Meta

Lia Haberman avait également fait savoir fin mai sur son compte Twitter que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, avait d'ores et déjà entrepris de contacter des créateurs de contenus afin de lancer son réseau au plus vite en attirant un certain nombre d'entre eux sur cette nouvelle plateforme. Le site Bloomberg indiquait par ailleurs que des influenceurs testaient une version bêta du réseau. Chris Cox a quant à lui confirmé à The Verge que certaines célébrités comme DJ Slime s'étaient déjà engagées à utiliser l'application, et que l'entreprise est actuellement en négociation avec Oprah et le Daïla Lama.

 

Reste que les circonstances sont favorables à Meta pour lancer une nouvelle plateforme "textuelle". Depuis l'arrivée d'Elon Musk à la tête de Twitter, le réseau social fait régulièrement la Une des médias. Mais pas pour les bonnes raisons. Le milliardaire fantasque a mis le réseau social sens dessus dessous, en licenciant la plupart des employés de l'entreprise, en changeant les règles et les fonctions, et en inondant la plateforme de messages provocateurs. Au point que beaucoup d'utilisateurs déçus cherchent à abandonner le réseau au profit d'un concurrent solide. Si Mastodon a semblé un temps pouvoir le devenir, le succès escompté n'a pas été au rendez-vous et la place reste libre. Une occasion rêvée pour Meta pour se lancer dans l'aventure !

 

REF.:  https://www.commentcamarche.net/applis-sites/reseaux-sociaux/28321-threads-le-clone-de-twitter-a-la-sauce-instagram-de-meta/

Comment vérifier un lien internet : malveillant ou sain ?

 

 

Comment vérifier un lien internet : malveillant ou sain ?


Sur internet, on tombe sur des adresses internet et URL parfois d’apparence suspicieuses.
On peut alors se demander comment vérifier un lien internet.
Comment vérifier si un site WEB est sûr ?

En effet, on reçoit beaucoup de mails, parfois de phishing et hameçonnage.
De plus les pirates peuvent pirater un site WEB pour diffuser des logiciels malveillants, Bitcoin minier, etc.

Avant de cliquer, on peut s’assurer que le site et adresse internet est sain ou malveillante.
Cet article vous présente plusieurs services gratuits d’analyse de liens internet.
Avec vous vérifiez une adresse internet avant de cliquer.
Vous obtenez des informations et statut sur ce dernier.

Comment vérifier un lien internet

Comment vérifier un lien internet

Le principe de vérification d’une adresse internet est simple.
Vous copiez/collez celle-ci dans un de ces services gratuits.
Ce dernier vous retourne un statut et informations.
C’est d’ailleurs très pratique aussi pour les liens raccourcis.

URLVoid

Ce service gratuit de NoVirusThanks vous aide à détecter les sites Web potentiellement malveillants.
Pour cela, le service :

  • analyse l’adresse vers une trentaine de listes noires
  • fournit une analyse complète du domaine et site internet (hébergeur, lieu géographique, whois, etc)

Cliquez sur ce lien puis copiez/collez l’adresse du site à vérifier.
Voici les informations du site internet analysé.


Puis les listes noires (blacklist).
Ici le lien est bloqué par SURBL car c’est un lien reçu par un mail de SPAM.


Ci-dessous un autre exemple d’adresse malveillante car il s’agit d’un phishing.


Le point intéressant, en plus des blacklist, est la ggéolocalisation du site internet
Cela permet ici de voir que le site est hébergé en Russie, de quoi donc indiquer qu’il s’agit d’un site WEB dangereux et malveillant.

VirusTotal

VirusTotal est un service gratuit connu pour analyser un fichier avec plusieurs antivirus.
Mais il permet de faire la même vérification et analyse avec une URL et adresse internet.
Dans le cas présent, Virustotal analyse une adresse WEB avec une soixante d’antivirus.
De quoi donc dégager facilement un avis sur la dangerosité ou non d’un lien WEB.

  • Ainsi, il faut se rendre sur Virustotal depuis ce le lien
  • Cliquez sur l’onglet URL
  • Enfin copiez/collez l’adresse internet à vérifier

Puis le service soumet celle-ci à plusieurs antivirus et service de protection contre les logiciels malveillants.
A partir de là, le statut ressort.
Ici 8 détections antivirus pour phishing.


Bravo ! vous avez vérifié un site internet avec plusieurs antivirus grâce à VirusTotal

Notez que l’onglet Details donne des informations techniques du site (Adresse IP, taille de la page HTML, etc).


Should I Click

Should I Click est un service Web en ligne gratuit qui aide les utilisateurs à décider s’ils doivent cliquer sur un lien suspect ou non.
Il utilise des systèmes d’apprentissage automatique qui ont été formés avec des milliers de sites Web réels utilisés pour les attaques.
Pour chaque URL soumise, le service vous indiquera non seulement s’il est sûr de cliquer ou non.


Ici Shoud I Click vous indique qu’il ne faut pas cliquer sur le lien internet.
En effet, le site est connu pour être malveillant.
A droite, un pourcentage du statut, ici 89% dangereux.


Alors qu’ici le lien est sain.


Sucuri

Sucuri est une société de sécurité spécialisé pour protéger contre le pirate de site internet.
Ainsi, leurs laboratoires analysent des sites pour suivre les méthodes de piratage.
De plus, Sucuri propose un service gratuit d’analyse de site internet.
Il permet d’indiquer si un site internet a été piraté et s’il est dangereux.
Ce service est donc plutôt une analyse de malware visant les sites internet (backdoor, javascript malveillant, etc).
Enfin il vérifie si l’adresse internet est en liste noire.

Le lien du service Sucuri.


Ci-dessous un site malveillant.
Ce dernier est en liste noire et est connu pour être malveillant.
Ainsi Sucuri Website Security indique 100% dangereux.


Les listes noires et quelques informations internes au site scanné.


Protéger son PC des sites malveillants et des virus

Vous venez de voir comment vérifier si un lien ou site internet est malveillant ou sain.
Maintenant comment protéger son PC des risques de malveillances ?

Ces deux liens peuvent vous aider à sécuriser votre PC contre les virus et sites dangereux.

URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web

 

 

URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web

Une URL, c'est tout simplement l'adresse d'un site, d'une page ou d'un contenu sur le Web. Mais cette chaîne de caractères n'est pas construite au hasard : elle obéit à des règles strictes. Voici ce qu'il faut savoir pour décrypter et utiliser des URL.

Sans le savoir, vous utilisez des URL à chaque fois que vous naviguez sur Internet ou que vous téléchargez un fichier. Une URL, c'est tout simplement l'adresse d'une page Web. Ou, plus exactement, l'adresse d'une "ressource" disponible via Internet (contenu, service en ligne, etc.). En clair, c'est ce qui permet de trouver quelque chose sur le réseau planétaire. Pour être conforme et utilisable, une URL doit obéir à des règles précises. Elle est notamment composée d'une chaîne de caractères et de symboles agencés d'une certaine façon, pour indiquer un "chemin" dans une arborescence. Par exemple, https://www.commentcamarche.net est l'URL de Comment Ça Marche. Plus précisément, de la page d'accueil de CCM. Et https://www.commentcamarche.net/informatique/, l'URL de notre section Informatique.

Toutes les pages que vous affichez dans votre navigateur Web ont ainsi une URL unique, définie par le créateur ou les gestionnaire du site. Mais il existe aussi des URL pour les profils de réseaux sociaux, pour les vidéo des plateformes de streaming, etc. Dans la vie courante, on parle également d'adresse Web ou d'adresse Internet, mais aussi souvent de lien ou lien hypertexte. En revanche, il est incorrect de parler "d'adresse URL".

En pratique, l'URL d'une page Web s'affiche en clair, dans le champ d'adresse située en haut de la fenêtre du navigateur, sous forme complète ou tronquée, quand on consulte ladite page. Mais on trouve aussi des URL "cachées", sous forme de liens, notamment dans des textes, des boutons ou des images.  

Et quand une URL comporte une erreur – parce qu'il en manque une partie, parce qu'elle utilise des caractères non autorisés, ou parce que la ressource correspondante est indisponible, par exemple –, un message d'erreur s'affiche dans le navigateur pour indiquer qu'il y a un problème (voir notre fiche pratique pour connaître les erreurs les plus fréquentes).   

Que signifie le sigle URL ? De quoi est composée une URL ? Comment décrypter une URL ? Y a-t-il dans ces adresses des caractères interdits ? Des astuces à connaître pour se faciliter la vie ? Par exemple pour mémoriser des URL afin de les retrouver facilement ? Ou pour partager une URL avec des amis ? La diffuser par e-mail, sur les réseaux sociaux, dans un document Word ou un PDF ? Et peut-on la raccourcir encore plus pour éviter les fautes de frappe ? Cette fiche pratique répond à toutes ces questions.

C'est quoi une URL ?

URL est l'acronyme de l'anglais Uniform Resource Locator, que l'on traduit en français par localisateur universel de ressource. À l'instar d'une adresse postale, une URL correspond à l'emplacement d'une "ressource" (page Web, fichier, contenu, service en ligne…) sur Internet. Voilà pourquoi on parle souvent d'adresse Web ou d'adresse Internet. Et comme une adresse postale normalisée, une URL doit respecter une structure très stricte pour que votre application – le plus souvent un navigateur Web – puisse vous conduire à la ressource du Web associée.

Ainsi, une URL est composée de caractères "imprimables", qui combinent des lettres, des chiffres et des symboles (comme le . le / ou le ?). Mais cette chaîne de caractères n'est pas formée au hasard : elle obéit à des règles bien précises. Voici la structure générique d'une URL :

Protocole https:// ou http:// par exemple
Utilisateur et mot de passe (facultatif) user:password@
Nom de domaine du serveur www.nomdusiteweb.com
Port (facultatif si 80) :80
Chemin et nom de la ressource /chemin/exemple.php
  • Protocole : il s'agit le plus souvent du protocole pour l'affichage de pages Web https:// (Hypertext Transfer Protocol, le s signifiant que la communication est sécurisée entre votre navigateur et le site Web) ou http:// (communication non sécurisée, ce qui devient très rare). On trouve aussi :
    - le protocole ftp: (File Transfert Protocol) pour le transfert de fichiers sur un site FTP,
    - le protocole mailto: pour envoyer un mail à l'adresse qui suit ; par exemple mailto:JeanDupond@entreprise.fr (quand vous cliquez sur ce lien, votre logiciel de messagerie s'ouvre et inscrit l'adresse mail de Jean Dupond dans le champ Adresser à),
    - le protocole news: pour l'URL d'un forum de discussion de Usenet,
    - le protocole file:/// pour un fichier stocké sur votre ordinateur. Par exemple si vous glissez le fichier toto.pdf dans votre navigateur Internet, la barre d'adresse indiquera quelque chose comme file:///C:/Users/Moi/Desktop/ toto.pdf
    - le protocole gopher: concurrent du World Wide Web et qui n'est plus pratiqué que par des passionnés.
  • Utilisateur:mot de passe@ : JeanDupond:Sesame@ Le signe @ termine les données d'identification. Ce type d'identification n'est plus que rarement utilisé, le mot de passe étant transmis dans l'URL. Les sites Internet préfèrent vous demander votre identifiant dans une page Web dédiée.
  • Nom de domaine : par exemple www.commentcamarche.net
    Le nom de domaine se décompose en :
    - un sous-domaine : très souvent www, mais ce préfixe n'a rien d'obligatoire. Le sous-domaine peut tout aussi bien être mail.nomdusite.fr ou docs.nomdusite.fr ou tout autre préfixe choisi par le site Web.
    - un nom de domaine de deuxième niveau : commentcamarche dans l'exemple ci-dessus.
    - un nom de domaine de premier niveau : par exemple .com ou .fr ou .net
    À la place du nom de domaine, on peut parfois indiquer une adresse IP.
  • Port : le numéro de port est facultatif s'il s'agit de numéros standards tels que 80 pour le protocole http, 21 pour le protocole FTP, etc.
  • Chemin complet et nom de la ressource : par exemple /chemin1/chemin2/exemple.php
    Le nom de la page Web est optionnel, ici exemple.php
  • D'autres informations optionnelles peuvent figurer dans l'URL, par exemple le caractère ? suivi de données complémentaires comme dans q=requete ou # suivi d'un signet placé sur la page, pour accéder directement à une section précise dans la page.

Par ailleurs, si une URL est fondamentalement une chaîne de caractères correspondant à une adresse, elle peut être simple, comme du texte standard, ou cliquable, sous forme de lien hypertexte. 

Il s'agit de la même suite de caractères, mais lorsque cet élément est cliquable (hypertexte), généralement indiqué par un soulignement, cliquer dessus ouvre directement la page Web dans votre navigateur (Chrome, Safari, Firefox, Edge, Opera…) ou dans une autre application. Et c'est évidemment plus sympa ! En fournissant à vos correspondants une URL sous forme de lien cliquable, vous leur éviterez d'avoir à retaper l'URL, avec les risques de fautes que cela comporte, ou même d'avoir à copier-coller l'URL dans la barre d'adresse de leur navigateur.

Comment écrire une URL dans la barre d'adresse d'un navigateur ?

Voici quelques astuces à connaître quand vous tapez une URL dans la barre d'adresse de votre navigateur Internet pour Windows ou macOS, qu'il s'agisse de Chrome, Safari, Edge, Firefox, Opera ou autre.

  • Vous pouvez écrire le nom de domaine en majuscules ou en minuscules. Par exemple CommentCaMarche.NeT vous conduira à notre page d'accueil aussi bien que commentcamarche.net. En revanche, juste après le .com ou .fr ou .net (etc.) et le signe /, dans le reste de l'URL, respectez les majuscules et minuscules car certains sites font la distinction.
  • À l'oral et même souvent à l'écrit, on omet généralement le protocole https:// ainsi que les trois lettres w et le point www. quand on indique une URL à quelqu'un. Dans la barre d'adresse du navigateur, vous pouvez d'ailleurs directement taper l'URL sans mentionner : https://www. car les navigateurs testeront l'existence d'une page Web avec ce préfixe.
  • Certains sites Web choisissent de ne pas inclure dans leur URL le préfixe www. qui, rappelons-le, n'a rien d'obligatoire. Si on vous indique une URL du type https://nomdedomaine.fr, n'ajoutez pas www. devant car dans certains cas, la page Web ne sera pas trouvée.
  • Quand vous tapez l'URL de la page d'accueil d'un site Web, si elle se termine par .com, vous n'avez pas besoin de taper ce suffixe. Tapez par exemple fnac dans la barre d'adresse et pressez Ctrl+Entrée, le navigateur rajoute .com à la fin et ouvre directement le site Web fnac.com.
  • Vous n'avez pas besoin non plus de taper le signe / qui termine parfois une URL, comme dans https://www.commentcamarche.net/ qui peut être tapé commentcamarche.net
  • Certains caractères sont interdits dans les URL. Notamment les espaces, les voyelles accentuées et différents signes de ponctuation. Ces caractères doivent être remplacés par un code, mais en tant qu'utilisateur, vous n'avez pas à vous en préoccuper. Pour info, voici une liste des principaux caractères nécessitant un codage particulier :

Caractère

Codage URL

Tabulation

%09

Espace

%20

!

%21

"

%22

#

%23

%

%25

&

%26

(

%28

)

%29

*

%2A

+

%2B

,

%2C

.

%2E

/

%2F

:

%3A

;

%3B

%3C

=

%3D

%3E

?

%3F

@

%40

[

%5B

 

%5C

]

%5D

^

%5E

'

%60

{

%7B

|

%7C

}

%7D

~

%7E

  • Dans leur barre d'adresse, les navigateurs Web font ressortir le nom de domaine (en noir, en gras, en blanc…) par rapport au reste de l'URL (en gris, en caractères maigres, etc.). Ci-dessous, Chrome affiche le nom de domaine bnpparis en blanc pour le faire ressortir. Sur des sites sensibles comme celui de votre banque, cela vous permet de vérifier d'un coup d'œil que vous n'avez pas atterri sur un site frauduleux. Le petit cadenas dessiné juste à gauche de l'URL vous indique, tout comme la mention https, que la connexion à ce site est sécurisée.

  • Votre navigateur interprète parfois les URL avant de les afficher dans sa barre d'adresse. Ci-dessous, dans Chrome, on consulte la définition du mot éléphant sur le site larousse.fr. L'URL de la page semble être :
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/éléphant/28378

  • Mais, nous l'avons dit, les lettres accentuées sont interdites. Les voyelles accentuées é du mot éléphant sont remplacées par le code %c3%a9. Si vous copiez cette adresse puis que vous la collez dans le Bloc-notes de Windows, par exemple, vous constaterez que la véritable URL est :
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%c3%a9l%c3%a9phant/28378

Comment ajouter l'URL d'un site ou d'une page Web à ses favoris ?

Quel que soit votre navigateur pour Windows ou macOS (Chrome, Edge, Firefox, Safari…), il existe une fonction pour ajouter rapidement l'URL d'une page Web à la liste de vos pages favorites.

  • Une fois la page Web affichée dans votre navigateur pour Windows, cliquez sur l'étoile (navigateurs Chrome, Edge, Firefox,) ou sur le cœur (navigateur Opera) à droite de la barre d'adresse. Vous pouvez aussi presser la combinaison de touches Ctrl+D. Si le navigateur affiche un mini menu, choisissez Ajouter aux favoris ou Ajouter un signet ou Ajouter un marque-page ou une option équivalente.

  • Le navigateur vous présente une fenêtre pour éventuellement indiquer un libellé plus concis et choisir l'endroit où mémoriser cette page Web (ou retirer de vos favoris une page Web déjà ajoutée). Si vous ajoutez la page à votre Barre des favoris, qui s'affiche généralement sous la barre d'adresse, vous avez intérêt à inscrire un nom très court pour pouvoir afficher beaucoup de favoris dans la barre.

  • Si vous avez choisi d'ajouter la page à la Barre de favoris, elle vient s'y intégrer. Un clic du bouton droit de la souris sur un favori permet de le supprimer.

  • Sur Mac, dans Safari, cliquez sur l'icône Partager puis sur Ajouter un signet...

  • ... pour mémoriser cette page Web dans vos favoris.

Comment récupérer l'URL d'une page Web dans un navigateur ?

Voici la méthode générique pour récupérer l'URL d'une page Web, pour l'indiquer par exemple dans un e-mail, dans un texte à imprimer ou à convertir en PDF, etc. Nous allons voir aussi comment récupérer l'URL d'un fichier à télécharger sur une page Web, par exemple un PDF ou une même une image, plutôt que l'URL de la page Web entière. Si votre objectif est de diffuser l'URL de la page sur un réseau social comme Facebook, vérifiez si la page propose des boutons de partage sur les principaux réseaux sociaux, ce sera encore plus rapide (voir les méthodes suivantes).

  • Dans votre navigateur Internet pour Mac ou PC (Chrome, Edge, Firefox, Safari, Opera…), affichez la page Web à diffuser à vos correspondants.
  • Dans la barre d'adresse du navigateur, sélectionnez toute l'URL de la page. Le plus souvent, il suffit de cliquer une fois sur l'URL pour la sélectionner en entier. Sinon, le clic du bouton droit vous donnera accès à une option de menu Tout sélectionner.
  • Une fois l'URL complète sélectionnée, avec le bouton droit de la souris, cliquez sur cette sélection et choisissez Copier dans le menu pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS.

  • Si vous ne souhaitez pas envoyer un lien vers la page Web entière, mais juste un lien pour télécharger un fichier présent sur la page, par exemple un fichier PDF, cliquez avec le bouton droit de la souris sur ce lien et choisissez Copier le lien ou Copier l'adresse du lien (selon votre navigateur).

  • S'agissant d'une photo ou d'une image, on aura plutôt tendance à Enregistrer l'image sur le disque dur ou éventuellement à la Copier dans le presse-papiers. Mais il est en tout cas possible, via un clic dessus avec le bouton droit de la souris, de Copier le lien de l'image, donc son URL. Notez que certains sites désactivent le clic du bouton droit sur une image pour empêcher qu'on les télécharge.

  • Retournez dans la fenêtre où vous rédigez votre mail ou une publication quelconque, cliquez à l'endroit où doit figurer l'URL et collez (Ctrl+V sur PC, Cmd+V sur Mac) pour insérer un lien vers la page Web ou vers le fichier à télécharger ou consulter.
  • À savoir : dans la barre d'adresse, certains navigateurs Web – dont Google Chrome – n'affichent que la partie qu'ils jugent "utile" de l'URL. Par exemple oui.sncf au lieu de https://www.oui.sncf/

  • Quel que soit votre navigateur, si vous copiez une URL dans sa barre d'adresse, c'est cependant bien l'adresse complète qui sera copiée, ici https://www.oui.sncf/ même s'il n'en montre qu'une partie. Dans Chrome, une option vous permet aussi de Toujours afficher les URL en entier, si vous le souhaitez.

Comment partager l'URL d'une vidéo YouTube ?

Vous aimeriez partager avec vos amis une vidéo sympa que vous appréciez sur YouTube ? Sur Mac et PC, vous pouvez, bien sûr, diffuser par mail l'adresse URL de la page Web, comme vu plus haut. Mais avec certains sites comme YouTube, il y a mieux et plus simple pour partager rapidement une page Web sur les réseaux sociaux ou par e-mail. Sur YouTube, si vous le souhaitez, vous préciserez que la lecture de la vidéo doit démarrer à un passage précis, par exemple à 3 min 05 s.

  • Dans votre navigateur Internet (Chrome, Safari, etc.), sous la vidéo, cliquez sur Partager.

  • Pour que les personnes qui cliqueront sur votre lien voient la vidéo démarrer à un moment précis plutôt qu'au tout début, cochez la case Démarrer à et indiquez l'instant précis, par exemple 3:05 pour 3 min 05 s (mm:ss).
    Un moyen simple pour vous caler au bon endroit ? Avant de cliquer sur Partager, lancez la lecture de la vidéo, interrompez-la au moment qui vous intéresse puis cliquez sur Partager, YouTube vous proposera de Démarrer à la position actuelle. Sur notre illustration, notez que dans l'URL à partager, YouTube convertit le temps indiqué (3:05) en un temps en secondes sous la forme ?t=185

  • Sélectionnez ensuite un réseau social dans la liste (au besoin, faites-la défiler via le bouton rond >) ou cliquez sur le lien Copier pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de votre ordinateur.
  • Si vous avez copié l'URL, vous pouvez maintenant la coller dans n'importe quel mail, document, publication, etc.

Comment partager une URL sur les réseaux sociaux ?

Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram ou autres… les sites Internet et les applications de tous les réseaux sociaux vous permettent de partager l'URL d'une page Web dans un message que vous postez. Il suffit de copier-coller l'URL de la page Web comme expliqué plus haut. Il existe une méthode encore plus rapide : la plupart des sites Web que vous consultez comportent des boutons pour partager une page Web sur les principaux réseaux sociaux, au minimum Facebook et Twitter.

  • Si la page Web affichée dans votre navigateur Internet comporte des icônes Facebook, Twitter, Pinterest, etc., cliquez sur l'un de ces boutons pour partager l'information avec les abonnés à votre compte.

  • Si vous n'êtes pas déjà connecté à votre compte de réseau social dans le navigateur, une fenêtre vous invite à préciser votre identifiant.

  • Ajoutez ensuite un texte ou modifiez celui proposé, précisez les options de publication propres à ce réseau social et publiez l'info, par exemple d'un clic sur le bouton Tweeter pour une diffusion sur Twitter.

Comment écrire une URL dans un texte Word ?

Si vous utilisez Word pour créer des documents que vous convertissez ensuite en PDF (onglet Fichier > Exporter ou Fichier > Enregistrer sous) avec des URL cliquables, profitez des options de liens hypertextes prévues par le traitement de texte de Microsoft.

  • Quand vous tapez une URL commençant par www. dans un document, Word comprend qu'il s'agit d'une adresse…

  • … et sitôt pressée la touche Espace, il transforme l'URL en lien hypertexte, donc en information cliquable.

  • Idem si vous copiez-collez un lien dans la barre d'adresse de votre navigateur pour le coller dans un document Word : le lien devient cliquable sitôt pressée la touche Espace (ou Entrée ou Tab…).

  • Si vous voulez tester le lien, pressez la touche Ctrl et cliquez sur le lien. La page Web devrait s'ouvrir dans votre navigateur Internet. Si l'URL est erronée ou si le site Web rencontre des difficultés, Word risque se bloquer une minute, le temps de recevoir un message d'erreur de l'Internet.
  • Cliquez sur un lien avec le bouton droit de la souris pour accéder à ses options. Vous pouvez par exemple Supprimer le lien hypertexte, sans pour autant effacer le texte associé visible dans le document Word. Ou Copier le lien hypertexte pour le coller ailleurs dans le document Word, ou dans une autre application. Si vous choisissez Modifier le lien hypertexte

  • … une boîte de dialogue vous permet de modifier le Texte à afficher et/ou l'Adresse URL associée à ce texte.

  • Pour créer un lien hypertexte, vous pouvez aussi sélectionner un ou plusieurs mots du document Word et cliquer dessus avec le bouton droit de la souris, choix Lien > Insérer un lien. Comme dans la boîte de dialogue Modifier un lien ci-dessus, vous pourrez inscrire ou copier/coller l'URL d'une page Web dans le champ Adresse.

  • Autre méthode : si vous avez copié une URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS (ici nous y avons copié l'URL de la page d'accueil du site Comment ça marche), dans Word, vous pouvez aussi sélectionner une partie quelconque de votre texte, puis cliquer dessus avec le bouton droit de la souris pour afficher le menu contextuel, puis cliquer sur le signe > à droite de l'item Lien, et enfin sur l'URL située dans le presse-papiers, sous Éléments récents.

  • Le texte sélectionné se transformera en un lien hypertexte qui renverra vers l'URL qui était dans le presse-papiers.

Comment raccourcir une URL ?

Vous avez trouvé une bonne affaire sur le Web ou un article à lire absolument ? Si l'adresse de la page Web que vous voulez partager ou publier est longue, pas très "gracieuse" et peu compréhensible, utilisez un service en ligne gratuit pour la raccourcir. Cela n'a évidemment aucune incidence pour le site dont vous raccourcissez l'une des URL ! Mais raccourcir une adresse Web vous permettra de la partager plus élégamment dans un message, sur les réseaux sociaux, sur un blog ou dans un forum, ou même dans un courrier imprimé rédigé dans votre traitement de texte.

Pour fournir à un site spécialisé une longue URL et en obtenir la version raccourcie, il n'est généralement même pas nécessaire de vous créer un compte sur le site. Mais si vous vous inscrivez gratuitement, vous saurez en prime combien de personnes ont cliqué sur le lien que vous avez envoyé. D'autres options vous sont proposées dans des formules payantes.

  • Reportez-vous à notre fiche pratique pour raccourcir une URL.
  • Le plus populaire des sites pour raccourcir une URL est Bitly, mais une recherche sur le Web vous en proposera des dizaines, dont le précurseur TinyURL, toujours actif.

À qui appartient une URL ou un nom de domaine ?

Vous souhaitez savoir à qui appartient un site Web ? Indiquez l'URL de sa page d'accueil sur un service spécialisé qu'on appelle de manière générique un whois ("Who is?" en anglais, c'est-à-dire "Qui est-ce ?"). Le service gratuit vous renverra les informations publiques qui ont été fournies au bureau d'enregistrement (souvent l'hébergeur du site) chargé de réserver ce nom de domaine auprès des instances de gestion mondiale de l'Internet : nom de la personne ou de l'entreprise qui a enregistré le site Web, son adresse postale, son e-mail, son numéro de téléphone, etc.

Ces informations, extraites de la base de données mondiale des noms de domaine et des titulaires, ne sont pas toujours très complètes – en France, les mentions obligatoires ne sont pas très contraignantes pour les sites non professionnels  – ou pas très fiables, s'il s'agit d'un site frauduleux... Si vous souhaitez créer votre propre site Web, ces services whois vous permettent également de savoir si un nom est déjà réservé et avec quelles alternatives. Et bien sûr à quel prix : à partir de quelques euros pour la première année.

  • Dans votre navigateur Internet, rendez-vous par exemple sur le site whois.com.
  • Tapez l'URL dans le champ situé en haut à droite de la page, où est suggéré Enter Domain or IP. Par exemple commentcamarche.net. Pressez le bouton WHOIS.

  • Le service vous renvoie les informations conservées pour ce site (pour ce nom de domaine) dans la base de données mondiales.

  • Si la curiosité vous poussera parfois à vérifier les informations fournies par le créateur d'un site Web, sauf cas très particulier, il n'est en revanche pas recommandé d'utiliser ces infos whois pour le contacter. Un grand site marchand, par exemple, indiquera ici les coordonnées de son service informatique qui gère la partie technique du site, lequel n'assure donc pas le SAV ! Pour contacter le service client, reportez-vous au besoin aux mentions légales du site au bas de sa page d'accueil. Ces mentions sont obligatoires sur un site Internet professionnel, a fortiori s'il exerce une activité commerciale.
  • L'Afnic, Association française pour le nommage Internet en coopération, a pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de premier niveau de la France (.fr), La Réunion (.re), Mayotte (.yt), Wallis-et-Futuna (.wf), des Terres australes et antarctiques françaises (.tf), de Saint-Pierre-et-Miquelon (.pm) et des sites officiels dépendants du gouvernement français.

  • Pour trouver d'autres services whois, tapez whois dans votre moteur de recherche habituel. En voici quelques-uns : nom-domaine.fr, Infomaniak, OVH

REF.:  https://www.commentcamarche.net/informatique/technologies/1849-qu-est-ce-qu-une-url/#a-qui-appartient-une-url-ou-un-nom-de-domaine

mardi 6 juin 2023

Pourquoi tant de haine sur les réseaux sociaux

 

 

Pourquoi tant de haine sur les réseaux sociaux

La semaine dernière, j’ai eu un échange sur Twitter au sujet de la haine en ligne et cette discussion m’a inspiré le thème de cette édition de mon infolettre : Pourquoi tant de haine sur les réseaux sociaux ? Je vous propose ici cinq raisons qui pourraient expliquer la présence grandissante de haine sur les réseaux sociaux.


La semaine dernière, j’ai eu un échange sur Twitter au sujet de la haine en ligne et cette discussion m’a inspiré le thème de cette édition de mon infolettre : Pourquoi tant de haine sur les réseaux sociaux ? Je vous propose ici cinq raisons qui pourraient expliquer la présence grandissante de haine sur les réseaux sociaux.

L'amplification des opinions marginales :
Les réseaux sociaux ont donné une voix à des opinions marginales qui, autrement, ne seraient pas aussi largement diffusées. L'anonymat en ligne et la possibilité de rejoindre des communautés partageant les mêmes idées permettent à ces opinions de se propager plus facilement et de toucher un public plus large.

Mais si l’amplification des opinions marginales sur les réseaux sociaux est un phénomène qui a des implications importantes dans notre société moderne, c’est en partie dû au fait que les algorithmes utilisés par les réseaux sociaux sont conçus pour maximiser l'engagement des utilisateurs, ce qui signifie qu'ils sont programmés pour mettre en avant les contenus qui suscitent le plus de réactions, qu'elles soient positives ou négatives. Cela crée une dynamique où les opinions marginales, souvent plus polarisantes, sont favorisées par rapport aux opinions plus modérées.

Lorsque les utilisateurs interagissent avec du contenu radical ou controversé, ils alimentent indirectement l'algorithme en lui indiquant que ce type de contenu suscite de l'intérêt et doit donc être davantage mis en avant. Cela crée un cercle vicieux où les opinions marginales deviennent de plus en plus présentes et visibles, car elles génèrent davantage d'engagements.

La hausse de la violence envers les minorités :
Sans contredit, les discours de haine en ligne ont été étroitement liés à une augmentation de la violence envers les minorités. Et ce qui est tragique, c’est que lorsque des individus propagent des messages haineux en ligne, cela peut inciter d'autres personnes à adopter des comportements violents dans la vie réelle. Ce qui se manifeste par des actes de violence tels que les fusillades de masse, les lynchages et les nettoyages ethniques, qui peuvent entraîner des conséquences tragiques. Et le cercle recommence avec des publications qui réagissent à l’actualité et nourrissent de nouveaux actes, de nouvelle publication. Un cercle vraiment vicieux.

L'inefficacité de la modération :
Bien que les plateformes de médias sociaux aient mis en place des mécanismes de modération automatisée et employé des modérateurs humains, ceux-ci se révèlent souvent insuffisants pour éliminer efficacement les discours de haine en ligne. Les défis liés à la détection et à la suppression de ces contenus sont complexes, et les efforts pour contrer la haine en ligne doivent être constamment améliorés.

Les plateformes de médias sociaux utilisent des combinaisons d'intelligence artificielle, de signalement des utilisateurs et de modérateurs de contenu pour faire respecter leurs règles. Cependant, les modérateurs sont confrontés au volume massif de contenu et aux traumatismes causés par l'examen de publications perturbantes. De plus, les entreprises de médias sociaux font face à des défis pour naviguer entre les systèmes juridiques et les normes variées dans le monde et font l'objet d'enquêtes de la part de plusieurs gouvernements.

La quête émotionnelle des groupes de haine :
Les groupes de haine utilisent souvent les communautés en ligne pour répondre à des besoins émotionnels profonds chez leurs membres. Ces individus peuvent se sentir marginalisés, rejetés ou exclus dans leur vie personnelle ou au sein de la société. Les plateformes de médias sociaux leur offrent un moyen de se connecter avec d'autres personnes partageant les mêmes idées, renforçant ainsi leurs convictions et propageant davantage de discours de haine. La cyberintimidation motivée par la haine touche de manière disproportionnée les groupes vulnérables, entraînant de l'anxiété, de la dépression, ainsi que du harcèlement ou de la violence hors ligne.

La radicalisation en ligne :
Les discours de haine en ligne peuvent jouer un rôle majeur dans la radicalisation des individus. Lorsqu'une personne est exposée de manière répétée à des contenus extrémistes et haineux, elle peut être influencée et poussée vers des idéologies radicales. Cela crée un environnement en ligne de plus en plus hostile envers ceux qui sont visés par ces mouvements de haine, où des individus en viennent à croire que la violence contre autrui est justifiée en défense de leur propre groupe.  Le processus de radicalisation peut se produire à différents niveaux, depuis les sympathisants jusqu'aux activistes commettant des actes violents. Internet facilite le processus de radicalisation en permettant aux groupes de haine de cibler différents niveaux simultanément.

Dans l'ensemble, la présence croissante de la haine et du harcèlement en ligne met en lumière les divisions profondes existant au sein de notre société. Les plateformes de médias sociaux ont un rôle crucial à jouer dans la prévention de la propagation de la haine en ligne. C’est pourquoi les entreprises technologiques doivent s'engager à offrir davantage de services et d'outils pour aider les individus confrontés à la haine et au harcèlement en ligne. C’est leur responsabilité !

Mais ensemble, nous pouvons travailler à créer un environnement en ligne plus sûr, plus inclusif et plus respectueux. Restons connectés et continuons à promouvoir un usage responsable et bienveillant des réseaux sociaux

 

REF.: .https://moncarnet.kessel.media/posts/pst_57384c7711014da4833eb331c426eb4b/pourquoi-tant-de-haine-sur-les-reseaux-sociaux