Avis Amazon : de l'IA pour résumer les commentaires et détecter les faux
Amazon
va utiliser intensivement l'IA pour gérer les avis de ses clients, avec
un module génératif à la ChatGPT pour résumer les commentaires et un
outil d'analyse pour détecter les faux qui pullulent encore sur la
plateforme.
Sur Amazon,
les avis permettent souvent aux consommateurs de faire leur choix lors
d'un achat. Le produit est-il solide ? Tien-il ses promesses ? Les
caractéristiques annoncées sont-elles exactes ? À quoi
ressemble-t-il "en vrai" ? Quels sont ses qualités et ses faiblesses
réelles ? Autant d'interrogations auxquelles les commentaires des
consommateurs permettent de répondre. En 2022, 125 millions de clients
ont contribué à près de 1,5 milliard d'avis et d'évaluations sur Amazon,
c'est pour dire ! Le problème, c'est que l'on peut vite ne plus savoir
où donner de la tête, entre les millions de produits de la plateforme et
les milliers d'avis pour chacun ! Pour aiguiller le consommateur, le
géant du e-commerce
s'essaye à l'IA générative dans le but de résumer les avis des clients.
Une démarche qui n'est guère étonnante, étant donné que l'entreprise
s'appuie depuis longtemps sur l'intelligence artificielle
et l'apprentissage automatique pour proposer des publicités ciblées et
des recommandations personnalisées. Mais il y a un risque que cela
entretienne le fléau d'Amazon, à savoir les faux avis qui, postés par
les professionnels, leur entourage ou leur agence de communication,
servent à tromper les consommateurs !
IA générative Amazon : un résumé automatique des avis
Pour aider les consommateurs à trouver les produits qui leur
correspondent le mieux, Amazon réfléchit à un moyen d'incorporer encore
plus d'intelligence artificielle dans sa plateforme de e-commerce. En
effet, comme le rapporte CNBC,
l'entreprise expérimente l'utilisation de l'IA générative pour résumer
les différents avis des clients. Plusieurs exemples ont été repérés en
anglais, pour un purificateur d'air
et pour un jouet. Juste sous la note moyenne des vis, un commentaire
indique ce que les consommateurs ont et n'ont pas aimé, avec une petite
étiquette qui indique que le message a été généré par une IA à partir du
texte des commentaires et évaluations des clients.
Ainsi, pour le jouet, il ressort des avis positifs sur l'apparence,
le divertissement, la valeur, les performances, la qualité ou encore la
recharge. "Cependant, la majorité des clients ont exprimé des avis négatifs sur ces aspects", peut-on lire dans le commentaire généré par IA. "Par
exemple, certains clients ont payé plus de 100 dollars pour un jouet
qui n'en valait pas la peine, tandis que d'autres ont eu des problèmes
avec la qualité du produit et la recharge." Idem pour le
purificateur d'air, apparemment très efficace pour retirer les odeurs et
particulièrement silencieux, mais où certains clients émettent des avis
mitigés quant à sa capacité à réduire les allergies et l'asthme.
En soi, l'idée n'est pas mauvaise, car certains produits comprennent
des milliers d'avis. Après, reste à savoir si un tel "résumé" permet
réellement de se faire une opinion pertinente, et quel est le ratio
positif/négatif – si seulement 30 % des commentaires mentionnent un
point négatif, l'IA mettra-t-il celui-ci à la même hauteur que les
points positifs ? D'ailleurs, les points positifs ne risquent-ils d'être
mis en avance afin d'inciter à l'achat ? N'est-ce pas la porte ouverte
aux faux avis, qui pourraient nourrir le résumé sans être détectés ?
Amazon reste pour le moment très évasif sur le sujet, indiquant
seulement à CNBC que "nous investissons de manière significative dans l'IA générative dans toutes nos activités."
IA Amazon : détecter les comportements suspects
Et oui, le problème est que les commentaires et avis des "clients"
sont loin d'être fiables, ce qui risque de fausser les résumés de l'IA !
L'association de consommateurs Which?, interrogée par la BBC,
explique qu'environ un avis en ligne sur sept serait faux, rien qu'au
Royaume-Uni : une vraie plaie ! Sans grande surprise, les produits qui
regroupent le plus de faux avis sont souvent de mauvaise qualité, non
conformes, voire carrément dangereux – sinon, ils se vendraient sans
problème. Leurs ventes explosent pendant les périodes d'achats
importantes comme les soldes,
le Black Friday ou Noël. Et le nombre de faux avis a grandement
augmenté depuis que ChatGPT a été dévoilé au grand public fin novembre
2022. En effet, le chatbot permet de facilement générer du texte sur
demande dans un langage naturel. L'outil parfait pour écrire de faux
avis à la chaîne – et pas que des positifs, ils peuvent servir à
critiquer les produits concurrents !
Pour lutter contre cette pratique, Amazon explique dans un communiqué
utiliser les dernières avancées en matière d'IA. Le géant du e-commerce
compte d'ailleurs renforcer l'usage de ses intelligences artificielles "détectrices de fraudes",
d'autant plus que ces technologies ont beaucoup progressé ces derniers
mois, depuis qu'OpenAI a ouvert la course à l'IA. Pour détecter et
bloquer les faux avis, il a investi dans des modèles d'apprentissage
automatique (machine learning) qui analysent des milliers de
points de données pour détecter les comportements suspects. Par exemple,
l'IA va analyser l'identité de l'auteur du commentaire, son activité
sur la plateforme, ses précédents avis et tout autre comportement jugé
inhabituel. Des enquêteurs spécialisés l'assistent également dans sa
tâche. Le problème, c'est que même si les contre-mesures sont devenues
plus efficaces, les courtiers ont également amélioré et adapté leurs
techniques. Ils utilisent notamment les réseaux sociaux et des
messageries cryptées pour préparer leurs faux avis, généralement en
échange d'argent ou de produits gratuits.
Faux avis Amazon : une lutte acharnée
Amazon explique collaborer avec les associations de consommateurs
afin d'identifier les acteurs les plus importants et les assigner en
justice. "C'est un combat que nous ne pourrons pas gagner seuls. Ce
n'est que par des partenariats avec d'autres acteurs, dans les secteurs
privés et publics, qu'il sera véritablement possible de faire cesser les
agissements des courtiers de faux avis, de s'attaquer au problème à la
source et d'assurer la fiabilité des avis clients dans l'ensemble du
secteur", explique l'entreprise. Pour cela, le partage des
informations est essentiel. L'entreprise a d'ailleurs mis en place en
avril l'Anti-Counterfeiting Exchange (ACX), un programme permettant
d'identifier plus facilement les contrefaçons qui trompent les
consommateurs (voir notre article).
Amazon revendiquait en 2022 le blocage de plus de 200 millions d'avis
suspectés d'être des faux, et indique avoir signalé 46 millions de
personnes écrivant des faux frauduleux. Pour mieux informer le
consommateur, Amazon commence également à mettre en place, depuis fin
mars une étiquette pour signaler les produits fréquemment retournés
(voir notre article).
La plateforme de e-commerce multiplie également les actions en
justice. Fin mai, elle avait engagé pas moins de 94 actions contre des
acteurs facilitant la diffusion de faux avis dans le monde, notamment
aux États-Unis, en Chine et en Europe. Ces différentes actions
judiciaires ont permis de faire fermer plusieurs courtiers, dont
Matronex et Climbazon. De plus, Amazon appelle les gouvernements à
mettre en place "des organismes gouvernementaux dotés de l'autorité
et du financement nécessaires pour poursuivre ces faux courtiers
d'évaluation." L'entreprise cherche également à mieux contrôler les
services qui facilitent la sollicitation de fausses critiques. En
juillet 2022, elle avait ainsi porté plainte contre les administrateurs
de plus de 10 000 comptes Facebook à l'origine d'avis frauduleux. Et
elle semble déterminé à continuer sur cette lancée en 2023 !
Google Chrome améliore la gestion des mots de passe
Comme sur iOS, la version pour Mac permettra bientôt de protéger les mots de passe avec un capteur biométrique
D’autres nouveautés ont été annoncées, comme un meilleur accès aux mots de passe enregistrés
Bien que comme Apple, Google ait décidé d’adopter les passkeys,
les mots de passe à l’ancienne n’ont pas encore disparu. Et dans un
billet publié cette semaine, la firme de Mountain View annonce une série
de nouveautés destinée à faciliter la gestion des mots de passe sur son
navigateur Chrome.
Parmi ces nouveautés, il y a l’arrivée d’une fonction de sécurité pour
les ordinateurs : la protection des mots de passe avec le capteur
biométrique.
“Auparavant uniquement disponible sur mobile, l’authentification
biométrique sera bientôt disponible sur ordinateur. Si vous activez
cette fonctionnalité, vous pouvez exiger une couche de sécurité
supplémentaire avant que Chrome remplisse automatiquement votre mot de
passe, comme la reconnaissance d’empreintes digitales, la reconnaissance
faciale ou d’autres méthodes prises en charge par le système
d’exploitation de votre ordinateur”, indique Patrick Neper, group product manager chez Google Chrome.
Malheureusement,
Google ne précise pas quand, exactement, la fonctionnalité va arriver.
Mais en tout cas, si l’annonce a déjà été faite, c’est probablement
parce que son déploiement ne devrait plus tarder. Une fois que cette
nouveauté sera disponible sur la version pour ordinateurs de Chrome, vos
mots de passe seront donc mieux protégés si jamais quelqu’un accède à
votre machine à votre insu.
Les mots de passe plus faciles d’accès
Parmi
les autres nouveautés annoncées pour Chrome, il y a un nouveau moyen
d’accéder aux mots de passe enregistrés par Google. Une nouvelle section
de Chrome dédiée aux mots de passe est accessible directement sur le
menu de Google Chrome ou lorsqu’un mot de passe est rempli
automatiquement.
Sinon, Google Chrome vous permettra également d’ajouter des notes à
vos mots de passe. Par exemple, si vous avez deux comptes pour un même
site web, vous pourrez indiquer sur ces notes lequel est le compte
personnel et lequel est le compte professionnel.
La firme indique
également qu’il est maintenant facile d’importer les mots de passe
provenant d’autres gestionnaires de mots de passe sur le compte Google.
Et
sur iOS, Google propose sa fonctionnalité de détection des mots de
passe faibles ou ceux qui ont été réutilisés. Une fonctionnalité sera
déployée dans les prochains mois.
La firme évoque par ailleurs une amélioration de l’ergonomie pour les utilisateurs d’iPhone. “Il
devient également plus facile de se connecter aux sites Web et
d’afficher les mots de passe avec Google Password Manager sur iOS.
Lorsque vous accédez à une page de connexion dans Chrome, vous verrez
une invite plus grande et plus tactile pour remplir automatiquement vos
mots de passe”, annonce celle-ci.
Threads : le clone de Twitter à la sauce Instagram de Meta
On
a enfin un nom ! Le nouveau réseau social de Meta en réponse à Twitter
s'appellerait Threads. Reprenant les codes d'Instagram, il appliquerait
les mêmes recettes à succès que l'oiseau bleu. Mais qu'apporte-t-il de
nouveau ?
On en sait un peu plus sur le nouveau réseau social de Meta,
la maison-mère de Facebook, Instagram et autre WhatsApp ! Celui que
l'on connaissait jusqu'ici sous le nom de Projet 92 ou Barcelone
s’appellerait finalement Threads ("fils" en français), d'après des
documents consultés par The Verge. Le journal a pu assister à une conférence tenue par l'entreprise afin d'en savoir un peu plus. "Des
créateurs et des personnalités publiques nous ont fait part de leur
souhait de disposer d'une plateforme gérée de manière rationnelle, à
laquelle ils peuvent faire confiance et sur laquelle ils peuvent compter
pour la distribution", a déclaré Chris Cox, chef de produit chez Meta, faisant directement allusion à la gestion de Twitter par Elon Musk. Selon lui, l'objectif de la firme de Mark Zunkenberg pour la nouvelle application est "la sécurité, la facilité d'utilisation, la fiabilité" et de s'assurer que les créateurs disposent d'un "endroit stable pour construire et développer leur audience". Meta le dit d'ailleurs sans détour : Threads sera leur réponse à Twiter.
Threads : des fonctions très classiques
Mais alors, à quoi pourrait ressembler cette nouvelle application ? Il se pourrait bien que les utilisateurs d'Instagram
et de Twitter ne soient pas dépaysés. En effet, pour que les futurs
abonnés de ce nouveau réseau s'adaptent au plus vite, l'application
devrait être calquée sur des modèles existants, comme l'expliquait
l'experte en "marketing digital" Lia Haberman : "Meta aime
échantillonner et recréer des fonctionnalités d'autres applications et
d'outils tiers en fonction de ce qu'ils prévoient d'être populaires
auprès de leurs utilisateurs". De cette manière, les célèbres stories qui fonctionnaient sur Instagram ont été intégrées à Facebook par la suite !
Lia Haberman avait également révélé que la version en cours de test
proposerait les mêmes options que Twitter, telles que l'écriture de
textes, de 500 signes maximum, l'intégration de photos, de liens et de
vidéos de 5 minutes maximum, avec, bien entendu la possibilité de réagir
aux messages grâce aux commentaires et aux reposts. Du classique, donc,
qui permettrait de retrouver des réflexes et les fonctions tant
appréciées du réseau à l'oiseau bleu., mais avec des passerelles
simplifiées vers les autres applications du groupe. En effet, d'après
The Verge, Threads s'intégrera à ActivityPub, le protocole décentralisé
des médias sociaux. Cela devrait permettre aux utilisateurs d'emmener
leurs comptes et leurs followers/amis avec eux dans d'autres
applications qui prennent le protocole, dont Mastodon.
Threads : un clone de Twitter par Meta
Lia Haberman
avait également fait savoir fin mai sur son compte Twitter que le PDG
de Meta, Mark Zuckerberg, avait d'ores et déjà entrepris de contacter
des créateurs de contenus afin de lancer son réseau au plus vite en
attirant un certain nombre d'entre eux sur cette nouvelle plateforme. Le
site Bloomberg
indiquait par ailleurs que des influenceurs testaient une version bêta
du réseau. Chris Cox a quant à lui confirmé à The Verge que certaines
célébrités comme DJ Slime s'étaient déjà engagées à utiliser
l'application, et que l'entreprise est actuellement en négociation avec
Oprah et le Daïla Lama.
Reste que les circonstances sont favorables à Meta pour lancer une nouvelle plateforme "textuelle". Depuis l'arrivée d'Elon Musk
à la tête de Twitter, le réseau social fait régulièrement la Une des
médias. Mais pas pour les bonnes raisons. Le milliardaire fantasque a
mis le réseau social sens dessus dessous, en licenciant la plupart des
employés de l'entreprise, en changeant les règles et les fonctions, et
en inondant la plateforme de messages provocateurs. Au point que
beaucoup d'utilisateurs déçus cherchent à abandonner le réseau au profit
d'un concurrent solide. Si Mastodon
a semblé un temps pouvoir le devenir, le succès escompté n'a pas été au
rendez-vous et la place reste libre. Une occasion rêvée pour Meta pour
se lancer dans l'aventure !
Sur internet, on tombe sur des adresses internet et URL parfois d’apparence suspicieuses. On peut alors se demander comment vérifier un lien internet. Comment vérifier si un site WEB est sûr ?
En effet, on reçoit beaucoup de mails, parfois de phishing et hameçonnage. De plus les pirates peuvent pirater un site WEB pour diffuser des logiciels malveillants, Bitcoin minier, etc.
Avant de cliquer, on peut s’assurer que le site et adresse internet est sain ou malveillante. Cet article vous présente plusieurs services gratuits d’analyse de liens internet. Avec vous vérifiez une adresse internet avant de cliquer. Vous obtenez des informations et statut sur ce dernier.
Le principe de vérification d’une adresse internet est simple. Vous copiez/collez celle-ci dans un de ces services gratuits. Ce dernier vous retourne un statut et informations. C’est d’ailleurs très pratique aussi pour les liens raccourcis.
URLVoid
Ce service gratuit de NoVirusThanks vous aide à détecter les sites Web potentiellement malveillants. Pour cela, le service :
analyse l’adresse vers une trentaine de listes noires
fournit une analyse complète du domaine et site internet (hébergeur, lieu géographique, whois, etc)
Cliquez sur ce lien puis copiez/collez l’adresse du site à vérifier. Voici les informations du site internet analysé.
Puis les listes noires (blacklist). Ici le lien est bloqué par SURBL car c’est un lien reçu par un mail de SPAM.
Ci-dessous un autre exemple d’adresse malveillante car il s’agit d’un phishing.
Le point intéressant, en plus des blacklist, est la ggéolocalisation du site internet Cela
permet ici de voir que le site est hébergé en Russie, de quoi donc
indiquer qu’il s’agit d’un site WEB dangereux et malveillant.
VirusTotal
VirusTotal est un service gratuit connu pour analyser un fichier avec plusieurs antivirus. Mais il permet de faire la même vérification et analyse avec une URL et adresse internet. Dans le cas présent, Virustotal analyse une adresse WEB avec une soixante d’antivirus. De quoi donc dégager facilement un avis sur la dangerosité ou non d’un lien WEB.
Ainsi, il faut se rendre sur Virustotal depuis ce le lien
Cliquez sur l’onglet URL
Enfin copiez/collez l’adresse internet à vérifier
Puis le service soumet celle-ci à plusieurs antivirus et service de protection contre les logiciels malveillants. A partir de là, le statut ressort. Ici 8 détections antivirus pour phishing.
Bravo ! vous avez vérifié un site internet avec plusieurs antivirus grâce à VirusTotal
Notez que l’onglet Details donne des informations techniques du site (Adresse IP, taille de la page HTML, etc).
Should I Click
Should I Click est un service Web en ligne gratuit qui aide les utilisateurs à décider s’ils doivent cliquer sur un lien suspect ou non. Il
utilise des systèmes d’apprentissage automatique qui ont été formés
avec des milliers de sites Web réels utilisés pour les attaques. Pour chaque URL soumise, le service vous indiquera non seulement s’il est sûr de cliquer ou non.
Ici Shoud I Click vous indique qu’il ne faut pas cliquer sur le lien internet. En effet, le site est connu pour être malveillant. A droite, un pourcentage du statut, ici 89% dangereux.
Alors qu’ici le lien est sain.
Sucuri
Sucuri est une société de sécurité spécialisé pour protéger contre le pirate de site internet. Ainsi, leurs laboratoires analysent des sites pour suivre les méthodes de piratage. De plus, Sucuri propose un service gratuit d’analyse de site internet. Il permet d’indiquer si un site internet a été piraté et s’il est dangereux. Ce service est donc plutôt une analyse de malware visant les sites internet (backdoor, javascript malveillant, etc). Enfin il vérifie si l’adresse internet est en liste noire.
Ci-dessous un site malveillant. Ce dernier est en liste noire et est connu pour être malveillant. Ainsi Sucuri Website Security indique 100% dangereux.
Les listes noires et quelques informations internes au site scanné.
Protéger son PC des sites malveillants et des virus
Vous venez de voir comment vérifier si un lien ou site internet est malveillant ou sain. Maintenant comment protéger son PC des risques de malveillances ?
Ces deux liens peuvent vous aider à sécuriser votre PC contre les virus et sites dangereux.
URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web
Une
URL, c'est tout simplement l'adresse d'un site, d'une page ou d'un
contenu sur le Web. Mais cette chaîne de caractères n'est pas construite
au hasard : elle obéit à des règles strictes. Voici ce qu'il faut
savoir pour décrypter et utiliser des URL.
Sans le savoir, vous utilisez des URL à chaque fois que vous naviguez
sur Internet ou que vous téléchargez un fichier. Une URL, c'est tout
simplement l'adresse d'une page Web. Ou, plus exactement, l'adresse
d'une "ressource" disponible via Internet (contenu, service en ligne,
etc.). En clair, c'est ce qui permet de trouver quelque chose sur le
réseau planétaire. Pour être conforme et utilisable, une URL doit obéir à
des règles précises. Elle est notamment composée d'une chaîne de
caractères et de symboles agencés d'une certaine façon, pour indiquer
un "chemin" dans une arborescence. Par exemple, https://www.commentcamarche.net est l'URL de Comment Ça Marche. Plus précisément, de la page d'accueil de CCM. Et https://www.commentcamarche.net/informatique/, l'URL de notre section Informatique.
Toutes les pages que vous affichez dans votre navigateur Web ont
ainsi une URL unique, définie par le créateur ou les gestionnaire du
site. Mais il existe aussi des URL pour les profils de réseaux sociaux,
pour les vidéo des plateformes de streaming, etc. Dans la vie courante,
on parle également d'adresse Web ou d'adresse Internet, mais aussi
souvent de lien ou lien hypertexte. En revanche, il est incorrect de
parler "d'adresse URL".
En pratique, l'URL d'une page Web s'affiche en clair, dans le champ
d'adresse située en haut de la fenêtre du navigateur, sous forme
complète ou tronquée, quand on consulte ladite page. Mais on trouve
aussi des URL "cachées", sous forme de liens, notamment dans des textes,
des boutons ou des images.
Et quand une URL comporte une erreur – parce qu'il en manque une
partie, parce qu'elle utilise des caractères non autorisés, ou parce que
la ressource correspondante est indisponible, par exemple –, un message
d'erreur s'affiche dans le navigateur pour indiquer qu'il y a un
problème (voir notre fiche pratique pour connaître les erreurs les plus fréquentes).
Que signifie le sigle URL ? De quoi est composée une URL ? Comment
décrypter une URL ? Y a-t-il dans ces adresses des caractères
interdits ? Des astuces à connaître pour se faciliter la vie ? Par
exemple pour mémoriser des URL afin de les retrouver facilement ? Ou
pour partager une URL avec des amis ? La diffuser par e-mail, sur les
réseaux sociaux, dans un document Word ou un PDF ? Et peut-on la
raccourcir encore plus pour éviter les fautes de frappe ? Cette fiche
pratique répond à toutes ces questions.
C'est quoi une URL ?
URL est l'acronyme de l'anglais Uniform Resource Locator, que l'on traduit en français par localisateur universel de ressource.
À l'instar d'une adresse postale, une URL correspond à l'emplacement
d'une "ressource" (page Web, fichier, contenu, service en ligne…) sur
Internet. Voilà pourquoi on parle souvent d'adresse Web ou d'adresse
Internet. Et comme une adresse postale normalisée, une URL doit
respecter une structure très stricte pour que votre application – le
plus souvent un navigateur Web – puisse vous conduire à la ressource du
Web associée.
Ainsi, une URL est composée de caractères "imprimables", qui
combinent des lettres, des chiffres et des symboles (comme le . le / ou
le ?). Mais cette chaîne de caractères n'est pas formée au hasard : elle
obéit à des règles bien précises. Voici la structure générique d'une
URL :
Protocole
https:// ou http:// par exemple
Utilisateur et mot de passe (facultatif)
user:password@
Nom de domaine du serveur
www.nomdusiteweb.com
Port (facultatif si 80)
:80
Chemin et nom de la ressource
/chemin/exemple.php
Protocole : il s'agit le plus souvent du protocole pour l'affichage de pages Web https:// (Hypertext Transfer Protocol, le s signifiant que la communication est sécurisée entre votre navigateur et le site Web) ou http:// (communication non sécurisée, ce qui devient très rare). On trouve aussi :
- le protocole ftp: (File Transfert Protocol) pour le transfert de fichiers sur un site FTP,
- le protocole mailto: pour envoyer un mail à l'adresse qui suit ; par exemple mailto:JeanDupond@entreprise.fr (quand vous cliquez sur ce lien, votre logiciel de messagerie s'ouvre et inscrit l'adresse mail de Jean Dupond dans le champ Adresser à),
- le protocole news: pour l'URL d'un forum de discussion de Usenet,
- le protocole file:/// pour un fichier stocké sur
votre ordinateur. Par exemple si vous glissez le fichier toto.pdf dans
votre navigateur Internet, la barre d'adresse indiquera quelque chose
comme file:///C:/Users/Moi/Desktop/ toto.pdf - le protocole gopher: concurrent du World Wide Web et qui n'est plus pratiqué que par des passionnés.
Utilisateur:mot de passe@ :JeanDupond:Sesame@ Le signe @
termine les données d'identification. Ce type d'identification n'est
plus que rarement utilisé, le mot de passe étant transmis dans l'URL.
Les sites Internet préfèrent vous demander votre identifiant dans une
page Web dédiée.
Nom de domaine : par exemple www.commentcamarche.net
Le nom de domaine se décompose en :
- un sous-domaine : très souvent www, mais ce préfixe n'a rien d'obligatoire. Le sous-domaine peut tout aussi bien être mail.nomdusite.fr ou docs.nomdusite.fr ou tout autre préfixe choisi par le site Web.
- un nom de domaine de deuxième niveau : commentcamarche dans l'exemple ci-dessus.
- un nom de domaine de premier niveau : par exemple .com ou .fr ou .net
À la place du nom de domaine, on peut parfois indiquer une adresse IP.
Port : le numéro de port est facultatif s'il
s'agit de numéros standards tels que 80 pour le protocole http, 21 pour
le protocole FTP, etc.
Chemin complet et nom de la ressource : par exemple /chemin1/chemin2/exemple.php
Le nom de la page Web est optionnel, ici exemple.php
D'autres informations optionnelles peuvent figurer dans l'URL, par exemple le caractère ? suivi de données complémentaires comme dans q=requete ou # suivi d'un signet placé sur la page, pour accéder directement à une section précise dans la page.
Par ailleurs, si une URL est fondamentalement une chaîne de
caractères correspondant à une adresse, elle peut être simple, comme du
texte standard, ou cliquable, sous forme de lien hypertexte.
Voici une URL non cliquable : https://www.commentcamarche.net/mobile/operateurs-forfaits/
Il s'agit de la même suite de caractères, mais lorsque cet élément
est cliquable (hypertexte), généralement indiqué par un soulignement,
cliquer dessus ouvre directement la page Web dans votre navigateur
(Chrome, Safari, Firefox, Edge, Opera…) ou dans une autre application.
Et c'est évidemment plus sympa ! En fournissant à vos correspondants une
URL sous forme de lien cliquable, vous leur éviterez d'avoir à retaper
l'URL, avec les risques de fautes que cela comporte, ou même d'avoir à
copier-coller l'URL dans la barre d'adresse de leur navigateur.
Comment écrire une URL dans la barre d'adresse d'un navigateur ?
Voici quelques astuces à connaître quand vous tapez une URL dans la
barre d'adresse de votre navigateur Internet pour Windows ou macOS,
qu'il s'agisse de Chrome, Safari, Edge, Firefox, Opera ou autre.
Vous pouvez écrire le nom de domaine en majuscules ou en minuscules. Par exemple CommentCaMarche.NeT vous conduira à notre page d'accueil aussi bien que commentcamarche.net. En revanche, juste après le .com ou .fr ou .net (etc.) et le signe /, dans le reste de l'URL, respectez les majuscules et minuscules car certains sites font la distinction.
À l'oral et même souvent à l'écrit, on omet généralement le protocole https:// ainsi que les trois lettres w et le point www. quand
on indique une URL à quelqu'un. Dans la barre d'adresse du navigateur,
vous pouvez d'ailleurs directement taper l'URL sans mentionner : https://www. car les navigateurs testeront l'existence d'une page Web avec ce préfixe.
Certains sites Web choisissent de ne pas inclure dans leur URL le préfixe www. qui, rappelons-le, n'a rien d'obligatoire. Si on vous indique une URL du type https://nomdedomaine.fr, n'ajoutez pas www. devant car dans certains cas, la page Web ne sera pas trouvée.
Quand vous tapez l'URL de la page d'accueil d'un site Web, si elle se termine par .com, vous n'avez pas besoin de taper ce suffixe. Tapez par exemple fnac dans la barre d'adresse et pressez Ctrl+Entrée, le navigateur rajoute .com à la fin et ouvre directement le site Web fnac.com.
Vous n'avez pas besoin non plus de taper le signe / qui termine parfois une URL, comme dans https://www.commentcamarche.net/ qui peut être tapé commentcamarche.net
Certains caractères sont interdits dans les URL. Notamment les
espaces, les voyelles accentuées et différents signes de ponctuation.
Ces caractères doivent être remplacés par un code, mais en tant
qu'utilisateur, vous n'avez pas à vous en préoccuper. Pour info, voici
une liste des principaux caractères nécessitant un codage particulier :
Caractère
Codage URL
Tabulation
%09
Espace
%20
!
%21
"
%22
#
%23
%
%25
&
%26
(
%28
)
%29
*
%2A
+
%2B
,
%2C
.
%2E
/
%2F
:
%3A
;
%3B
<
%3C
=
%3D
>
%3E
?
%3F
@
%40
[
%5B
%5C
]
%5D
^
%5E
'
%60
{
%7B
|
%7C
}
%7D
~
%7E
Dans leur barre d'adresse, les navigateurs Web font ressortir le
nom de domaine (en noir, en gras, en blanc…) par rapport au reste de
l'URL (en gris, en caractères maigres, etc.). Ci-dessous, Chrome affiche
le nom de domaine bnpparis en blanc pour le
faire ressortir. Sur des sites sensibles comme celui de votre banque,
cela vous permet de vérifier d'un coup d'œil que vous n'avez pas atterri
sur un site frauduleux. Le petit cadenas dessiné juste à gauche de l'URL vous indique, tout comme la mention https, que la connexion à ce site est sécurisée.
Votre navigateur interprète parfois les URL avant de les afficher
dans sa barre d'adresse. Ci-dessous, dans Chrome, on consulte la
définition du mot éléphant sur le site larousse.fr. L'URL de la page semble être : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/éléphant/28378
Mais, nous l'avons dit, les lettres accentuées sont interdites. Les voyelles accentuées é du mot éléphant sont remplacées par le code %c3%a9. Si
vous copiez cette adresse puis que vous la collez dans le Bloc-notes de
Windows, par exemple, vous constaterez que la véritable URL est : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%c3%a9l%c3%a9phant/28378
Comment ajouter l'URL d'un site ou d'une page Web à ses favoris ?
Quel que soit votre navigateur pour Windows ou macOS (Chrome, Edge,
Firefox, Safari…), il existe une fonction pour ajouter rapidement l'URL
d'une page Web à la liste de vos pages favorites.
Une fois la page Web affichée dans votre navigateur pour Windows, cliquez sur l'étoile (navigateurs Chrome, Edge, Firefox,) ou sur le cœur (navigateur Opera) à droite de la barre d'adresse. Vous pouvez aussi presser la combinaison de touches Ctrl+D. Si le navigateur affiche un mini menu, choisissez Ajouter aux favoris ou Ajouter un signet ou Ajouter un marque-page ou une option équivalente.
Le navigateur vous présente une fenêtre pour éventuellement
indiquer un libellé plus concis et choisir l'endroit où mémoriser cette
page Web (ou retirer de vos favoris une page Web déjà ajoutée). Si vous
ajoutez la page à votre Barre des favoris, qui s'affiche
généralement sous la barre d'adresse, vous avez intérêt à inscrire un
nom très court pour pouvoir afficher beaucoup de favoris dans la barre.
Si vous avez choisi d'ajouter la page à la Barre de favoris, elle vient s'y intégrer. Un clic du bouton droit de la souris sur un favori permet de le supprimer.
Sur Mac, dans Safari, cliquez sur l'icône Partager puis sur Ajouter un signet...
... pour mémoriser cette page Web dans vos favoris.
Comment récupérer l'URL d'une page Web dans un navigateur ?
Voici la méthode générique pour récupérer l'URL d'une page Web, pour
l'indiquer par exemple dans un e-mail, dans un texte à imprimer ou à
convertir en PDF, etc. Nous allons voir aussi comment récupérer l'URL
d'un fichier à télécharger sur une page Web, par exemple un PDF ou une
même une image, plutôt que l'URL de la page Web entière. Si votre
objectif est de diffuser l'URL de la page sur un réseau social comme
Facebook, vérifiez si la page propose des boutons de partage sur les
principaux réseaux sociaux, ce sera encore plus rapide (voir les méthodes suivantes).
Dans votre navigateur Internet pour Mac ou PC (Chrome, Edge,
Firefox, Safari, Opera…), affichez la page Web à diffuser à vos
correspondants.
Dans la barre d'adresse du navigateur, sélectionnez toute l'URL de
la page. Le plus souvent, il suffit de cliquer une fois sur l'URL pour
la sélectionner en entier. Sinon, le clic du bouton droit vous donnera
accès à une option de menu Tout sélectionner.
Une fois l'URL complète sélectionnée, avec le bouton droit de la souris, cliquez sur cette sélection et choisissez Copier dans le menu pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS.
Si vous ne souhaitez pas envoyer un lien vers la page Web entière,
mais juste un lien pour télécharger un fichier présent sur la page, par
exemple un fichier PDF, cliquez avec le bouton droit de la souris sur ce
lien et choisissez Copier le lien ou Copier l'adresse du lien (selon votre navigateur).
S'agissant d'une photo ou d'une image, on aura plutôt tendance à Enregistrer l'image sur le disque dur ou éventuellement à la Copier dans le presse-papiers. Mais il est en tout cas possible, via un clic dessus avec le bouton droit de la souris, de Copier le lien de l'image, donc son URL. Notez que certains sites désactivent le clic du bouton droit sur une image pour empêcher qu'on les télécharge.
Retournez dans la fenêtre où vous rédigez votre mail ou une
publication quelconque, cliquez à l'endroit où doit figurer l'URL et
collez (Ctrl+V sur PC, Cmd+V sur Mac) pour insérer un lien vers la page Web ou vers le fichier à télécharger ou consulter.
À savoir : dans la barre d'adresse, certains navigateurs Web – dont
Google Chrome – n'affichent que la partie qu'ils jugent "utile" de
l'URL. Par exemple oui.sncf au lieu de https://www.oui.sncf/
Quel que soit votre navigateur, si vous copiez une URL dans sa
barre d'adresse, c'est cependant bien l'adresse complète qui sera
copiée, ici https://www.oui.sncf/ même s'il n'en montre qu'une partie. Dans Chrome, une option vous permet aussi de Toujours afficher les URL en entier, si vous le souhaitez.
Comment partager l'URL d'une vidéo YouTube ?
Vous aimeriez partager avec vos amis une vidéo sympa que vous
appréciez sur YouTube ? Sur Mac et PC, vous pouvez, bien sûr, diffuser
par mail l'adresse URL de la page Web, comme vu plus haut. Mais avec
certains sites comme YouTube, il y a mieux et plus simple pour partager
rapidement une page Web sur les réseaux sociaux ou par e-mail. Sur
YouTube, si vous le souhaitez, vous préciserez que la lecture de la
vidéo doit démarrer à un passage précis, par exemple à 3 min 05 s.
Dans votre navigateur Internet (Chrome, Safari, etc.), sous la vidéo, cliquez sur Partager.
Pour que les personnes qui cliqueront sur votre lien voient la
vidéo démarrer à un moment précis plutôt qu'au tout début, cochez la
case Démarrer à et indiquez l'instant précis, par exemple 3:05 pour 3 min 05 s (mm:ss).
Un moyen simple pour vous caler au bon endroit ? Avant de cliquer sur Partager, lancez la lecture de la vidéo, interrompez-la au moment qui vous intéresse puis cliquez sur Partager, YouTube vous proposera de Démarrer à
la position actuelle. Sur notre illustration, notez que dans l'URL à
partager, YouTube convertit le temps indiqué (3:05) en un temps en
secondes sous la forme ?t=185
Sélectionnez ensuite un réseau social dans la liste (au besoin, faites-la défiler via le bouton rond >) ou cliquez sur le lien Copier pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de votre ordinateur.
Si vous avez copié l'URL, vous pouvez maintenant la coller dans n'importe quel mail, document, publication, etc.
Comment partager une URL sur les réseaux sociaux ?
Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram ou autres… les sites Internet
et les applications de tous les réseaux sociaux vous permettent de
partager l'URL d'une page Web dans un message que vous postez. Il suffit
de copier-coller l'URL de la page Web comme expliqué plus haut. Il
existe une méthode encore plus rapide : la plupart des sites Web que
vous consultez comportent des boutons pour partager une page Web sur les
principaux réseaux sociaux, au minimum Facebook et Twitter.
Si la page Web affichée dans votre navigateur Internet comporte des
icônes Facebook, Twitter, Pinterest, etc., cliquez sur l'un de ces
boutons pour partager l'information avec les abonnés à votre compte.
Si vous n'êtes pas déjà connecté à votre compte de réseau social
dans le navigateur, une fenêtre vous invite à préciser votre
identifiant.
Ajoutez ensuite un texte ou modifiez celui proposé, précisez les
options de publication propres à ce réseau social et publiez l'info, par
exemple d'un clic sur le bouton Tweeter pour une diffusion sur Twitter.
Comment écrire une URL dans un texte Word ?
Si vous utilisez Word pour créer des documents que vous convertissez ensuite en PDF (onglet Fichier > Exporter ou Fichier > Enregistrer sous) avec des URL cliquables, profitez des options de liens hypertextes prévues par le traitement de texte de Microsoft.
Quand vous tapez une URL commençant par www. dans un document, Word comprend qu'il s'agit d'une adresse…
… et sitôt pressée la touche Espace, il transforme l'URL en lien hypertexte, donc en information cliquable.
Idem si vous copiez-collez un lien dans la barre d'adresse de votre
navigateur pour le coller dans un document Word : le lien devient
cliquable sitôt pressée la touche Espace (ou Entrée ou Tab…).
Si vous voulez tester le lien, pressez la touche Ctrl
et cliquez sur le lien. La page Web devrait s'ouvrir dans votre
navigateur Internet. Si l'URL est erronée ou si le site Web rencontre
des difficultés, Word risque se bloquer une minute, le temps de recevoir
un message d'erreur de l'Internet.
Cliquez sur un lien avec le bouton droit de la souris pour accéder à ses options. Vous pouvez par exemple Supprimer le lien hypertexte, sans pour autant effacer le texte associé visible dans le document Word. Ou Copier le lien hypertexte pour le coller ailleurs dans le document Word, ou dans une autre application. Si vous choisissez Modifier le lien hypertexte…
… une boîte de dialogue vous permet de modifier le Texte à afficher et/ou l'Adresse URL associée à ce texte.
Pour créer un lien hypertexte, vous pouvez aussi sélectionner un ou
plusieurs mots du document Word et cliquer dessus avec le bouton droit
de la souris, choix Lien > Insérer un lien. Comme dans la boîte de dialogue Modifier un lien ci-dessus, vous pourrez inscrire ou copier/coller l'URL d'une page Web dans le champ Adresse.
Autre méthode : si vous avez copié une URL dans le presse-papiers
de Windows ou de macOS (ici nous y avons copié l'URL de la page
d'accueil du site Comment ça marche), dans Word, vous pouvez aussi
sélectionner une partie quelconque de votre texte, puis cliquer dessus
avec le bouton droit de la souris pour afficher le menu contextuel, puis
cliquer sur le signe> à droite de l'item Lien, et enfin sur l'URL située dans le presse-papiers, sous Éléments récents.
Le texte sélectionné se transformera en un lien hypertexte qui renverra vers l'URL qui était dans le presse-papiers.
Comment raccourcir une URL ?
Vous avez trouvé une bonne affaire sur le Web ou un article à lire
absolument ? Si l'adresse de la page Web que vous voulez partager ou
publier est longue, pas très "gracieuse" et peu compréhensible, utilisez
un service en ligne gratuit pour la raccourcir. Cela n'a évidemment
aucune incidence pour le site dont vous raccourcissez l'une des URL !
Mais raccourcir une adresse Web vous permettra de la partager plus
élégamment dans un message, sur les réseaux sociaux, sur un blog ou dans
un forum, ou même dans un courrier imprimé rédigé dans votre traitement
de texte.
Pour fournir à un site spécialisé une longue URL et en obtenir la
version raccourcie, il n'est généralement même pas nécessaire de vous
créer un compte sur le site. Mais si vous vous inscrivez gratuitement,
vous saurez en prime combien de personnes ont cliqué sur le lien que
vous avez envoyé. D'autres options vous sont proposées dans des formules
payantes.
Le plus populaire des sites pour raccourcir une URL est Bitly, mais une recherche sur le Web vous en proposera des dizaines, dont le précurseur TinyURL, toujours actif.
À qui appartient une URL ou un nom de domaine ?
Vous souhaitez savoir à qui appartient un site Web ? Indiquez l'URL
de sa page d'accueil sur un service spécialisé qu'on appelle de manière
générique un whois ("Who is?" en anglais, c'est-à-dire "Qui est-ce ?").
Le service gratuit vous renverra les informations publiques qui ont été
fournies au bureau d'enregistrement (souvent l'hébergeur du site)
chargé de réserver ce nom de domaine auprès des instances de gestion
mondiale de l'Internet : nom de la personne ou de l'entreprise qui a
enregistré le site Web, son adresse postale, son e-mail, son numéro de
téléphone, etc.
Ces informations, extraites de la base de données mondiale des noms
de domaine et des titulaires, ne sont pas toujours très complètes – en
France, les mentions obligatoires
ne sont pas très contraignantes pour les sites non professionnels – ou
pas très fiables, s'il s'agit d'un site frauduleux... Si vous souhaitez
créer votre propre site Web, ces services whois vous permettent
également de savoir si un nom est déjà réservé et avec quelles
alternatives. Et bien sûr à quel prix : à partir de quelques euros pour
la première année.
Dans votre navigateur Internet, rendez-vous par exemple sur le site whois.com.
Tapez l'URL dans le champ situé en haut à droite de la page, où est suggéré Enter Domain or IP. Par exemple commentcamarche.net. Pressez le bouton WHOIS.
Le service vous renvoie les informations conservées pour ce site (pour ce nom de domaine) dans la base de données mondiales.
Si la curiosité vous poussera parfois à vérifier les informations
fournies par le créateur d'un site Web, sauf cas très particulier, il
n'est en revanche pas recommandé d'utiliser ces infos whois pour le
contacter. Un grand site marchand, par exemple, indiquera ici les
coordonnées de son service informatique qui gère la partie technique du
site, lequel n'assure donc pas le SAV ! Pour contacter le service
client, reportez-vous au besoin aux mentions légales du site au bas de sa page d'accueil. Ces mentions sont obligatoires sur un site Internet professionnel, a fortiori s'il exerce une activité commerciale.
L'Afnic, Association française pour le nommage Internet en
coopération, a pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de
premier niveau de la France (.fr), La Réunion (.re), Mayotte (.yt),
Wallis-et-Futuna (.wf), des Terres australes et antarctiques françaises
(.tf), de Saint-Pierre-et-Miquelon (.pm) et des sites officiels
dépendants du gouvernement français.
Pour trouver d'autres services whois, tapez whois dans votre moteur de recherche habituel. En voici quelques-uns : nom-domaine.fr, Infomaniak, OVH…