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mardi 11 juin 2024

Comment avoir Facebook sans Meta AI

 

Comment avoir Facebook sans Meta AI

Publié le 07 mai 2024 Vincent Paquette

Meta AI vous frustre lorsque vous naviguez sur l'application mobile de Facebook ou lorsque vous le consultez à partir du navigateur web votre ordinateur? Il n'existe malheureusement aucune façon de désactiver l'intelligence artificielle de Meta. Par contre, il existe une façon de consulter Facebook sans l'IA! Seulement, on doit faire un sacrifice.


Comment avoir Facebook sans Meta AI

Il existe une façon de naviguer sur Facebook sans Meta AI. - francoischarron.com avec Dall-E

Depuis le printemps 2024, les utilisateurs des réseaux sociaux de Meta (Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp) ont eu la surprise de voir apparaître Meta AI.


Prenant la forme d'un anneau de couleur bleu et rose, l'intelligence artificielle (IA) de Meta s'immisce dans les publications, messageries ainsi que dans les recherches.


Cette fameuse IA prend la forme d'un assistant virtuel avec lequel on peut converser. Un fameux "chatbot" comme ChatGPT ou Gemini peuvent l'être.


On peut donc lui envoyer des requêtes, lui poser des questions, lui demander de modifier des photos. Les possibilités sont nombreuses.


Peut-on désactiver Meta AI?

Malgré tout ce qu'on peut faire avec, il y a une chose que bien des gens voudraient pouvoir faire et qu'on ne peut malheureusement pas, c'est de le désactiver!


En effet, il n'y a rien dans les paramètres de notre compte qui peut nous permettre de désactiver ou retirer Meta AI de nos réseaux sociaux.


Au mieux, on peut supprimer notre conversation avec Meta AI sur Messenger, mais il va quand même rester dans l'application.


Comment naviguer sur Facebook sans Meta AI?

Au moment d'écrire ces lignes, il n'y a toujours pas de façon de désactiver Meta AI. Ceci ne veut pas pour autant dire qu'il n'y a pas de façon d'utiliser Facebook sans la fameuse intelligence artificielle!


En effet, il existe bel et bien une façon de retrouver Facebook sans Meta AI. En fait, on retrouve un Facebook fort, fort lointain...


Cette solution "miracle" se nomme: mbasic.facebook. 


Il s'agit d'une version épurée du réseau social, alors qu'on retrouve pratiquement le look initial de Facebook du début des années 2000.


Page Facebook de francoischarron.com sur mbasic Facebook

Voici à quoi ressemble ma page Facebook sur la version basique. - francoischarron.com

On n'a pas de flafla sur cette version. On a un fil bien normal avec les publications. Dans le haut on a nos différentes options pour voir nos notifications, nos amis et nos groupes.


Le tout est dépourvu donc du fameux Meta AI.


menu du facebook vintage et épuré

Menu de la version basique de Facebook - francoischarron.com

Certes, ce n'est pas la solution la plus sexy, alors que l'interface fait vieux jeu. Mais si Meta AI nous tombe royalement sur les nerfs, ça reste une solution pour naviguer sur Facebook sans celui-ci.


interface facebook basique et statut en ligne de vos amis

Vérifier rapidement l'affichage de vos amis en ligne - francoischarron.com

On peut aller sur mbasic.facebook.com à partir du navigateur web de notre ordinateur, téléphone ou tablette.


Il n'existe pas d'application mobile de cette version de Facebook.

REF.: Merci a François Charron,

https://francoischarron.com/reseaux-sociaux/facebook/comment-avoir-facebook-sans-meta-ai/YtvpGDXfGY/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0xHTNiRFvoDB2qRYKSikNAvy-9u7GTI7HJiSjvo3XfO9Ab-szRTuf8GJE_aem_ATGOqFx-E0RTCpRyz6rIaJwBJPmPtDG3w4o7hWe7MjOxO06MrZqphbpGnkuI0JHAbOq05Nelc6tq2qORUI-dAHon


OFGB : un outil gratuit pour supprimer toutes les publicités de Windows 11 en quelques clics

 

OFGB : un outil gratuit pour supprimer toutes les publicités de Windows 11 en quelques clics


Par: Téo Marciano


07/05/24 12:21

Au gré de ses mises à jour, Windows 11 intègre toujours davantage de publicités et autres "recommandations". Heureusement, il est possible de les faire disparaître rapidement avec OFGB, un petit logiciel gratuit et simple d'emploi.


Microsoft semble bien décidé à afficher toujours plus de publicités au sein de Windows 11. Depuis sa sortie, le système d'exploitation a reçu diverses mises à jour qui ont apporté progressivement de nouvelles réclames et autres recommandations un peu partout. Si la démarche publicitaire peut s'entendre pour des produits et services gratuits, elle est plus irritante et moins légitime pour un logiciel payant, car Windows 11 n'est pas gratuit et vous le payez chaque fois que vous achetez un appareil doté de cet OS.


Et cette tendance à l'affichage publicitaire au sein même de Windows 11 ne semble pas être sur le déclin. En plus des fausses applications présentes dans le menu Démarrer, qui renvoient en fait vers une page d'achat sur le Microsoft Store, des notifications intempestives pour des antivirus ou pour OneDrive qui apparaissant dans le coin de l'écran, des réclames peuvent également apparaître dans l'Explorateur de Fichiers, sur l'écran de verrouillage de l'ordinateur et même dans le menu des Paramètres depuis une récente mise à jour.


Bien sûr, il est toujours possible de désactiver la plupart de ces publicités à l'aide d'options de Windows 11, mais celles-ci sont éparpillées aux quatre coins du système, ce qui rend la tâche laborieuse et implique souvent d'en oublier quelques-unes. Pour faciliter tout ça, la développeuse xM4ddy a mis au point un petit utilitaire, open source et gratuit, du nom de OFGB (Oh Frick Go Back) qui réuni au sein d'une seule fenêtre tous les paramètres pour désactiver les publicités dans Windows 11. Simple, efficace et pratique.



Comment supprimer les publicités de Windows 11 avec OFGB ?

L'utilisation d'OFGB pour supprimer toutes les publicités intégrées à Windows 11 est vraiment simple et très rapide. L'outil se présente sous la forme d'une fenêtre unique, proposant une liste de cases à cocher pour sélectionner les publicités dont vous souhaitez vous débarrasser. L'utilitaire agit directement sur le registre de Windows 11 en modifiant certaines clés et valeurs, ce qui garantie en théorie une désactivation complète et définitive des publicités. Pour télécharger et utiliser OFGB, suivez ces quelques étapes :


► Rendez-vous sur cette page GitHub du projet OFGB, descendez sur la page et cliquez sur le fichier OFGB-Deps.exe pour le télécharger.




► Ouvrez le dossier dans lequel vous avez téléchargé le fichier OFGB-Deps.exe et double-cliquez dessus. Si Windows 11 affiche un message d'avertissement sur fond bleu disant "Windows a protégé votre ordinateur", cliquez sur la ligne Informations complémentaires puis sur le bouton Exécuter quand même. L'outil OFGB se lance ensuite directement (il ne nécessite pas d'installation).



► Pour supprimer les publicités intégrées dans les différentes parties de Windows 11, cocher simplement les cases correspondants à celles dont vous souhaitez vous débarrasser (notre conseil, cochez-les toutes, tout simplement). Et pour que les modifications soient prises en compte, redémarrez simplement votre ordinateur.


Et comme OFGB ne pèse que 173 Mo et qu'il peut être utilisé sans installation, vous pouvez aisément le conserver sur une clé USB ou un disque externe, afin de l'avoir à portée de main pour faire du nettoyage sur vos différents appareils ou aider vos amis et vos proches à se débarrasser des publicités de plus en plus envahissantes de Windows 11.


Notons pour finir que OFGB https://github.com/xM4ddy/OFGB ,n'est pas le seul outil capable de supprimer les publicités dans Windows 11 : Winpilot, un autre logiciel gratuit qui remplace désormais Bloatynosy, dispose également d'une fonction du même type.  Il s'agit là encore d'un utilitaire créé par un développeur indépendant que vous trouverez sur une page GitHub dédiée. La différence, c'est qu'il propose d'autres options de nettoyage et d'optimisation, pour Windows 10 comme pour Windows 11, notamment pour désactiver les fonctions IA du système, et qu'il dispose en plus d'un système d'extensions (plug-in) pour intégrer d'autres outils bien utiles (CoTweaker, Decrapify, WingetUI, etc.). À essayer aussi !


REF.: https://www.commentcamarche.net/informatique/windows/31043-ofgb-un-outil-gratuit-pour-supprimer-toutes-les-publicites-de-windows-11-en-quelques-clics/#utm_source=facebook&utm_medium=social

Activer ,comme le fait Microsoft, Windows ou Office a vie 

Activer ,comme le fait Microsoft, Windows ou Office a vie 

Cette astuce magique permet d'activer gratuitement Windows et Microsoft Office à vie

Par: Téo Marciano


07/05/24 06:54

Il existe une astuce méconnue pour activer gratuitement et en quelques secondes n'importe quelle version de Windows ou de Microsoft Office. Une méthode si pratique et si rapide que même l'assistance de Microsoft l'utilise !


Windows et Office sont parmi les logiciels les plus utilisés au monde, mais ni l'un ni l'autre ne sont gratuits. Quand vous achetez un PC neuf doté du système d'exploitation de Microsoft, son coût est inclus dans le prix de l'ordinateur, et pour utiliser la célèbre suite bureautique, vous avez le choix entre un abonnement ou l'achat d'une licence à vie. Du coup, chercher à obtenir gratuitement ces logiciels est une activité aussi répandue qu'ils sont populaires, et les versions "crackées" de Windows et d'Office pullulent sur le Web. Mais ces versions pirates et illégales ne sont pas sans risque, car elles contiennent parfois des logiciels malveillants ou peuvent s'avérer instables et entraîner des bugs gênants.


Cependant, il existe une technique moins connue et d'une facilité déconcertante pour activer à vie n'importe quelle version (ou presque) de Windows et d'Office, le tout en moins d'une minute et sans installer aucun logiciel. Cette technique "magique" s'appelle MAS, pour Microsoft Activation Script. Il s'agit d'un projet open source, disposant d'un site Web officiel (https://massgrave.dev/) qui explique de façon très claire comment utiliser l'outil. Et autant dire que la méthode est à la portée de tous : il suffit de saisir une ligne de commande dans Windows.


La particularité de cette technique est qu'elle ne nécessite pas de télécharger une version piratée de Windows ou d'Office, au risque d'introduire des logiciels malveillants sur son ordinateur. Le script d'activation fonctionne avec les versions officielles des logiciels, et le site de MAS dispose d'ailleurs d'une page dédiée pour les télécharger. Une fois les programmes récupérés, il suffit de les installer puis d'utiliser MAS pour les activer définitivement.


Et l'opération est d'une facilité étonnante : il suffit en effet de faire un clic droit sur le menu Démarrer, de cliquer sur Terminal (administrateur), de cliquer sur Oui lorsque le Contrôle de compte d'utilisateur apparaît, puis de copier-coller la commande irm https://massgrave.dev/get | iex dans le Terminal et d'appuyer sur la touche Entrée valider. Dès lors, il ne reste plus qu'à se laisser guider par les instructions affichées à l'écran pour utiliser le script d'activation, qui ne comporte que deux étapes toutes simples : choisir le produit Microsoft à activer puis l'action à effectuer.



Le processus ne prend que quelques secondes et une fois le script exécuté, le produit Microsoft choisi (Windows ou Office) est activé et parfaitement fonctionnel, sans aucune restriction et "à vie". Évidemment, cette technique d'activation n'est pas plus légale que d'utiliser une version piratée des logiciels. Mais elle est beaucoup plus accessible et moins risquée. D'ailleurs, et de façon assez insolite, plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux rapportent que l'Assistance Technique de Microsoft elle-même emploie cette méthode pour dépanner certains utilisateurs, ce qui explique peut-être pourquoi l'entreprise ne semble pas faire la guerre à cet outil.


REF.: https://www.commentcamarche.net/applis-sites/bureautique/31029-astuce-activation-gratuite-windows-office/#utm_source=facebook&utm_medium=social

Dark Web ou Dark Social ?

Dark Web ou Dark Social ?

Vous connaissiez le Dark Web et les réseaux sociaux, attendez de connaître le Dark Social, c'est pire


12 octobre 2023 à 08h45


Méconnu du grand public, le dark social est pourtant très populaire, notamment chez les jeunes ,selon Maurice NORBERT 

Le dark social est doucement, mais sûrement en train de prendre le pas sur le dark web, provoquant une inquiétude toute particulière : son succès auprès des jeunes. Pour le meilleur, mais aussi et surtout pour le pire.


Dans l'obscurité pas si cachée des réseaux, un nouveau phénomène émerge : le dark social. Ici, nous faisons face au moyen de partager du contenu en ligne par le biais d'outils de communication tels que les SMS, les e-mails, les outils de vidéoconférence comme Teams, mais en premier lieu les messageries instantanées dites « chiffrées », WhatsApp, Telegram et Signal en tête.


Il s'agit d'une dimension invisible de la conversation en ligne, car les échanges sont restreints (autrement dit, ils ne sont pas publics), contrairement aux réseaux sociaux traditionnels. Aux Assises de la sécurité 2023 à Monaco, nous avons rencontré Matthieu Dierick, expert cyber chez F5, qui a pu nous expliquer à quel point le dark social est à la fois à surveiller et dangereux, notamment pour les plus jeunes générations. Le dark web ne vous fera plus autant peur à la fin de votre lecture.


Qui se rend sur le dark social ?

En ce qui concerne les profils, il y a de quoi être étonné. « De madame Michu au groupe de Matthieu avec sa femme et ses enfants, on y retrouve tout le monde, jusqu'aux groupes plus ciblés, aux groupes de copains ou de collègues », nous dit notre expert. C'est ensuite en fonction de ces groupes que l'on va commencer à avoir des contenus très différents.


« Je ne vais pas partager les mêmes articles avec ma famille qu'avec mes collègues avec qui je bois une bière le soir. Cette fameuse bière joue sur le dark social », illustre Matthieu Dierick. Et le bouche-à-oreille digital franchit un cap dès lors que l'on vise des groupes d'intérêt. Sur Telegram par exemple, si l'on ne sait pas où se trouvent les contenus, on ne les trouve pas toujours. Et le spécialiste d'ajouter : « Par contre, on peut m'inviter dans un groupe où je vais voir arriver des informations beaucoup plus confidentielles, sensibles et d'intérêts très ciblés. Soit en fonction des news de la semaine ou du mois, soit en fonction de certaines cibles. »



Que peut-on retrouver de pire sur le dark social, et dans quel but ?

« On peut tout trouver », nous prévient d'emblée Matthieu Dierick. Pour lui, on peut y échanger des choses que l'on ne partagerait pas ailleurs, que l'on n'aurait pas forcément pu héberger en tant que lien ou article sur un forum traditionnel, par exemple. « On le fait dans le cas où on ne veut pas que tel article soit lié à son identifiant, à son identité. Si la personne a des intérêts sur un sujet plus particulier, elle va peut-être partager sur quelque chose de plus restreint, où on sait que les gens ont un intérêt commun avec ses idéologies. » Et quoi de mieux que le dark social pour le faire ?


À l'instar du dark web, on peut y retrouver des armes, de la drogue, des contenus pédopornographiques, mais aussi des packages cybercriminels comme des ransomwares, des attaques DDoS (attaques par déni de service, qui servent à faire « tomber » un site internet) et autres. Et forcément, plus le groupe sur lequel vous naviguez est restreint, plus il s'envenime et devient potentiellement dangereux.


Les jeunes aiment le dark social, et ce n'est pas rassurant

« C'est vraiment une question de génération », constate Matthieu Dierick. Les jeunes sont particulièrement actifs sur le dark social, car biberonnés aux réseaux sociaux et aux messageries instantanées à la simplicité déconcertante. Mais il faut garder à l'esprit que le dark social n'est ici qu'un moyen d'accéder à un produit ou à du contenu.


« On ne va pas acheter dans un groupe Telegram, mais on va avoir un lien avec la personne qui revend ce que [l'on veut]. Si je veux acheter une attaque DDoS en Bitcoin par exemple, pour attaquer telle ou telle organisation », nous dit notre expert.



Les jeunes vont donc utiliser ce type de communication, contrairement aux plus « anciens », qui préfèrent utiliser un mode plus classique. Mais pour les premiers cités, « le dark social, c'est un peu comme un Amazon en mode dark web », s'amuse à comparer l'expert cyber.


Surveillance et conscience du risque pour les autorités, où en sommes-nous ?

Lorsqu'on demande à Matthieu Dierick comment il est possible de surveiller ce qu'il se passe sur le dark social, sa réponse est sans équivoque : « Il faudra être dedans ! » Être infiltré sur des groupes permet de suivre les tendances sur la partie cyber. « Je suis en avance de phase, et je vois que telle organisation ou tel activiste a attaqué tel site web, précise Matthieu. Je le vois en direct, et grâce à ça, je me rends compte qu'au final, mieux vaut être un espion. Mais il faut réussir à entrer dans certains groupes pour pouvoir être invité dans d'autres. » Ce n'est évidemment pas ouvert à tout le monde, et il faut parfois faire preuve de patience.


LA QUESTION : le dark social va-t-il entraîner la fin du dark web ?


« Avant, j'allais sur le dark web pour chercher l'info. Maintenant, je vais sur le dark social, où je trouve beaucoup plus d'informations, beaucoup plus facilement. Au final, je ne serais pas étonné qu'on commence à voir s'imposer le dark social sur le dark web dans les années à venir. »



À ce jour, il n'existe pas d'outil connu permettant de voir les activités qui s'y déroulent. Mais cela ne veut pas dire que, d'un point de vue technologique, la surveillance est impossible. « Je ne vois pas comment savoir, hormis si vous êtes WhatsApp, Signal ou Telegram, et que vous imposez un système de pastille, de vérification pour ensuite avoir le droit de créer un groupe. »


Pour le moment, les entreprises spécialisées dans la cyber comme F5 ne voient pas les autorités bouger. La prise de conscience paraît bien lointaine. « Ce n'est pas la tendance. On ne voit pas de recommandations, peu d'articles sur le sujet », confirme Matthieu Dierick.


Anonymat et VPN : quelle protection et quels risques à naviguer sur le dark social ?

Concernant l'anonymat véritable d'un utilisateur qui voyage sur le dark social, peut-on parler de façade malgré tout ? « La plateforme peut le faire tomber. Les autorités, peut-être, on ne sait en tout cas pas jusqu'où elles ont accès sans la demande. À la demande, il faut avoir conscience qu'elles peuvent tout savoir. » Sur le dark social, on laisse son numéro de téléphone pour accéder aux applications de messagerie. Mieux vaut ainsi ne pas laisser traîner son vrai nom.


Mais si l'on accède à ces plateformes-là avec un VPN, n'est-on pas mieux protégé ? « Sur l'anonymat, non », nous répond l'expert en cybersécurité. Une référence au récent débat ayant eu lieu à l'Assemblée nationale sur le sujet. En revanche, « on le sera sur l'interception de ces données dans le transit ». Toujours est-il qu'en France, la protection reste suffisante. C'est en s'éloignant du territoire européen que les choses se compliquent. « Il y a alors de fortes chances que toutes les données que vous faites transiter sur le réseau de l'opérateur, même chiffrées avec du HTTPS, puissent être déchiffrées. »


Bien qu'il offre de nouvelles opportunités de partage privé, le dark social présente également des risques considérables en matière de sécurité et de confidentialité. La surveillance et la régulation de ce domaine restent un défi, laissant les utilisateurs vulnérables face à des activités potentiellement dangereuses. Face au dark web bien connu, le dark social devient rapidement un terrain d'exploration inquiétant de la communication numérique.


REF.: https://www.clubic.com/

Alexandre Boero


Les erreurs GPS de Google Maps et cie ?

 Les erreurs GPS de Google Maps et cie ?

Quand Google Maps, avec son esprit farceur, vous pousse à emprunter des routes pourtant interdites à votre véhicule

Par: Alexandre Boero


06 mai 2024 à 19h34


L'application de navigation Google Maps, ô combien pratique, a parfois tendance à vous faire emprunter des trajets douteux. Il peut lui arriver de suggérer des itinéraires qui traversent des routes interdites à la circulation.

-NDLR : Il y va de même lorsqu'anciennement les utilisateurs de anti-radar installés illégalement dans les autos se déclanchaient tout près des silots de cultivateurs lol ;-)

-NDLR : Tandis qu'aujourd'hui , encore certaines zones à cause des interférences hertziennes terrestre et de la configuration des buildings de Montréal par exemple occasionnait des changements de direction sur le GPS , comme la zone à l'intersection de l'autoroute 40 et la 25 dans le secteur Hochelaga-Maisonneuve.

Pendant que certains utilisateurs et maires de France se tirent la bourre pour gagner la bataille des itinéraires, des applications de navigation bien connues, comme Google Maps, peuvent s'avérer un peu farceuses. C'est le cas en Suisse, à Genève particulièrement, où des automobilistes ont constaté que l'outil leur faisait prendre des chemins plus courts, certes, mais qu'il n'est pas toujours très judicieux d'emprunter en voiture, car interdits à la circulation.


Google Maps peut vous pousser à rouler sur des chemins réservés aux piétons

Genève est réputée pour être une ville agréable à visiter, certes, mais aussi assez embouteillée. Alors forcément, le recours à des applications de navigation GPS comme Waze ou Google Maps, qui vient de se refaire une beauté, y est plus que fréquent. Sur place, pour de nombreux automobilistes, c'est même devenu quasiment indispensable.


Mais inévitablement, au plus fort des embouteillages, Google a tendance à proposer des trajets plus courts, ce qui sur le papier semble être une bonne chose, sauf quand l'itinéraire proposé pousse le conducteur à passer par un petit chemin réservé aux piétons ou carrément interdit à la circulation.


Pour rester sur l'exemple de Genève, le trafic est régulièrement paralysé dans le quartier de Cornavin (celui où se trouve la fameuse gare ferroviaire centrale de la ville). Il peut arriver qu'en étant localisé au croisement entre la place de Cornavin et le passage des Alpes, le GPS vous invite à traverser l'esplanade qui se situe devant la gare et qui est interdite aux usagers véhiculés. Ce qui crée forcément des bouchons. Et d'autres endroits de Genève sont concernés.



Google s'explique sur les erreurs

Si les trajets sont la majorité du temps très fiables, la marge d'erreur de quelques mètres est suffisante pour emmener un véhicule sur une autre route. Cela ne vaut pas que pour la ville. Les erreurs sont aussi courantes à la campagne, où des conducteurs peuvent être invités à traverser des champs agricoles par exemple, par le biais de petits chemins qui ne sont pas ouverts au public. Ce qui n'enchante évidemment pas les agriculteurs.


Le GPS est un outil pratique, nous le disions, mais il est bon de rappeler qu'il n'a pas force de loi. Du côté de Genève, et cela vaut aussi pour la France, la police rappelle que le respect des règles de circulation doit primer sur toute indication que pourrait fournir telle ou telle application de navigation, qu'il s'agisse de la vitesse ou des panneaux de circulation. L'exemple de la vitesse en temps de travaux est révélateur : si une voie limitée à 110 km/h est brusquement abaissée à 70 km/h, et que votre application continue d'afficher la limite à 110 km/h, vous ne pourrez évidemment pas vous servir du GPS comme justification.


Google Suisse rappelle que plusieurs liens sont à disposition des utilisateurs pour leur permettre de signaler toute erreur. L'entreprise indique que l'application fonctionne grâce à divers éléments : les images recueillies par satellite ; Street View mais aussi toutes les informations livrées par les utilisateurs, les autorités locales et les tiers. Si, à chaque erreur signalée, la correction finit par être faite, elle peut parfois prendre plusieurs jours.


REF.: https://www.clubic.com/