Conclusion:
Vitesses d'écriture, en USB 2.0
Dans un mouchoir de poche ! Tous les disques se valent, à peu de chose près, avec une vitesse maximum de 24 Mo/s environ. À l'exception des deux disques Buffalo qui, une fois les fonctionnalités Turbo PC y Turbo Copy activées, plante tout le monde. Le gain est assez spectaculaire : environ 50 % de performances en plus ! Si vous ne prévoyez pas dans l'immédiat d'acquérir une carte USB 3.0, c'est un des deux Buffalo qu'il vous faut !
Vitesses de lecture, en USB 2.0
L'écart entre le moins bon (Transcend StoreJet 25D3) et le meilleur (Iomega Professional Hard Drive) se creuse légèrement (2,5 Mo/s de différence). Mais le constat reste peu ou prou le même. L'USB 2.0 nivelle les performances des disques par le bas : tous se situent aux alentours de 26 Mo/s, bien loin des 60 Mo/s théoriques de la connectique ou encore du potentiel des disques durs contenus dans les boîtiers. Et là encore, les deux Buffalo prennent le large dès lors qu'on active les fonctionnalités Turbo PC y Turbo Copy : environ 35 % de gain de performances !
Vitesses d'écriture, en USB 3.0 et eSATA
Ici la donne change considérablement. Les quatre disques durs externes en eSATA (deux Verbatim, le Iomega et le d2 Quadra de LaCie) prennent nettement le dessus sur les modèles USB 3.0. Seul le DriveStation HD-HXU3 avec Turbo Copy y PC parvient à se placer dans le peloton de tête. Dès qu'on désactive les options, le Buffalo 3,5 pouces rejoint ses compagnons USB 3.0, 6 Mo/s derrière les disques eSATA. Les trois modèles avec disques 2,5 pouces referment la marche, le LaCie Rugged étant moins pire que les deux autres grâce à ses 7 200 RPM. On notera enfin que le MiniStation HD-PEU3 ne parvient pas à décoller de la dernière place, même avec les utilitaires Turbo.
Vitesses de lecture, en USB 3.0 et eSATA
En lecture, les choses changent un peu. On voit terminer deux modèles USB 3.0 sur le podium, plus un troisième en quatrième place. L'eSATA se montre légèrement moins véloce en lecture qu'en écriture. Mais la différence se joue à peu de choses, puisque 1,2 Mo/s seulement sépare les deux meilleurs représentants de chaque connectique sur les débits maximums. On notera que les fonctions Turbo de Buffalo ne semblent jouer un rôle que sur les petits fichiers.
Enfin, le Firewire 800 fonctionne nettement mieux en lecture, puisqu'on obtient des pics de débit à 77 Mo/s environ sur les deux disques qui en sont dotés. Mais dans l'ensemble, l'eSATA l'emporte tout de même, car il reste plus performant sur les moyens et petits fichiers.
Sur notre machine de test, en plein transfert, l'USB 2.0 consomme plus ou moins 7% des ressources UC, l'USB 3.0 moins gourmand se contente de 4%, l'eSATA 3 à 4 % y le Firewire 800 environ 2 % .
L'heure du bilan est venue. L'USB 3.0 est-il devenu le nouveau standard en termes de vitesse de transfert ? Non… et nous serions tentés de rajouter « pas encore ». En effet, pour l'heure l'eSATA, pour être plus précis eSATA II à 3 Gbits/s, s'avère être la connectique qui offre globalement les meilleurs débits, et plus particulièrement en écriture. Cette connectique est assez fréquente, mais pas tant que ça si on considère qu'elle a vu le jour il ya 6 ans déjà ! L'avenir se trouve probablement plus du côté de l'USB 3.0, qui pourrait alors d'ici quelques optimisations devenir la nouvelle référence, d'autant que les taux de transfert mesurés sont déjà très convaincants, même si loins de la théorie. Le taux d'adoption de l'USB 3.0 dans les machines sera de toute façon le meilleur indicateur.
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