BitTorrent est sans aucun doute l'une des marques technologiques les plus reconnaissables du siècle. Il est donc surprenant que BitTorrent Inc. ait changé son nom pour Rainberry. Selon la compagnie, c'est strictement une «décision d'entreprise», mais une motivation plus détaillée fait défaut. Fondé par l'inventeur BitTorrent Bram Cohen, BitTorrent Inc. est
surtout connu pour son client torrent uTorrent, dont il a fait des
millions au fil des ans. Contrairement à la plupart des startups de partage de fichiers, la société a été bien financée dès le départ. La société de capital-risque Accel a été l'un des premiers
investisseurs, dans un fonds qui comprenait également Facebook et
Dropbox. Cependant,
au cours de la dernière décennie, BitTorrent Inc. ne s'est pas
transformée en une entreprise de plusieurs milliards de dollars. La société a essayé divers nouveaux produits, services et modèles
d'affaires, mais aucun n'a surpassé le succès qu'elle avait eu avec
uTorrent. Ces dernières années, les choses ont empiré. La société a été presque détruite en raison de pratiques de gestion douteuses, selon Cohen. Cependant, il semble que les eaux se soient calmées maintenant sous une nouvelle direction. Au lieu de réinventer la roue, l'entreprise a promis de recentrer ses efforts sur ce qui a fait ses preuves, uTorrent. Une nouvelle version basée sur un navigateur du client populaire a été
publiée récemment, et cela semble être l'un des principaux axes à
l'avenir. Il y a quelque chose de nouveau - BitTorrent Inc. a un nouveau nom. Bien qu'elle n'ait été publiée nulle part, la société anciennement
connue sous le nom de BitTorrent Inc. est maintenant Rainberry Inc. "Rainberry Inc est le nom officiel de la société; il a été changé vers le début de l'année 2017 », explique Jordy Berson, Chief Product Officer de Rainberry, à TorrentFreak. Il souligne que c'est une décision purement corporative et qu'aucune des marques de produits existantes ne changera. "La meilleure façon d'y penser est que ce n'est pas sans rappeler la
façon dont Alphabet Inc est le nom officiel de l'entreprise que la
plupart des gens connaissent comme Google", ajoute Berson. Il n'est pas rare que les entreprises changent de nom, mais le motif de leur motivation reste un mystère. Il doit y avoir une bonne raison pour laquelle Rainberry est préféré à
BitTorrent, d'autant plus que cette dernière est une marque connue par
des millions de personnes. Alors que BitTorrent Rainberry Inc. ne doit pas une explication
complète au public, il est remarquable que le changement de nom ait été
tenu secret. Rainberry
n'a pas de site Web d'entreprise et n'est pas mentionné sur les sites
Web officiels de BitTorrent.com ou d'uTorrent.com, par exemple. De plus, tous les employés de Rainberry lisent toujours BitTorrent
Inc. comme leur employeur alors que Rainberry ne semble même pas exister
sur Linkedin. Le nom de Rainberry est assez unique aussi. Une recherche rapide sur Google n'apporte que quelques mentions. Cela
inclut une offre d'emploi pour "Rainberry Inc f / k / a BitTorrent Inc"
mais aussi une entreprise nommée "Rainberry Acquisition" qui a été
formée il y a deux mois, coïncidant aussi à San Francisco ...
Le fondateur de SOS Ticket espère inciter les conducteurs à plus de vigilance dans les zones à risque.
Les données tirées de plus de 52 000 contraventions
contestées à travers la province ont permis d’identifier des zones où
les automobilistes courent plus le risque d’être pris en défaut,
communément surnommées les « trappes à tickets ».
En une décennie à la tête de SOS Ticket, l’ex-policier Alfredo
Munoz a aidé des dizaines de milliers de conducteurs à contester leurs
contraventions. Il a alors amassé une mine d’informations qu’il a mises à
profit pour développer l’application Woww, qui alerte les
automobilistes dès qu’ils approchent d’une zone souvent surveillée par
des patrouilleurs.
L’équipe du Journal a utilisé la même masse de données
pour confectionner une carte interactive, qui montre les secteurs où on
note une concentration de contraventions distribuées.
Cette carte vous permet de visualiser les tronçons qui font souvent l’objet d’une surveillance policière accrue.
Chaque point blanc représente un endroit où une contravention a
été émise entre 2007 et 2016. Les zones où la densité de contraventions
est particulièrement élevée apparaissent en rouge. Elles suggèrent la
présence d’une possible «trappe à tickets» ou de secteurs où les
automobilistes doivent faire preuve de plus de vigilance et de prudence
au volant.
Source Alfredo Munoz
Attention accrue
Le fondateur de SOS Ticket rappelle que les policiers surveillent souvent les endroits où il y a plus de risques d’accident.
« L’application permettra d’avoir un degré d’attention accrue à
l’approche de ces secteurs », estime-t-il, soulignant que l’inattention
est désormais une des principales causes de collisions sur les routes.
« En avisant les conducteurs qu’ils pénètrent dans une zone à
risque, j’espère augmenter leur attention au volant. L’alerte sonore va
leur indiquer que ce n’est pas le moment de changer le poste de la radio
ou de prendre une gorgée de leur café », illustre M. Munoz.
Comme les radars photo
Même s’il a toujours dénoncé « les trappes à tickets », Afredo
Munoz assure que son application n’a pas pour but de les contourner,
mais bien de sensibiliser les automobilistes à la sécurité routière.
Photo Ben Pelosse
Le fondateur de SOS Ticket, Alfredo Munoz, a créé
l’application Woww, qui avise les automobilistes lorsqu’ils approchent
d’un secteur où ont été distribuées de nombreuses contraventions.
Un peu dans le même esprit, souligne-t-il, que les panneaux qui
préviennent les conducteurs de la présence d’un radar photo. Selon lui,
ce n’est pas à coups de contraventions que les conducteurs vont être
sensibilisés à la sécurité.
« L’éducation, ça prend du temps, mais c’est la meilleure façon de changer les choses », dit-il.
À long terme, M. Munoz espère obtenir la collaboration de la
Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et du ministère des
Transports (MTQ) pour parfaire l’application.
Photo Ben Pelosse
L’application vire au rouge et émet un signal sonore
lorsque le conducteur a intérêt à redoubler de prudence.
Il avance qu’il pourrait ainsi cerner plus de zones à risque,
mais aussi informer en temps réel des dangers sur la route, comme la
présence de glace noire, d’un accident ou d’un objet qui obstrue une
voie.
Offerte gratuitement
L’application Woww est présentement offerte gratuitement pour téléchargement.
« L’objectif n’est pas de faire de l’argent, mais bien de sauver
des vies », dit le père de famille de 52 ans, qui s’est départi de SOS
Ticket afin de retourner aux études à plein temps pour devenir avocat.
Les experts ont des réserves sur les applications
Les experts en sécurité routière ne sont pas unanimes sur
l’utilité des applications mobiles qui permettent aux conducteurs
d’éviter des constats d’infraction.
« Si les gens peuvent contourner la loi grâce à une application,
je ne suis pas d’accord. Si c’est avantageux pour une personne,
individuellement, ce ne l’est pas collectivement », estime la chercheuse
Marie-Soleil Cloutier, de l’Institut national de recherche
scientifique.
Loi contournée
Selon elle, ces applications mobiles remplacent de façon
détournée les détecteurs de radars policiers, interdits depuis longtemps
au Québec.
Malgré tout, elle reconnaît qu’une application qui dévoile
l’emplacement de policiers sur les routes peut avoir un certain effet de
prévention. Au même titre que les pancartes qui avertissent les
automobilistes de la présence de radars photo.
« Le réel avantage, c’est de réduire la vitesse. Mais si les
gens ne ralentissent que là et accélèrent après, on n’est pas plus
avancé », illustre-t-elle.
Même son de cloche du côté de CAA-Québec.
« Est-ce que notre comportement sur la route va être guidé par
une application ? C’est notre conscience et notre jugement, qu’on
devrait exercer en tout temps », dit le porte-parole Pierre-Olivier
Fortin.
« Si les limites de vitesse existent, c’est pour qu’elles soient
respectées. Point à la ligne. Si chacun respectait le code de sécurité
routière, on n’aurait pas besoin de ces applications mobiles », lance
pour sa part Erick Abraham, ingénieur mécanique et associé de recherche à
l’école Polytechnique de Montréal.
Gare aux distractions
Mais pour le Conseil canadien de la sécurité, ces applications
peuvent pourtant être utiles et aider à améliorer le bilan routier.
« On prône la prévention. À notre avis, ça rend les conducteurs
plus prévoyants, et sachant qu’ils pénètrent dans une zone à risque de
contraventions, ils vont ralentir », indique le porte-parole de
l’organisme, Lewis Smith.
À condition que l’application ne soit pas trop « intrusive et distrayante », nuance-t-il.
Ultra
compacts, les nouveaux SSD M.2 bénéficient de l’interface NVMe pour
passer la barrière des 600 Mo/s. Nous avons testé pour vous cinq modèles
populaires.
Les SSD 2,5 pouces sont presque morts ! Place aux modèles M.2
et plus particulièrement à ceux dotés d’une interface NVMe
(Non-Volatile Memory Express). Cette dernière permet de s’affranchir de
la limite des 600 Mo/s de l’interface SATA (Serial ATA) utilisée
actuellement pour les disques durs intégrés aux ordinateurs grand
public. Ainsi, les SSD M.2 NVMe sont capables d’offrir des débits
supérieurs à 3000 Mo/s !
Des SSD prêts à l'emploi
Leur installation est très simple, car ils se présentent sous la
forme d’une petite carte (22 x 80 mm en général) à insérer dans un
connecteur spécifique de la carte mère. Une vis assure en général la
fixation du SSD et il faut juste veiller à ce que le Bios de la carte
mère soit compatible, ce qui est en général le cas sur les machines
récentes telles que les ordinateurs portables ou les mini PC. En outre,
Windows 10 est doté des pilotes nécessaires pour assurer le
fonctionnement des SSD M.2 NVMe, même s’ils ne sont pas forcément
optimisés.
Des écarts importants dans les débits
Nous avons testé cinq modèles M.2 NVMe et constaté de nombreux écarts
de performances. Ces différences apparaissent tout d’abord dans les
débits et dépendent de la capacité (plus elle est grande, plus le SSD
est rapide), du type de mémoire flash (la mémoire TLC est moins chère à
produire et moins véloce que la mémoire MLC), mais aussi de la taille
des fichiers. Ainsi, les meilleurs débits sont obtenus (voir ci-dessous)
avec les tests de lecture et d’écriture séquentielles, ce qui
correspond au transfert de fichiers de grande taille, par exemple
de vidéos. Dans ce domaine, le Black NVMe SSD de WD fait des étincelles,
suivi par le 960 Pro de Samsung.
Débit en Mo/s de chaque SSD testé, en fonction du type d'utilisation
A l’inverse, les SSD montrent leurs
faiblesses avec des petits fichiers de 4 Ko, sauf s’ils reçoivent de
nombreuses demandes de la part des applications. Ils stockent alors ces
demandes dans une file d’attente pour les organiser de façon optimale.
Ainsi, le test 4K Q32 du programme CrystalDiskMark met en œuvre une file
d’attente de 32 demandes (Queue en anglais). Les SSD NVMe sont
également très bien conçus pour un environnement multitâche comme le
montre le test 4K multithread (Q8T8) avec une file d’attente de 8
demandes et 8 tâches exécutées en parallèle.
Nous avons également utilisé le test AS SSD pour mettre en avant la
capacité des SSD à gérer un grand nombre d’opérations d’entrées/sorties,
un critère important pour une utilisation dans un environnement
multitâche (voir tableau ci-dessous). Les mesures en lecture avec une
seule tâche, puis avec 64 tâches (64 Thrd) mettent en avant la
technologie Optane que Intel utilise dans son 800P. On note également le
bon score du 960 Pro de Samsung dans cette épreuve.
Ci-dessus, nombre d’opérations d’entrées/sorties par seconde pour chaque SSD
Il faut télécharger les logiciels
Les constructeurs ne livrent en général aucun logiciel avec leurs SSD
mais une recherche sur leurs sites Web révèle qu’ils proposent en
téléchargement un programme de maintenance, parfois appelé boîte à
outils. Très pratique, ce programme permet de connaître l’état du SSD,
d’effectuer un effacement sécurisé et surtout de mettre à jour son
firmware (microcode). Cette mise à jour est importante car elle corrige
des bugs du SSD et peut parfois améliorer ses performances.
Certains constructeurs proposent également des
logiciels de migration de données (clonage) pour transférer facilement
l’intégralité du disque dur (OS, applications, données) sur le SSD.
Voici les cinq SSD M.2 NVMe que nous avons testés.
Samsung 960 Pro : notre coup de coeur
Sur le papier, le 960 Pro est le SSD le plus puissant
de la sélection grâce à l’utilisation de mémoire flash MLC (Multi Level
Cell) qui stocke deux bits de données par cellule. Ainsi, ce modèle
monte à 3446 Mo/s en lecture et 2124 Mo/s en écriture pour le test
séquentiel de CrystalDiskMark. Il se révèle également véloce pour le
transfert de fichiers de 4 Ko. L’utilisation de mémoire MLC permet
d’offrir une endurance élevée (800 To écrits au minimum pendant la vie
du SSD). Samsung soigne l’offre logicielle en proposant de télécharger
un programme de gestion du SSD, des pilotes optimisés et même un outil
de clonage très facile d’emploi pour transférer Windows 10, les applis
et les données. Capacité testée : 1 To Autres capacités disponibles : 512 Go, 2 To Type de mémoire flash : V-NAND MLC Mémoire cache : 1 Go DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3500 Mo/s en lecture et 2100 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 800 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Samsung Magician, pilotes NVMe Samsung, Data Migration Tool Prix :environ 550 euros
Samsung 960 EVO : le meilleur rapport qualité-prix
Le 960 EVO est une bonne affaire car il offre des
débits élevés pour les fichiers de grande taille (3422 Mo/s en lecture
et 1751 Mo/s en écriture sous CrystalDiskMark), pour un prix très
raisonnable (190 euros pour 500 Go). Pour arriver à ces résultats,
Samsung met en œuvre un système de cache très performant. En revanche,
l’utilisation de mémoire TLC (Triple Level Cell), qui stocke trois bits
de données par cellule, engendre une endurance réduite (seulement 200 To
écrits pour la version 500 Go). Comme le 960 Pro, le 960 EVO bénéficie
d’une offre logicielle complète à télécharger sur le site de Samsung,
avec le programme de gestion Samsung Magician, des pilotes NVMe
optimisés, et un outil de clonage des données. Capacité testée : 500 Go Autres capacités disponibles : 250 Go, 1 To Type de mémoire flash : V-NAND TLC Mémoire cache : 512 Mo DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3200 Mo/s en lecture et 1800 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 200 TBW (To écrits) pour 500 Go et 400 TBW pour 1 To Garantie : 3 ans Logiciels à télécharger : Samsung Magician, pilotes NVMe Samsung, Data Migration Tool Prix :environ 190 euros
Intel Optane SSD 800P
Le SSD 800P est un modèle à part car il utilise la technologie Optane d’Intel, ainsi que la mémoire flash 3D XPoint
développée avec Micron. Hélas cette technologie se révèle coûteuse et
Intel ne propose que deux capacités pour son SSD M.2, 58 Go et 118 Go,
vendues au prix fort. C’est dommage car le 800P offre de bonnes
performances si on le compare à des SSD de capacité équivalente. Il se
révèle en particulier très à l’aise avec les petits fichiers de 4 Ko.
Capacité testée : 118 Go Autre capacité disponibles : 58 Go Type de mémoire flash : 3D XPoint Mémoire cache : nc Vitesse annoncée : jusqu’à 1450 Mo/s en lecture et 640 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 365 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Boîte à outils Intel SSD Prix :environ 250 euros
Kingston A1000
Un SSD M.2 NVMe d’entrée de gamme ? C’est ce que
propose Kingston avec son A1000 dont le tarif est très attractif. Ainsi,
le modèle 480 Go ne coûte que 160 euros, ce qui est plutôt une bonne
affaire. Certes, les performances ne sont pas exceptionnelles pour du
NVMe (1608 Mo/s en lecture et 1037 Mo/s en écriture mesurés avec
CrystalDiskMark), mais elles sont tout de même nettement supérieures à
celles d’un SSD SATA. Le SSD A1000 est livré sans logiciel, mais
Kingston propose un coupon d’activation et un lien de téléchargement
pour utiliser le logiciel de clonage Acronis True Image HD. Capacité testée : 480 Go Autres capacités disponibles : 240 Go, 960 Go Type de mémoire flash : 3D TLC Mémoire cache : nc Vitesse annoncée : jusqu’à 1500 Mo/s en lecture et 900 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 300 TBW (To écrits) pour 480 Go et 600 TBW pour 960 Go Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Kingston SSD Manager, Acronis True Image HD Prix :environ 160 euros (300 euros pour 960 Go)
WD Black NVMe SSD
Avec l’achat de SanDisk, Western Digital dispose
désormais d’une expertise dans les systèmes de stockage à base de
mémoire flash. Il propose sous sa marque WD un SSD très puissant,
capable de rivaliser avec les modèles de Samsung. Doté de mémoire flash
TLC, le Black NVMe SSD fait des étincelles dans sa version 1 To et
atteint des débits de 3442 Mo/s en lecture séquentielle et surtout 2855
Mo/s en écriture séquentielle sous CrystalDiskMark. Il obtient également
de bons résultats pour les petits fichiers. Vous pouvez télécharger sur
le site du constructeur le programme de gestion SSD Dashboard, ainsi
que le célèbre True Image d’Acronis pour transférer le contenu de votre
ancien disque dur. Capacité testée : 1 To Autres capacités disponibles : 250 Go, 500 Go Type de mémoire flash : 3D TLC Mémoire cache : 1 Go DDR3 Vitesse annoncée : jusqu’à 3400 Mo/s en lecture et 2800 Mo/s en écriture Endurance annoncée : 600 TBW (To écrits) Garantie : 5 ans Logiciels à télécharger : Western Digital SSD Dashboard, Acronis True Image WD Edition Prix :environ 459 euros
Tout ce dont vous avez besoin est un utilisateur qui ne vérifie pas les noms de domaine avant de cliquer.Les mots de passe restent toujours une fonctionnalité de sécurité que nous devons tous gérer. Les gérer est devenu plus facile grâce à l'introduction de gestionnaires de mots de passe, mais ils ne sont pas parfaits. L'authentification à deux facteurs (2FA) est considérée comme un moyen
d'améliorer considérablement la sécurité, mais il s'avère que la
contournement est assez simple.Comme
le rapporte TechCrunch, Kevin Mitnick est Chief Hacking Officer à la
société KnowBe4 de formation à la sensibilisation à la sécurité. Dans
la vidéo , il montre à quel point il est facile de saisir les
détails d'un utilisateur LinkedIn simplement en les redirigeant vers un
site Web ressemblant à LinkedIn et en utilisant 2FA pour lui voler ses
identifiants de connexion et son accès au site. L'outil Evilginx que Kevin a utilisé pour l'aider à le faire a été
créé par le chercheur en sécurité Kuba Gretzky, qui a expliqué comment
le bypass fonctionne dans un article sur breakdev.org.L'attaque est simple. Il
nécessite un e-mail qui semble "correct" pour le site Web ciblé afin
que le destinataire ne prenne pas le temps de vérifier le domaine à
partir duquel il a été envoyé. Dans l'exemple ci-dessus, l'email provient en fait de llnked.com plutôt que LinkedIn.com.Si
vous cliquez sur le bouton "Intéressé" dans l'e-mail, l'internaute
accède à un site Web qui ressemble à la page de connexion Linkedin, mais
qui se trouve sur le domaine llnked.com.C'est
un autre point auquel un utilisateur suspect va s'arrêter, mais la
plupart sont juste impatients de se rendre sur le site. Donc, ils remplissent les détails et cliquez sur Connexion. Cela
déclenche la vérification 2FA, qui, lorsque le bon code est entré, crée
un cookie de session permettant un accès sécurisé au site.en relation
Authentification à deux facteurs: qui l'a et comment l'organiser;Pendant
ce processus, il est possible de voler le nom d'utilisateur, le mot de
passe et le cookie de session pour le compte LinkedIn. À ce stade, le nom d'utilisateur et le mot de passe ne sont même pas nécessaires. Mitnick
charge simplement le navigateur Chrome, visite LinkedIn, ouvre les
outils de développement du navigateur, colle le cookie de session dans
la console, puis rafraîchit sur LinkedIn. L'accès est alors accordé.Ce que Mitnick essaie de montrer ici est, même avec 2FA, l'utilisateur est le maillon faible.S'ils
ne prennent pas le temps de vérifier où ils entrent leurs informations
sécurisées, aucune sécurité dépendant de l'utilisateur, aussi forte
soit-elle, ne fonctionnera.
Les banques informent mal leurs clients à propos des forfaits:(pour faire de l'argent avec les cons,les BS,les personnes en perte d'autonomie progressive,ceux qui ne connaise pas leurs droits,etc)
Pourquoi ça coûte cher ? (c'est surement,pour couvrir les frais de Cyberfraude(déja 51% des transactions se font en ligne en 2016) ,recouvrement de carte crédit et faillite en grosse parti,(déja 170 banques Canadienne fermées en 2017),car la masse salariale des employés (sauf les haut cadres)vont de plus en plus être remplacés par des machines,comme avec lesassistants virtuels....Facebook,Twitter,Messenger,Alexa,...)
Selon une enquête d'Option consommateurs.
Une enquête réalisée par le groupe Option consommateurs indique que
"la plupart" des institutions financières au pays n'informent pas
correctement leurs clients au sujet des forfaits bancaires.
L'organisme de défense des droits des consommateurs a révélé les
résultats de son enquête, mercredi, au cours d'une conférence de presse à
Montréal.
Entre autres résultats, environ 70 pour cent des personnes
interviewées se sont dites peu ou très peu informées à propos des
forfaits bancaires.
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Les frais bancaires sont aussi souvent sous-estimés par les clients,
de l'ordre de 48 pour cent. Ainsi, les gens en moyenne estimaient leurs
frais bancaires à 12,38 $, alors qu'ils étaient de 18,29 $.(La moyenne serait environ 21$/mois en frais total divers,c'est 252$/année pour un compte avec transactions illimités)
Ce manque d'information apparaît d'autant plus étonnant, selon Option
consommateurs, que les institutions financières s'étaient engagées
auprès du gouvernement à offrir des comptes à frais modiques et à bien
divulguer l'information à ce sujet. Or, l'information fait souvent
défaut, malgré cette entente avec le gouvernement fédéral, argue le
groupe de défense des consommateurs.
"(Ça) permet de dire qu'elle (l'entente) aide les institutions
financières à communiquer aux consommateurs, de façon générale. Il y a
un effet positif mais, malgré tout, on ne peut pas dire que les
institutions financières respectent leur engagement. Soixante-huit pour
cent des éléments d'information nécessaires à la prise de décision ont
été observés, ce qui, selon nous, est tout à fait inadéquat", a conclu
Olivier Bourgeois, coordonnateur en énergie et responsabilité sociétale
chez Option consommateurs.
De même, 63 pour cent des représentants des institutions financières
n'ont pas référé les enquêteurs d'Option consommateurs au site web de
leur institution. Et 48 pour cent n'ont pas remis de dépliant.
De plus, il existe un outil de comparaison des comptes bancaires sur
le site web de l'Agence de la consommation en matière financière du
Canada. Mais aucun représentant des institutions financières ne l'a
mentionné aux enquêteurs incognito d'Option consommateurs. Recommandations
Entre autres recommandations, Option consommateurs conseille aux
institutions financières de mieux former les employés du service à la
clientèle.
Elle recommande aussi à l'Agence de la consommation en matière
financière du Canada de prendre les moyens qu'il faut pour s'assurer du
respect de l'entente avec le gouvernement fédéral.
Pour les fins de l'enquête, deux représentants se sont rendus dans 27
succursales bancaires à Montréal et Toronto pour poser des questions
sur les forfaits. De plus, 100 Canadiens à faible revenu ont été
interviewés sur les forfaits et ils ont donné accès à leurs relevés
bancaires à Option consommateurs.
Option consommateurs a également consulté les sites web des
institutions financières et les dépliants de 18 institutions
financières.