Les besoins d'Apple en matière d'hébergement de données sont immenses1,
à tel point que le constructeur est apparemment le plus gros client de
Google Cloud (en interne, Apple serait même nommée « Bigfoot » !).
D'après The Information,
les besoins d'Apple en serveurs Google ont augmenté de 50% par rapport à
l'an dernier : chez Google Cloud, le constructeur est à la tête de 8
exaoctets de données (8 000 000 000 de Go si je ne me suis pas trompé
dans la conversion ce qui est toujours possible).
Un volume à comparer avec celui de ByteDance, l'éditeur de TikTok,
qui gère 500 pétaoctets (500 000 000 Go), et qui est le deuxième plus
important client du service d'hébergement de Google. Apple investit
environ 300 millions de dollars par an pour la gestion de ce gros paquet
de données, dont elle seule possède la clé — Google ne peut rien déchiffrer du tout.
Apple ne s'appuie pas que sur l'infrastructure de Google Cloud : la
Pomme exploite aussi celle d'AWS, la filiale d'hébergement d'Amazon,
dont elle serait également un des plus gros clients.
Et bien sûr, le constructeur fait pousser ses propres centres de
données un peu partout dans le monde, mais pas assez rapidement pour se
passer du coup de main de prestataires. Ce qui explique peut-être au
passage pourquoi le projet de data center irlandais ressort de terre après avoir été annulé une première fois.
Votre regarder votre Tv hauteDefinition;elle,elle vie sa vie en couleur.
Vous sentez votre coeur palpiter;elle,
Elle na que son coeur et veut vous le donner.
Lui avez-vous dit qu'elle vous doit la vie,oui c'est vrai ; mais elle ,......elle veut que vous soyez envie pour elle.
Vous voulez donner votre corps a la science; elle,elle veut vous donner sa conscience.
Vous vivez en famille avec vos enfants ; pour elle c'est vous sa famille et vous êtes dans son coeur.
Veut garder ses enfants pour elle
Vous lui parler et elle vous voit enfant!
Mange simplement ,avec ses pensées
Pour elle le bonheur est dans ses souvenir,vous vous rever du future avec plein de projets.
Elle economise ,vous vous depenser
Vous la regarder veillir,elle vous voit enfant .
Vous lui parler ,elle vous ecoute et pense a travers ses meilleures souvenirs.
Vous pensez , elle vous demande qu'est ce vous preoccupe,et s'inquiette de vos soucis.
Vous avez de la peine,elle sèche vos larmes et veut vous prendre dans ses bras.
Elle vit son passé au présent,car elle sait tres bien que le meilleur est passé.
Vous
rêver d apprendre et d aller a l universite;Elle ,elle ne sait plus
travailler ,elle n a plus la force pour le faire;mais elle pourrait être
votre professeur.L'ecoutez-vous?
la seul chose qu'elle n a pas c'est la presence de ses enfants; vous les enfants vous les envoyer jouer dehors.
Vous avez de la joie en regardant un film dvd; elle ,elle veut vous touchez la main pour se sentir heureuse.
elle nourrit les oiseaux,tout comme elle vous a nourrit
Le projet de loi de la réforme de l’audiovisuel prévoit la fusion du CSA et de l’Hadopi au sein d’une même entité : l’Arcom.
Le 23 juin, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi
relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres
culturelles à l’ère numérique. Il s’agit d’une série de mesures pour la
mise en place d’une reforme de l’audiovisuel. Une des dispositions
phares du texte de loi concerne la Haute autorité pour la diffusion des
œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) qui va
fusionner avec le CSA. Le regroupement de ces deux organismes donnera
naissance à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle
et numérique, dite Arcom.
« La mise en place d’un nouveau régulateur est nécessaire pour
accommoder la convergence progressive de l’audiovisuel et du numérique » , a expliqué la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot lors du début de la lecture du texte à l’Assemblée nationale.
Que dit le projet de loi relatif à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique ?
Le texte de loi contient 5 mesures importantes :
La création d’une liste noire des sites dont le
modèle économique repose sur l’exploitation massive de contenus
contrefaits et portant atteinte aux droits d’auteur.
La lutte contre les sites miroirs, qui reprennent les contenus d’un site jugé illicite.
La mise en place d’un dispositif spécifique au piratage dans le sport pour lutter contre les retransmissions en direct et hors cadre légal des manifestations sportives.
La fusion de Hadopi et CSA pour créer l’Arcom.
L’organisme aura pour mission de lutter contre le piratage, contre la
désinformation et la haine en ligne et d’agir pour la protection des
mineurs en ligne.
La création d’un dispositif pour protéger l’accès du public aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises dont les droits ont été cédés à des entreprises étrangères.
« Ce texte est important, ambitieux, et même vital pour les secteurs de l’audiovisuel et du cinéma » : @R_Bachelot
défend et détaille le projet de loi « relatif à la régulation et à la
protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique ». #ARCOM#DirectANpic.twitter.com/gTrMylFGJX
L’adoption du texte de loi a bénéficié d’une procédure accélérée. En
effet, la réforme de l’audiovisuelle était prévue il y a un an déjà,
mais a été retardée en raison du Covid. Elle devrait entrer en vigueur à
la fin de l’été.
Hadopi, le bilan après 12 ans
Mise en place en 2009, Hadopi avait pour objectif de lutter contre le
pirate en ligne et notamment le téléchargement en P2P (peer to peer)
qui était à l’époque très répandu. La haute autorité avait mis en place
le principe de la riposte graduée : les internautes qui étaient surpris à
télécharger une œuvre illégalement recevaient d’abord un email
d’avertissement. En cas de récidive dans les 6 mois, un 2e avertissement
leur était adressé par courrier. Enfin, en cas de 3e récidive dans les
12 mois, le cas était examiné par la commission de protection des droits
qui pouvait amener le dossier devant un tribunal. L’internaute
encourrait alors une amende de 1 500 €.
Dans un rapport d’activité publié en 2019, Hadopi se félicitait : « Ce
sont près de 13 millions d’avertissements qui ont été envoyés à des
internautes ayant méconnu le droit d’auteur et, dans 70 % des cas,
aucune réitération des faits n’est constatée après un premier
avertissement ». Mais, en 2020, soit 11 ans après le lancement de Hadopi, NextImpact
avait révélé le bilan financier de la haute autorité : 87 000 €
d’amendes perçues pour 82 millions d’euros de subventions publiques
perçues.
L’agence de régulation coûte donc cher en argent public. De plus,
elle a perdu de son intérêt du fait de l’évolution des pratiques
digitales. En effet, à présent le téléchargement en peer-to-peer ne
représente plus qu’un quart des téléchargements illégaux. Le streaming
et le téléchargement en direct étant devenus des pratiques beaucoup plus
répandues, et contre lesquelles Hadopi ne peut pas agir. C’est pourquoi
l’Arcom a été créée : l’organisme sera doté de pouvoirs plus grands et
d’outils pour lutter contre les nouvelles formes de piratage en ligne.
Quels types d’oublis sont les plus liés à la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer, cette démence neurodégénérative qui affecte
la mémoire est malheureusement bien connue du grand public. Au Canada, plus d’un demi-million de personnes
vivent avec cette démence, et on prévoit que ce nombre doublera d’ici
les dix prochaines années, notamment en raison du vieillissement de la
population.
La maladie d’Alzheimer est redoutée : on l’accuse – parfois à la
blague – lorsqu’on oublie d’acheter un article à l’épicerie, on s’en
inquiète lorsqu’on ne trouve plus le nom de l’acteur d’un film, on la
reconnaît en voyant une personne âgée désorientée. Cependant, est-ce que
l’on connaît vraiment les comportements qui permettent de diagnostiquer
la maladie d’Alzheimer ?
Je termine ma deuxième année de doctorat en neuropsychologie clinique
à l’Université de Montréal, au Laboratoire de Neuropsychologie du
vieillissement du Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM). J'étudie cette question et la réponse n’est pas si simple.
On sait évidemment que la maladie d’Alzheimer affecte la mémoire.
Sauf que, à tort, on imagine souvent la mémoire comme un grand tout, la
considérant comme un même panier où s’entassent tous nos souvenirs. Il
est donc d’abord important de comprendre qu’il y a différents types de
mémoire, et jusqu’à quel point ils sont affectés dans la maladie
d’Alzheimer.
Join thousands of Canadians who subscribe to free evidence-based news.
La mémoire épisodique
Il y a plusieurs types de souvenirs. La première catégorie comprend
les souvenirs personnels des évènements que nous avons vécus depuis le
début de notre vie.
Un peu comme un album de photos, la mémoire épisodique
regroupe les souvenirs de notre enfance, de notre premier déménagement,
de notre plus beau voyage, mais aussi de notre week-end dernier et de
ce que l’on a mangé pour déjeuner ce matin.
Ce sont les souvenirs qui, pour être rappelés à la surface,
nécessitent que l’on fasse une sorte de « voyage mental » dans le temps
pour se replacer dans le contexte de l’évènement vécu (c’était quand ?
où étions-nous ? avec qui ?).
La mémoire sémantique
Au contraire de la mémoire épisodique, la mémoire sémantique
regroupe les souvenirs qui n’ont pas besoin d’être réactivés en se
replaçant dans le contexte. On parle ici des connaissances générales sur
le monde extérieur, qui ne sont pas liées à un endroit ou à un moment
précis.
Par exemple, si nous nous demandons quel animal possède une carapace,
ou encore qui était le mari de Céline Dion, nous n’avons pas besoin de
réfléchir à un moment précis de notre vie pour trouver la réponse. Nous
ne nous rappelons pas spécifiquement du contexte dans lequel nous avons
appris cela, mais ces connaissances générales sont ancrées dans notre
mémoire.
Des régions distinctes du cerveau
Évidemment, ces deux types de mémoire sont étroitement liés dans
notre quotidien. Nous utilisons constamment nos souvenirs épisodiques et
sémantiques pour fonctionner, et, en même temps, nous encodons
continuellement de nouveaux souvenirs épisodiques et sémantiques.
Malgré le fait qu’ils soient liés, ces deux types de mémoire sont néanmoins sous-tendus par des régions partiellement distinctes dans le cerveau.
La fabrication des souvenirs d’évènements vécus (liés à la mémoire
épisodique) implique les hippocampes, des structures du lobe temporal
interne, situé au milieu du cerveau, ainsi que le lobe frontal qui sert
mettre mettre tout cela en contexte.
Les souvenirs de connaissances générales (liés à la mémoire
sémantique), quant à eux, impliquent davantage le fonctionnement des
régions parahippocampiques, c’est-à-dire les structures situées juste
autour des hippocampes et la partie antérieure des lobes temporaux
(pôles temporaux).
Et dans la maladie d’Alzheimer ?
Et alors, entre oublier le film regardé la veille ou mélanger les noms de chanteurs, qu’est-ce qui est le plus inquiétant ?
Typiquement, la maladie d’Alzheimer est associée à un déclin de la
mémoire épisodique. Les patients vont se plaindre de ne plus se rappeler
des évènements qu’ils ont vécus, des conversations qu’ils ont eues, des
choses qu’ils ont faites. C’est ce type de mémoire qui est le plus
souvent testé en neuropsychologie lors de l’évaluation de la démence, et
c’est aussi ce type de mémoire qui est étudié dans la grande majorité
des recherches portant sur la maladie d’Alzheimer.
Cependant, un nouveau paradigme est en train d’émerger en recherche
clinique, particulièrement au laboratoire où nous menons nos recherches.
Par exemple, ils ont plus de difficultés que les personnes âgées en
santé à nommer des célébrités, comme Albert Einstein, ou des logos très
connus comme celui de Pepsi ou de Desjardins. Ils ont aussi du mal à
répondre à des questions sur la biographie de ces célébrités (par
exemple, si Maurice Richard était, oui ou non, un chanteur), à répondre à
des questions précises sur des objets ou des animaux (est-ce que
l’autruche court, vole ou nage ?) ou à reconnaître des objets comme un
harmonica, un hélicoptère ou un igloo d’après un dessin.
Des symptômes 12 ans avant
Selon une étude
ayant évalué plusieurs centaines de personnes âgées sur différentes
fonctions cognitives, les individus qui vont développer une maladie
d’Alzheimer commenceraient à avoir des déficits en mémoire sémantique
jusqu’à 12 ans avant de recevoir le diagnostic de démence. Les
difficultés de mémoire sémantique surviennent donc avant l’oubli des
évènements vécus, la désorientation spatio-temporelle, la perte d’effets
personnels ou les difficultés de la parole.
Ces déficits sont toutefois rarement rapportés par les patients
lorsqu’ils se plaignent de leur mémoire, car ils trouvent généralement
le moyen de compenser ces difficultés dans leur vie quotidienne. Ils
vont utiliser des mots-valises, comme « chose » ou « truc » pour décrire
des concepts qu’ils ne peuvent plus nommer. Cela explique notamment
pourquoi la mémoire sémantique a été peu étudiée en lien avec la maladie
d’Alzheimer.
Surtout, ne pas s’alarmer
Il est fréquent qu’en vieillissant, on s’inquiète de sa mémoire et on
redoute la maladie d’Alzheimer. C’est tout à fait normal. En
neuropsychologie clinique, on constate même que beaucoup de personnes
âgées se plaignent de leur mémoire, même celles qui n’ont finalement
aucune difficulté ! Il ne faut donc pas s’alarmer au moindre oubli, car
les plaintes subjectives ne sont pas nécessairement liées à de réels
déficits. Ces plaintes peuvent par exemple être associées à la présence
de symptômes anxieux ou dépressifs ou à un sentiment de solitude.
Malgré tout, connaître les premiers signes de la maladie d’Alzheimer
nous permet d’être à l’affût des premières manifestations chez
nous-mêmes et nos proches. Lorsqu’on constate qu’on a de plus en plus
souvent les mots « sur le bout de la langue », qu’on ne peut plus
raconter des histoires aussi précisément qu’avant ou que l’on a de la
difficulté à nommer ou à utiliser certains objets du quotidien – et que
cela nous inquiète ou inquiète nos proches – il peut être pertinent de planifier une visite chez le médecin ou le neuropsychologue.
Heureusement, certaines actions peuvent être prises pour favoriser notre santé cognitive.
D’abord, la stimulation intellectuelle est importante : lire des
livres, faire des sudokus, des mots croisés ou des casse-tête, jouer à
des jeux de société et faire des activités sociales sont des exemples
d’activités qui peuvent améliorer notre résistance à développer des
troubles cognitifs. Aussi, l’hygiène de vie compte pour beaucoup. Faire
de l’activité physique régulièrement, avoir une bonne alimentation et
maintenir de bonnes habitudes de sommeil est aussi bénéfique pour la
santé physique que cognitive.
Intel prépare son arrivée sur le marché des cartes graphiques
orientées gaming. Avec son architecture Xe-HPG, le fabricant peut-il se
faire une place entre Nvidia et AMD ?
Il y a des secteurs dans lesquels quelques concurrents historiques
paraissent indétrônables. Intel et AMD qui se disputent les processeurs,
Android (Google) et iOS (Apple) qui n’ont que peu tremblé devant
Windows Mobile (Microsoft) en sont de parfaits exemples. Mais il existe des cas où l’arrivée d’un nouveau concurrent a chamboulé le marché comme Free qui s’est fait une place au détriment du trio Orange, SFR, Bouygues.
Les cartes bleues d’Intel pourront-elles conquérir des parts de
marché aux vertes de chez Nvidia ou aux rouges de chez AMD ? Voici ce
que l’on sait.
Des cartes graphiques Intel discrètes, mais performantes
Intel avait annoncé début 2018 sa volonté de revenir sur le marché du GPU. Après des tentatives mises à mal en 1988 et 2008, Intel propose donc une nouvelle architecture censée concurrencer les GPU Gaming actuels, l’Intel Xe-HPG.
Répondant pour le moment à la référence DG2, il se décline en plusieurs versions
possédant 128, 196, 256, 384, 488 ou 512 unités d’exécution (EU). Ce
GPU est associé à 4 à 16 Go de RAM GDDR6. Selon les premiers benchmarks
révélés sur la toile, une carte avec un DG2-128 serait un peu plus
performante qu’une GTX 1650. Du côté du haut de gamme, avec un DG2-488
elle serait un peu en-dessous des RX 6700 XT (testée ici) et RTX 3070 (testée là). Enfin, une Xe-HPG équipée d’un DG2-512 s’approcherait d’une RTX 3080 (testée ici).
Le fabricant a aussi annoncé que ses cartes seront capables de gérer le ray tracing de façon matérielle.
Pour ce qui est de la partie logicielle, Intel a déjà révélé son Intel
Graphics Command Center lors de la Game Developers Conference (GDC) de
2019.
Enfin, Intel a également présenté ses cartes comme des modèles discrets. Un minimum de LED au programme,
des refroidissements pratiques avant d’être esthétiques. Il n’est
cependant pas exclu qu’Intel s’adapte à l’avenir pour répondre à la
demande de joueurs aimant personnaliser leur machine.
Ce que l’on sait de la date de sortie et du prix
Initialement prévues pour 2020, les cartes Intel n’ont pas échappé à la pénurie qui frappe le secteur des composants.
Dans l’état actuel des choses, aucune commercialisation n’est espérée
avant la toute fin 2021 et il est plus probable qu’elles soient
présentées au CES 2022.
En ce qui concerne le prix, le vice-président chargé de
l’architecture graphique avait mentionné en interview qu’Intel
souhaitait viser le grand public dont le marché démarrait (à l’époque de
l’interview) autour des 200 euros. Intel a cependant clarifié
rapidement la situation en expliquant qu’il s’agit certes du prix de départ du marché grand public, mais pas nécessairement celui de ses premiers modèles.
Une chose est sûre, une fois connu le positionnement tarifaire
d’Intel donnera une bonne idée de la cible du fabricant. Sachant qu’il
s’agit de la première génération, il est impossible de se baser sur des
références passées pour anticiper un prix de lancement.