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jeudi 20 avril 2023

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

 

 

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

Publié le 18 Avr 2023 à 22H00 Modifié le 20 avril 2023
L’ADN non codant pourrait finalement être bien plus utile qu’on ne le pensait. 
Le génome humain se compose de près de trois milliards de paires de bases. Pourtant, parmi ce nombre incroyable d’informations, seulement 2% servent réellement à coder des protéines. Les 98% de l’ADN non-codant restant sont considérés comme inutiles. Cette conclusion est peut-être trop rapide et cet ADN « indésirable » pourrait bien être une sorte de trésor génétique.

De l’ADN non-codant sous-estimé ? L’ADN des organismes se compose souvent de millions, voire milliards de paires de bases. Seulement, dans la plupart des cas, très peu de ces informations permettent réellement de coder des protéines.

C’est aussi le cas chez l’humain, où parmi les trois milliards de paires de bases existantes, seulement 2% permettent de coder des protéines. Le reste, qu’on appelle ADN non-codant, a longtemps été considéré comme inutile. Pourtant, une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv vient de publier d’autres conclusions dans la revue The Royal Society.

ADN non-codant, ADN codant… quelles différences ?

L’ADN est une molécule universelle. Elle se trouve chez tous les êtres vivants et forme les chromosomes. Cette macromolécule se compose des quatre fameuses lettres A, T, G et C, appelées communément les bases azotées. C’est pour cela que l’on estime souvent la taille du génome en « paires de bases ».

Chez quasiment tous les êtres vivants, l’ADN se divise en partie codante et non-codante. Cette dernière étant bien souvent majoritaire. On a longtemps appelé l’ADN non-codant « ADN poubelle » ou « ADN satellite ». Il s’agit de l’ensemble des séquences du génome qui ne finissent pas par être traduites en protéines. Pour autant, actuellement, ses fonctions biologiques sont encore mal connues, voire même sous-estimées.

Malgré tout, les chercheurs ont découvert quelques-uns de ses rôles. Certaines régions non-codantes jouent ainsi un rôle dans la régulation de la transcription. C’est l’étape de création des ARN messagers par copie de l’un des brins d’ADN. D’autres séquences vont permettre l’organisation et la maintenance du génome.

Il y a plusieurs types d’ADN non-codant. Il peut notamment s’agir de séquences répétées, soit en tandem (ADN satellite, mini satellite ou microsatellite) ou isolées. Ces dernières sont alors des transposons ou des rétrovirus. Des introns peuvent aussi interrompre des séquences codantes.

Lire aussi : Notre ADN détermine-t-il vraiment notre intelligence et nos risques de maladies ?

Un regain d’intérêt pour les introns

En 1977, deux scientifiques ont découvert, de manière indépendante, ces fameux introns. Ces derniers se dispersent au sein de notre génome, cependant certains peuvent aussi interrompre les séquences codantes. Pour cette découverte, Richard Roberts et Phil Sharp ont reçu un prix Nobel.

Ces introns se trouvent surtout dans les génomes complexes, comme ceux des humains, mais n’embarrassent pas les séquences des bactéries. Lorsqu’ils coupent les séquences codantes, ils rajoutent donc du travail au processus de traduction. Il s’agit du mécanisme permettant d’obtenir des protéines à partir de l’ARN messager, lui-même obtenu à partir de l’ADN.

Quand un intron s’intercale dans une séquence codant pour une protéine, il est également traduit. Ce qui oblige donc les cellules à mettre en place des processus assez lourds pour supprimer ces informations non-pertinentes qui rendent les protéines inactives. Et cela, en permanence ! Pour vous faire une idée, imaginez que chaque jour il vous faille supprimer des milliers de mots absurdes afin de lire et de comprendre une phrase.

Cela donne donc l’impression d’une vaste perte de temps pour les êtres vivants, hors procaryotes. De plus, le nombre d’intrants diffère en fonction des espèces. Ainsi, les humains ont près de 140 000 introns, tandis que les rats en ont plutôt 33 000, quant à la levure, elle en possède à peine 300.

Lire aussi : ADN ancien : voici le Groenland il y a 2,7 millions d’années


Les introns pourraient protéger les séquences codantes contre des mutations qui induiraient des délétions.

Pourquoi cet ADN non codant est-il toujours présent ?

Au vu du temps perdu qu’engendre le traitement de cet ADN non-codant, on peut se demander pourquoi l’évolution n’a pas fini par l’éliminer ?

Tout d’abord, les scientifiques émettent l’hypothèse que la suppression de morceaux d’ADN, même « inutiles » autour des séquences codantes, pourrait probablement nuire à la survie de l’animal, car cela pourrait aussi conduire à la suppression des mauvaises séquences.

Finalement, autour de ces régions codantes (au niveau de « frontières »), l’ADN « indésirable » pourrait même les protéger. Il agirait alors comme une sorte de tampon, en protégeant les séquences codantes de mutations qui pourraient gravement les affecter.

Pour voir cette hypothèse en action, les scientifiques ont ainsi créé un modèle mathématique. Ce modèle, qu’on appelle « la sélection induite par les frontières » explique deux choses. Tout d’abord la raison de la longueur des introns. Plus ils sont longs, plus les séquences d’ADN dans lesquelles ils s’insèrent subissent une pression de délétion et de mutation importante. Avoir de longs introns permet donc de les protéger.

Cette interprétation expliquerait aussi pourquoi il y a de si grandes différences dans le nombre d’introns par espèces : toutes ne sont pas soumises à la même pression mutationnelle.

Il est peut-être temps de revoir l’appellation d’ADN non-codant. C’est peut-être tout simplement notre connaissance qui est incomplète et cet ADN possèderait des fonctions que nous ne comprenons pas encore. De nouvelles fonctions à cet ADN émergent de plus en plus. Ce qui était donc une « poubelle » pourrait bien être une sorte de trésor génétique…

>> Lire aussi : Les mutations dans le règne animal jettent une nouvelle lumière sur le vieillissement

Question : Les jumeaux ont-ils le même ADN ?

Les jumeaux identiques sont fertilisés à partir du même œuf, ils ont donc les mêmes gènes. Ils partagent le même ADN, mais ils ne sont pas forcément identique. En effet, au moment où le zygote se divise en deux embryons, l’ADN commence immédiatement à diverger pour chacun d’eux. La différence d’ADN n’est pas détectée dans les tests ordinaires, mais si le génome complet des deux jumeaux est testé, on constate de nets différences. L’ADN de chaque personne diffère invariablement, même pour les jumeaux. Autre exemple similaire : les empreintes digitales sur une paire jumelle identique diffèrent également.

 

Note:

 Un intron est une portion d'un gène qui est transcrite en ARN, au sein d'un ARN précurseur, et qui est ensuite éliminée par un processus d'excision programmé et qu'on ne retrouve donc pas dans l'ARN mature. On trouve principalement des introns dans les gènes codant des protéines, où ils sont présents dans l'ARN pré-messager et excisés dans l'ARNm mature1. Les introns sont donc des régions non codantes. On trouve aussi des introns dans des gènes codant des ARN non codants comme les ARN ribosomiques ou les ARN de transfert

 Un élément transposable, appelé aussi transposon ou gène sauteur1 est une séquence d'ADN capable de se déplacer de manière autonome dans un génome, par un mécanisme appelé transposition. Cette transposition est rendue possible sous l'effet d'une enzyme, la transposase. Cette transposase coupe la chaîne d'ADN, qui est ensuite réparée. Le déplacement qui en résulte peut être simple (sans réplication du transposon) ou réplicative2. Mais il ne s'agit pas d'un réplicon et ne peut donc pas se multiplier de manière autonome[réf. nécessaire]. Présents chez tous les organismes vivants, les éléments transposables sont un des constituants les plus importants des génomes eucaryotes3. Ces séquences d'ADN mobiles constituent une part de ce qu'on appelle les séquences répétées dispersées et sont considérées comme des moteurs puissants de l'évolution et de la biodiversité

 Les Retroviridae (rétrovirus) sont une famille de virus qui regroupe les sous-familles suivantes : Orthoretrovirinae (en) et Spumaretrovirinae (en). Ce sont des virus à ARN monocaténaire de polarité positive infectant les vertébrés. Ils se distinguent notamment par la présence d'une enzyme virale : la transcriptase inverse (TI, ou encore RT pour reverse transcriptase), qui rétrotranscrit leur génome d'ARN en ADN pour être intégré par la suite dans le génome de la cellule hôte. La TI a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Les Retroviridae disposent d'un fort pouvoir oncogène.

REF.:  https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/adn-non-codant-mutations-protection-genome-proteine-genetique-introns-102868.html

https://fr.wikipedia.org/

mercredi 19 avril 2023

Un « internet quantique » presque impossible à pirater est en construction à New York

  Un « internet quantique » presque impossible à pirater est en construction à New York 

Par: Morgane Olès·13 avril 2023

 

Bien cachés sous les rues de New York, des photons enchevêtrés ont circulé dans une boucle de fibres optiques, le 10 avril dernier. Ce processus pourrait constituer le premier jalon dans la construction d’un « internet quantique » extrêmement difficile à pirater. BLOQUEUR DE PUBS DÉTECTÉ !

Peut-être avez-vous déjà emménagé dans un lieu en vous demandant s’il « y avait la fibre » ou non ? La fibre optique est en effet connue pour nous permettre de transmettre des données de façon très rapide, grâce à la lumière qui transite à travers ce dispositif. Des chercheurs de l’entreprise Qunnect affirment qu’ils pourraient utiliser ce même réseau de fibres optiques pour créer un « internet quantique ». Ils viennent en effet de réussir à faire circuler des photons enchevêtrés dans une boucle de fibres optiques de 34 kilomètres de long, ce qui pourrait constituer une première étape dans la transmission de données « quantiques ». Une journaliste du New Scientist a pu assister à l’expérimentation et l’a relatée dans un article.

Pour mieux comprendre ce qu’ils veulent dire par là, revenons au fonctionnement de base de la fibre optique. La lumière possède différentes longueurs d’onde. Celles-ci peuvent être distinguées très clairement les unes des autres. Lorsqu’on les fait circuler dans des dispositifs capables de les distinguer, elles peuvent être utilisées comme différents « canaux d’informations ». C’est sur cette particularité qu’est basé le fonctionnement de la fibre optique. Grâce à de petits « câbles », les fameuses « fibres » optiques, elle transporte ces différents canaux d’information en un seul rayon de lumière.

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Concrètement, comment de la lumière peut-elle transmettre une donnée, une information ? Il faut imaginer qu’au bout de votre ordinateur, un laser (la source de lumière) traduit le signal électrique qui porte l’information en signal lumineux. Ce signal lumineux se propage à travers les fibres optiques, puis il est à nouveau « reconverti » à l’arrivée sous la forme d’un signal électrique compréhensible pour un ordinateur. Ce que nous appelons « lumière » en langage courant n’est autre qu’un flux de « photons ». Les photons sont en quelque sorte des « particules » de lumière, de petits paquets d’énergie libérés par les électrons gravitant autour d’un atome.

Dans l’expérimentation menée par ces scientifiques de Qunnect, on retrouve bien ce fonctionnement : ils envoient des photons, donc de la lumière, circuler dans la boucle de fibre optique. Mais ces photons ont quelque chose de spécial par rapport à ceux que l’on trouve habituellement dans nos réseaux : ils sont « enchevêtrés » par paire. Là, vous imaginez peut-être un étrange nœud lumineux…

Des photons enchevêtrés qui servent de « signal d’alarme »

En réalité, l’enchevêtrement, ou intrication quantique, est une propriété propre à la physique quantique. Les chercheurs se sont en effet aperçus, en étudiant la matière à l’échelle de l’atome, qu’il existait des particules liées l’une à l’autre d’une façon fascinante. Lorsque deux particules sont intriquées, elles réagissent l’une par rapport à l’autre. Si l’une est altérée, l’autre change instantanément ses propriétés : et cela reste vrai même si ces deux particules sont éloignées l’une de l’autre, y compris à très longue distance.

Les chercheurs ont réussi à produire des paires de photons intriquées, en utilisant un dispositif appelé « source d’intrication ». Très concrètement, ils ont activé un laser calibré de façon précise pour « frapper » des atomes de rubidium, qui libèrent en réponse des photons intriqués. Sur ces paires de protons libérés, l’un est gardé dans le laboratoire, tandis que l’autre est envoyé sur la boucle de fibres optiques.

 
Qu Source, l’un des appareils produits par Qunnect, permet de produire des paires de photons intriqués grâce à des lasers stimulant des atomes de rubidium. 

Cette prouesse technique pourrait bien servir à créer un « internet quantique » ultra sécurisé, justement grâce à cette fameuse intrication. En effet, grâce à la particule intriquée qui reste à la source, il est possible de savoir immédiatement si la donnée « jumelle » subit une quelconque altération : par exemple, si elle est piratée. En réalité, de tels réseaux quantiques existent déjà. Mais jusqu’ici, la méthode utilisée ne permettait souvent de produire que des paires de photons qui n’étaient pas à la bonne longueur d’onde pour circuler dans nos réseaux de fibre habituels. Cette nouvelle méthode permettrait donc d’implémenter cette nouvelle technologie sans pour autant bouleverser les réseaux existants. L’appareil utilisé a peu ou prou la taille d’une boîte à chaussures, fonctionne à température ambiante et se branche sur un réseau de fibre optique standard.

Les scientifiques affirment également qu’ils ont amélioré la stabilité de l’intrication des photons de plus de cent fois par rapport aux taux atteints par d’autres appareils similaires utilisant des atomes. Les premiers clients potentiels visés par Qunnect seraient très certainement des institutions financières, ou des centres de recherche, qui pourraient avoir besoin de cette connexion ultra sécurisée. Ils travaillent actuellement à l’ajout d’une autre boucle associée à une seconde source d’intrication. Une nouvelle expérience qui sera plus proche du fonctionnement d’un potentiel « internet quantique », qui requerrait plusieurs centres de télécommunication quantiques. Ceux-ci posséderaient chacun leur propre source d’intrication, et permettraient aux utilisateurs d’avoir plus d’une option pour se faire « livrer » des photons intriqués.

 

REF.:  https://trustmyscience.com/internet-quantique-impossible-pirater-new-york/

SwiftKey avec ChatGPT : comment l'IA révolutionne le clavier de Microsoft

 

 

SwiftKey avec ChatGPT : comment l'IA révolutionne le clavier de Microsoft

 

Une semaine après l'avoir annoncé, Microsoft in§gre l'IA de ChatGPT à son clavier mobile SwiftKey qui profite des nombreuses fonctions intelligentes de Bing Chat pour améliorer et personnaliser la tournure des phrases !

Incroyable de voir à quelle vitesse Microsoft avance dans l'IA ! L'éditeur que l'on croyait un peu mou et qui avait laissé le champ libre à Google dans la conquête d'Internet ces vingt dernières années progresse à pas de géant en enchaînant les annonces… et les réalisations ! Ainsi, à peine une semaine après avoir parlé d'un test, la firme de Redmond diffuse une nouvelle version de son clavier mobile SwiftKey – numérotée 9.10.10.5 – dopée à l'IA de ChatGPT ! Une version fonctionnelle, accessible à tous, toujours gratuitement, qui profite de nouvelles fonctions intelligentes vraiment spectaculaires. De quoi améliorer le quotidien de nombreux utilisateurs et gagner des parts de marché… 

IA Microsoft : ChatGPT à tous les étages

Pour faire de l'ombre Google, Microsoft s'est lancé dans une course folle à l'intelligence artificielle et en ajoute à tous ses produits et services ! La firme de Redmond a ainsi intégré GPT-4 – la dernière version du modèle de langage qui alimente ChatGPT – ainsi qu'une IA génératrice d'images à son moteur de recherche Bing et à son navigateur Edge (voir notre article), mais aussi ajouté Copilot à sa suite bureautique Microsoft 365, un assistant dopé à l'IA qui sera également présent dans OneNote. "En tant que partenaire de prise de notes, Copilot utilise vos invites pour rédiger des plans, générer des idées, créer des listes, organiser des informations, etc. Copilot peut transformer un texte existant en résumant, réécrivant, formatant et ajoutant un contexte visuel", expliquait-elle dans un billet de blog. Bref, Microsoft accélère l'intégration de son IA générative à tous ses produits en profitant du retard à l'allumage de Google, qui devrait bientôt se lancer plus franchement dans l'aventure avec d'autres outils.

Avec son nouveau chatbot, Microsoft est parvenu à attirer l'attention des utilisateurs, que ce soit sur PC, sur un smartphone Android ou sur iPhone. En effet, les téléchargements de l'application Bing avaient été multipliés par dix dans le monde début février, suite à la présentation de Microsoft, alors même que son IA était disponible uniquement sur invitation aux États-Unis. La firme revendique actuellement 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiennement. Cela a donc conforté Microsoft dans sa stratégie d'intégrer sa nouvelle technologie dans absolument tous ses services, y compris dans son clavier mobile alternatif SwiftKey, sur lequel la firme vient d'intégrer Bing Chat ! Si l'outil était jusqu'ici seulement réservé aux bêta-testeurs sur Android, la firme de Redmond a décidé de soumettre son produit au grand public le 13 avril, comme elle l'annonce dans un communiqué avec la sortie d'une nouvelle version estampillée 9.10.10.5.

Télécharger SwiftKey pour Android

Télécharger SwiftKey pour iOS


SwiftKey : une IA pour rédiger les réponses aux messages

La plupart des utilisateurs d'appareils Android utilisent le clavier Gboard de Google, en général installé et configuré par défaut. Pourtant, ils ont la possibilité de le remplacer par des alternatives, dont le clavier SwiftKey de Microsoft – il est également disponible sur iOS. Pour les motiver à passer sur son clavier, la firme de Redmond compte sur le succès de Bing Chat et avait commencé à intégrer l'IA dans la version bêta de SwiftKey sur Android début avril, comme l'avaient fait savoir sur les réseaux sociaux de nombreux internautes ayant pu tester le nouvel outil. Les retours ont visiblement été plutôt bons puisque tout le monde y a désormais accès !

 

La nouvelle version de Bing dans SwiftKey dopée à l'IA "inclut des fonctions de recherche, de chat et de changement de ton et donne un accès facile aux outils propulsés à l'IA". En effet, le clavier dispose d'un bouton Bing en haut à gauche du bandeau regroupant tous les outils du clavier, qui permet de lancer une requête dans le moteur de recherche à tout moment – cela peut être utile pour effectuer une recherche en plein milieu d'une conversation, sans avoir à basculer sur une autre application – mais aussi – et surtout – de s'adresser directement à Bing Chat afin de solliciter son aide pour réécrire un texte ou pour des réponses plus détaillées. L'IA peut également suggérer différentes tournures de phrase grâce au bouton Tone qui permet de choisir un style de langage (Professionnel, Décontracté, Poli ou Familier) adapté en fonction des situations, ce qui peut s'avérer utile lorsque l'on éprouve des difficultés à adopter un ton formel pour ses e-mails professionnels par exemple. La fonction Search est accessible à tous, mais l'accès à Tone et Chat nécessite de se connecter avec un compte Microsoft.

 

Microsoft compte visiblement sur son IA pour relancer SwiftKey, notamment sur les appareils mobiles d'Apple. En effet, la firme de Redmond avait brièvement retiré le clavier mobile sur iOS l'année dernière, avant de le réintégrer rapidement d'ans l'App Store. À l'époque, Pedram Rezae, un des responsables de l'entreprise, avait déclaré que Microsoft allait "investir massivement dans le clavier"  – on comprend maintenant mieux de quoi il parlait ! 


REF.: https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/28041-swiftkey-avec-chatgpt-comment-l-ia-revolutionne-le-clavier-de-microsoft/

Attention à ce redoutable ransomware qui cible les Mac

 

 

Attention à ce redoutable ransomware qui cible les Mac

Le groupe cybercriminel LockBit vise pour la première fois macOS.


Publié le

 

C’est un signal d’alarme à prendre au sérieux. Les experts de la MalwareHunterTeam ont découvert ce dimanche un échantillon du ransomware LockBit qui serait destiné aux Mac tournant sous Apple Silicon. Baptisé “locker_Apple_M1_64”, c’est le premier malware de cette organisation à viser les Mac de dernière génération.

Il est encore trop tôt pour connaître les conséquences exactes de cette révélation, mais elle a de quoi rendre inquiet. LockBit est en effet un gang de cybercriminels tristement connu pour ses attaques.

LockBit : une menace très sérieuse

Pire, il donne accès à son ransomware en échange d’argent et cette souche pourrait donc être utilisée par d’autres organisations à travers le monde. On pourrait donc voir davantage d’attaques visant l’ordinateur d’Apple à l’avenir. Nul doute que les équipes de la pomme sont au courant et se préparent à faire face à la menace.

Pour finir, on peut rappeler que LockBit est un groupe de cybercriminels qui serait lié à la Russie. Il s’est fait connaître pour des attaques emblématiques, notamment contre le Royal Mail (service postal britannique).

Autre fait d’arme très peu glorieux : une attaque contre un hôpital pour enfants malades au Canada. Face au tollé, LockBit avait finalement présenté ses excuses et fourni un outil de déchiffrement.

La diffusion de ransomwares semble en tout cas particulièrement lucrative et on évoque le chiffre de 100 millions de dollars de revenus pour LockBit via ces cyberattaques.

De votre côté, êtes-vous inquiet des risques que représentent ces rançongiciels, ou vous sentez-vous plus en sécurité sur Mac ? Dites-le-nous dans les commentaires.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG

 

Google est stupéfait : son IA a appris une nouvelle langue sans aide

 

 

Google est stupéfait : son IA a appris une nouvelle langue sans aide

Une intelligence artificielle mise au point par Google est parvenue à apprendre une langue étrangère sans l’aide d’un être humain. Le géant de Mountain View ignore encore comment l’IA a réussi à cette prouesse…

Lors d’une interview accordée à CBS, Sundar Pichai, PDG de Google, est revenu sur les raisons de la prudence du groupe en matière d’intelligence artificielle. Ces dernières années, le géant de Mountain View a en effet retardé plusieurs projets relatifs à l’IA par excès de prudence.  Des modèles linguistiques ont notamment été repoussés, Google évoquant des risques en matière de sécurité et d’image. C’est en partie à cause de cette frilosité qu’OpenAI et Microsoft ont pris la tête de la course à l’intelligence artificielle, devançant Google. Le titan avait pourtant toutes les cartes en main pour s’imposer en pionnier.

« Nous devons tous être responsables à chaque étape du chemin », déclare Sundar Pichai. 

Tout en cherchant à se montrer plus audacieux pour répondre à ses rivaux, Google a appliqué une approche similaire lors du lancement de Bard. Plutôt que de déployer directement son chatbot dans le monde entier, la firme a misé sur une disponibilité progressive, à commencer par les États-Unis et le Royaume-Uni.

« Nous voulons développer des couches de sécurité plus robustes avant de construire et déployer des modèles plus performants », explique le dirigeant de Google.

Dans un premier temps, Google s’est appuyé sur le modèle LaMDA (pour Language Model for Dialogue Applications). Progressivement, la société a ajouté des fonctionnalités provenant d’un modèle linguistique plus performant, à savoir Pathways Language Model (PaLM). Celui-ci compte 540 milliards de paramètres, contre seulement 137 milliards pour LaMDA.

À lire aussi : Google prépare un nouveau moteur de recherche pour répondre à Microsoft Bing

Le mystère des « propriétés émergentes »

D’après Sundar Pichai, il arrive que les intelligences artificielles génératives se comportent d’une manière inattendue. C’est pourquoi il est extrêmement important d’avancer avec prudence, en surveillant de près les réactions des IA.

Selon les constatations de Google, des modèles de langage peuvent parfois s’enseigner de nouvelles compétences en toute autonomie, à l’insu des programmeurs. L’entreprise a intitulé ce mystère les « propriétés émergentes ».

Par exemple, une IA expérimentale, mise au point par Google, est parvenue à apprendre en toute indépendance « la langue du Bangladesh, alors qu’elle n’a pas été formée à la connaître ». Présent aux côtés de Sundar Pichai, James Manyika, vice-président principal de la technologie chez Google, explique qu’il a suffi de quelques requêtes pour qu’une IA s’habitue à une langue inconnue :

« Nous avons découvert qu’avec très peu de requêtes en bengali, il peut maintenant traduire tout le bengali ».

Une boîte noire… comme le cerveau humain

Les propriétés émergentes découlent du fonctionnement même de l’apprentissage automatique, qui consiste à ce qu’une machine apprenne elle-même, sur base des données disponibles, sans une intervention humaine. Une fois que cette logique est poussée à l’extrême, il n’est pas si étonnant qu’une IA soit parvenue à apprendre une langue sans l’aide d’un programmeur.

Néanmoins, Sundar Pichai précise que la manière précise dont l’IA a découvert le bengali échappe encore aux ingénieurs de Google. Le PDG admet que ces types d’étrangetés sont encore une « boîte noire », c’est-à-dire un système dont les mécanismes internes sont inconnus :

« Vous savez, vous ne comprenez pas tout à fait. Et vous ne pouvez pas tout à fait dire pourquoi il a dit cela, ou pourquoi il s’est trompé. Nous avons quelques idées, et notre capacité à comprendre s’améliore avec le temps ».

Désireux d’aborder l’IA avec « humilité », le patron de Google rappelle que, de la même manière, « nous ne comprenons pas parfaitement comment fonctionne un esprit humain ».

Source. : CBS