Un financier québécois qui a fait de la prison aux États-Unis
après avoir été reconnu coupable de complot pour blanchir de l’argent a
bien peu de regrets pour ses activités passées. Il dit que le Canada
s’en prend seulement aux petits poissons dans sa chasse aux évadés
fiscaux.
«Le Canada est très hypocrite, beaucoup plus que les États-Unis. L’essentiel de ce qui était mon travail aux îles Caïmans, les banques canadiennes le font tous les jours», a affirmé Éric St-Cyr, dans sa première entrevue à un média du Québec depuis sa sortie de prison en 2015.
«J’ai pas l’impression d’avoir été pire que l’ensemble de l’industrie. Consciemment, je n’ai jamais fait de blanchiment d’argent», dit-il.
«Tout au plus, j’ai fermé les yeux sur une douzaine d’individus qui faisaient de l’évasion fiscale», souligne-t-il.
Éric St-Cyr est l’ancien président de la firme de gestion de
fortune Clover Asset Management aux îles Caïmans, un paradis fiscal. Il a
été accusé en 2014 de complot pour blanchir de l’argent aux États-Unis.
Deux agents de la justice américaine passant pour de riches clients l’ont approché en disant vouloir cacher l’argent d’une fraude bancaire.
Livre-choc
Notre Bureau était allé le rencontrer aux îles Caïmans quelques mois à peine avant son arrestation. Le teint bronzé et l’air décontracté, il avait vanté un style de vie aisé, sans impôt et sous les palmiers, très loin du Québec.
«Quand tu ne paies plus d’impôt, ton revenu explose!» avait-il fièrement affirmé.
«En déménageant ici, je suis passé d’un coup d’un taux d’imposition de 54 à 0 %», disait-il.
Dans un livre-choc au ton très personnel, «À l’ombre du soleil», Paradis fiscaux: démesure et déchéance, à paraître cette semaine au Québec, Éric St-Cyr revient sur son expérience en finance sous les tropiques. Il porte un regard sans fard sur les hypocrisies du système financier mondial. Il décrit son expérience dans un univers carcéral américain jugé impitoyable.
Source.:
«Le Canada est très hypocrite, beaucoup plus que les États-Unis. L’essentiel de ce qui était mon travail aux îles Caïmans, les banques canadiennes le font tous les jours», a affirmé Éric St-Cyr, dans sa première entrevue à un média du Québec depuis sa sortie de prison en 2015.
«J’ai pas l’impression d’avoir été pire que l’ensemble de l’industrie. Consciemment, je n’ai jamais fait de blanchiment d’argent», dit-il.
«Tout au plus, j’ai fermé les yeux sur une douzaine d’individus qui faisaient de l’évasion fiscale», souligne-t-il.
Deux agents de la justice américaine passant pour de riches clients l’ont approché en disant vouloir cacher l’argent d’une fraude bancaire.
Livre-choc
Notre Bureau était allé le rencontrer aux îles Caïmans quelques mois à peine avant son arrestation. Le teint bronzé et l’air décontracté, il avait vanté un style de vie aisé, sans impôt et sous les palmiers, très loin du Québec.
«Quand tu ne paies plus d’impôt, ton revenu explose!» avait-il fièrement affirmé.
«En déménageant ici, je suis passé d’un coup d’un taux d’imposition de 54 à 0 %», disait-il.
Dans un livre-choc au ton très personnel, «À l’ombre du soleil», Paradis fiscaux: démesure et déchéance, à paraître cette semaine au Québec, Éric St-Cyr revient sur son expérience en finance sous les tropiques. Il porte un regard sans fard sur les hypocrisies du système financier mondial. Il décrit son expérience dans un univers carcéral américain jugé impitoyable.
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