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samedi 9 juin 2018

Des fausses amendes pour du téléchargement illégal



En 2012, deux amis d’enfance décident de fonder la société RSTI (Répression et Surveillance du Téléchargement Illégal). Étonnement, la société a été créée alors que la loi HADOPI est en plein développement. Officiellement, la RSTI fait du dépannage et de la vente informatique, mais la véritable activité de l’entreprise est totalement différente.

Des fausses amendes pour téléchargement illégal

En 2012, deux amis créent une entreprise afin de camoufler leurs activités frauduleuses. Les deux compères envoyaient des milliers de courriers aux habitants de la région de Bordeaux en les accusant d’avoir téléchargé illégalement du contenu protégé par le droit d’auteur, et réclament 75 euros payables par chèque ou par PayPal.
Madame, monsieur : nos techniciens ont fait des surveillances sur vos lignes internet. Du téléchargement illégal a été retrouvé, ce qui est répréhensible. Notez bien que seul notre cabinet peut traiter ce genre d’affaires, c’est confidentiel, inutile de vous rapprocher de votre opérateur téléphonique. Vous avez 72 heures pour nous payer une amende de 75 euros par chèque ou par PayPal.
C’est donc grâce à cette méthode qu’ils ont pu empocher une belle somme pendant quelques mois, mais ils ont rapidement été mis hors d’état de nuire. Apparemment, ils se seraient fait démasqué à cause des nombreuses fautes d’orthographe présentes dans leurs courriers dits « officiels ».

371 victimes de ces fausses lettres

Après que la supercherie des deux hommes ait été révélée, ce sont pas moins de 371 victimes qui affirment avoir été arnaquées par ces fausses lettres. 71 d’entre eux ont porté plainte, et la société a très vite disparu des radars. D’après le rapport de l’enquête, un des deux compères à tout avoué, tandis que le deuxième prétend ne pas être au courant du tout de ses lettres, il aurait suivi aveuglément son ami dans cette « aventure ». Pour lui, RSTI signifiait « Régional Service de Travail Informatique ». Les deux hommes ont été condamnés le mardi 22 mai 2018 à 4 mois de prison avec sursis.

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