Microsoft aurait débusqué un pédophile récidiviste
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Sébastien Guilbeault a été arrêté par la Sûreté du Québec il y a une semaine à son domicile. On l’a initialement accusé d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et d’en avoir possédé et distribué. Or, en fouillant dans son ordinateur, les enquêteurs ont réalisé qu’il aurait également entretenu des conversations hautement inappropriées avec des jeunes filles. Des accusations de leurre se sont donc ajoutées à son dossier cette semaine.
C’est à la suite d’une dénonciation envoyée par Microsoft que les enquêteurs se sont mis à s’intéresser de nouveau au délinquant sexuel, selon la SQ.
La compagnie américaine détient une technologie qui permet d’identifier certaines images susceptibles d’être de la pornographie juvénile, même lorsqu’elles sont envoyées dans une conversation privée. Lorsque le système repère une image louche,
« Bien.membrer »
Guilbeault, via le pseudonyme « bien.membrer [sic] », aurait discuté avec des jeunes filles âgées de 10 à 17 ans et aurait possiblement fait des appels vidéo avec elles.« Go on se fait une cam jte fais un stipp loll », aurait écrit le pédophile à l’une d’entre elles.
L’homme questionnait également ses présumées victimes à savoir si elles aimaient les gars plus vieux et les incitaient fortement à allumer leur caméra.
« Il décrivait des actes sexuels qu’il ferait aux jeunes filles et envoyait aussi des photos de ses parties génitales », a indiqué le sergent Hugo Fournier, de la SQ.
Guilbeault aurait également demandé à l’une d’elles si elle avait déjà vu un pénis. Lorsque l’enfant a répondu non, le pédophile aurait répliqué : « Même pas celle de ton père ?».
Les enquêteurs n’ont pas réussi à trouver les jeunes filles qui auraient été leurrées par l’homme de 34 ans, qui disait en avoir environ 20 dans ses conversations.
L’aide du public est donc sollicitée afin de retrouver les présumées victimes.
Sébastien Guilbeault a souvent eu affaire à la police par le passé, notamment pour une histoire en semblable matière. En 2014, il a écopé d’un an de prison pour production de pornographie juvénile et voyeurisme après avoir installé des caméras dans sa résidence dans le but de filmer une fillette qui y vivait, ainsi que dans une toilette publique.
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