L’heure est venue de mettre en place une solution Backup-as-a-Service
Stockage : Face à 
l’explosion du volumes de données qui transitent dans l’entreprise, il 
est temps de repenser les solutions, les outils et les méthodes dédiés 
au backup. Interview de Patrick Dufour, directeur stratégie et services,
 Stordata.
La sauvegarde est souvent le parent pauvre de la DSI.
Pourquoi est-il urgent de la reconsidérer ?
backUp, stockage,
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Quelle forme cette stratégie doit-elle prendre ?
Il
 faut comprendre que personne ne souhaite avoir recours à sa sauvegarde.
 Mais force est de constater que le contexte doit inciter chacun à 
identifier les meilleurs leviers pour réagir en cas de difficulté. Outre
 les problèmes liés à des pertes ponctuelles, la menace extérieure va 
croissante. Je pense aux attaques, aux malveillances ou encore à 
l’explosion des ransomwares. Face à tous ces périls, la sauvegarde est 
l’ultime recours. Quelle que soit la nature du problème, les entreprises
 ont besoin de pouvoir restaurer rapidement leurs données critiques sans
 se poser de questions le moment venu. Et cela implique une solution 
dimensionnée au plus près de la réalité des besoins, régulièrement 
monitorée pour garantir que le backup reste adapté à une infrastructure 
qui, elle, ne cesse d’évoluer.
C’est le rôle du fournisseur de services BaaS ?
C’est le rôle du fournisseur de services BaaS ?
Absolument. Pour pouvoir garantir un niveau de service sur des 
solutions aussi complexes, l’apport d’un acteur spécialisé constitue la 
meilleure des réponses. Notre responsabilité, c’est de concevoir une 
solution à la fois suffisamment robuste pour faire face à toutes les 
éventualités, mais également suffisamment fine pour apporter le niveau 
de réponse adapté à chaque cas de figure. On ne va pas, par exemple, 
basculer sur un PRA juste parce qu’on a perdu une VM ! Nous devons 
dialoguer en permanence avec les équipes de développement et de 
production et prendre en compte leurs différentes contraintes dans le 
plan de sauvegarde. Supervision, prévention, mises à jour des OS… tout 
ce qui peut avoir un impact sur le backup doit être intégré dans la 
réflexion, car cela peut justifier une adaptation de la solution 
déployée.
Quelle méthodologie déployez-vous auprès de vos clients ?
Quelle méthodologie déployez-vous auprès de vos clients ?
Bien souvent, le premier axe de travail consiste à interroger 
l’existant. Les entreprises ont un passé, ont pu mettre en place des 
solutions qui étaient pertinentes à un instant T mais qui n’ont pas 
suffisamment évolué. Ces empilements de technologies ajoutent de la 
complexité et représentent souvent une charge importante en ressources 
humaines et financières. Sur la base de cet audit, nous allons concevoir
 une solution la plus souple possible, loin des cadres prédéfinis 
proposés par certains, et donc adaptée aux souhaits du client. Nous 
allons ensuite la déployer, l’opérer et la maintenir avec un tarif 
défini à l’avance : aucune surprise en termes de budget. En somme, nous 
mettons en place un véritable Backup-as-a-Service, avec des compétences 
extrêmement pointues et des outils dédiés. Nous avons en effet développé
 une grande expertise dans la mise en œuvre de solutions telles que 
CommVault, par exemple, qui apportent une plus-value considérable en 
termes de management de la donnée. CommVault est notamment capable de 
sauvegarder des snapshots d’une infrastructure de stockage depuis fort 
longtemps, ce qui permet de proposer une sauvegarde sans impact sur la 
production. En cas de difficulté, les administrateurs système et réseau 
vont pouvoir restaurer leur système exactement tel qu’il était à un 
instant précis, en ne rechargeant que les données essentielles. Le 
bénéfice en termes de temps et de charge réseau est énorme, et la 
souplesse de la restauration sans commune mesure.
La délégation permet également de disposer en permanence de la bonne ressource pour réaliser les opérations liées à la protection des données, y compris et surtout celles qui sont complexes.
La délégation permet également de disposer en permanence de la bonne ressource pour réaliser les opérations liées à la protection des données, y compris et surtout celles qui sont complexes.
Les bénéfices d’une telle politique sont-ils également financiers ?
Naturellement.
 Les économies induites par une gestion optimisée de la sauvegarde sont 
considérables. Elles se mesurent à travers la réduction des coûts de 
l’infrastructure, mais également à l’aune d’une meilleure continuité de 
service : la plupart de nos clients savent parfaitement combien leur 
coûte une minute d’arrêt de leur système. En limitant les interruptions 
et en accélérant drastiquement les temps de reprise sur incident, une 
stratégie centrée sur la donnée entraîne un ROI facilement démontrable. 
On peut ajouter à ce bilan la sécurisation de la production : en faisant
 appel à des compétences externalisées et avec un fort engagement 
contractuel, on peut s’appuyer sur un haut niveau de service et 
réallouer les compétences internes à des tâches à plus forte valeur 
ajoutée.REF.:

 
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