« Smishing » : la nouvelle fraude par SMS
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Alors que la plupart des gens savent maintenant qu’ils doivent
télécharger un anti-virus sur leurs ordinateurs pour se protéger contre
les logiciels malveillants, les hackers se renouvellent et se tournent
vers la fraude par SMS.
C’est un peu le jeu du chat et de la souris. La lutte contre la
cyber-criminalité est apparemment sans fin. L’agence UK Finance affirme
que rien que dans le domaine de la fraude bancaire, nous perdons plus
d’un million d’euros par jour en Europe. Une grande partie de la fraude
se produit via une technique d’escroquerie qu’on appelle le
« phishing », très connu aujourd’hui, ou le « push payment ». Il s’agit
d’une escroquerie où le client est incité à révéler des informations
personnelles ou poussé à effectuer un paiement d’urgence.
Mais nous observons maintenant un phénomène nouveau : le « smishing », qui est la pratique d’envoyer des SMS, censés provenir d’entreprises réputées, afin de demander des numéros de carte de crédit. Ce système, qui se fait passer pour votre banque, est plus efficace que le « phishing », car le taux d’ouverture d’un SMS est de 98%, contre 65% pour un e-mail.
En réaction, certains opérateurs téléphoniques développent des
discussions sécurisées, afin d’empêcher le phishing, le fishing et le
smishing. Dans ce cadre, tous les expéditeurs sont vérifiés à chaque
étape du processus de mise en contact, ce qui permet une expérience
client plus sûre.Mais nous observons maintenant un phénomène nouveau : le « smishing », qui est la pratique d’envoyer des SMS, censés provenir d’entreprises réputées, afin de demander des numéros de carte de crédit. Ce système, qui se fait passer pour votre banque, est plus efficace que le « phishing », car le taux d’ouverture d’un SMS est de 98%, contre 65% pour un e-mail.
Qui est responsable de la lutte contre le smishing ?
Les clients sont aujourd’hui plus exigeants et s’attendent à ce que leurs banques les protègent contre ce type de problème. Les entreprises devraient avoir une certaine responsabilité lorsque ces SMS les mentionnent, car il s’agit en réalité d’usurpation d’identité.Cette nouvelle technique que les opérateurs appellent « Conversational Commerce » facilite les échanges téléphoniques entre client et entreprise. Une intelligence artificielle analyse les prises de décision passées du client afin de proposer un dialogue optimisé avec la banque. Ce qui fait gagner du temps aux entreprises et garde les fraudeurs à distance.
Source. : TechRadar
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