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mercredi 8 avril 2020

Ma Zone Québec : le futur Amazon des produits d'ici



Ma Zone Québec : le futur Amazon des produits d'ici

 
 
 
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Encouragez les entrepreneurs de chez nous.
Mise sur pied en accéléré par les entrepreneurs dragons, Isabèle Chevalier, présidente de Bio-K+, et Georges Karam, en raison de la crise associée à la pandémie du COVID-19, Ma Zone Québec promet de faciliter l’accès aux ressources d’ici à l’aide d’un seul et même outil simple à utiliser. Produits d’alimentation, produits ménagers, meubles, vêtements y seront entre autres vendus par catégories et par régions.
«On n’y retrouvera pas que des produits artisanaux. Il y aura vraiment de tout, assure Mme Chevalier. Le but, c’est d’être une alternative aux articles américains qu’on achète présentement sur Amazon. Le Web n’a pas de frontière, mais nous, on en tracera une. Acheter à l’étranger est une dépense, consommer un produit local est un investissement.»
Si quelque 500 entreprises d’ici se sont inscrites pour l’instant, les co-créateurs de l’initiative invitent tous les entrepreneurs à se joindre au mouvement dès maintenant, et ce, gratuitement. Les critères d’admissibilité : posséder une entreprise enregistrée chez nous qui fabrique des produits québécois, sans nécessairement que tout soit entièrement fait ici. Les règles demeurent flexibles.
Les PME seront particulièrement mises de l’avant, mais il n’y aura pas de grosseur d’entreprise maximale pour vendre sur Ma Zone Québec. «On veut être inclusif. On veut le plus de compagnies québécoises», insiste Mme Chevalier.
Les premières entreprises à figurer sur Ma Zone Québec seront celles qui auront démontré qu’elles ont la capacité de livrer la marchandise. Pas facile, cependant, dans un contexte où plusieurs ont vu leur production ralentie par les blocus de trains, l’éclosion de la COVID-19 en Chine et la pandémie. «On va le faire, ensemble, avec les moyens qu’on a. C’est sûr qu’on fait tous face à plusieurs problématiques. Il faudra gérer avec des problèmes d’approvisionnement. Il faudra être conciliant. C’est difficile de lancer une business dans un contexte où tout est fermé. On va s’ajuster dans un esprit d’entraide», dit Isabèle Chevalier.
À chaque vente, une marge équivalente à la réalité du marché dans chaque catégorie de produit sera bien sûr perçue par les cofondateurs du site, au même titre qu’un détaillant le ferait.
La livraison sera, elle, assurée par les entrepreneurs directement. Des frais pourraient s’ajouter à la facture, particulièrement dans le contexte de la COVID-19 où les coûts ont explosé. Isabèle Chevalier croit cependant qu’une augmentation du volume des livraisons dans la province due notamment aux achats sur sa nouvelle plateforme pourrait «aplanir la courbe des frais de livraison».
En attendant la mise en ligne officielle de Ma Zone Québec, il est plus que conseillé de chercher des alternatives québécoises aux produits qu’on consomme quotidiennement, question d’assurer la survie de nos entreprises en temps de crise. La boutique Signé Local est une belle alternative d’ici également.

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