Ma Zone Québec : le futur Amazon des produits d'ici
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Ma Zone Québec, Amazon, achat,
Encouragez les entrepreneurs de chez nous.
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Mise
 sur pied en accéléré par les entrepreneurs dragons, Isabèle Chevalier, 
présidente de Bio-K+, et Georges Karam, en raison de la crise associée à
 la pandémie du COVID-19,
 Ma Zone Québec promet de faciliter l’accès aux ressources d’ici à 
l’aide d’un seul et même outil simple à utiliser. Produits 
d’alimentation, produits ménagers, meubles, vêtements y seront entre 
autres vendus par catégories et par régions.
«On
 n’y retrouvera pas que des produits artisanaux. Il y aura vraiment de 
tout, assure Mme Chevalier. Le but, c’est d’être une alternative aux 
articles américains qu’on achète présentement sur Amazon. Le Web n’a pas
 de frontière, mais nous, on en tracera une. Acheter à l’étranger est 
une dépense, consommer un produit local est un investissement.» 
Si
 quelque 500 entreprises d’ici se sont inscrites pour l’instant, les 
co-créateurs de l’initiative invitent tous les entrepreneurs à se 
joindre au mouvement dès maintenant, et ce, gratuitement. Les critères 
d’admissibilité : posséder une entreprise enregistrée chez nous qui 
fabrique des produits québécois, sans nécessairement que tout soit 
entièrement fait ici. Les règles demeurent flexibles.
Les
 PME seront particulièrement mises de l’avant, mais il n’y aura pas de 
grosseur d’entreprise maximale pour vendre sur Ma Zone Québec. «On veut 
être inclusif. On veut le plus de compagnies québécoises», insiste Mme 
Chevalier.
Les 
premières entreprises à figurer sur Ma Zone Québec seront celles qui 
auront démontré qu’elles ont la capacité de livrer la marchandise. Pas 
facile, cependant, dans un contexte où plusieurs ont vu leur production 
ralentie par les blocus de trains, l’éclosion de la COVID-19 en Chine et
 la pandémie. «On va le faire, ensemble, avec les moyens qu’on a. C’est 
sûr qu’on fait tous face à plusieurs problématiques. Il faudra gérer 
avec des problèmes d’approvisionnement. Il faudra être conciliant. C’est
 difficile de lancer une business dans un contexte où tout est fermé. On va s’ajuster dans un esprit d’entraide», dit Isabèle Chevalier.
À
 chaque vente, une marge équivalente à la réalité du marché dans chaque 
catégorie de produit sera bien sûr perçue par les cofondateurs du site, 
au même titre qu’un détaillant le ferait.
La
 livraison sera, elle, assurée par les entrepreneurs directement. Des 
frais pourraient s’ajouter à la facture, particulièrement dans le 
contexte de la COVID-19 où les coûts ont explosé. Isabèle Chevalier 
croit cependant qu’une augmentation du volume des livraisons dans la 
province due notamment aux achats sur sa nouvelle plateforme pourrait 
«aplanir la courbe des frais de livraison».
En attendant la mise en ligne officielle de Ma Zone Québec,
 il est plus que conseillé de chercher des alternatives québécoises aux 
produits qu’on consomme quotidiennement, question d’assurer la survie de
 nos entreprises en temps de crise. La boutique Signé Local est une belle alternative d’ici également.
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