Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé 5G. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé 5G. Afficher tous les messages

lundi 9 décembre 2019

5G : 11 failles majeures découvertes à quelques mois de son lancement en France

5G : 11 failles majeures découvertes à quelques mois de son lancement en France





5G, failles,


À quelques mois du déploiement de la 5G en France, des chercheurs ont révélé des problèmes majeurs qui permettraient notamment à des attaquants de localiser les utilisateurs.
Le réseau 5G, déjà déployé dans plusieurs pays comme la Corée du Sud ou la Suisse, devrait arriver en France à l’horizon 2020. Plus fiable et surtout beaucoup plus rapide (jusqu’à 100 fois plus que la 4G), le nouveau standard 5G souffrirait aussi d’importantes vulnérabilités selon des experts américains.

Des failles exploitables moyennant quelques centaines de dollars

Lors de la conférence ACM CSS qui s’est tenue à Londres le 12 novembre, des chercheurs de l’Université Purdue et de l’Université de l’Iowa ont en effet détaillé 11 problèmes de conception dans le standard 5G. Ces failles sont susceptibles de révéler votre localisation, de rétrograder votre service sur d’anciens réseaux de données mobiles, d’augmenter vos factures ou carrément de suivre vos appels, SMS, etc. et de naviguer sur le web à votre insu. Plusieurs de ces vulnérabilités seraient héritées de la 3G et de la 4G.
Des failles particulièrement inquiétantes quand on sait que la 5G, contrairement aux normes précédentes, est censée justement protéger les identifiants de téléphone pour empêcher le suivi et les attaques ciblées. Les chercheurs en concluent que les nouvelles fonctionnalités de la 5G n’ont peut-être pas encore fait l’objet d’une évaluation de sécurité rigoureuse.

À quelques mois de son déploiement commercial en France, la mise à jour de la 5G devient donc particulièrement urgente. Après Orange, Free a en effet testé récemment sa toute première antenne 5G. Les chercheurs à l’origine de cette découverte ont en effet précisé que ces attaques peuvent être réalisées par radio avec des logiciels qui ne coûtent que quelques centaines de dollars. L’organisme de normalisation GSMA affirme de son côté que les scénarios présentés par ces chercheurs sont jugés « nuls ou à faible impact dans la pratique », tout en s’attellant déjà à travailler sur des correctifs.
Source : Wired

lundi 22 avril 2019

CES 2019 : un routeur 5G résidentiel à 3 Gbit/s par D-Link




CES 2019 : un routeur 5G résidentiel à 3 Gbit/s par D-Link


WiFi AC2600, 5G, routers
 
 
Technologie : Le D-Link DWR-2100 est le premier routeur 5G du constructeur. Son débit maximal devrait approcher les 3 Gbit/s, via un modem 5G signé Qualcomm. La connectique comprend également du WiFi AC2600 et de l’Ethernet à 2,5 Gbit/s.
En marge du CES 2019 de Las Vegas, le constructeur D-Link présente son premier routeur 5G, le DWR-2010. Ce routeur résidentiel promet des débits pouvant atteindre les 3 Gbit/s (certaines sources parlent de 2, 8 Gbit/s). Soit nettement plus que les connexions WiFi habituelles.

Pour atteindre de tels débits, il travaillera dans des bandes de fréquences situées sous les 6 GHz, mais aussi avec des fréquences bien plus élevées, probablement dans les 24-29 GHz. La portée de ces ondes sera plus faible, mais avec des débits intéressants. De quoi remplacer le WiFi … mais pas les stations de base classiques. Du moins sans devoir très fortement resserrer leur maillage.

Testez les performances de votre réseau Internet avec le service 4G Monitor

Un circuit Qualcomm SDX55 est à la manœuvre pour piloter ce routeur de l’extrême. En plus de la 5G, ce dernier propose 5 ports Ethernet,  dont un à 2,5 Gbit/s (les autres étant du classique gigabit), mais aussi du WiFi AC2600 à 800+1732 Mbit/s. Bon point, le support du VoLTE permettra de disposer de fonctions voix, bref de relayer des appels téléphoniques.

Arrivée pour fin 2019… mais à quel prix ?

« Avec son spectre étendu et ses nouvelles applications, la 5G va intensifier la concurrence sur le marché du haut débit dans les années à venir », prédit Raman Bridwell, vice-président produits et services, D-Link Systems. « Cette passerelle aidera davantage de personnes accéder à ce réseau dans plus d’endroits avec la même expérience filaire que nous avons aujourd’hui. »
Le fait est qu’avec 3 Gbit/s de débit maximal, la 5G promise par ce routeur offrira une vitesse supérieure à la fibre actuelle. Il n’en reste pas moins que ces débits demeurent purement théoriques. La 5G est de surcroît un réseau par essence mutualisé, où il faudra se partager une bande passante limitée. Chose d’autant plus vraie que ce réseau s’appuie lui-même sur l’infrastructure fibre locale.
Le gain sera important par rapport à la 4G, mais il ne faut pas s’attendre à ce que la 5G soit le fossoyeur de la fibre. Bien au contraire, puisque l’agrégation des réseaux est au cœur même de cette technologie. L’un n’ira donc pas sans l’autre.
Notez que si D-Link annonce la sortie future de son DWR-2010, son prix n’est pas communiqué, ni sa date de disponibilité exacte. Au cours du second semestre 2019, indique le constructeur.


REF.:

vendredi 10 août 2018

Le Canada (finalement) en route vers la 5G



Dans le déploiement des réseaux de télécommunications de cinquième génération (5G), le Canada adopte une stratégie qui s’inspire des fables de La Fontaine : rien ne sert de courir, il faut partir à point. 

Des réseaux cellulaires rapides, adaptés aux besoins des consommateurs modernes et, surtout, des entreprises de demain : voilà ce que promettent les réseaux 5G. Mais alors que le Canada doit encore s’entendre sur les règles du jeu pour son déploiement à partir d’environ 2020, la 5G sera en partie mise en service dès cette année aux États-Unis.
Les réseaux de cinquième génération promettent des améliorations importantes par rapport aux réseaux 4G LTE actuels. Les consommateurs peuvent notamment s’attendre à des vitesses de transfert sur leur téléphone intelligent de 100 Mbps, soit 10 fois plus rapides que les vitesses moyennes de nos jours.
Du côté des entreprises, l’Internet 5G pourra notamment relier des millions d’objets connectés dont les piles n’auront à être rechargées qu’aux 10 ans. La faible latence de ces réseaux (le temps de réaction pour qu’une information soit transmise) devrait aussi permettre de relier des objets dont la fiabilité est cruciale, comme les voitures autonomes et des systèmes médicaux.
« Dans le secteur minier, où on envoie encore des gens travailler à trois kilomètres sous la terre, la vision à long terme est d’extraire le minerai à distance avec de la machinerie connectée. Mais pour ça, ça prend des communications fiables avec de très faibles latences, comme avec la 5G », explique André Perreault, directeur des solutions technologiques chez l’équipementier Ericsson Canada.
« Dans notre vie de tous les jours, la 5G n’aura pas un impact flamboyant, mais elle va rapidement avoir sa place dans l’industrie », résume l’ingénieur.

Deux enchères de spectre d’ici 2021

Pour mettre en place les premiers réseaux 5G, les géants des télécommunications devront attendre les mises aux enchères de la bande de fréquence 3500 MHz en 2020 et des bandes d’ondes millimétriques en 2021, annoncées la semaine dernière par Innovation, Sciences et Développement économique Canada.
Les ondes permettent la transmission de toutes sortes d’informations, comme la radio, la télé et les communications par téléphone cellulaire. La plupart des fréquences sont protégées pour des usages précis et nécessitent l’obtention d’une licence pour les utiliser (c’est pour ça qu’on ne peut pas diffuser un poste de radio FM à partir de son sous-sol, par exemple). Les licences pour les fréquences requises par les réseaux cellulaires sont généralement remises lors de ventes aux enchères. C’est une enchère qui avait permis à Vidéotron de lancer son réseau 3G en 2008, et c’est une enchère qui avait contribué au déploiement des réseaux LTE en 2013.
Ces dernières se sont avérées payantes pour le gouvernement, avec plus de 4 et 5 milliards de dollars amassés respectivement. La prochaine pourrait potentiellement l’être encore plus.
« Les ventes aux enchères annoncées par le ministre cette semaine concernent les dernières quantités significatives de bandes que possède le gouvernement. Le spectre est une ressource limitée, et il n’en restera que de très petites quantités après ces ventes. C’est pourquoi elles peuvent rapporter des sommes considérables au gouvernement et peuvent influencer l’économie canadienne si profondément », croit Alexandra MacEachern, directrice des politiques et de la sensibilisation au Conseil des technologies de l’information et des communications du Canada (CTIC).
Notons qu’une troisième enchère avait déjà été annoncée pour 2019, pour la bande 600 Mhz, mais que son intérêt pour la 5G est plus à long terme.
Les consultations qui mèneront aux enchères de 2020 et 2021 permettront au gouvernement de cerner le spectre qui sera offert, mais aussi de déterminer si une partie sera réservée aux opérateurs régionaux, comme Vidéotron au Québec et SaskTel en Saskatchewan. Les usages du spectre et les entreprises qui pourront participer aux enchères seront aussi évalués, puisque les ondes utilisées par la 5G intéressent d’autres joueurs que les opérateurs traditionnels. Facebook a d’ailleurs démontré son intérêt plus tôt cette année pour utiliser les bandes 5G afin de relier les régions éloignées canadiennes à l’Internet avec ses drones solaires.
« Des sociétés possédant des véhicules autonomes comme Uber, des géants des communications comme General Electric et des fabricants comme Toyota qui pourraient construire des usines intelligentes » pourraient aussi vouloir leur part du gâteau, note Alexandra MacEachern, qui a publié cette semaine le rapport La technologie mobile de cinquième génération : la dernière mine d’or pour le CTIC.

Une industrie prête à accélérer

La longue attente d’ici les enchères ne plait pas à tous.
« Nous aurions préféré que l’enchère de spectre à venir fasse l’objet d’un échéancier plus serré afin que nous puissions rattraper les autres pays qui ont déjà entamé ce processus concernant la technologie 5G », commente Johanne Senécal, première vice-présidente, Gouvernement fédéral et affaires réglementaires de Telus, qui se dit toutefois enthousiaste à l’idée de « participer aux consultations et de tout mettre en œuvre pour lancer la technologie 5G aussi rapidement que possible ».
L’intérêt des opérateurs pour la 5G est facile à expliquer. Alors qu’ils ont atteint un taux de pénétration dépassant les 100% chez les consommateurs canadiens, l’arrivée de la technologie leur permettra de croître grâce aux nouveaux marchés qui seront rendus possibles avec la 5G.
Il existe toutefois d’autres raisons pour justifier un déploiement accéléré des réseaux. Des opérateurs américains offriront la 5G dès cette année. Elle sera réservée dans un premier temps à l’Internet résidentiel, mais son évolution pourrait permettre l’arrivée de nouvelles technologies qui avantageraient les entreprises américaines par rapport aux entreprises canadiennes. Dans une telle éventualité, les enchères canadiennes tardives pourraient faire mal.
Les entreprises québécoises et ontariennes pourront heureusement mettre les technologies 5G à l’essai dès cette année, avec la mise en place du programme ENCQOR, qui rendra un réseau 5G précommercial accessible aux chercheurs et aux PME. Le retard du Canada est aussi relatif, alors qu’il sera tout de même en avance sur des pays importants comme l’Australie et l’Allemagne.

REF.:

dimanche 10 juin 2018

Reportage : comment SFR teste la 5G (ça arrive bientôt)


Technologie : "Nous investissons avant tout dans la 5G pour faire passer notre trafic data sur notre réseau". SFR voit dans cette nouvelle technologie une excellente opportunité pour absorber la croissance exponentielle des transferts de données. Reportage au centre de test de l'opérateur.

C'est un lieu très secret et très protégé. Bienvenue dans le centre de test de l'opérateur SFR. 2.000 m² de datacenter et 900 m² de laboratoire camouflé dans un bâtiment anonyme.

Bienvenue sur la plate-forme de test du réseau de SFR. Un lieu très protégé où l'opérateur prépare les évolutions futures de son réseau. Dont l'arrivée de la 5G.
"Il s'agit de la plate-forme de test qui permet de valider les évolutions du réseau" détaille Sébastien Bourdin, responsable des solutions radio chez SFR. Infrastructures et softwares radio, cœur voix et cœur data sont rassemblés ici à des fins de tests. L'idée ? Avoir sous la main au moins un exemplaire fonctionnel de chaque brique du réseau de production afin de reproduire les situations réelles, et prévoir les conséquences de la mise en place des nouveaux protocoles de communication sur l'existant. (lire LTE, ADSL, fibre : SFR montre les muscles dans son nouveau labo )

Entre autre équipement, on trouve une toujours impressionnante cage de Faraday qui permet de tester des matériels sans être parasité par le signal de production de SFR.

Un récepteur 5G "pré-commercial"

"400 équipements sont testés par an dans ce laboratoire. Cela permet de vérifier leur interopérabilité avec le réseau" mentionne Sébastien Bourdin. Des tests de handover entre opérateurs et à l'intérieur du réseau (quand un utilisateur en situation de mobilité passe d'une antenne à l'autre) sont également réalisés. Mais aussi des tests de qualité de service et de bon déroulement des différents protocoles de communication. Comme la 5G.

Voici ce à quoi devrait très probablement ressembler un routeur 5G dans les mois qui viennent. Il y a quelques mois, ce type d'équipement était bien plus volumineux.
La 5G, objet de nombreuses spéculations. Et d'un test présenté à la presse ce jour. Dans la salle prévue à cet effet se trouvent une antenne et un récepteur 5G "pré-commercial". Comprenez que l'on s'approche vraiment des produits qui seront proposés prochainement aux clients. SFR promet quelques villes équipées à des fins de test en 2019, et un lancement commercial en 2020.
Les tests sur les premiers terminaux mobiles devraient être effectué au second trimestre 2019. Et les premiers modèles commercialisés entre le troisième et le quatrième trimestre 2019 (lire : 5G : Samsung "pas loin" de lancer un smartphone, vraiment ?.

Pour SFR, ce sont surtout les antennes 5G qui sont révolutionnaires. Elles sont dites "actives" et elles permettent de diriger automatiquement le signal vers l’utilisateur.

Aller plus loin en couverture et améliorer le débit disponible

Mais pour SFR, ce sont surtout les antennes 5G qui sont révolutionnaires. Elles sont dites "actives" et elles permettent de diriger automatiquement le signal vers l’utilisateur. L’antenne active 5G repose sur la technologie massive MIMO et est composée de 64 transmetteurs et 64 récepteurs (par opposition à 2 ou 4 transmetteurs/récepteurs en 4G), ce qui permet d’accroître significativement la capacité radio, et de pouvoir offrir un débit élevé à un maximum d’utilisateurs sur un même site radio.
"Cela permet à la fois d'aller plus loin en terme de couverture et d'améliorer également le débit disponible pour chaque utilisateur" assure Grégoire Luton, responsable des études radio chez SFR.
"Nous investissons avant tout dans la 5G pour faire passer notre trafic data sur notre réseau" assure Christophe Delaye, Directeur Exécutif Réseaux et Systèmes d'Information de SFR. Avec une croissance de 150 % des volumes de données échangées sur son réseau et désormais 7 Go consommées par mois et par utilisateur, SFR voit dans cette nouvelle technologie un outil nécessaire à la bonne santé de sa propre infrastructure.

Pour le test, SFR a fait transiter 5 Go de fichier par son réseau 5G. Nous avons pu observer un débit d'un peu plus de 1,3 Gb/s.

Se passer de la 4G, à terme

SFR, comme les autres opérateurs (lire 5G : expérimentations et déploiements, Orange se met en ordre de bataille, 5G : Free va se lancer mais sans enthousiasme et 5G : BouyguesTel hisse le débit à 25,2 Gb/s... en labo), travaille pour l'heure sur une technologie 5G dite NSA pour Non Standalone. Cela signifie qu'une sous-couche 4G est utilisée pour faire fonctionner le protocole 5G sur la bande de fréquence 3,5 Ghz. Une première technologie à même de prendre en charge des objectifs de débit (1 Gb/s en optimisant la voix montante et descendante) et de latence (1 milliseconde) assigné à la 5G dans le cadre de sa normalisation.

Présentation de l'architecture utilisée pour le test. Dans le datcenter, un coeur data est relié à un équipement 5G BBU via un switch 10 Go Ethernet. Cela permet de faire transiter les données vidéo en provenance d'un serveur 4K vers l'antenne 5G. Un récepteur (le CPE) capte le signal et le transmet à un écran.
"Nous avons testé des communications à 2 Gb/s" assure néanmoins Grégoire Luton, qui organise le test sur la base des dernières spécifications 3GPP 5G aussi dénommées NR (New Radio). Lors du test que nous avons pu observer, le débit était d'un peu plus de 1,3 Gb/s. Et la latence de 8 millisecondes. "Nous serons à 1 milliseconde sur la partie radio et entre 4 et 5 millisecondes côté client" promet toutefois Grégoire Luton.
A terme, c'est la technologie SA, pour Standalone, qui sera utilisée. Comprenez que la technologie 5G n'aura plus alors besoin d'un substrat 4G pour fonctionner. Le gain ? Il sera possible pour l'opérateur de faire du "slicing", c'est à dire de segmenter le réseau en différents niveaux de qualité de service de bout en bout.

REF.:

lundi 5 février 2018

Explosion des protocoles LPWA dans l'IdO


5G, Bluetooth et Wi-Fi ; leviers majeurs du développement des lunettes connectées dans l'industrie

Technologie : Les lunettes connectées commencent à rentrer dans les entreprises, à condition que la connectivité soit là cependant. La 5G pourrait tout changer, mais en attendant, les protocoles LPWA sont là dit ABI Research.

Le secteur manufacturier disposera d'ici 2026 d'une base installée de 25 millions de lunettes intelligentes connectées. Le taux de croissance annuel de cet équipement sera de 95 % entre 2017 et 2026 assure le cabinet de conseil en prospective ABI Research. Boeing, DHL, GE ou encore Shell devraient s'emparer massivement de cette technologie dès 2018.

Alors, "l'adoption accrue" du LPWA (Low-Power Wide-Area network - Liaison sans fil à faible consommation énergétique), du Bluetooth dans les projets d'Internet des Objets industriels une véritable dynamique, tout comme le découpage de réseau de la 5G, dit aussi network slicing.
De fait, on assiste depuis quelques années à une explosion des protocoles industriels et domotiques sans fils. ZigBee 3.0, Bluetooth Low Energy (dans la norme Bluetooth 4.0), RuBee, Z-Wave, Insteon, ANT+, DASH7ou encore EnOcean ; autant de technologies qui luttent pour prendre des parts de marché hors du spectre de la 5G. Des technologies qui devraient permettre néanmoins la mise en place de davantage d'applications utilisant des réseaux sans fil.
Plus de 2,7 millions de la base installée des 25 millions de Smart Glasses connectés prévues pour 2026 se connecteront sur une connexion 5G assure ABI Research. La connectivité du reste, une écrasante majorité donc, passera par les protocoles Bluetooth et Wi-Fi. La raison : minimiser les coûts de connectivité, bien que la connectivité Bluetooth puisse rapidement poser des limites de débit. De son côté, le Wi-Fi garantit des débits élevés, mais ne propose pas de fiabilité suffisante pour faire tourner des applications critiques.

La question de la maturité de la 5G

La voie semble donc ouverte au 5G, à condition que les équipements soient matures bien sûr. "Avec la rationalisation de la connectivité, les lunettes intelligentes apporteront une réelle valeur ajoutée à la fabrication, réduiront le temps de formation sur la chaîne d'assemblage (...) et amélioreront le contrôle qualité, la réparation et la maintenance" dit Pierce Owen.
"Dans un avenir proche, la réalité augmentée montrera plus de valeur dans des domaines spécialisés où les travailleurs sont répartis sur de vastes zones géographiques" note de son côté Eric Abbruzzese, analyste principal d'ABI Research. "Le support et la communication main-libre rendent la technologie utile aux travailleurs impliqués dans des tâches manuelles, comme l'entretien et la construction".

REF.:

vendredi 5 janvier 2018

La 5G passe une première étape décisive


Une norme intermédiaire pour les réseaux télécoms du futur a été validée mercredi.

L'arrivée de la 5G ? C'est pour demain. Du moins en théorie puisque le 3GPP (l'organisme international chargé de définir les spécifications techniques des réseaux mobiles) a publié mercredi soir les toutes premières normes concernant ces réseaux du futur. Et ainsi ouvert la voie aux premiers déploiements d'envergure.
 
Concrètement, l'industrie dispose désormais d'un standard pour les technologies radio à utiliser. Les antennes 5G, sensiblement différentes de celles utilisées pour la 4G, décupleront la vitesse de l'Internet mobile.
A ce matériel, plus efficace, viendront s'ajouter des quantités de fréquences utilisables beaucoup plus grandes - de l'ordre de cinq fois supérieures - dans des bandes moyennes (entre 3,4 et 3,8 GHz en France) et hautes (26 GHz en Europe, 28 GHz aux Etats-Unis et en Asie), aussi appelées « millimétriques ». Et dans des tuyaux plus larges, le débit sera mathématiquement plus élevé.

De la 5G sur un réseau 4G

Pour autant, cette étape est encore loin de couvrir les ambitions de la 5G. Dans son jargon, le 3GPP parle de « Non Standalone 5G New Radio » pour cette première salve de normes. En clair, de la 5G pas encore capable de fonctionner toute seule comme une grande et qui s'appuie sur... un coeur de réseau 4G.
Un smartphone 5G pourra ainsi discuter avec le réseau 4G. Celui-ci lui indiquera avec quelle antenne communiquer - le cas échéant une antenne 5G, avec des débits impressionnants.

Impatience américaine

La version « Standalone » des normes est attendue en juin prochain. Mais pour certains acteurs, il était important de pouvoir avancer le plus vite possible, notamment aux Etats-Unis. Les premiers déploiements commerciaux y sont attendus dès l'an prochain. Mais pas avant 2020 en Europe.
Pourquoi un tel décalage ? Outre-Atlantique, la 5G est avant tout envisagée comme une alternative immédiate aux connexions Internet fixes. Et certains opérateurs ont hâte de commercialiser leurs offres.
« Verizon a mis la main sur 850 MHz de spectre dans la bande des 28 GHz. Le groupe veut rentabiliser cet investissement le plus vite possible », explique Jean-Pierre Bienaimé, secrétaire général de la 5G Infrastructure Association, qui regroupe les industriels européens intéressés par le sujet.

« Vraie » 5G

Seulement, la 5G doit offrir à terme bien plus qu'un Internet ultra-rapide aux particuliers. Deux sujets majeurs restent à traiter. D'une part la question des temps de latence très faibles, critique pour des applications comme la voiture autonome ou la santé connectée. D'autre part celle des milliards d'objets à inclure, pour les immeubles ou la ville connectée de demain.
Autant de raisons pour lesquelles la « vraie » 5G est en réalité pour... après-demain.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301055349672-la-5g-passe-une-premiere-etape-decisive-2140420.php#bKYYD3C1ljIKR16L.99
 

lundi 28 juillet 2014

Londre sera la première ville à bénéficier de la 5G en 2020

En tant que mobinautes et androinautes, on recherche tous à avoir une connexion cellulaire toujours plus rapide et si le passage de la 3G à la 4G a déjà été une vraie révolution en soi, la 5G ira encore plus loin en proposant des débits de 10 Gb/s dès 2020.
Si actuellement, la question qui se pose est de savoir quelles seront les premiers pays à en bénéficier, il semblerait que ces derniers ne se trouvent ni sur le continent asiatique, ni sur le continent américain car d’après son maire, c’est une capitale européenne qui sera la première à bénéficier de la 5G lors de son lancement en 2020. Et non, ce n’est pas Paris, hélas pour nous, mais Londres.
5G
Un réseau 5G à Londres dès 2020 ?
Tout en détaillant son premier plan d’investissement à long terme concernant les nouvelles infrastructures londoniennes, le maire Johnson a alors confié travaillé en association avec l’Université du Surrey pour que Londres soit la première ville à bénéficier d’un réseau 5G dès que la technologie sera lancée.
Après avoir qualifié Londres de capitale technologique de l’Europe, il a ensuite déclaré :
Nous devons nous assurer chaque londonien est capable d’accéder à la meilleure connectivité numérique. Améliorer rapidement la connectivité de cette grande ville est un élément clé du plan d’infrastructure de Londres.
Grâce aux de 46 millions de livres de financement reçus de la part d’entreprises telles que BT, BBC, Huawei ou encore Samsung, le Centre d’innovation 5G à l’Université de Surrey va pouvoir offrir une installation expérimentale en temps réel qui sera leader mondial des tests de technologies de pointe parmi lesquelles on retrouve la 5G sur laquelle travaillent actuellement plus 150 chercheurs et 100 doctorants.
Bien que la technologie 5G n’ait pas encore été finalisée, ça n’a pas empêché le maire de Londres de promettre à ses habitants qu’ils seront les premiers à en bénéficier. Sachant que dans ce domaine, les subventions des entreprises priment avant tout le reste, ça reste fort probable. Et puis il ne faut pas oublier que la Convention Européenne a beaucoup investi dans la 5G.


samedi 22 février 2014

Le 5G en 2020 "raisonnable" avec l'Europe "en pointe" ?

Technologie : En parallèle des investissements des équipementiers télécoms, l'Europe entend reprendre la main à travers de multiples initiatives publiques-privées. Mais tous les freins ne sont pas levés. Explications avec Ulrich Dropman de NSN et Viktor Arvidessor d'Ericsson.



Si la 4G est devenue une réalité dans de nombreux pays, dont la France, les opérateurs et les équipementiers ont évidemment déjà les yeux tournés vers l'avenir. Le LTE en a encore sous le pied (avec notamment le LTE-Advanced) mais il s'agit dès à présent de se pencher sur son successeur, la 5G qui proposera des débits supérieurs à 10 gigabit par seconde.
La problématique reste la même pour les opérateurs : accompagner l'explosion de la consommation data et des nouveaux usages. Selon Ericsson, le trafic data mobile sera multiplié par 10 entre 2013 et 2019 (par 9 en Europe de l'Ouest) pour atteindre le chiffre record de 10 exaoctets. 
Mais le débit en tant que tel ne sera pas l'argument numéro un... "Notre vision, c'est vraiment la diversité des besoins, notamment avec le Machine to Machine (M2M) de nouvelle génération, la sécurité, le cloud, la e-santé, la e-éducation, l'internet des objets, le secteur automobile, le broadcast...", nous explique Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie pour Ericsson France. On peut également évoquer la latence proche de zéro.
 
Adresser plus de besoins
Et déjà se profile une bataille géopolitique entre l'Asie et l'Europe.  Ainsi les autorités sud-coréennes ont annoncé leur intention d'investir 1,1 milliard d'euros dans ce protocole. Le chinois Huawei a de son côté déclaré qu'il allait investir 600 millions de dollars d'ici 2018 dans cette technologie.
Sur le Vieux Continent, la Commission veut reprendre la main en fixant un objectif (un lancement commercial en 2020) et des moyens avec la mise en place d'un partenariat public privé dédié à la R&D sur la 5G baptisé 5G PPP. Objectif : éviter les ratés du lancement éparpillé et décalé de la 4G sur le Vieux continent.
Il sera doté d'un budget de 700 millions d'euros d'ici 2020, abondé par 700 millions supplémentaires de la part des acteurs privés et présidé par l'équipementier finlandais NSN (ex-Nokia Siemens Networks). Objectif : accélérer la R&D et surtout la standardisation.
L'Europe se donne-t-elle les moyens de ses ambitions ? "5G PPP est le meilleur moyen pour accélérer les synergies et s'assurer que les projets développés par les industriels soient cohérents. L'objectif est d'éviter de se marcher sur les pieds tout en évitant les espaces vides et que l'Europe soit une locomotive", explique à ZDNet.fr, Ulrich Dropmann, Head of Industry Environment chez Nokia Solutions and Networks.
Et d'ajouter : "cette initiative (qui en est à ses tout débuts) permet d'établir une perspective à long terme, et d'offrir plus de poids et plus de financement aux projets. C'est un vrai levier pour replacer l'Europe à la pointe de la technologie mobile, c'est un cadre fort".
"C'est une très bonne nouvelle, l'Europe se fixe un agenda, un budget et la collaboration public/privée est indispensable : le schéma est le bon", ajoute Viktor Arvidsson.
Mille-feuille européen
Pour autant, comme à chaque fois en Europe, on observe une sorte de millefeuille des initiatives publiques ou semi-publiques, entraînant au mieux une confusion, au pire, une source de retard et d'inertie.
Parmi ces projets, on trouve METIS, 5GNOW, iJOIN, TROPIC, Réseautage dématérialisé mobile, COMBO, MOTO et PHYLAS, entre autres. Le premier reçoit à lui seul 16 millions d'euros, mais tous seront financés pour développer des services 4G+ et 5G.
METIS est particulièrement mis en avant. Il est soutenu par divers opérateurs (France Télécom-Orange, Deutsche Telekom, NTT Docomo, ou Telecom Italia par exemple), des universités et instituts de recherche académique et des industriels, dont Huawei, Alcatel-Lucent ou Ericsson. La présence de groupes non européens est une première.
Pour Ulrich Dropmann, le risque est néanmoins faible : "Les passerelles entre ces initiatives existent déjà puisqu'il faut bien différencier le travail de R&D autour de la radio et de la gestion, du cloud ou de l'énergie. Le 5G PPP a une vocation plus globale".
"On ne peut pas se contenter d'une seule voix pour les fréquences, les standards. La multitude des initiatives n'est a priori pas mauvaise, elle constitue même unmomentum global qui est toujours plus profitable qu'un cadre unique et rigide lourd et chronophage", ajoute l'expert d'Ericsson (photo). "Reste qu'il faudra être cohérent collectivement".
Si les intentions sont bien présentes, où en est-on concrètement ? Le spécialiste de NSN est peu disert : "On est actifs sur plusieurs axes et on commence déjà à travailler avec des opérateurs, notamment en Chine où nous avons pour la première fois des projets communs avec les opérateurs locaux. Nous avons également noué un partenariat avec l'université de New York pour étudier la propagation de cette 5G".
Chez Ericsson, "on commence d'abord par améliorer la 4G à travers l'agrégation de fréquences (LTE-A) qui nous permet de poser les briques de la 5G. Il faut souligner que cette 5G sera selon nous, pour une grande partie, une évolution de la 4G. Il n'y aura pas de rupture technologique".
Fréquences : le nerf de la guerre 
Les deux équipementiers se gardent évidemment de donner des détails quant à leurs investissements dédiés (à la différence du chinois Huawei). Ericsson indique juste que près de la moitié de son effort de R&D (3,6 milliards d'euros en 2013) est affectée aux évolutions radio.
La question est également de savoir si la perspective 2020 est tenable. "C'est un horizon qui nous paraît parfaitement raisonnable", souligne Ulrich Dropmann. "On se base en fait sur les cycles précédents, comme la 4G, même si il y aura des disparités en fonction de la maturité des marchés. Mais l'important est d'avoir un agenda clair qui corresponde à la réalité, notamment de standardisation".
Une analyse partagée par Viktor Arvidsson : "Chaque cycle de développement dure environ dix ans. L'objectif fixé n'est donc pas irréaliste. Mais cela reste une vision empirique et il est encore trop tôt pour dresser un calendrier précis, les incertitudes sont encore trop nombreuses".
Reste la question toujours sensible des fréquences utilisées. Jusqu'à présent, l'hétérogénéité a caractérisé le haut débit mobile avec des spectres très différents utilisés des deux côtés de l'Atlantique. "C'est de moins en moins un problème", assure Ulrich Dropmann.
"Les fabricants de smartphones proposent désormais des terminaux multi-fréquences et c'est une question qui se règle pays par pays. Il faudra aller au-delà des 5 Ghz pour une propagation adaptée et une disponibilité globale. On peut l'associer à des fréquences locales spécifiques mais l'utilisation de plusieurs fréquences ne nous gêne pas trop, c'est dans la nature des choses. De toutes façons, il est encore trop tôt pour en parler".
"C'est le nerf de la guerre", nuance toutefois Viktor Arvidsson. "Ericsson se bat justement pour l'harmonisation globale des fréquences permettant de générer d'importantes économies d'échelle et synergies. Nous étudions donc les bandes qui pourraient être utilisées au niveau mondial, notamment à travers l'initiative MELTIS. Il semble que la bande des 700 Mhz pourrait faire office de fréquence globale, elle a vraiment vocation à servir la 5G".
Pour NSN, les 700 Mhz doivent au contraire être cantonnés à la 4G... Faudra-t-il alors trouver de nouveaux spectres de fréquences et/ou déloger ceux qui les utilisent ?


jeudi 5 décembre 2013

La 5G en 2020: télécharger un film en 1 seconde !

La 5G c'est pour 2020 !


Télécharger un film en une seconde sur son mobile sera possible dès 2020 grâce à la technologie 5G. Et même si cet horizon apparait bien lointain à l'heure où la 4G se déploie à peine, le secteur s'y prépare déjà.
La 5G sera avant tout pour l'utilisateur une révolution en terme de vitesse: alors que les standards actuels permettent au mieux des pics de débit 150 mégabits/seconde, la technologie de 5e génération ira «au-delà du gigabit», expliquent des experts réunis mercredi et jeudi à Montpellier au colloque annuel de l'Idate.
«La 2G faisait de la voix, la 3G a introduit l'échange de données et donc de nouveaux usages, et la 4G est dans cette continuité. Mais la 5G sera une rupture car elle devra intégrer une masse énorme d'objets connectés, qui pourraient être 50 milliards en 2020», indique à l'AFP Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie d'Ericsson France.
Il s'agira ainsi «d'inclure les besoins de dialogue différents» de ces machines - véhicules, appareils médicaux ou électroménagers - alors que la 4G «cherche avant tout à satisfaire les besoins des téléphones intelligents et des tablettes», renchérit Frédéric Pujol, responsable du Haut débit mobile à l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (Idate).
Quelque dix ans séparent chacune de ces technologies mobiles: «jusqu'à 2015 on sera en phase exploratoire, puis viendront trois années de pré-standardisation pour poser les concepts, puis deux ou trois ans de standardisation», explique le reponsable d'Ericsson.
L'équipementier télécoms suédois est un des chefs de file du projet Metis, qui regroupe vingt-neuf acteurs du monde des télécoms et est doté de 27 millions d'euros de budget (une partie en provenance de la Commission européenne qui a consacré un total de 50 millions d'euros en 2013 à la 5G via des subventions).
Un standard mondial?
Les membres de Metis sont majoritairement européens, mais on retrouve aussi le Japonais Docomo et le chinois Huawei.
Ce dernier a annoncé début novembre qu'il allait consacrer un total de 600 millions de dollars d'ici 2018 à la recherche sur la 5G.
Dès 2020, «les gens pourront télécharger des films en haute définition en une seconde» sur leur mobile, avait souligné à cette occasion Eric Xu, directeur général du géant chinois des télécommunications, qui table sur des débits moyens de 10 gigabits par seconde.
«Ce qui est important dans Metis, c'est l'harmonisation et la standardisation mondiales de la 5G. C'est pour cela qu'il ne regroupe pas que des Européens. Il y avait beaucoup de technologies concurrentes en 1G, 2G et aussi un peu en 3G, ce qui constitue un frein au déploiement. Il faut fédérer tout le monde autour d'un standard», résume M. Arvidsson.
Et devant la croissance exponentielle des données échangées par mobile - qui doublent chaque année -, la 5G aura aussi besoin de nouvelles bandes de fréquences pour acheminer ce trafic.
«Certaines fréquences hertziennes actuellement allouées à l'aéronautique et à la recherche spatiale devraient se libérer dans les prochaines années grâce à l'évolution des technologies. La 5G aura besoin de fréquences hautes, qui induisent aussi une portée réduite, mais ce sera parfait pour les objets connectés à l'intérieur d'une maison ou les flux vidéo dans une salle de conférence», explique M. Pujol.
Mais attention, «on n'est qu'au début de l'aventure 5G, et il est difficile de dire aujourd'hui 'ce sera comme cela en 2020'», prévient Viktor Arvidsson.


vendredi 17 mai 2013

Télécharger un film en une seconde,.....en 2020 ?


Pour une future commercialisation

Samsung teste avec succès un réseau 5G


SÉOUL - Samsung Electronics a testé avec succès un réseau de téléphonie mobile à la «norme» 5G, dont il prévoit la commercialisation en 2020 au plus tôt, pour des vitesses de transmissions permettant de télécharger un film en une seconde.
Aussi sur Canoe.ca:
Samsung annonce des bénéfices recordGalaxy S4: la barre a été placée très haut
En images: 45 prédictions futuristes sur la techno

Le géant sud-coréen a annoncé avoir réussi à transmettre des données à la vitesse de 1 Gbps sur une distance de deux kilomètres séparant deux terminaux, alors que les réseaux 4G actuels transmettent à 75 Mbps.
«Les utilisateurs bénéficieront d'un large éventail de services comme les films en 3D et les jeux et la lecture en streaming (direct) de contenu en ultra haute-définition (UHD)», a-t-il souligné dans un communiqué.
La nouvelle technologie utilise des bandes à extrêmement haute fréquence (EHF) mais ne répond encore à aucune norme reconnue par les instances internationales des télécoms.


REF.:

dimanche 27 février 2011

Bientôt la 5G ? Nonnnnnnnnnn...........

L’arrivée de la 2G et le succès surprise du GSM, dont le premier réseau fut inauguré en Finlande en 1991, nous fit découvrir le vrai potentiel de ce nouveau moyen de communication individuel. Le premier contenu mobile commercialisé en 1998 – une sonnerie – et l’introduction de l’e-mail mobile en 1999 par Blackberry échauffèrent les esprits. La 3G fut ainsi annoncée à grand renfort de lancements commerciaux et d’anticipations boursières. Les cours s’enflammaient à la perspective d’une multitude de nouveaux services que laissait alors entrevoir le croissement du mobile et de l’Internet. Et ce, au moment même où la barre symbolique du premier milliard d’abonnés venait d’être franchie. Dix ans exactement après la 2G, la 3G était lancée au Japon en 2001, donnant la possibilité à des téléphones de nouvelles générations de dévoiler leurs talents. Lancé dès 1996 avec un certain succès, le Nokia Communicator a été le premier téléphone à proposer des applications de bureautique comme la messagerie ou l'agenda. Mais il a fallu attendre l’iPhone en 2007 pour ouvrir le marché de masse aux smartphones.

L’histoire de la 4G a été fort différente, même si une fois encore le cycle décennal s’est vérifié, avec les premiers déploiements commerciaux dès 2009 de TeliaSonera en Suède, puis de MetroPCS Communications au Texas. Ces périodes pionnières sont toujours l’occasion pour les continents de relancer une course incertaine devant leur permettre de garder ou de reprendre la main. L’Europe du GSM et de ses champions industriels a été rattrapée par l’Asie de la 3G, alors que les Etats-Unis revenaient dans la course à l’occasion de la 4G. L’Internet pouvait enfin coloniser les vastes territoires du mobile. En permettant un transfert de données de 50 mégabits par seconde minimum, soit une multiplication par deux des capacités offertes par la 3G, le LTE était la seule solution pour que ne se reproduise pas un scénario d’écroulement de réseaux comme ce fût le cas pour celui d’AT&T à New York en ce Noël 2009. De lourds investissements ont ainsi été mis sur la table pour faciliter, dès 2015, l’accès à l’Internet mobile à près de 3 milliards de personnes sur près de 6 milliards d’abonnés mobile dans le monde – dont déjà près de 400 millions d’abonnés au LTE.

L’économie du mobile s’est à cette occasion encore complexifiée. Le réseau ultra-haut débit est en réalité constitué d’une architecture hétérogène visant à optimiser, pour l’opérateur sa gestion et ses coûts d’investissements, et pour l’abonné la qualité et les tarifs. Il y a du LTE en majorité, bien sûr, autant que possible combiné aux déploiements de la fibre pour permettre d’écouler le trafic, mais également du Wi-Max pour intégrer des zones moins denses. Sans oublier la 3G qui reste encore le réseau le plus répandu. Les terminaux intègrent également de nouvelles facilités de connexion autorisant les abonnés à utiliser cette vaste infrastructure locale que constitue les « hot spots » Wi-Fi et les Femtocells, mais également les terminaux mobiles eux-mêmes transformés en autant de « hot spots nomades ».

Même si aujourd’hui la 4G est encore en plein phase de déploiement relayée par la 4G Advanced, les spécialistes ont récemment accéléré les discussions devant permettre le lancement de la 5G, attendue avec impatience pour dépasser les limites du LTE et donner corps au véritable World Wide Wireless Web.