Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

jeudi 28 août 2008

Le Big Rip (Grande déchirure en anglais) est un scénario inhabituel de la fin de l'univers.

Il prédit que la densité de celui-ci se mettra à augmenter avec le temps, et ce malgré le fait que l'univers reste en expansion. Ce modèle suppose l'existence d'une forme de matière très atypique, l'énergie fantôme, dont la principale caractéristique est de voir sa densité augmenter alors que l'expansion se poursuit[1]. Dans ce scénario, la densité de l'univers atteint une valeur infinie en un temps fini, terminant son existence par une singularité gravitationnelle où toute structure, des amas de galaxies aux atomes sont détruits. Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999 par Robert R. Caldwell[2], le nom de Big Rip ayant été introduit par lui et ses collaborateurs Marc Kamionkowski et Nevin N. Weinberg en 2003[3].
Du fait que l'univers reste ici toujours en expansion, ce modèle diffère du Big Crunch, dans lequel l'expansion s'arrête pour laisser place à une phase de contraction. Dans ce dernier cas, les objets astrophysiques sont détruits car ils entrent en collision les uns avec les autres (ils sont « écrasés », d'où « Big Crunch »), alors que dans le cas du Big Rip, ils sont étirés par une expansion de plus en plus violente, jusqu'à être disloqués (ils sont « déchirés », d'où « Big Rip »).
L'hypothèse du scénario du Big Rip est pour l'heure marginalement compatible avec les données observationnelles et reste donc relativement spéculatif, comme la plupart des scénarios décrivant le destin de l'univers.
Motivation du modèle
Depuis fin 1998, un nombre croissant d'observations suggère que l'expansion de l'univers s'accélère au cours du temps. Concrètement, cela signifie que la vitesse à laquelle s'éloigne de nous une galaxie lointaine ne décroît pas au cours du temps, mais augmente. Ce résultat s'interprète naturellement si l'on suppose qu'une forme de matière dans l'univers exerce un effet gravitationnel non pas attractif comme la matière ordinaire, mais répulsif. Une telle forme de matière est génériquement appelée énergie sombre. La pricipale caractéristique de l'énergie sombre est que sa pression doit être négative. Tout comme n'importe quelle autre forme de matière, l'énergie sombre voit en général sa densité affectée par l'expansion. De façon assez surprenante, l'on peut montrer que si la pression de l'énergie sombre est suffisamment négative, alors sa densité augmente lors de l'expansion de l'univers. Les propriétés ou même la nature de l'énergie sombre ne sont pas connues avec précision à l'heure actuelle (2006), quoique les observations les plus récentes suggèrent que l'énergie sombre ait un comportement très semblable à une constante cosmologique[4], qui ne se comporte pas comme de l'énergie fantôme. Cependant, si la pression de l'énergie sombre est à peine inférieure à celle qu'aurait une constante cosmologique, alors elle serait de l'énergie fantôme. Il a donc été envisagé que l'énergie sombre puisse être de l'énergie fantôme. Il n'existe cependant aucune observation astronomique indiquant de façon parfaitement explicite que l'énergie sombre est de l'énergie fantôme. De plus, il n'est pas certain que l'énergie fantôme représente une forme de matière physiquement acceptable. Pour ces raisons, le scénario du Big Rip reste spéculatif, ce qui ne l'a pas empêché d'attirer l'attention de nombreux chercheurs[5].
Propriétés de l'énergie fantôme
Dans le modèle du Big Rip, la densité de l'énergie fantôme augmente au cours du temps, ce qui a pour conséquence que l'expansion de l'univers devient de plus en plus violente, et tend à écarter les objets de plus en plus vite les uns des autres. La densité de l'énergie sombre finit par atteindre une densité infinie en un temps fini, et toute structure existant dans l'univers, des atomes aux amas de galaxies sont finalement détruits (« déchirés », car éloignés les uns des autres par l'expansion) à mesure que l'expansion s'accélère. Il s'agit là d'un scénario très inhabituel car en général l'expansion de l'univers a un effet négligeable sur la taille des structures qui peuvent exister dans l'univers (des atomes au galaxies) une fois que ceux-ci sont formés.
De façon imagée, l'action de l'expansion de l'univers sur une galaxie peut être vue comme celle d'une toile élastique (l'espace) sur laquelle serait collée un morceau de carton (la galaxie). Si l'on étire la toile élastique, celle-ci ne va pas déformer le morceau de carton, car ce dernier possède des forces de cohésion suffisamment importantes. D'une manière générale on peut dire que l'énergie de liaison des molécules qui composent le morceau de carton est largement suffisante pour résister à la tension exercée par la toile élastique. Dans le modèle du Big Rip, la densité de l'énergie fantôme augmente avec le temps. C'est un peu comme si la toile élastique devenait de plus en plus rigide, tout en subissant encore un étirement. Dans une telle situation, il est tout-à-fait envisageable que le morceau de carton finisse par se déchirer. L'on peut alors montrer que ce sont les plus grandes structures (amas de galaxies, etc.) qui seront disloquées en premier, les petites structures (planètes, puis atomes) connaissant le même sort ultérieurement.
La chronologie du Big Rip
La densité de l'énergie fantôme augmente lors de l'expansion, alors que la densité de la matière ordinaire ou la densité d'énergie du rayonnement électromagnétique diminue au cours de l'expansion. Il est donc inévitable qu'à partir d'un moment donné la densité de l'énergie fantôme se mette à dominer les autres, et ce quelle que soit sa valeur à l'époque du Big Bang. L'observation de l'accélération de l'expansion de l'univers révèle de plus que l'énergie noire n'est prépondérante par rapport aux autres formes d'énergie que depuis des époques relativement récentes (quelques milliards d'années). À terme, toute les formes d'énergie de l'univers deviendront négligeables devant l'énergie fantôme, ce n'est qu'au sein des objets astrophysiques (étoiles, galaxies) que la densité d'énergie fantôme sera localement plus faible que les autres formes de densité d'énergie. Cependant cet état ne pourra perdurer éternellement car l'énergie fantôme augmentera avec le temps, jusqu'à inéluctablement dépasser l'énergie de liaison de ces objets. Les calculs montrent qu'un système gravitationnellement lié sera disloqué quand le temps qui nous séparera de la singularité gravitationnelle sera de l'ordre de sa période orbitale.


L'on peut ainsi prédire la chronologie suivante :
Quelques centaines de millions d'années avant le Big Rip : dislocation des super amas
Plusieurs dizaines de millions d'années avant le Big Rip : dislocation de la Voie lactée
Quelques années avant le Big Rip : arrachage de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune du système solaire
Quelques mois avant le Big Rip : arrachage de la Terre de son orbite.
Quelques dizaines de minutes avant le Big Rip : dislocation de la Terre.
Quelques minutes avant le Big Rip : dislocation du Soleil.
10-17 secondes avant le Big Rip : dislocation des atomes.
Il importe de remarquer que la taille de l'univers observable restera toujours plus grande que la taille des systèmes qui seront en train d'être disloqués. Ainsi, lors de la dislocation de la Voie Lactée, l'on assisterait dans le même temps à la dislocation des galaxies voisines comme la galaxie d'Andromède ou la Galaxie du Triangle.
Le temps qui nous séparerait du Big Rip est donné approximativement par l'inverse du taux d'expansion aujourd'hui, soit l'inverse la constante de Hubble (c'est-à-dire le temps de Hubble). Il est donc de l'ordre de quinze milliards d'années.


REF.:

Le Big Crunch est une des fins possibles à notre Univers.

Analogiquement au principe du Big bang, certains scientifiques lancent la théorie du Big Crunch, c'est-à-dire l'effondrement de l'univers. Ce serait un "big-bang à l'envers". Si la densité de l'univers est suffisante, la gravitation prend le pas sur l'expansion et se transforme en un phénomène de symétrie, une contraction. Des trous noirs se formeront et s'attireront mutuellement, ce qui accélérera encore l'effondrement. Vers la fin de cet effondrement, l'univers aura atteint une densité et une température gigantesques et se retrouvera confiné dans un espace minuscule.
Le Big Crunch

Représentation du Big Crunch.On se rend compte qu'au plus l'univers diminue de volume, au plus la matière qui la compose est dense ce qui ne fait qu'accélèrer le processus.

Une section d'un univers subissant le big Crunch[1]
L'univers présente deux phénomènes principaux en opposition : celui de l'expansion et celui de la gravitation. L'expansion résulte de notre Big Bang, l'attraction est le phénomène physique majeur qui régit l'espace-temps tout entier.
Un paramètre s'ajoute à cela, celui de la quantité de matière que l'univers contient. C'est ce paramètre qui décide qui de l'effondrement gravitationnel ou de l'expansion l'emporte. Si la masse de l'univers dépasse une certaine valeur appelée Masse critique, alors l'effondrement, l'attraction prendra le dessus. Cette loi se vérifie avec la loi de gravitation universelle, où F, Force de gravitation, est proportionnelle à la masse étudiée M.
Au delà de la masse critique, l'expansion va ralentir, s'arrêter, puis faire demi-tour et donc un phénomène de contraction va commencer, cela jusqu'à ce que l'on obtienne un volume identique à un point, assimilable à celui à l'origine du big bang. Ce phénomène est appelé Big Crunch. Dans ce cas, on parle d'un univers fermé car confiné entre deux valeurs et voué à se contracter sur lui-même. Cette fin correspondrait à une courbure spatiale positive. Il n'est pas exclu qu'expansion et contraction de l'univers se poursuivent infiniment, que Big Bangs et Big Crunchs s'enchaînent ; c'est ce que l'on appelle le modèle cyclique.
D'un autre côté si la masse de l'univers est inférieure à la masse critique, l'expansion continue. Il faut voir alors en la fin de l'univers non pas le Big Crunch mais le moment où tous les stocks de matière à fusionner (principalement l'hydrogène) seront utilisés par les étoiles. Cela entraînera la mort des étoiles. Cette autre fin de l'univers fait de notre univers un univers dit ouvert car ne s'effondrant pas mais voué à s'étendre (et pouvant finalement ne plus dégager de l'énergie). À moins que d'ici là, un autre paramètre n'intervienne, par exemple différents astres qui utiliseraient la fission d'atome comme système d'apport en énergie, et renouvelleraient par la même occasion les stocks en hydrogène.
Une belle image :
Le destin de l'univers s'apparente à celui d'une balle que l'on jette en l'air. Tous frottements négligés, si la masse de la balle est assez importante, par rapport à la force de lancée initiale, la balle finira par retomber sur le sol (puis rebondira jusqu'à la hauteur initiale, etc.). Il s'agit alors d'un univers fermé. Par contre, si la masse de la balle ne dépasse pas le point limite qui la fait retomber, cette balle finira par atteindre l'espace et ne plus jamais retomber. C'est le cas de l'univers ouvert.
Masse de l'univers
Il est donc intéressant d'essayer d'évaluer la masse de l'univers et de vérifier si elle se trouve au-delà ou non de la masse limite.
Pour cela, les scientifiques s'intéressent au deutérium (isotope d'hydrogène car avec un neutron en plus). En cosmologie, on considère le deutérium comme indicateur le plus fiable de la quantité de matière de l'univers. En effet l'hydrogène est le principal élément de l'univers, et l'on estime que la quantité de deutérium est inversement proportionnelle à celle de baryons, protons, électrons (les baryons sont des particules élémentaires formées de 4 quarks). En gros, moins on a de deuterium, plus on a de matière dans l'univers. Or, récemment, on a pu évaluer grâce au télescope spatial infrarouge ISO la quantité de deutérure d'hydrogène, principal réservoir de deutérium de l'univers aux environs de la nébuleuse d'Orion (à 1500 années lumières). Notons que cette région de l'univers est très représentative de l'univers en général car très riche en éléments divers.
Après observation, le résultat des recherches donne 1 atome de deutérium pour 100 000 atomes d'hydrogène.Si ce rapport avait été du type 1 pour 1 million, il y aurait plus de particules élémentaires en général, et donc on aurait dépassé la masse critique. Ce n'est pas le cas, la marge est d'ailleurs assez grande d'autant plus que les approximations ont été faites en faveur d'un univers fermé. Pour ainsi dire, notre univers ne devrait pas s'effondrer sur lui-même. La première pensée de la majorité des scientifiques, c'est-à-dire que l'univers est ouvert, semble donc être la bonne.

REF.:

L'énergie sombre

En cosmologie, l'énergie sombre est une forme d'énergie hypothétique remplissant tout l'Univers et exerçant une pression négative se comportant comme une force gravitationnelle répulsive. L'énergie sombre pourrait expliquer l'accélération de l'expansion de l'univers et la constante cosmologique. Les recherches astrophysiques actuelles sur le sujet ont pour but principal de mesurer avec précision l'expansion de l'univers afin de déterminer la manière dont l'expansion varie avec le temps. L'univers en serait composé à environ 65 %.
Origine
L'énergie sombre (à ne pas confondre, comme c'est souvent le cas, avec la matière sombre) est directement liée à la constante cosmologique. Celle-ci fut initialement proposée par Albert Einstein comme un mécanisme pour contrer la gravitation et conduire à un univers statique. Néanmoins, ce fait fut reconnu plus tard par Einstein lui-même, la constante cosmologique ne mène qu'à des modèles cosmologiques où l'univers était instable et l'existence d'inhomogénéités locales conduisent à une expansion ou une contraction de celui-ci à grande échelle. De plus, les observations effectuées par Edwin Hubble en 1929 avaient montré que l'univers n'était pas statique mais en expansion. Après cette découverte, la constante cosmologique fut releguée au rang de curiosité historique.
Dans les années 1970, Alan Guth a proposé que ce soit la constante cosmologique qui provoquerait l'inflation cosmique dans l'univers primordial. Même une fois que les modèles inflationnaires soient devenus largement acceptés, la constante cosmologique fut considérée comme inadéquate à la description de notre univers. Néanmoins, à la fin des années 1990, les satellites et les télescopes ont permis des mesures très précises des supernovas distantes et du rayonnement fossile micro-onde. Plusieurs caractéristiques observées peuvent être expliquées à l'aide de l'énergie sombre.
Nature
Du fait de sa nature répulsive, l'énergie sombre a tendance à accélérer l'expansion de l'univers, plutôt que le ralentissement attendu dans un univers dominé par la matière. Un univers accélérant est exactement ce que l'on constate en observant les supernovas les plus lointaines. D'une manière remarquable, les observations de supernovæ semblent indiquer que l'énergie sombre doit représenter environ 70% de la densité critique d'énergie. Ainsi, en additionnant les différentes énergies, on arrive exactement à ce qu'il faut pour avoir un univers actuel plat, correspondant aux observations.
Il semble nécessaire qu'une énergie répulsive soit largement présente dans l'univers afin d'assurer, globalement et localement, un équilibre avec l'énergie attractive de la gravité. Ces deux énergies et la prise en considératon de la relation E=mc² permettent de traduire en énergie la totalité de la matière composant l'univers. Ainsi, il apparaît que l'univers ainsi que tous ses composants, y compris les hommes que nous sommes, sont issus, directement et à la suite de diverses transitions de phases connues, d'une énergie que l'on peut considerer comme "primordiale". Cette énergie serait ainsi la source de toutes les forces agissant dans l'univers : elle serait à l'origine du big bang. La nature exacte de l'énergie sombre fait largement partie du domaine de la spéculation. Certains estiment que l'énergie sombre serait l'énergie du vide, représentée par la constante cosmologique de la relativité générale. C'est l'explication la plus simple et poser une constante cosmologique signifie que la densité de l'énergie sombre est uniforme, et constante dans tout l'univers, invariable en fonction du temps. C'est la forme introduite par Einstein, et cette forme est cohérente avec nos observations actuelles de l'univers. Si l'énergie sombre prend cette forme, cela signifie qu'il s'agit d'une propriété fondamentale de l'univers.
D'autres hypothèses ont été avancées. Ainsi, l'énergie sombre pourrait être induite par l'existence de particules inconnues. Ces modèles sont appelés quintessence. Certaines théories proposent que ces particules ont été créées en quantité suffisante lors du big bang pour remplir tout l'espace. Néanmoins, si cela était le cas, on s'attendrait à ce qu'elles se regroupent et on observerait des variations de densité en fonction du temps. Aucune preuve n'en a été observée, mais la précision des observations ne permet pas d'exclure cette hypothèse.
L'inflation
On peut remarquer qu'une forme ou l'autre de l'énergie sombre est l'explication la plus plausible de l'inflation cosmique qui eut lieu peu après le big bang. Cette inflation est un mécanisme essentiel des théories cosmologiques actuelles expliquant tout à la fois la formation des structures et l'isotropie de l'univers à grande échelle. Il n'est pas établi si l'énergie sombre actuelle est reliée à l'énergie sombre qui aurait provoqué l'inflation.
Implications sur le destin de l'Univers
Si l'énergie sombre continue de dominer la balance énergétique de l'univers, l'expansion observée de l'espace va continuer à accélérer jusqu'à devenir finalement exponentielle. Les structures qui ne sont pas déjà reliées gravitationnellement vont se briser et ses parties vont s'éloigner les unes des autres à des vitesses apparentes supérieures à celle de la lumière. L'accélération nous empêchera finalement d'observer des portions importantes de l'univers qui sont aujourd'hui visibles. Néanmoins, il convient de remarquer que si la densité de l'énergie sombre n'augmente pas, alors les structures reliées gravitationnellement, telles les galaxies ou les systèmes planétaires, le resteront. Ainsi le système solaire ou la Voie lactée resteraient essentiellement identiques à ce qu'ils sont aujourd'hui, alors que le reste de l'univers nous semblera s'enfuir loin de nous.
Par contre, l'énergie sombre pourrait ne pas être constante mais augmenter avec le temps. Dans un tel scénario, appelé le Big Rip, toute la matière de l'univers, même les atomes, pourraient finalement être désintégrés, laissant un univers vide et sans aucune structure.
Finalement, l'énergie sombre pourrait se dissiper avec le temps, ou même s'inverser. Les incertitudes sur les observations laissent la porte ouverte sur le fait que la gravité puisse un jour dominer un univers qui se contracte sur lui-même et disparaisse dans un Big Crunch. Ce scénario est néanmoins considéré comme le moins probable.
En mai 2004, la publication de travaux réalisés avec le satellite Chandra et consistant à mesurer les distances de 26 amas de galaxies lointains semblent confirmer que l'expansion a commencé à accélérer il y a 6 milliards d'années, et que l'énergie sombre semble rester constante, ou alors varie très lentement. Cela est compatible avec l'existence d'une constante cosmologique et rend des scénarios tels le Big Crunch ou le Big Rip improbables.

REF.:

Est ce que,les comètes auraient contribué à l'apparition de la vie sur Terre ?

La sonde européenne Rosetta doit croiser sur son chemin un petit astéroïde dénommé Steins le 5 septembre prochain. A mi-distance de son objectif final, la comète Churyumov- Gerasimenko, elle en profitera pour fournir de précieuses informations sur une famille d'astéroïdes encore peu connue.
La sonde Rosetta passera à seulement 800 km de l'astéroïde.Crédit: ESA/AOES MedialabRendez-vous le 5 septembre"Il existe seulement une vingtaine d'astéroïde de ce type sur plus de 165 000 découverts à ce jour. C'est la première fois qu'on a l'occasion d'en observer un de près." Philippe Gaudon, chef de projet Rosetta au CNES, ne cache pas son enthousiasme.Lui qui suit la sonde depuis son lancement en 2004, attendait ce premier rendez-vous avec impatience. Car Rosetta est censée croiser 2 astéroïdes au cours des 10 années que dure son voyage, lors de ses traversées de la ceinture principale d'astéroïdes entre les orbites de Mars et de Jupiter. La première rencontre aura lieu le 5 septembre prochain avec un petit objet de 5 km de diamètre qui répond au nom de Steins.La sonde survolera l'astéroïde à 800 km d'altitude à 20h37 (heure de Paris) et à la vitesse de 8,6 km/s. Certains de ses instruments prendront des photos de la surface de Steins à différentes longueurs d'ondes et avec une résolution de quelques mètres.
La sonde Rosetta est en orbite depuis 2004.Crédit: ESA/AOES Medialab"Nous connaîtrons ainsi mieux la forme de cet astéroïde. Il s'agit aussi de préciser sa composition que nous pensons a priori faite essentiellement de silicates pauvres en fer. Quant au nombre et à la localisation des cratères, ils vont nous renseigner sur l'histoire de l'astéroïde.» explique Philippe Gaudon. Les scientifiques espèrent, grâce à ces précieuses informations, en savoir plus sur la formation et l'évolution des astéroïdes du système solaire interne de façon à compléter les connaissances sur un environnement finalement assez proche de la Terre.L'exploration cométaireMême si cette partie de la mission présente un grand intérêt, l'objectif final reste l'exploration cométaire. "Une comète vue depuis la Terre, c'est une petite tête brillante suivie d'une queue immense et diffuse. En réalité, c'est un corps de glace de quelques km de diamètre avec un noyau qui se sublime (se vaporise) en se rapprochant du soleil", décrit Philippe Gaudon.
Largage de l'atterrisseur de Rosetta en 2014.Crédit: CNESRosetta est constituée d'un orbiteur qui gravitera autour du noyau de la comète Churuymora Gerasimenko en 2014 et d'un atterrisseur, Philae, qui se posera à sa surface. Ainsi, rien n'échappera à la sonde: elle prendra des images de la surface, analysera le contenu des gaz et des poussières de la queue, et réalisera une véritable radiographie du noyau. Elle effectuera aussi grâce à Philae des prélèvements et beaucoup d'analyses in situ.
L'atterrisseur en approche de la comète Churyumov GerasimenkoCrédit: CNES/Ill. Laurence Mossay"Cette mission est européenne, précise Philippe Gaudon, chaque pays membre a apporté sa contribution. Le CNES a participé au financement d'un grand nombre d'instruments scientifiques (12 sur l'orbiteur, 10 sur l'atterrisseur). Nous avons fourni les batteries de l'atterrisseur et développé son segment sol. Le système de communication entre l'orbiteur et l'atterrisseur est également signé CNES."L'espoir est de trouver dans la glace de la surface du noyau ou dans les gaz et les poussières de la queue des molécules complexes et variées. Cela viendrait étayer l'hypothèse selon laquelle les comètes auraient contribué à l'apparition de la vie sur Terre.



Source: CNES -

mercredi 27 août 2008

Quel est la vrai cause de la Listériose chez Maple Leaf de Toronto ?

Dans certains blogues ont accuse:"La clef est que le gouvernement laisse le secteur privé faire ses propres inspection depuis un certain nombre de mois. Tout est dit." Et de mon opinion,c'est complètement faux.Pour avoir été inspecteur des aliments a Agriculture Canada et aussi Agriculture Québec,je peut enfin après plusieurs années de recul,car je ne travaille plus la depuis 15 ans environ,que l'origine du problême est tout autre que de la politicaillerie ou du sensationnalisme capitaliste des journeaux a potin.

Voici mon opinion personnel:
Non,ce n'est pas Maple Leaf ,mais c'est a cause DE .............. DE, de.................
O.K.,mais avant c'est quoi cette bibitte la ?

La listériose est une maladie bactérienne qui affecte de nombreuses espèces animales et qui est causée par la Listeria monocytogenes. La transmission de cette maladie se fait essentiellement par l'alimentation. On retrouve pour la plupart des espèces des formes septicémiques, des formes nerveuses et des formes génitales. La prévention repose sur un respect strict de l'hygiène.
La listériose se manifeste entre autres par une septicémie, une méningite (ou méningo-encéphalite), une encéphalite, et des infections intra-utérines ou cervicales chez la femme enceinte, ce qui peut entraîner un avortement spontané (au cours des second et troisième trimestres).

La maladie est transmissible a l'homme,comme les éboueurs, taxidermistes, agriculteurs, éleveurs, vétérinaires .10% de la population sont porteur de la maladie sans le savoir.Les personnes susceptibles,sont les enfants,personnes âgées,femmes enceintes et personnes en traitement contre un cancer.Donc ,il y a peut être des employés de Maple Leaf porteur ou que la viande était impropre a la consommation ou que leur technique d'hygiène est désuette.Non,le problême est juste avant ça ! Cela veut dire que même si les inspecteurs des viandes chôme un peu a job ou ne fournisse pas a la tâche,le mal viens bien avant ça,s'il n'est pas intercepté.

Ou bien,des travaileurs de Maple Leaf mal protégés par des gants de plastiques perçés(et la,si tu touche a de la saleté,change de gant,et se moucher ça se fait dans les toilettes,sinon le port du masque est obligatoire).Moi,j'en ai vu des plans de transformations ou des abatoires qui n'ont pas de bonnes pratiques d'hygiène.Les gars de nuit jousent aux cartes et lavent vers 05:00 du matin avant que l'inspecteur des viandes arrive a 7:00 hrs.J'ai souvant vu des gros plans de transformation comme Kraft interrompre leur production pendant une heure ,pour essuyer les gouttes d'eaux de condensation du plafond . Les gars (200 personnes environ)avaient un petit congé payé a gros salaire ,pendant que l'on nettoyait le plafond.Ça sa coûte cher aux Cie.D'autres cie eux, remette la viande tombée sur le plancher dans le malaxeur pour faire du pépéronni.ET vous,savez que lors d'inspection annuelle pourle permis d'exportation les propriétaires son avisés bien a l'avance pour que ce soit maison nette,sinon les pays comme l'Allemagne, sont les plus difficile a contenter.Quand t'es inspecteur des viandes et que tu te cache au deuxième étage (mezannie)tu les voient faire leur sale besogne,tu les frappe a coup de ticket "Warning" d'Agriculture Canada pour scrapper toute leur production de pépéronnie,le contremaître trouve que ça coûte cher a sa compagnie en viande et aussi en temps ;car il doit faire tout décontaminer le département de cusson et de préparation du pépéronnie par ces employés frustrés,c'est plutôt bon en temps et demi.

A Agriculture Québec,c'est un peu moins pire ,car la viande va souvant a des établissements d'écarissage des animaux morts.Cette viande la,sert a l'alimentation des chenils.Vous savez les gars qui élève des chiens de traîneaux.Bien quand t'entend parler que un de tes clients,a acheté de la viande inspectée et que ses chiens sont morts 2 semaines après.Tu pense que cette viande la,était peut être pas bonne ,en fin de compte.Parce que souvant les carcasses de viande reste trop longtemps au soleil et arrive a l'usine trop décomposée.Dans le temps de la CECO (scandale de la viande avariée vendu par des mafieux italien, durant le temps d'expo67,les hotdogs était bons! )c'était cette viande la , qui quittait le circuit des viandes impropres pour se rendre dans les HRI(hotel,restaurant,institution).

Si Maple Leaf retire sa viande et que vous regardez sur votre paquet de viande,sandwitch,canne de poulet,et que c'est L'usine 97B(EST. 97B),bien la vous êtes sure,que c'est pas bon!

Mais des cie comme Cotsco ,avec leurs cartes de membre,ont tous rappelé leurs clients en 24 heures,C00L ,mais un peut long!

Mais,le pire c'est le circuit de vente de viande des HRI(hotel,restaurant,institution),les pires places son les cafétéria d'Hôpital,les établissements de soins de longue durée(CHSLD ou centre de vieux),cafétéria d'écoles primaires,de CPE(garderie),les petits snack bar qui utilise de la viande Maple leaf,schneider,etc... pour utiliser un bout de saucisse bologne ou pépéronnie pour en faire une recette de spagettie,Ouche !

Et les sous-marques de Maple leaf qu'on connait pas,comme Mr.Sub,etc..............

Le problême est peut être en amont (avant ça) !

Les plans d'abattages sont , avec les encans d'animaux, des lieux a surveiller.Non , Le problême est peut être avant ça !

Comme ont saient maintenant que des fromages sont en cause,c'est sûre que c'est dû a la viande de boeuf ou de vache.Car Fromage et charcutterie ,égale viande de vieille vache enragé.C'est animaux la se contaminent principalement par les ensilages qui n'ont pas bien été conservées.Trop d'humidité dans les grains en séchage après la récolte.Mais,la ,n'allons pas accuser le soleil.(Quand même,un agriculteur travail a 4 a 5 $ l'heure ,avec toutes ses heures dans le champ)Faut arrêter a quelques part ,et l'industrie des viandes arrête la ou ça fait le moins mal pour les agriculteurs,et c'est pas les éleveurs,non plus.Alors ,c'est la ou il y a de la grosse argent comme l'industrie de la transformation du lait ou des viandes.Eux peuvent payer la note.Mais a cause des inspections sporadiques des inspecteurs en hygiène,qui sont vaines et si tout le circuit en amont des plans de transformation; comme les abattoires,les encans et les éleveurs ainsi que les cultivateurs,la ont va avoir un bon système de prévention efficace.

Mais ,la vrai cause de la listériose dans le fromage est: selon le journal de Montreal "a cause des mauvaises manipulations Bla Bla Bla".Pas sûre,cher le commerce impliqué Octofruit de Ste-Thérèse,c'est que les employés utilise le même SLICER(trancheuse)pour la viande genre Maple Leaf pour une tite madame qui va en vomire un coup.Alors,la quand un client te demande une demi livre de baloné en tranche Maple Leaf tu doit laver ton Slicer si c'est du fromage que tu coupe après.Même si il y a beaucoup de monde et que ta pose arrive dans 2 minutes.Sinon ,mon ti T'homme de Octofruit,tu va être en vacance t'alleure simoniaque,je le sait que tu te lave pas les mains quand tu va aux toilettes et que ,quand je refuse ton assiette(ta deuxième job la fin de semaine) au resto Ti-pette lafleur,tu crache probablement dedans ,mais faîtes pas augmenter ma pression !

P.S. Les fromages Riopelle et Mont-Jacob sont bons,sauf a Ste-Thérèse ,peut être; car les régistres des échantillons de la Fromagerie sont A-1 . Le monde le savent pas ,mais la cause est dans les techniques de tranchage de viande/fromage en contam,ination indirecte.Câlife, quand le gouvernement(et ça c'est le MAPAQ,ministère de l'agriculture du Qc) devrait obliger les Cies d'avoir 2 Slicers; un pour le fromage et un pour la viande.Un pour le Kosher..................non ! c't'une joke...............Salom!.............mon Sale ami,j'ai aimes bien les hébreux.

Manger dont tous du Fromage ,ma gagne de Morons!