dimanche 18 janvier 2009
Synchronisez plusieurs PC
Dropbox, c'est un disque dur virtuel gratuit de 2 Go,de quoi stocker des centaines de photos et de documents importants.(J'espère que ce ne sera pas comme Facebook,pour la confidentialité ou la vente d'infos personnels ! )De toute façon sur Windows Live il y a skydrive(25 Go),qui est un disque dur virtuel aussi et meilleur que Dropbox.
Écrire a l'envers
Certains écrivent a l'envers sur leur Facebook,MSN.....Word.
Attention les lettres accentuées ne marche pas.
sur ce Site !
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Solution pour les boues des usines d’épuration des eaux
Un four au plasma pour éliminer les déchets
Le traitement des boues produites par les usines d’épuration des eaux a toujours causé des maux de tête aux municipalités. Les méthodes traditionnelles de disposition de ces boues, comme l’épandage en champ, l’incinération ou l’enfouissement, sont soit polluantes, soit dispendieuses. Mais Mario Masson et Jean-François Woods expliquent que la solution est maintenant à portée de main: un four au plasma qui permet de réduire de 95 % le volume des matières à détruire.
Dans une prespective de réduction : des gaz à effet de serre, des déchets solides vers de l'enfouissement et des coûts, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield implantera un nouveau procédé d'assèchement des boues de son usine d'épuration.
La plus grande part de ses boues sont transportées à un site de transbordement pour être ensuite dirigées vers un lieu d’enfouissement sanitaire. Une autre partie (± 40%) est dirigée vers une fosse de rétention en vue de leur valorisation sur des terres agricoles. «Préoccupée par l’augmentation accrue des coûts de disposition de ses boues, par la production des gaz à effet de serre résultant de l’enfouissementainsi que par les difficultés inhérentes à la valorisation agricole, la Ville désire voir réaliser, à proximité de son usine d’épuration, un système d’assèchement des boues par un nouveau procédé dit d’oxydation humide assisté par plasma (OHAP). Un tel procédé permettra de réaliser des économies appréciables tout en générant des impacts environnementaux positifs dans une perspective de réduction des gaz à effet de serre par le biais d’une valorisation énergétique résultant d’une meilleure gestion des matières résiduelles.» était fier de préciser le maire de Salaberry-de-Valleyfield, M. Denis Lapointe.
Le procédé se caractérise par une oxydation qui s’effectue par l’air à la pression atmosphérique en consommant peu d’énergie. Le traitement s’effectue en continu et les cendres produites sont granuleuses, inertes, sèches, stériles et sans odeurs.
La conception mécanique est basée sur celle des fours rotatifs à faible vitesse et avec peu de chocs. L’oxydation est amorcée par une torche au plasma capable de chauffer un gaz au-delà de 3000 °C. Le plasma produit possède une forte densité d’énergie produisant des réactions catalytiques utilisées dans une zone bien définie. Les réactions du procédé OHAP étant exothermiques, l’énergie excédentaire sera éventuellement récupérée afin de produire de l’électricité, réduisant d’autant les coûts d’énergie.
Les frais que la Ville aura à défrayer pour l’oxydation de ses boues sont de l’ordre de 400 000 $ annuellement, et ce montant sera indexé selon certains indices publiés annuellement par Statistique Canada. La durée de l’entente est de 10 ans avec une option de renouvellement négociable à la huitième année du contrat. Ces frais représentent une économie de l’ordre de 200 000 $ annuellement puisque la Ville ne sera plus à la merci de l’augmentation vertigineuse des coûts réclamés par les compagnies de collecte des déchets et aussi parce que ses boues ne seront plus assujetties à une redevance de 10 $ la tonne métrique humide imposée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs pour l’élimination de matières résiduelles.
REF.:
Le traitement des boues produites par les usines d’épuration des eaux a toujours causé des maux de tête aux municipalités. Les méthodes traditionnelles de disposition de ces boues, comme l’épandage en champ, l’incinération ou l’enfouissement, sont soit polluantes, soit dispendieuses. Mais Mario Masson et Jean-François Woods expliquent que la solution est maintenant à portée de main: un four au plasma qui permet de réduire de 95 % le volume des matières à détruire.
Dans une prespective de réduction : des gaz à effet de serre, des déchets solides vers de l'enfouissement et des coûts, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield implantera un nouveau procédé d'assèchement des boues de son usine d'épuration.
La plus grande part de ses boues sont transportées à un site de transbordement pour être ensuite dirigées vers un lieu d’enfouissement sanitaire. Une autre partie (± 40%) est dirigée vers une fosse de rétention en vue de leur valorisation sur des terres agricoles. «Préoccupée par l’augmentation accrue des coûts de disposition de ses boues, par la production des gaz à effet de serre résultant de l’enfouissementainsi que par les difficultés inhérentes à la valorisation agricole, la Ville désire voir réaliser, à proximité de son usine d’épuration, un système d’assèchement des boues par un nouveau procédé dit d’oxydation humide assisté par plasma (OHAP). Un tel procédé permettra de réaliser des économies appréciables tout en générant des impacts environnementaux positifs dans une perspective de réduction des gaz à effet de serre par le biais d’une valorisation énergétique résultant d’une meilleure gestion des matières résiduelles.» était fier de préciser le maire de Salaberry-de-Valleyfield, M. Denis Lapointe.
Le procédé se caractérise par une oxydation qui s’effectue par l’air à la pression atmosphérique en consommant peu d’énergie. Le traitement s’effectue en continu et les cendres produites sont granuleuses, inertes, sèches, stériles et sans odeurs.
La conception mécanique est basée sur celle des fours rotatifs à faible vitesse et avec peu de chocs. L’oxydation est amorcée par une torche au plasma capable de chauffer un gaz au-delà de 3000 °C. Le plasma produit possède une forte densité d’énergie produisant des réactions catalytiques utilisées dans une zone bien définie. Les réactions du procédé OHAP étant exothermiques, l’énergie excédentaire sera éventuellement récupérée afin de produire de l’électricité, réduisant d’autant les coûts d’énergie.
Les frais que la Ville aura à défrayer pour l’oxydation de ses boues sont de l’ordre de 400 000 $ annuellement, et ce montant sera indexé selon certains indices publiés annuellement par Statistique Canada. La durée de l’entente est de 10 ans avec une option de renouvellement négociable à la huitième année du contrat. Ces frais représentent une économie de l’ordre de 200 000 $ annuellement puisque la Ville ne sera plus à la merci de l’augmentation vertigineuse des coûts réclamés par les compagnies de collecte des déchets et aussi parce que ses boues ne seront plus assujetties à une redevance de 10 $ la tonne métrique humide imposée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs pour l’élimination de matières résiduelles.
REF.:
samedi 17 janvier 2009
De la vie à plus de 121 degrés celsus
La limite supérieure de TempératureGrandeur physique liée à la notion immédiate de chaud et froid. Deux corps en contact ont tendance à égaliser leurs températures, par échange de chaleur (équilibre thermique). Les thermomètres fournissent une mesure de la température en utilisant des phénomènes comme la variation de la pression...');" onmouseout=killlink()>température à laquelle la vie pouvait encore se développer était jusqu'à présent de 113 degrés celsus. Ce record était détenu par un micro-organisme hyperthermophile dénommé Pyrolobus fumarii. Il vient d'être battu par un autre micro-organisme parvenant à se développer à 121 degrés celsus, d'où le nom provisoire qui lui a été donné : Souche 121, en attendant que les chercheurs achèvent sa description.
La limite supérieure de température à laquelle la vie est encore possible est un paramètre clé pour permettre de délimiter quand et où la vie pourrait avoir évolué sur une TerreParmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52. Structure du globe...');" onmouseout=killlink()>Terre primitive chaude, la profondeur à laquelle la vie existe en dessous de la surface terrestre et le potentiel existant pour la vie en termes d'environnements chauds, extraterrestres.
Souche 121 vit au fond de l'océan, dans un environnement de sources hydrothermales. L'eau émerge du plancher océanique, chauffée à l'extrême par le MagmaMot grec signifiant "pâte". Matériau plastique et chaud résultant de la fusion partielle du manteau. En remontant vers la surface le magma subit généralement des transformations dans la chambre magmatique et les gaz qui y sont dissous commencent à se séparer. Un magma dégazé devient une...');" onmouseout=killlink()>magma. La pression immense de ces profondeurs abyssales empêche l'eau chaude de se transformer en vapeur. Les échantillons cultivés par Lovley et Kashefi ont été prélevés à près de deux kilomètres et demi en dessous de la surface océanique, dans le Pacifique, par une équipe de l'Université de Washington conduite par John Baross. Les représentants de la Souche 121 sont des archaea, organismes unicellulaires similaires aux BactérieMicro-organisme unicellulaire sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué d\'ADN. La bactérie contient un seul chromosome et éventuellement des plasmides.Certaines bactéries peuvent être pathogènes. Chez l\'Homme les symptômes d\'une infection bactérienne sont similaires à ceux observés...');" onmouseout=killlink()>bactéries, qui apprécient en règle générale la SalinitéMasse de sels contenue dans 1 kg d\'eau de mer. On l\'évalue maintenant en mesurant la conductivité et on l\'exprime en ups : unité pratique de salinité, qui équivaut approximativement à 1mg/g de sels. La salinité de l\'eau de mer est en moyenne de 35 ups, soit 35 g/kg.');" onmouseout=killlink()>salinité, l'alcalinité, l'acidité, la pression, le froid et la chaleur extrêmes. Les archaea figurent parmi les premières branches de l'arbre de la vie sur Terre.
Les unicellulaires de la Souche 121 utilisent le FerElément métallique de densité 7,87 et fondant à 1535 degrés Celsius. Numéro atomique 26, masse atomique 55,85.Le métal est ductile, malléable, magnétique et se trouve sous différentes formes de minerais dans la nature. C\'est le métal de base des aciers et des fontes.Son abondance et ses...');" onmouseout=killlink()>fer comme d'autres organismes l'OxygèneGaz essentiel au métabolisme et à la survie de l\'organisme. Il est transporté des poumons aux tissus par l\'hémoglobine se trouvant dans les érythrocytes. Il se lie à la myoglobine dans les muscles.');" onmouseout=killlink()>oxygène. C'est une nouvelle forme de respiration, précise Lovley. Beaucoup d'archaea utilisent aussi le sulfure. A l'instar de l'action de l'oxygène chez les humains, le fer permet aux archaea de la Souche 121 de brûler leur nourriture afin de produire de l'énergie.
La limite supérieure de température à laquelle la vie est encore possible est un paramètre clé pour permettre de délimiter quand et où la vie pourrait avoir évolué sur une TerreParmi les huit planètes du Système solaire, la Terre est une des quatre planètes telluriques, solides, de composition (roches silicatées et fer) et de densité moyenne voisines (entre 3,9 pour Mars et 6,1 pour Mercure), la densité moyenne de notre planète étant de 5,52. Structure du globe...');" onmouseout=killlink()>Terre primitive chaude, la profondeur à laquelle la vie existe en dessous de la surface terrestre et le potentiel existant pour la vie en termes d'environnements chauds, extraterrestres.
Souche 121 vit au fond de l'océan, dans un environnement de sources hydrothermales. L'eau émerge du plancher océanique, chauffée à l'extrême par le MagmaMot grec signifiant "pâte". Matériau plastique et chaud résultant de la fusion partielle du manteau. En remontant vers la surface le magma subit généralement des transformations dans la chambre magmatique et les gaz qui y sont dissous commencent à se séparer. Un magma dégazé devient une...');" onmouseout=killlink()>magma. La pression immense de ces profondeurs abyssales empêche l'eau chaude de se transformer en vapeur. Les échantillons cultivés par Lovley et Kashefi ont été prélevés à près de deux kilomètres et demi en dessous de la surface océanique, dans le Pacifique, par une équipe de l'Université de Washington conduite par John Baross. Les représentants de la Souche 121 sont des archaea, organismes unicellulaires similaires aux BactérieMicro-organisme unicellulaire sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué d\'ADN. La bactérie contient un seul chromosome et éventuellement des plasmides.Certaines bactéries peuvent être pathogènes. Chez l\'Homme les symptômes d\'une infection bactérienne sont similaires à ceux observés...');" onmouseout=killlink()>bactéries, qui apprécient en règle générale la SalinitéMasse de sels contenue dans 1 kg d\'eau de mer. On l\'évalue maintenant en mesurant la conductivité et on l\'exprime en ups : unité pratique de salinité, qui équivaut approximativement à 1mg/g de sels. La salinité de l\'eau de mer est en moyenne de 35 ups, soit 35 g/kg.');" onmouseout=killlink()>salinité, l'alcalinité, l'acidité, la pression, le froid et la chaleur extrêmes. Les archaea figurent parmi les premières branches de l'arbre de la vie sur Terre.
Les unicellulaires de la Souche 121 utilisent le FerElément métallique de densité 7,87 et fondant à 1535 degrés Celsius. Numéro atomique 26, masse atomique 55,85.Le métal est ductile, malléable, magnétique et se trouve sous différentes formes de minerais dans la nature. C\'est le métal de base des aciers et des fontes.Son abondance et ses...');" onmouseout=killlink()>fer comme d'autres organismes l'OxygèneGaz essentiel au métabolisme et à la survie de l\'organisme. Il est transporté des poumons aux tissus par l\'hémoglobine se trouvant dans les érythrocytes. Il se lie à la myoglobine dans les muscles.');" onmouseout=killlink()>oxygène. C'est une nouvelle forme de respiration, précise Lovley. Beaucoup d'archaea utilisent aussi le sulfure. A l'instar de l'action de l'oxygène chez les humains, le fer permet aux archaea de la Souche 121 de brûler leur nourriture afin de produire de l'énergie.
vendredi 16 janvier 2009
Gorge Profonde( pas le film 3X ) ,dévoilé :

Plus de trente ans après la fin du scandale du Watergate, qui entraîna la démission de Richard Nixon, président des États-Unis, le 9 août 1974, l'identité de l'informateur surnommé « Gorge profonde » (Deep Throat), a été révélée, mardi 31 mai 2005, par le magazine américain Vanity Fair, en prélude à la publication d'un article sur le sujet à paraître dans son édition imprimée de la fin du mois de juin.
Le scandale du Watergate avait commencé, le 17 juin 1972, par un faux cambriolage au siège du Parti démocrate, à Washington, dans l'immeuble du Watergate, à la suite duquel on avait arrêté les faux cambrioleurs qui étaient venus poser du matériel d'écoute. Deux journalistes du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein, avaient mené une minutieuse enquête impliquant d'abord de comité de réélection de Richard Nixon, puis l'entourage même du président et le président lui-même. Bob Woodward, au fil de rencontres secrètes dans un parking souterrain1 avec une mystérieuse « Gorge profonde »2, sans jamais en recevoir de vraies révélations, avait obtenu de cet informateur, haut placé dans la hiérarchie du FBI, confirmation de nombreuses informations glanées par ailleurs.
L'identité exacte du mystérieux informateur n'était « officiellement » connue que de trois personnes, à savoir les deux journalistes du Washington Post (Bob Woodward et Carl Bernstein) et leur rédacteur en chef de l'époque, Benjamin Bradlee, aujourd'hui vice-président du journal.Felt avait été furieux d'apprendre le surnom que lui avaient donné les deux journalistes ,Gorge profonde était une blague journalistique. Tous trois s'étaient engagés à ne révéler le nom de « Gorge profonde » qu'après le décès de celui-ci.
Vanity Fair a ainsi rendu public le contenu de son article, intitulé « Je suis le type qu'ils appellent Deep Throat. » (I'm the guy they used to call Deep Throat), dans lequel W. Mark Felt, aujourd'hui âgé de 91 ans, ancien directeur adjoint du FBI en 1972-1973, révèle qu'il était l'informateur secret de Bob Woodward.
Les journalistes du Washington Post ont rompu leur engagement de silence après avoir constaté que la famille de M. Felt confirmait la nouvelle, dans un communiqué lu par son petit-fils, tandis que l'ancien informateur, qui vit aujourd'hui auprès de sa fille à Santa Rosa (Californie), faisait une brève apparition à l'extérieur de sa maison pour saluer une foule de journalistes accourus pour tenter d'obtenir un commentaire.
Bob Woodward et Carl Bernstein ont alors publié un communiqué disant que « W. Mark Felt était « Gorge profonde », et nous a immensément aidé dans notre couverture du Watergate. Cependant, comme l'indiquent les archives, de nombreuses autres sources et des officiels nous ont aidés, nous, comme les autres reporters, pour les centaines d'articles qui ont été écrits au sujet du Watergate dans le Washington Post » (W. Mark Felt was 'Deep Throat' and helped us immeasurably in our Watergate coverage. However, as the record shows, many other sources and officials assisted us and other reporters for the hundreds of stories that were written in The Washington Post about Watergate).
Interrogé par un journaliste, mercredi 1er juin, en marge de sa rencontre à la Maison Blanche avec le président sud-africain Thabo M'Beki, le président américain George W. Bush s'est déclaré « surpris » et « curieux d'en apprendre plus » sur les relations de M. Felt avec les médias (All I can tell you is that it was a revelation that caught me by surprise. And I'm looking forward to reading about it, reading about his relationship with the news media). Il s'est toutefois refusé à condamner l'attitude de « Gorge profonde » et, le même jour, l'un des porte-parole (White House Press Secretary) de la maison Blanche, Scott McClellan, poussé dans ses retranchements par un journaliste qui voulait lui faire dire que M. Bush avait une attitude « réservée » à l'égard de la conduite de M. Felt, s'est quant à lui tenu à l'opinion selon laquelle le président penserait que « ce n'est pas à lui de juger » et que « l'analyse doit être laissée aux historiens et aux médias » (I think what – in the President's views, it's not his place to judge, as he said, and we'll leave the analysis to historians and to the media).
L'identité de « Gorge profonde » était malgré tout connue d'un certain nombre de personnes, vivantes ou décédées. La cinéaste Nora Ephron, ex-épouse de Carl Bernstein, a ainsi révélé, sur un weblog, qu'après des années de silence pesant sur la question, elle avait fini par prendre le parti de révéler l'identité de « Gorge profonde » à tous ceux qui, connaissant ses liens avec Carl Bernstein, l'interrogeaient sur le sujet. Il semble également que, d'après un des enregistrements de conversation à la Maison Blanche entre Richard Nixon et H. R. Haldeman, son chef de cabinet (enregistrements qui devaient d'ailleurs conduire le président à la démission et M. Haldeman en prison), le président savait pertinemment, dès 1972, que « Gorge profonde » n'était autre que W. Mark Felt, et que c'est ce qui explique en premier lieu le blocage de sa carrière3 au sein du FBI et son départ dès 1973.
Nora Ephron a par ailleurs expliqué qu'elle pensait que M. Felt avait choisi de rompre trois décennies de dénégation en raison d'une possible lassitude d'entendre sans arrêt Bob Woodward répéter que l'identité de « Gorge profonde » ne serait révélée qu'après sa mort, ce qui aurait pu, selon la cinéaste, sérieusement agacer, à la longue, le vieil homme et, sans que la cinéaste le dise expressément, le conduire à vouloir couper l'herbe de M. Woodward.
L'annonce « officielle » de l'identité de « Gorge profonde » a occasionné, sur le site d'enchères eBay, une flambée subite des offres sur un exemplaire, dédicacé en 1981, des mémoires de M. Felt, The FBI Pyramid, From the Inside, publiées en 1979, mémoires dans lesquels il affirmait ne pas être l'informateur secret du scandale du Watergate. En effet, l'ouvrage, qui était proposé à 9,99 dollars américains lors de sa mise aux enchères dans la soirée du 31 mai, a reçu , provisoirement, 68 surenchères successives jusqu'à 2 750 dollars, un peu plus de 48 heures après sa mise sur le marché
Le scandale du Watergate avait commencé, le 17 juin 1972, par un faux cambriolage au siège du Parti démocrate, à Washington, dans l'immeuble du Watergate, à la suite duquel on avait arrêté les faux cambrioleurs qui étaient venus poser du matériel d'écoute. Deux journalistes du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein, avaient mené une minutieuse enquête impliquant d'abord de comité de réélection de Richard Nixon, puis l'entourage même du président et le président lui-même. Bob Woodward, au fil de rencontres secrètes dans un parking souterrain1 avec une mystérieuse « Gorge profonde »2, sans jamais en recevoir de vraies révélations, avait obtenu de cet informateur, haut placé dans la hiérarchie du FBI, confirmation de nombreuses informations glanées par ailleurs.
L'identité exacte du mystérieux informateur n'était « officiellement » connue que de trois personnes, à savoir les deux journalistes du Washington Post (Bob Woodward et Carl Bernstein) et leur rédacteur en chef de l'époque, Benjamin Bradlee, aujourd'hui vice-président du journal.Felt avait été furieux d'apprendre le surnom que lui avaient donné les deux journalistes ,Gorge profonde était une blague journalistique. Tous trois s'étaient engagés à ne révéler le nom de « Gorge profonde » qu'après le décès de celui-ci.
Vanity Fair a ainsi rendu public le contenu de son article, intitulé « Je suis le type qu'ils appellent Deep Throat. » (I'm the guy they used to call Deep Throat), dans lequel W. Mark Felt, aujourd'hui âgé de 91 ans, ancien directeur adjoint du FBI en 1972-1973, révèle qu'il était l'informateur secret de Bob Woodward.
Les journalistes du Washington Post ont rompu leur engagement de silence après avoir constaté que la famille de M. Felt confirmait la nouvelle, dans un communiqué lu par son petit-fils, tandis que l'ancien informateur, qui vit aujourd'hui auprès de sa fille à Santa Rosa (Californie), faisait une brève apparition à l'extérieur de sa maison pour saluer une foule de journalistes accourus pour tenter d'obtenir un commentaire.
Bob Woodward et Carl Bernstein ont alors publié un communiqué disant que « W. Mark Felt était « Gorge profonde », et nous a immensément aidé dans notre couverture du Watergate. Cependant, comme l'indiquent les archives, de nombreuses autres sources et des officiels nous ont aidés, nous, comme les autres reporters, pour les centaines d'articles qui ont été écrits au sujet du Watergate dans le Washington Post » (W. Mark Felt was 'Deep Throat' and helped us immeasurably in our Watergate coverage. However, as the record shows, many other sources and officials assisted us and other reporters for the hundreds of stories that were written in The Washington Post about Watergate).
Interrogé par un journaliste, mercredi 1er juin, en marge de sa rencontre à la Maison Blanche avec le président sud-africain Thabo M'Beki, le président américain George W. Bush s'est déclaré « surpris » et « curieux d'en apprendre plus » sur les relations de M. Felt avec les médias (All I can tell you is that it was a revelation that caught me by surprise. And I'm looking forward to reading about it, reading about his relationship with the news media). Il s'est toutefois refusé à condamner l'attitude de « Gorge profonde » et, le même jour, l'un des porte-parole (White House Press Secretary) de la maison Blanche, Scott McClellan, poussé dans ses retranchements par un journaliste qui voulait lui faire dire que M. Bush avait une attitude « réservée » à l'égard de la conduite de M. Felt, s'est quant à lui tenu à l'opinion selon laquelle le président penserait que « ce n'est pas à lui de juger » et que « l'analyse doit être laissée aux historiens et aux médias » (I think what – in the President's views, it's not his place to judge, as he said, and we'll leave the analysis to historians and to the media).
L'identité de « Gorge profonde » était malgré tout connue d'un certain nombre de personnes, vivantes ou décédées. La cinéaste Nora Ephron, ex-épouse de Carl Bernstein, a ainsi révélé, sur un weblog, qu'après des années de silence pesant sur la question, elle avait fini par prendre le parti de révéler l'identité de « Gorge profonde » à tous ceux qui, connaissant ses liens avec Carl Bernstein, l'interrogeaient sur le sujet. Il semble également que, d'après un des enregistrements de conversation à la Maison Blanche entre Richard Nixon et H. R. Haldeman, son chef de cabinet (enregistrements qui devaient d'ailleurs conduire le président à la démission et M. Haldeman en prison), le président savait pertinemment, dès 1972, que « Gorge profonde » n'était autre que W. Mark Felt, et que c'est ce qui explique en premier lieu le blocage de sa carrière3 au sein du FBI et son départ dès 1973.
Nora Ephron a par ailleurs expliqué qu'elle pensait que M. Felt avait choisi de rompre trois décennies de dénégation en raison d'une possible lassitude d'entendre sans arrêt Bob Woodward répéter que l'identité de « Gorge profonde » ne serait révélée qu'après sa mort, ce qui aurait pu, selon la cinéaste, sérieusement agacer, à la longue, le vieil homme et, sans que la cinéaste le dise expressément, le conduire à vouloir couper l'herbe de M. Woodward.
L'annonce « officielle » de l'identité de « Gorge profonde » a occasionné, sur le site d'enchères eBay, une flambée subite des offres sur un exemplaire, dédicacé en 1981, des mémoires de M. Felt, The FBI Pyramid, From the Inside, publiées en 1979, mémoires dans lesquels il affirmait ne pas être l'informateur secret du scandale du Watergate. En effet, l'ouvrage, qui était proposé à 9,99 dollars américains lors de sa mise aux enchères dans la soirée du 31 mai, a reçu , provisoirement, 68 surenchères successives jusqu'à 2 750 dollars, un peu plus de 48 heures après sa mise sur le marché
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