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vendredi 19 novembre 2010

Les CSSS (CLSC) Pointe-de-l'Île et CSSS Jeanne-Mance,coupent 1,4M$ et 1,5M$ dans les soins à domicile


Santé | Déficit

Trop de demandes pour les soins à domicile

Pour des raisons budgétaires, le Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l'Île est forcé de mettre sur une liste d'attente certains patients qui ont besoin de soins à domicile. Depuis six mois, le Centre a accumulé un déficit de 1 M$ à cause de la trop forte demande pour ces soins.

Il y a présentement 9000 personnes qui ont besoin de soins à domicile sur le territoire qui s'étend de Mercier à Pointeaux- Trembles. C'est 30 % de plus qu'il y a cinq ans. «Avant, on arrivait à de petits déficits en soins à domicile, mais maintenant on nous demande de ne plus faire de déficit. Or, à mi-année on est déjà à 1 M$ de déficit», explique la directrice de la qualité et des communications, Hélène Barral.

Cette dernière précise toutefois qu'on ne refuse pas toutes les demandes et que la situation est temporaire. «Chaque nouvelle demande est analysée. Si c'est une demande pour désengorger les urgences, elle est prise automatiquement. Pour les autres, si la personne a un bon réseau et que sa sécurité n'est pas compromise, elle peut être mise en attente.»

Il faut dire que, depuis cinq ans, le budget est passé de 11,7 à 15,7 M$. On compte présentement 10 infirmières en surcroît du budget du Centre de santé, qui compte sept établissements.

400 000 $ pour une firme

Pour arriver à mieux répondre à la demande tout en respectant l'équilibre budgétaire, la direction a embauché la firme Proaction au coût de 400 000 $. «Pour nous, ce n'est pas une dépense, c'est un investissement. On espère récupérer 1,4 M$. Vous savez, nous, nous sommes des spécialistes des soins, et eux, de l'organisation du travail», explique Hélène Barral.

Cette dernière rappelle les résultats obtenus à Sept-Îles, où l'on a pu récupérer des sommes importantes en éliminant du gaspillage de temps et d'énergie. Ces sommes ont été réinvesties en service de première ligne aux patients. Depuis trois semaines, des intervenants de Proaction suivent donc les cadres de l'établissement pour les aider à mieux organiser le travail.

Mieux faire les choses

De cette façon, on espère pouvoir rapidement augmenter le nombre de patients à domicile desservis par les infirmières.

La direction explique qu'elle aurait encore pu demander des budgets supplémentaires cette année, mais avant d'arriver à cette solution, elle a préféré revoir les façons de faire. «On a une préoccupation de faire les choses différemment. Vous savez le budget de l'État où ça s'en va. À l'interne, on veut dépenser le mieux possible. C'est pourquoi on a aussi opté pour les télésoins.»


* Le CSSS de la Pointe-de-l'Île, n'est pas le seul à devoir faire face à des difficultés financières. Le CSSS Jeanne-Mance a dû couper 1,5 M$ dans les soins à domicile.



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Le pop-corn au micro-ondes serait toxique

Nutrition - Le pop-corn au micro-ondes serait toxique

© Lana Langlois

Le pop-corn au micro-ondes est à proscrire selon les scientifiques. Dans une nouvelle étude publiée le 8 novembre, des chercheurs canadiens ont découvert que les composants chimiques industriels qui se trouvent dans les emballages de pop-corn destinés aux micro-ondes contaminent la nourriture qu'ils renferment.

Les chercheurs de l'Université de Toronto ont découvert que les acides carboxyliques perfluorés (ou ACPF) peuvent contaminer la nourriture avant d'apparaître dans le sang des consommateurs. L'étude a été publiée par la revue Environmental Health Perspectives.

Les ACPF seraient une cause de cancer, d'après les tests en laboratoires sur les animaux, et leurs éléments chimiques se répandent de plus en plus dans l'environnement. Les ACPF ont été détectés dans l'air et dans les poussières de maisons (mais aussi chez l'homme) et les scientifiques pensent qu'ils restent dans le sol pendant des centaines d'années.

Le gouvernements du Canada, des États-Unis et de certains pays d'Europe ont signalé leurs intentions de démarrer des programme de veille et de surveillance des ACPF, même si le débat fait actuellement rage pour déterminer dans quelle catégorie ils doivent être classés.

Le bisphénol A, ou BPA, est un autre élément chimique nocif qui entre dans la composition de nombreux emballages. Cet oestrogène de synthèse se retrouve dans de nombreux produits de consommation courante, depuis les biberons, le lait en poudre, les boîtes de pizza et les boîtes de rangements alimentaires. A ce jour, il existe 5708 études internationales à la bibliothèque nationale de médecine aux Etats-Unis sur le Bisphénol A, qui établissent un lien entre le BPA et les dysfonctionnements sexuels, les cancers, les problèmes d'ordre épigénétique et neurologique, l'obésité, etc (la liste continue).


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Survivre dans la rue(L'itinérance) ,Un meilleur sort en région, Pourquoi ?


Survivre dans la rue - Un meilleur sort en région
André ne sait ni lire ni écrire et ne possède pas beaucoup de biens matériels, outre son vélo. Contrairement à des itinérants des grands centres, il peut cependant manger à sa faim sur une base quotidienne. À Sherbrooke, pas besoin de faire les poubelles pour se nourrir.
©René Baillargeon / Journal de Québec

La pression accrue sur les organismes qui sont débordés à Montréal et Québec n'incite pas les itinérants à fuir les grands centres, au contraire.

Devant une situation de crise, n'importe qui serait porté à fuir les refuges surpeuplés. À l'inverse, de plus en plus d'individus convergent plutôt vers la métropole pour tendre la main. De pire en pire. Même si la majorité des piétons circulent sans les voir, la quête est bonne et l'argent recueilli les force à rester en poste. Plus les travailleurs sont fortunés, plus la misère des autres ressort.

La solution se trouverait-elle dans les régions plus éloignées, où les services communautaires ne laissent presque personne dormir dehors? À Saguenay ou Sherbrooke, pas besoin de faire les poubelles pour manger à sa faim. «On connaît notre monde», mentionne Marie-Claude Vézina, de la Chaudronnée, en Estrie.

Bilan contradictoire

Au terme d'une tournée de six villes du Québec, le bilan est contradictoire. L'itinérance est plutôt invisible en région même si elle commence à apparaître graduellement. Les services sont parfois plus efficaces à l'extérieur, mais les ressources sont plus nombreuses aux deux extrémités de l'autoroute 20.

À Québec, Lauberivière aide en moyenne 5 000 personnes différentes par année. Les bénévoles servent près de 500 repas par jour et 147 000 repas par année. Plus d'un millier d'hommes et quelque 400 femmes dorment sur place. En 2010, déjà 200 personnes ont été refusées.

À Montréal, l'Accueil Bonneau, la Mission Old Brewery et la Maison du Père poursuivent notamment leur action. Les trois principaux refuges ont offert 4 000 nuitées de plus l'hiver dernier que l'année précédente. Par choix, des milliers préfèrent la rue.

À Trois-Rivières, le Havre devrait dépasser 1 200 demandes d'hébergement en 2010 avec seulement 16 lits. Sur 20 ans, la croissance est de 500 %, soit environ 25 % de plus chaque année.

Des chiffres alarmants

À Chicoutimi, la Maison d'Accueil pour sans-abri compte une vingtaine de places individuelles avec lit. À Sherbrooke, Le Tremplin offre un service de logement abordable aux jeunes adultes de 16 à 30 ans. En Estrie, le nombre de repas communautaires servis l'an dernier a augmenté de 35 %.

À Gatineau, le jeu compulsif fait des ravages. «Avec le casino de Hull, ça n'aide pas. Nous avons des gens de 75 ans qui viennent à la soupe populaire pour se nourrir», signale la responsable Francine Mongeon.

En 2009-2010, le Gîte Ami situé à proximité a hébergé 757 personnes différentes pour un total de 11 972 nuitées et 41 292 repas, servi sans frais après le 15 de chaque mois.

Les déplacements inter-provinciaux sont nombreux pour étirer l'élastique au maximum. Environ 45 % des demandes d'hébergement temporaire ont été refusées à cause d'un achalandage trop important. Partout, les budgets ne suivent pas la même courbe.



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30% des personnes détenues sont plus des malades psychiatriques

Semaine de la justice réparatrice - Pardonner pour s'aider soi-même
Laurent Champagne, aumônier en réinsertion des ex-détenus du Service correctionnel du Canada.
© Agence QMI

Semaine de la justice réparatrice

Pardonner pour s'aider soi-même

MONTRÉAL - Reconnaître le mal qu’ils ont fait et redresser la situation. Voici pourquoi une centaine de personnes, dont une trentaine de détenus et d’ex-détenus se sont retrouvées à une conférence sur la justice réparatrice à l’Oratoire Saint-Joseph, dimanche.

«Je vais continuer de vivre avec le fardeau d’avoir enlevé la vie à une personne. C’est sûr que je vais être un danger toute ma vie, mais j’ai des outils pour m’aider», a témoigné devant le public André, un ex-détenu.

Le Centre de services de justice réparatrice, l’un des seuls du genre au Québec, sélectionne environ 40 personnes par année, autant victimes que délinquantes, capables d’empathie et d’écoute pour continuer de cheminer à travers leurs souffrances.

«On ne fait pas de la méditation. Ce sont des rencontres avec des gens qui ne se connaissent pas, mais qui se retrouvent dans des situations semblables», souligne Estelle Drouvin, coordonnatrice du Centre.

Rencontres détenus-victimes

Sous le couvert de l’anonymat, des détenus se sont confiés sur leur expérience lors des rencontres organisées par le centre.

«Sans nécessairement parler de notre crime et de ses répercussions, on parle de notre vécu. C’est regrettable tout ce que j’ai fait, mais d’entendre ce que chacun a subi et fait subir, c’est la souffrance qui nous rejoint tous», révèle un détenu.

«Les rencontres m’ont permis de constater que je pouvais sentir de l’empathie avec un étranger. Ca été la première étape pour faire mon deuil. Lorsque j’ai rencontré la famille de la personne que j’ai tuée, ça a été la journée la plus difficile de ma vie», raconte un autre détenu.

Pierrette, une victime de violence conjugale qui a participé aux mêmes rencontres que les individus précédents, a livré un témoignage rempli de compassion et de compréhension.

«Ça été l’une des démarches les plus importantes dans ma vie. On pardonne avec la tête… mais il faut que ça descende dans le cœur», a-t-elle déclaré, en remerciant les détenus de l’avoir aidé dans son cheminement.

Travail en société

Selon Laurent Champagne, aumônier en réinsertion des ex-détenus du Service correctionnel du Canada, le gouvernement devrait accorder plus d’attention aux détenus.

«Environ 30% des personnes détenues sont plus des malades psychiatriques. Le gouvernement donne beaucoup d’intérêt à la prison, mais on est en train de se tromper avec ça», juge-t-il.

À son avis, le processus de réinsertion sociale devrait davantage être mis de l’avant.

«Le détenu doit aussi prendre conscience de l’acte qu’il a commis. Plus on attend, plus il va devenir délinquant et il va moins se réhabiliter», ajoute-t-il.

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Le saumon transgénique,est-ce qu'on peut en manger ?

États-Unis - Le saumon transgénique mérite une analyse plus complète


Les critères retenus par l'Agence américaine des médicaments et des produits alimentaires (FDA) pour évaluer les mérites et les risques du saumon transgénique sont trop étroits pour en mesurer tous les effets, selon une analyse d'économistes publiée jeudi.

Ce saumon, dont le génome contient des gènes provenant de deux autres espèces de poisson, grossit deux fois plus vite et pourrait devenir le premier animal génétiquement modifié à être autorisé pour la consommation humaine.

Les experts de la FDA avaient conclu début septembre dans leur propre évaluation que ce saumon développé par la firme de biotechnologie AquaBounty ne présentait pas de danger pour la consommation humaine et l'environnement.

Mais un comité consultatif d'experts convoqué par la FDA s'est montré plus réservé en septembre, plusieurs de ses membres jugeant que des études supplémentaires sont nécessaires pour s'assurer que ce poisson OGM est sans risque pour la consommation et la nature.

La FDA n'est pas tenue de suivre ces recommandations mais en tient compte le plus souvent.

Ces économistes et juristes de l'Université Duke font savoir dans leur analyse publiée jeudi dans la revue américaine Science «qu'il serait plus judicieux d'évaluer si ce saumon OGM est vraiment un plus pour la société dans son ensemble» plutôt que de comparer des échantillons de ces poissons avec ceux qui ne sont pas transgéniques pour évaluer leur valeur nutritive, la présence de toxines et les risques d'allergie.

Pour Martin Smith, professeur d'économie environnementale à l'Université Duke et principal co-auteur, «un tel processus ignore les effets potentiels, positifs et négatifs, sur la santé et l’environnement de la production et de la consommation de saumons grossissant plus vite et consommant moins de nourriture.»

«Le fait que ce saumon OGM sera moins cher aura des effets positifs notables sur la santé publique car les consommateurs auront accès à une source bon marché de protéines et d'acide gras omega-3 sains», précisent les auteurs de l'analyse.


REF.: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ogm