windows 8

C'est tout un pari dans lequel se lance la firme de Redmond. Lors de la conférence Build 2011, Microsoft a enfin présenté en détail à la presse son futur bijou: Windows 8.

Bâti sur les fondations de Windows 7, Windows 8 consomme moins de mémoire, ce qui permet d'en garder davantage pour les applications.

Au niveau de l'expérience utilisateur, le démarrage est assez surprenant. Pour s'authentifier il y aura désormais trois possibilités (en fonction de votre ordinateur ou tablette): la protection par mot de passe classique, la protection par code PIN ou la protection... par photo. Pour cette dernière il ne s'agit pas de la prise d'une photo de la personne utilisant l'ordinateur ou la tablette mais après avoir choisi une photo, l'utilisateur doit effectuer trois mouvements tactiles sur la photo. Sur un portrait on peut, par exemple, s'amuser à faire deux yeux puis une bouche.

Une fois arrivé à l'écran principal, dites adieu à vos icônes et bonjour aux vignettes: bienvenue dans l'interface Metro. Bien connues des utilisateurs du Windows Phone 7, les vignettes seront ici assez grandes pour avoir pas mal d'informations à l'intérieur. Si une souris est détectée, une barre de défilement en bas de l'écran apparaîtra. Si la machine est tactile, on naviguera alors en balayant les vignettes comme dans le cas du Windows Phone 7.

Le coeur de Windows 8 est clairement les applications. Il suffit de toucher les vignettes pour qu'elles se lancent automatiquement en plein écran. Avec le multitâche on peut lancer plusieurs applications en même temps et elles apparaissent alors dans un dock à gauche ou à droite.

Internet Explorer 10 est présent sur Windows 8 et, là aussi, c'est un changement. La barre d'adresse est désormais située en bas. Si on appuie un moment sur +, cela fait apparaître l'option InPrivate permettant la navigation privée.

Le bureau a disparu, mais pas complètement. On peut le retrouver dans Windows 8, mais sous forme d'application. Une fois celle-ci lancée, le bureau tel qu'on le connaît s'affiche avec les icônes, etc, etc. Ceux qui seront largués par la nouvelle interface auront donc une bouée de sauvetage. Deux interfaces pour le prix d'une en somme.

Enfin, Windows Live et SkyDrive sont pleinement intégrés dans le futur système d'exploitation. Live parcourt tout le contenu des services Web que vous utilisez le plus (photos, messages électroniques, calendrier et contacts) en les mettant régulièrement à jour sur tous vos périphériques. Avec SkyDrive, vous accédez au contenu où que vous soyez, grâce à votre compte Microsoft.

Pour les braves, il est possible de télécharger officiellement une première version pré-bêta de Windows 8! Disponible en 32 et 64 bits, le fichier est une image ISO entre 2,8 et 4,8 Go à graver sur un support.

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Windows 8: les raisons de l'abandon du menu démarrer

Windows 8 a la particularité de changer radicalement son interface. Ainsi, avec Metro, fini le bon vieux menu Démarrer. Fonction emblématique de Windows depuis la version de 1995, elle disparaît dans la version 2012. Microsoft vient d'expliquer pourquoi.

Ainsi, pour le géant américain la raison est simple: plus personne (ou presque) ne s'en sert. Pour Microsoft, le menu Démarrer ne sert plus qu'à lancer les programmes que nous utilisons rarement. D'après une étude il y a eu une baisse sensible de l'utilisation du menu entre Windows Vista et Windows 7. Le nombre de clics sur Images ou Documents depuis le menu Démarrer aurait diminué de 61 % et 56 % respectivement.

Une solution devait être trouvée pour rendre cela plus attractif, et c'est ainsi que Microsoft a décidé de remplacer son menu Démarrer par un écran de démarrage, qui aura pour but de permettre une meilleure navigation entre les applications, d'embarquer des notifications et d'être personnalisable... tout ce que le "vieux" menu Démarrer ne proposait quasiment pas. «Cet écran apportera un certain nombre de solutions qui sont aujourd'hui peu ou mal intégrées», explique Microsoft.

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Windows 8 tout en détail

LibreOffice fête son premier anniversaire

Alors que la suite bureautique libre et gratuite OpenOffice.org (OOo) fête son onzième anniversaire, LibreOffice (LibO), la suite dérivée de OOo fête sa première année d'existence. La situation est cependant bien différente pour les deux logiciels.

OpenOffice.org

Ce 13 octobre 2011 marque le onzième anniversaire de la création d'OpenOffice.org, mais malgré l'entrée dans l'âge de l'adolescence pour la suite gratuite, l'esprit n'est pas à la fête et la crise est bien là.

Il y a un peu plus d'un an, les développeurs d'OOo quittaient le fort suite au rachat par Oracle. Ces développeurs allaient fonder LibreOffice. Mais en juin, c'est un revirement de situation qui se produit: Oracle lâche OpenOffice. Le projet bat de l'aile: les développeurs sont partis, le financement disparaît... rien ne va plus pour la célèbre suite bureautique.

Stephan Taxhet, ancien coordinateur d'OOo sous l'ère Oracle s'est décidé avec plusieurs de ses anciens collègues à monter une association pour récolter des dons. «Ce fut un choc pour nous tous, évidemment, lorsqu'Oracle a annoncé sa décision de cesser son soutien. Toutefois, une chose fut immédiatement claire à nos yeux: OpenOffice.org ne doit pas mourir.»

OOo ne veut pas mourir, mais n'est ce pas trop tard?

LibreOffice

Depuis sa création il y a un an, la suite dérivée d'OpenOffice, LibreOffice savoure pleinement son succès. Elle a sorti sa première version stable en janvier dernier. La Document Foundation, aux commandes du projet LibreOffice, revendique une communauté de 250 développeurs, et des membres de l'équipe de Canonical travaillent à temps plein sur la suite bureautique.

«La Document Foundation a attiré plus de développeurs dans sa première année que le projet OpenOffice.org dans sa première décennie», se réjouit ainsi Norbert Thiebaud, qui a participé à l'aventure LibreOffice dès le premier jour et dont il est désormais l'un des cadres.

De plus, la Document Foundation a annoncé avoir le projet de porter sur les tablettes iOS et Android sa suite bureautique. Se renseignant sur les conditions juridiques de l'App Store, la fondation a expliqué travailler sur une interface spécialement revue et optimisée pour les tablettes.

Selon la fondation, la suite LibreOffice a été téléchargée plus de 7,5 millions de fois depuis le lancement de sa version stable en janvier dernier.

NOTA: 

Pour beaucoup, Apache OpenOffice n’est donc qu’un homme de paille, un projet IBM, qui sert les intérêts d’IBM et non ceux de la communauté. Après quelques mois, il faut se rendre à l’évidence: le projet Apache OpenOffice dispose de dix fois moins de contributeurs. Comparer le nombre de modifications du code entre les deux projets est également sans appel : LibreOfficeest un projet libre, communautaire et OpenOffice est une anecdote poussée à contre-cœur.

La majorité des distributions Linux sont d’ailleurs passées à LibreOffice. Des grands projets se mettent en place: la région Île-de-France travaille à offrir un LibreOffice intégré avec sa solution Cloud à tous ses étudiants. Un écosystème de sociétés a rejoint la Document Foundation afin d’offrir du support professionnel sur LibreOffice, depuis les grands pontes comme Suse, partie de Novell, au petites structures comme Lanedo, employeur de votre serviteur.

Si l’offre est là, la demande est elle en pleine confusion. Des clients de Sun, payant pour le support d’OpenOffice, se sont retrouvés sans maintenance du jour au lendemain. Le changement de nom fait craindre une migration lente et coûteuse, beaucoup ne comprenant pas qu’il s’agit essentiellement du même logiciel.

Si l’avenir de LibreOffice semble radieux, beaucoup ne le saisissent pas encore. Mais, maintenant, si jamais on vous pose la question de savoir la différence entre OpenOffice etLibreOffice, vous pourrez répondre : « Assieds-toi, je vais te raconter une histoire… ».

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Le téléchargement, soitOpenOffice.org 3.3.0, et soit le très performant  LibreOffice 3.4.3... vous êtes libre de choisir,mais Libre Office c,est super mieux!

Android Ice Cream Sandwich, nouveau OS mobile de Google

©Google

Google a dévoilé la nouvelle mouture d'Android, son système d'exploitation dédié aux mobiles et aux tablettes. Ice Cream Sandwich Android 4.0, de son nom complet, propose une interface revue et simplifiée, et s'étoffe de nombreuses fonctions, dont la gestion améliorée des notifications, la reconnaissance faciale, les commandes vocales et la communication en champ proche (NFC).
Google n'a bien sûr pas oublié d'intégrer les réseaux sociaux: Facebook, Twitter et Google+.
Andy Rubin, vice-président de la division mobile de Google, explique ainsi le cahier des charges de Mountain View: «Avec Ice Cream Sandwich, nous avions pour mission de concevoir une plateforme mobile fonctionnant aussi bien sur les tablettes que les téléphones, et de rendre séduisante et intuitive la puissance d'Android. Nous avons dessiné une nouvelle police de caractères optimisée pour les écrans HD et remplacé tous les boutons matériels par des boutons logiciels modulables. Nous avons aussi grandement amélioré le clavier, injecté de l'interactivité dans les notifications et créé des widgets redimensionnables à volonté.»
Il est évident que Google vise une pertinence à long terme: Ice Cream Sandwich place la reconnaissance vocale et faciale, les réseaux sociaux et la communication en champ proche au coeur de l'offre Android. La fonction «Android Beam» utilise le module NFC intégré pour transférer des informations sans fil entre deux mobiles (applications, pages web, vidéos YouTube, cartes et itinéraires, etc.). Et grâce à la reconnaissance faciale il suffit «d'un sourire», dixit Andy Rubin, pour déverrouiller son téléphone.
La réception enthousiaste de Siri, l'assistant vocal intelligent d'Apple, a prouvé la pertinence de la commande vocale. Android 4.0 dispose d'un moteur vocal rénové permettant à l'utilisateur de «dicter le texte de son choix, pendant aussi longtemps qu'il le souhaite, en parlant comme il le souhaite», selon Google. Il est possible de faire des pauses, de dicter la ponctuation, et à mesure de la retranscription du texte, les erreurs possibles sont soulignées de gris.
Ice Cream Sandwich aura une plateforme de lancement de choix: le téléphone intelligent Samsung Galaxy Nexus, disponible dans le monde en novembre.


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La nouvelle console Vita de Sony arrivera 22 février 2012

©Sony Computer Entertainment

Le groupe japonais d'électronique Sony a annoncé mardi soir que sa prochaine console de jeu portable Vita sortirait le 22 février aux États-Unis et en Amérique latine, un peu plus de deux mois après sa sortie au Japon.
«La PlayStation Vita donnera une nouvelle définition du jeu, et brouillera la distinction entre le divertissement et la réalité», a déclaré le responsable de Sony Computer Entertainment aux États-Unis, Jack Tretton, lors de la conférence Web 2.0 à San Francisco.
«Son lancement marquera un tournant dans l'histoire des jeux portables, et créera une nouveau contingent d'amateurs de jeux sur PlayStation», a-t-il ajouté.
Le modèle de la Vita connecté via les réseaux internet sans fil wifi coûtera 245 dollars, et celui relié aux réseaux de téléphonie cellulaire 300 dollars.
Au Japon la sortie de la Vita est prévue le 17 décembre, et coûtera 29 980 yens (380 dollars) en version 3G, 24 980 yens (320 dollars) en version Wifi.Au Canada et Europe le 22 Fev 2012.
Sony s'est dit obligé d'étaler les lancements selon les pays pour être en mesure de proposer un nombre suffisant de jeux dans chaque marché, instruit par l'exemple de son concurrent Nintendo dont la console 3DS a souffert du manque de jeux adaptés lors du lancement au printemps.
Sony affirme pour sa part avoir actuellement 100 titres Vita en développement.
L'appareil, qui s'inscrit dans la lignée des modèles PSP (PlayStation Portable) écoulés à quelque 71,4 millions d'exemplaires dans le monde, est enrichi de plusieurs atouts techniques, dont une caméra, un capteur GPS (version 3G) ainsi qu'un écran et un dos tactiles.

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