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Cri du cœur de Paul Piché
Les péquistes se défendent d’avoir mis la souveraineté en veilleuse, comme leur reproche le chanteur Paul Piché, qui s’inquiète de la perte de vitesse de l’option souverainiste. Dans un véritable cri du cœur publié dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec, dimanche, l’artiste reproche notamment au Parti québécois de dissimuler la question nationale.« Les militants du PQ ont peut-être adopté le principe de la gouvernance souverainiste dans les règles de l’art démocratique, comme l’a souligné Pauline Marois, mais nulle part il n’a été dit qu’on se tairait à ce point sur la question nationale d’ici à la prise du pouvoir », peut-on lire dans sa missive.
La députée péquiste Martine Ouellet reconnaît que son parti a un défi de pédagogie pour convaincre les Québécois de la pertinence de faire l’indépendance. Cependant, elle assure que le PQ n’est pas inactif en ce sens.
« On en fait de la pédagogie. Le Canada avec Harper se fout complètement du Québec. On le fait (parler de souveraineté) et on va continuer à le faire », a-t-elle soutenu, lundi, à l’émission « Franc parler » sur les ondes de LCN.
Le doigt sur le bobo
Son ancien collègue, le député de Nicolet-Yamaska et chef du nouveau parti Option nationale (ON), Jean-Martin Aussant, croit pour sa part que le chanteur a mis le doigt sur le bobo.
« Ça rejoint un peu ce que je dis depuis un bon moment, c’est-à-dire que le PQ, comme vaisseau amiral de la souveraineté, devrait la (question nationale) mettre pas mal plus de l’avant et ne devrait pas être hésitant comme il l’est en ce moment », a-t-il commenté lors d’un entretien.
Constat semblable du député de Québec solidaire (QS), Amir Khadir, qui pense lui aussi qu’il est nécessaire pour le mouvement indépendantiste « de passer à une combativité plus grande ».
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