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lundi 21 janvier 2013

Une technologie américaine utilisée pour censurer internet

Étude - Une technologie américaine utilisée pour censurer internet
 
Photo Fotolia.com


WASHINGTON - Plusieurs régimes autoritaires utilisent la technologie d'une entreprise américaine pour surveiller, filtrer et censurer les données sur internet, affirment des chercheurs canadiens dans une étude.
Ces logiciels et ces technologies développés par la société Blue Coat Systems, basée en Californie, ont déjà été utilisées par la Chine, la Russie, le Venezuela et d'autres pays qui suscitent des «inquiétudes en matière de droits de l'homme», note le département Citizen Lab de l'université de Toronto.
Ces chercheurs ont analysé pendant plusieurs semaines, jusqu'à janvier 2013, 61 logiciels nommés ProxySG et 316 outils PacketShaper «ayant des fonctionnalités particulières qui permettent de filtrer, censurer, et surveiller».
Ces outils ont été utilisés par l'Égypte, le Koweït, le Qatar, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Afghanistan, le Bahreïn, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, l'Irak, le Kenya, le Liban, la Malaisie, le Nigeria, la Russie, la Corée du Sud, Singapour, la Thaïlande, la Turquie, et le Venezuela.
Les chercheurs soulignent «le besoin d'un examen approfondi des utilisations des produits de Blue Coat par (ces) pays» et suggèrent de «regarder de plus près la prolifération mondiale de ces technologies d'information et de communication».
Les fournisseurs «devraient songer à dire clairement et publiquement à quoi servent leurs outils. Et nous espérons que Blue Coat saisira l'occasion de ce rapport pour expliquer comment ils s'assurent que leurs outils ne sont pas utilisés pour violer les droits de l'homme».
Le laboratoire canadien a publié ce rapport après que des technologies similaires de Blue Coat avaient été découvertes en Syrie en 2011.
Sollicitée par l'AFP, Blue Coat n'était pas immédiatement en mesure de répondre.
Selon son site internet, l'entreprise propose «des produits qui apportent la visibilité, l'accélération et la sécurité requises pour optimiser et sécuriser les flux d'information reçus par n'importe quel utilisateur ou réseau, n'importe où».



REF,:

mardi 15 janvier 2013

Hausse de 30% de la C difficile en 2011

L’hôpital général Juif de Montréal
Photo Le Journal de Montréal, Chantal Poirier
L’hôpital général Juif de Montréal a obtenu le taux d’incidence de C. difficile le plus élevé à Montréal avec 16,9 cas par 10 000 jours-présence, en 2010-2011. À Montréal, la moyenne a été de 9,4.

Pas moins de 619 personnes sont décédées après avoir contracté la bactérie C. difficile dans les hôpitaux du Québec, en 2010-2011. Il s’agit du pire résultat enregistré depuis six ans.
« C’est catastrophique, mais ce n’est pas étonnant, réagit Jacques Besson, président de l’Association des victimes d’infections nosocomiales du Québec. On ne contrôle pas la situation, alors on est à la merci d’éclosions dans les hôpitaux. »
Les dernières statistiques de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) font effectivement état de 619 décès liés au clostridium difficile, entre août 2010 et août 2011.
Hausse de 30%
Il s’agit d’une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, alors que 478 personnes étaient mortes après avoir contracté la bactérie.
« La recrudescence a alerté beaucoup de monde, avoue Christophe Garenc, conseiller en épidémiologie et surveillance à l’INSPQ. La situation a été prise très au sérieux. »
Plus inquiétant encore, 2010-2011 a été la pire des six dernières années au Québec (voir tableau). Le sommet de 2004-2005, alors qu’il y avait eu plus de 1000 morts, est toutefois loin d’être atteint.
Selon M.Garenc, la recrudescence des cas a débuté en septembre 2010.
« Il y a eu un changement au niveau de la souche, et ça a commencé à augmenter, dit-il. Nous sommes encore en train d’essayer de comprendre ce qui s’est passé. Ça demande énormément d’analyses. »
Par ailleurs, 63 patients ont dû subir une colectomie (ablation du côlon), en raison de complications liées à la bactérie. Il s’agit d’un sommet depuis la compilation des résultats, en 2004-2005. Cette année-là, 56 colectomies avaient été pratiquées.
Plus de cas
Au total, 3934 personnes ont contracté la bactérie en 2010-2011, soit une hausse par rapport à l’année précédente (3167 cas). Malgré tout, le rapport de l’INSPQ indique que les cas enregistrés en 2010-2011 ne sont pas plus graves que lors des années antécédentes.
Quant aux raisons qui expliquent ces hausses, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, notamment, la virulence du virus de l’influenza à l’hiver 2011 et les problèmes de gestion dans les hôpitaux.
Selon M. Garenc, les éclosions de C. difficile surviennent souvent après la saison de la grippe.
« C’est une période difficile parce que le personnel est très sollicité et devient fatigué, souligne-t-il. De toute façon, on ne pourra jamais éradiquer les infections nosocomiales, il y en aura toujours. Ce n’est pas une mince affaire. »
Par ailleurs, les hôpitaux universitaires dont plus de 35% de la clientèle est constituée de personnes âgées ont obtenu les pires taux d’incidence en 2010-2011.
Grosse saison à venir?
Si les données de l’année 2011-2012 ne sont pas encore publiques, M. Garenc indique que la situation s’est rétablie. Quand à l’année en cours, la virulence de la grippe depuis quelques semaines fait craindre une hausse du nombre de cas.
« Les taux ont commencé à monter avant Noël, et on s’attend à quelque chose d’important, dit M. Garenc. Mais, c’est très difficile à prédire pour l’instant puisqu’il y a plusieurs facteurs. »

• L’Outaouais est la seule région du Québec à avoir enregistré une baisse du taux de prévalence de la bactérie en 2010-2011.
la c. difficile
en bref
Définition
Il s’agit d’une bactérie qui, lorsqu’elle perturbe l’équilibre des bonnes bactéries dans l’appareil digestif, cause la diarrhée. Elle s’attaque souvent aux personnes qui ont pris des antibiotiques.
Symptômes
Diarrhée
Crampes abdominales
Fièvre
Sang dans les selles
Transmission
À partir des mains contaminées de la personne souffrant de diarrhée.
Source : ministère de la santé
Nombre de décès liés au c. difficile
2004-2005
1034
2005-2006
522
2006-2007
561
2007-2008
335
2008-2009
457
2008-2009
457
2009-2010
478
2010-2011
619
Source : inspq
pires taux d’incidence en
2010-2011*
Hôpital d’Amqui
22
Hôpital général Juif
16,9
Hôpital de Joliette
15,6
Hôpital général de Montréal
15,4
Hôpital de Maniwaki
14,6
Hôpital d’Alma
14,1
Maisonneuve-Rosemont
13,8
Notre-Dame-de-Fatima
13,7
Saint-François-D’Assise
13,6
Hôpital de Rimouski
13,4
Hôtel-Dieu de Québec
13,4
*Nombre de cas par 10 000 jours-présence
Source : INSPQ
 
 
 

Skype intégré a Outlook

Microsoft - Skype se fond maintenant à Outlook
 
Photo AFP / Mario Tama

Microsoft

Skype se fond maintenant à Outlook


Une version directement intégrée à la messagerie Outlook, telle est la principale nouveauté de Skype 6.1, qui vient d'être rendu disponible au téléchargement. Ses utilisateurs peuvent donc désormais téléphoner, sur lignes fixes ou mobiles, directement à leurs contacts depuis Outlook.

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Skype 6.1 est compatible avec toutes les versions d'Outlook depuis 2010. Le carnet d'adresse Outlook indique en direct les contacts en ligne. Il devient alors possible, à tout moment, de les appeler, d'organiser une vidéoconférence ou de communiquer avec eux par messagerie instantané directement depuis Outlook.
Il s'agit là d'une nouvelle étape dans l'intégration de Skype à l'environnement Microsoft, après l'annonce de la disparition programmée de Windows Live Messenger le 15 mars prochain.
En plus de l'intégration à Outlook, le profil des utilisateurs a été retravaillé pour être plus lisible. Il devient enfin possible de faire des recherches auprès de contacts hors de sa liste initiale puis de les ajouter en un clic.
Télécharger Skype 6.1: skype.com
 



REF.:

UltraViolet ,musique et films dans les nuages


Conversion numérique - Les géants de l'électronique soutiennent l'UltraViolet
 
Photo studio306fotolia - Fotolia.com

Conversion numérique

Les géants de l'électronique soutiennent l'UltraViolet


LG, Samsung, Toshiba, Sony, Vizio, Panasonic et Philips agissent en faveur de la création de bibliothèques virtuelles, permettant le transfert du contenu des DVD et des Blu-ray vers le nuage informatique. Au CES de Las Vegas, les fabricants ont annoncé qu'ils incluront dix films UltraViolet gratuits dans leur offre de smart TV. Les nouveaux lecteurs Blu-ray contiendront chacun cinq titres gratuits.
Également soutenue par de nombreux studios hollywoodiens, dont Warner Brothers et Sony, l'initiative UltraViolet est considérée par de nombreuses personnes comme le meilleur moyen pour les cinéphiles de faire entrer leurs collections de films dans l'ère numérique tout en réduisant le danger du piratage.

Amener les cinéphiles à adopter le cloud
Lorsque les mélomanes sont passés au format numérique, la procédure était simple: il suffisait d'insérer le CD dans le lecteur et d'ouvrir iTunes pour en obtenir une copie numérique.
Pour les amateurs de cinéma, les choses sont moins aisées. Il n'existe pas de version vidéo «légale» d'iTunes et les fabricants de PC font progressivement disparaître les lecteurs CD/DVD de leurs appareils - les derniers Apple iMacs et MacBooks n'en sont plus équipés. Un téléviseur connecté à un lecteur de DVD ou de Blu-ray devient donc l'unique moyen d'apprécier le contenu d'une bibliothèque de cinéphile.
Pour ceux qui commencent à peine à se constituer une telle bibliothèque, les services comme Netflix et Amazon Prime font l'affaire. Mais pour ceux qui disposent déjà d'un catalogue bien fourni, l'idée de devoir racheter tous ses films au format numérique constitue un frein.
UltraViolet cherche à surmonter ce problème en permettant la création d'un catalogue virtuel (une sorte d'équivalent cinéma d'iTunes Match ou de Google Music), auquel on peut accéder (et que l'on peut même télécharger) depuis un appareil disposant d'une connexion internet.
Les films peuvent également être achetés directement au format numérique pour entrer dans le système. La plupart des nouvelles sorties DVD et Blu-ray, comme The Dark Knight Rises, sont compatibles UltraViolet. Il suffit, après l'achat, d'entrer le numéro de série sur son compte UltraViolet pour faire apparaître le titre dans sa filmothèque.
Déjà disponible au Royaume-Uni et aux États-Unis, le service UltraViolet entend se développer en Australie, en France, en Allemagne, en Irlande et en Nouvelle-Zélande en 2013. Accompagner la vente de nouveaux appareils d'un lot de films gratuits pourrait s'avérer la meilleure tactique pour s'implanter dans de nouveaux territoires.



REF.:

Les "tabphones" ou "phablettes" :


Le LG Optimus Vu II n'épargne pas votre canal carpien
Il n'y a qu'à voir la photo pour ressentir la douleur : cet énorme appareil dispose d'un écran de 5 pouces, format qui semble se développer. A tel point qu'on parle désormais de "tabphones" ou "phablettes" (contraction de phone et tablette) pour désigner ces hybrides entre 5 et 6 pouces de diagonales. On se souvient évidemment du Galaxy Note 2, le Lenovo K900 en est un autre...
Mais aucune photo que celle-ci ne semble mieux illustrer les limites de la prise en main de ces engins. Pour les amateurs, notons que c'est une évolution du LG Optimus Vu premier du nom, avec des spécifications revues à la hausse : 2Go de mémoire vive (au lieu d'un seul), un stockage doublé à 64Go, et l'apparition d'un lecteur de cartes micro-SD.
Notons au passage, puisque nous parlions des fabricants chinois, que ZTE se met aussi à l'écran maxi : son Grand S, présenté au CES, embarque un écran full HD de 5 pouces.