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mercredi 3 avril 2013

La microfibre de cellules pour reconstruire les tissus vivants

Innovation - Des tissus vivants reconstruits grâce à une microfibre de cellules
 
Photo 18percentgrey / Fotolia


PARIS - Des chercheurs japonais sont parvenus à créer artificiellement des microfibres bourrées de protéines et de cellules, qui peuvent ensuite être pliées et tissées pour reproduire certaines fonctions des tissus vivants.

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Shoji Takeuchi, de l'Institut de science industrielle de Tokyo, et son équipe, sont ainsi parvenus à stabiliser le taux de sucre d'une souris diabétique à laquelle ils avaient implanté une de leur création renfermant des cellules du pancréas sécrétant de l'insuline.
Ces «microfibres cellulaires» pourraient à terme permettre aux médecins de reconstruire «in vivo» des tissus musculaires, des vaisseaux sanguins ou des réseaux nerveux, estiment les chercheurs, qui publient leurs travaux dimanche dans la revue scientifique britannique Nature Materials.
Les scientifiques savent depuis longtemps fabriquer des microfibres à base d'hydrogel artificiel - un gel polymère contenant une très forte proportion d'eau - et les combiner pour former des structures en 3D. Mais ces gels n'étant pas des constituants naturels des enveloppes de la cellule, ils ne sont pas capables de reproduire les liaisons cellulaires caractéristiques des tissus vivants.
Quant aux protéines constituant l'enveloppe des cellules (protéines extracellulaires), comme le collagène ou la fibrine, elles demandent beaucoup plus de temps pour se gélifier et ne peuvent donc pas remplacer l'hydrogel artificiel avec ces techniques classiques.
Pour réaliser leurs «fibres cellulaires», les chercheurs japonais ont donc procédé en plusieurs étapes.
D'abord, ils ont utilisé une sorte de micro-seringue pour créer un minuscule tube d'hydrogel artificiel classique, un boyau fourré comme un boudin d'un mélange de protéines et du type de cellules souhaité.
Bien protégé par ce tube d'hydrogel, les protéines ont tout le temps nécessaire pour se transformer à leur tour en un gel solide, tandis que les cellules du mélange se multiplient confortablement dans un milieu propice.
Dernière étape du procédé: une enzyme digère l'hydrogel artificiel et libère la fibre cellulaire de son moule.

Briques pour la reconstruction

Trois types de protéines et dix sortes de cellules différentes ont été testées avec succès pour produire une fibre au diamètre microscopique mais mesurant jusqu'à un mètre de long, souligne l'étude.
Shoji Takeuchi et son équipe ont ensuite voulu tester les capacités de leur invention.
Une fibre fabriquée à partir de cellules cardiaques de rat commençait à se contracter spontanément au bout de trois jours, faisant bouger la totalité de la structure.
Une autre fibre, incorporant des cellules qui tapissent les veines humaines (endothéliales), fabriquait au bout de quatre jours une réplique de vaisseau sanguin. Une troisième, réalisée à base de cellules cérébrales de rat, parvenait à créer un réseau de neurones le long de ce tube.
Mieux encore, les chercheurs ont ensuite tissé trois fibres cellulaires, d'une longueur totale de 2,5 mètres, pour produire une sorte d'étoffe de 2 cm sur 1 cm, elle-même pliée pour aboutir à une structure en trois dimensions.
Pour les auteurs, c'est la preuve que leurs «fibres cellulaires peuvent servir de briques pour des assemblages de tissus plus complexes» dont les fonctions peuvent être régulées en faisant communiquer entre elles les cellules qui les composent.
Grâce à une fibre de 20 cm de long renfermant des cellules pancréatiques, pliée puis implantée dans le rein d'une souris diabétique, ils ont stabilisé son taux de sucre dans le sang durant au moins 13 jours.
Le procédé pourrait être perfectionné grâce à d'autres «techniques d'assemblage, comme le moulage, l'impression ou l'auto-assemblage», pour reconstruire des tissus complexes à grande échelle où «les vaisseaux sanguins et réseaux nerveux seraient intégrés organiquement à d'autres types de cellules», estiment les auteurs.


20 conseils pour surfer sur internet en toute tranquilité

Virus informatique - 20 conseils pour surfer sur internet en toute tranquilité
 
Photo Fotolia


L'éditeur d'antivirus Avira publie une liste de conseils destinés à se parer du mieux possible de la menace informatique.

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1- Ne pas ouvrir les pièces jointes aux courriels.
2- Ne pas répondre aux courriels indésirables ou spontanés.
3- Ne rien acheter qui a été recommandé par un courriel indésirable.
4- Ne jamais cliquer sur les liens courriels pressants.
5- Ne jamais répondre à un courriel demandant des informations personnelles ou confidentielles.
6- Savoir que sa banque ne demandera jamais d'informations personnelles par courriel.
7- Utiliser des mots de passe compliqués (mélanges de chiffres et de lettres, de minuscules et de majuscules).
8- Utiliser des mots de passe différents pour chacun de ses comptes.
9- Ne jamais enregistrer ses mots de passe sur des ordinateurs étrangers.
10- Ne pas installer de programmes suggérés.
11- Ne pas utiliser n'importe quel USB tombant sous la main.
12- Verrouiller l'accès à son ordinateur.
13- Protéger l'accès à son téléphone intelligent et le configurer pour qu'il s'autoverrouille.
14- Utiliser avec précaution son téléphone intelligent, l'équivalent d'un petit ordinateur.
15- Considérer comme spam toutes les demandes d'inconnus sur les réseaux sociaux.
16- Se méfier des bannières sur les sites Web clamant que l'on est «le millionième visiteur» ou le vainqueur d'un «prix incroyable».
17- Ne jamais publier de photos embarrassantes sur les réseaux sociaux.
18- Ne jamais se prendre en photo nu, que celles-ci soient ensuite mises en ligne ou non.
19- Se souvenir que la capacité de stockage d'informations sur internet est illimitée et que n'importe quel document peut ressurgir de manière inopinée.
20- Utiliser un antivirus.



Une «super-Jupiter» avalée par un trou noir

Selon des astrophysiciens - Une «super-Jupiter» avalée par un trou noir
 
Photo HO / Nasa / AFP


GENÈVE - Des astrophysiciens de l'Université de Genève (UNIGE) ont détecté une «super-Jupiter» se faisant avaler par un trou noir dans une galaxie située à 47 millions d'années lumières.

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L'observation a été réalisée grâce au satellite européen INTEGRAL, auquel collaborent également la NASA et la Russie.
Placé en orbite depuis 2002, ce satellite astronomique de quatre tonnes étudie les rayons gamma.
Au cours de leurs recherches, les scientifiques, qui gèrent à Genève le Centre de données de la mission INTEGRAL, ont remarqué un signal lumineux qui émanait d'un trou noir localisé au centre de la galaxie NGC 4845, d'une masse 300 000 fois supérieure à celle du Soleil et endormi depuis plus de 30 ans, a indiqué mardi l'UNIGE dans un communiqué.
«Cette observation était totalement inattendue venant d'une galaxie tranquille pendant au moins vingt à trente ans», relève Marek Nikojuk, de l'université de Bialystok en Pologne, le principal auteur d'un article paru dans la revue Astronomy and Astrophysics.

Ce trou noir s'est réveillé en absorbant une planète dont la masse correspond à quinze fois celle de Jupiter.
Selon cette découverte, qui fait l'objet d'une publication dans la revue Astronomy and Astrophysics, le trou noir a mis trois mois pour détourner cette «super-Jupiter» de sa trajectoire et avaler 10% de sa masse totale, tandis que la plus forte densité reste en orbite.

Les astronomes estiment qu'il y a presque autant de planètes errantes que d'étoiles dans la galaxie.



mardi 2 avril 2013

Jeux: Journey offre un peu de finesse et de contemplation zen

Distinction - «Journey» triomphe aux Game Developers Choice Awards
 
Photo Sony

Journey a transformé ses sept nominations en victoires aux Game Developers Choice Awards (GDCA) du 27 mars.
Peu conventionnel, Journey offre un peu de finesse et de contemplation zen dans un paysage vidéoludique généralement ultra-violent. Il encourage les joueurs à coopérer et à communiquer dans un but commun: l’ascension d’une lointaine montagne. De nombreux joueurs disent avoir vécu une expérience émotionnelle profonde grâce à ce titre.
Journey a récolté de nombreux prix cette année, notamment lors des DICE Awards, BAFTA Video Game Awards et Annie Awards.
Aux GDCA, Journey a été distingué pour son côté innovant, sa bande son ou encore ses graphismes, et l'a emporté dans la catégorie Jeu de l'année.
Le très ingénieux jeu mobile The Room a reçu le titre de Meilleur jeu pour console portable/mobile. Déjà distingué en tant que «Jeu de l'année sur l'App Store» en 2012, le titre a fait ses débuts sur Android cette semaine.
The Walking Dead de Telltale Games a remporté le prix de la Meilleure narration et l'effervescent chaos insulaire de Far Cry 3 a été récompensé pour sa technologie.
Dishonored a été distingué par le public (Audience Award Winner).






REF.: 

jeudi 28 mars 2013

Les pirates informatiques ne se connaissent pas vraiment entre eux

Cliché - Le profil type du pirate: un ado qui vit chez ses parents
 
Photo Fotolia

Cliché

Le profil type du pirate: un ado qui vit chez ses parents

MONTRÉAL – Le directeur du Centre international de criminologie comparée (CICC), Benoit Dupont, présentera le 2 avril, à Montréal, une étude sociologique portant sur une dizaine de pirates de 17 à 27 ans arrêtés au Québec en 2008, et tentera de répondre à la question: «Pourquoi les pirates informatiques vivent-ils encore chez leurs parents?»
Les pirates informatiques ne sont pas capables de tirer un profit criminel de leurs actes, selon M. Dupont, par ailleurs titulaire d'une Chaire de recherche du Canada en sécurité et technologie. «Ils sont capables de faire beaucoup de dommages aux ordinateurs dont ils prennent le contrôle, mais ils n’ont pas de compétence de monétisation», a-t-il affirmé.
«Ce n’est pas aussi simple de faire des profits faramineux, a-t-il ajouté. Il faut aussi maîtriser des compétences sociales, or leurs équipes sont assez dysfonctionnelles.»
Après avoir légalement exploité les disques durs des accusés, M. Dupont a constaté qu’au début, «le groupe étudié était assez soudé, mais qu’au bout de deux ans, il y avait beaucoup de conflits et de disputes.»
Les pirates informatiques ne se connaissent pas vraiment entre eux, car ils n’ont que des liens virtuels, d’après cet expert. Ils sont jeunes et impulsifs, parfois issus de milieux modestes ou défavorisés, et sont plus ou moins ancrés dans l’adolescence.
Certains ont déjà un dossier criminel. «Les Anonymous, par exemple, ont eu des interactions avec le système de police (petit trafic de drogue, voies de fait, etc.)», a indiqué Benoit Dupont, qui estime que ce phénomène «est un prolongement de la petite délinquance qui autrefois se composait de gangs de rue.»
La conférence aura lieu le mardi 2 avril de 19 h à 22 h, à l’Université de Montréal, Carrefour des arts et des sciences, salle C 2059, 3150, rue Jean-Brillant.