NUCLEON, petit frère de PRISM, surveille et écoute vos appels téléphoniques
Edward Snowden a lâché une bombe dont la réaction en chaîne ne semble pas vouloir s’arrêter. Entre les discours très différents des acteurs du Net et de nouvelles révélations, les agissements secrets des USA pour nous surveiller sont mis à jour.
Les réactions des acteurs de l’affaire PRISM sont extrêmement variées. Google et ses concurrents veulent jouer la carte de la transparence afin de regagner la confiance de leurs utilisateurs. L’administration américaine, elle, clame que la lutte contre le terrorisme nécessite de trouver des compromis entre liberté et sécurité. Enfin, la NSA tente d’apaiser les tensions. Elle indiquait ainsi récemment que, bien que cela soit possible, les données de géolocalisation des personnes qui passaient ou recevaient un appel n’étaient pas conservées. A priori pour des raisons de coûts.
Ecoute sans autorisation ?
Dénégation officielle
Après PRISM, NUCLEON
Comme l’indiquent nos confrères américains de CNet, ces révélations jettent un nouvel éclairage sur les capacités de la NSA et également sur la façon dont le Département de la justice américain a « interprété les lois fédérales de surveillance pour permettre à des milliers d’analystes de base d’écouter les appels téléphoniques ».
Mais cette surveillance sans contrôle pourrait ne pas s’arrêter aux communications téléphoniques. Les mails, les SMS et les messages échangés via des messageries instantanées pourraient également être concernés. Ce sont donc quasiment tous les canaux de communication offerts au grand public qui sont surveillés.
Réactions internationales
La missive met ensuite en valeur l’inconsistance américaine, opposant son discours officiel, sa signature et reconnaissance de traités internationaux, notamment celui du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et la réalité de son agissement qui a été mis lumière par Edward Snowden.
L’ancien employé de la CIA et de la NSA avait une crainte, qu’il avait d’ailleurs confiée au Guardian, avant de révéler l’existence du programme PRISM. Celle de voir ces informations ne provoquer aucune réaction. Sur ce point, il doit désormais être rassuré… Reste à mettre en place des changements, à tous les niveaux mondiaux, européens, nationaux et individuels.
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Source :
Cnet
Communiqué de James Clappers
The Washington Post
Lettre envoyée au congrès américain