Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

mardi 10 septembre 2013

Le nouveau iPhone 5S et 5C : avec la puce A7 64 bit

iPhone 5s et 5c : Apple décline sans brader

Business : D'un côté, la pomme dope très sensiblement son iPhone 5, de l'autre, la firme tente de s'ouvrir un nouveau marché avec un iPhone 5C vendu 100 dollars avec abonnement mais 600 euros nu.
Il sortira le 20 Septembre au Canada et sur réservation a partir du 14 Septembre sur le site web des fournisseurs de Cellulaire comme Rogers.Pour Vidéotron ,il pourra seulement vendre la carte sim qui pourra le faire fonctionner sur son réseau,tout comme il le fait avec le iPhone 5 et supérieure,donc un iPhone débarré que vous aurez acheté plein prix au magasin Apple .Car pour Videotron il faut dire qu'il utilise en partenaria le réseau LTE de Rogers.Et que Rogers a surement une entente exclusive avec Apple et/ou a assurément la main mise sur les fréquences LTE qui font fonctionner le iPhone en LTE.

Pour cette keynote très attendue, Apple devait résoudre une équation complexe. Montrer sa capacité de renouvellement dans le haut de gamme afin de maintenir ses positions et tenter pour la première fois la carte du volume avec un modèle moins cher visant notamment les marchés émergents,  en somme résister à la tenaille Android sans altérer les marges.
On connaissait l'essentiel de la double-offensive d'Apple et encore une fois, les récentes fuites étaient les bonnes. Du côté du haut de gamme, Apple a donc dévoilé l'iPhone 5s, une version survitaminée du 5 qui innove parfois, va également piocher ça et là chez la concurrence et déçoit.
Sans surprise, pas de changement dans le design, excepté deux nouvelles couleurs : le gris et le champagne. La taille de l'écran reste la même : 4 pouces et les capacités de stockage n'évoluent pas (16, 32, 64 Go). Par contre, sous le capot, Apple lance : "C'est le téléphone le plus en avance que nous ayons jamais créé".
 
Le terminal embarque en effet la nouvelle puce A7 64 bit( A7 d'Apple est construit en utilisant le même procédé 28 nanomètres du processeur huit-core Exynos de Samsung 5410,(cpu de: 1,29 GHz sur l’iPhone 5s ,comparativement a 1,39 Ghz pour l'iPad-Air) ce qui signifie ironiquement que Apple bénéficie de la tentative de Samsung de rester en tête de l'iPhone), une carte graphique(M7) "56 fois plus puissante"pour doper l'offre de jeux, la support de la 4G dont (20.7Mbps en téléchargement et 2,5 Mbps en aval sur le réseau AT & T à trois barres de service, contre 18,3 et 4,1 sur l'iPhone 5C.Vous devriez voir aucune différence), une nouvelle batterie (10 heures d'appels, de vidéo...), iOS 7 (avec iWork gratuit), et un nouveau capteur photo qui tente de s'aligner sur la tendance photophone haut de gamme de la concurrence, tel le Nokia 1020 ou le Sony Xperia Z1.
iPhone 5s : le NFC toujours absent
Le capteur reste pourtant à 8 megapixels... mais Apple annonce une ouverture à f/2.2, un capteur 15% plus grand le  les pixels sont physiquement plus grand (1,5 microns), même s'il y en a le même nombre.  L'ouverture de l'appareil photo est plus grande (f/2.2). Tous ces éléments s'additionnent pour une meilleure exposition de faible luminosité., un nouveau flash "True Tone". Utile mais déjà vu ailleurs, plusieurs images seront prises au déclenchement afin de pouvoir garder la meilleure. La caméra permettra de réaliser des films au ralenti, en slow-motion (120 images par seconde).il s'agit d'un nouveau mode d'enregistrement Slo-Mo, qui est activée séparément dans l'application appareil photo. L'iPhone enregistre la vidéo en 720p à 120 images par seconde et applique l'effet ralenti par la suite, en jouant à 30 images par seconde.


Au total, rien de bien innovant excepté le lecteur d'empreintes digitales, baptisé "Touch ID", finement inséré dans le bouton Home au point qu'on ne le remarque même pas.

Il permettra de déverrouiller son smartphone en passant simplement son pouce devant le bouton, sans avoir à appuyer. La fonction pourrait fortement intéresser les entreprises dans une logique de sécurisation du BYOD mais aussi les m-commerçants puisqu'on a longtemps cru que ce nouvel iPhone embarquerait le NFC.
Déception supplémentaire, pas de NFC pour Apple qui par son absence plombe de fait l'essor de ce standard de paiement mobile. L'utilisateur pourra néanmoins valider ses achats sur l'App Store et sur iTunes avec ce lecteur.
Anticipant les questions sur les bases de données générées par cette fonction, Apple assure qu'elles ne seront pas conservées dans le cloud...

Jeux: "OpenGL ES 3.0 offre des expériences visuels étonnants, qui seront immédiatement apparente graphiquement riches, des titres comme 3D d'EA tels que Real Racing 3 et Madden NFL 25, ainsi que FIFA 14 by EA SPORTS et héros de Dragon Age, qui sera lancé cet automne, », a déclaré Bernard Kim, vice-président de l'édition mobile chez EA.

Infinity Blade III sur 5S: impressionnant.
Infinity Blade III, a démontré lors de l'événement d'Apple, est le premier des jeux "5S-optimisés» qui est maintenant disponible. Je l'ai joué à travers les premiers niveaux.(Crédit photo: Capture d'écran par Scott Stein / CNET)
L'iPhone 5S sera disponible le 20 septembre à partir de 699 euros nu (899 euros pour le modèle 64 Go) et à partir de 199 dollars (version 16 Go) avec un abonnement de deux ans aux Etats-Unis.Sensiblement pareille au Canada,on verra bien ! C'est plus cher que l'iPhone 5 à son lancement, c'est donc bon pour les marges.
Sans trop de surprise donc, Apple poursuit la stratégie de l'alignement sans vraie rupture avec son nouveau flag-ship. La question est de savoir si cela sera suffisant pour maintenir ses positions dans un segment du haut de gamme de plus en plus disputé, où Samsung n'est plus seul.

D'ailleurs Apple est depuis longtemps convaincu que le positionnement premium ne suffira plus à assurer la même croissance. Pressé par ses actionnaires (le cours Apple est passé de 700 à 500 dollars en un an), le groupe a donc pris la décision de décliner avec un modèle qui a longtemps été présenté comme low cost.
Très cher iPhone 5c 
L'iPhone 5c, c'est donc bien son nom, se présente avec des coques colorées en polycarbonate (bleu, vert, rose, jaune et blanc) mais il n'a finalement rien de low cost.
Alors que tout le monde tablait sur un prix nu autour des 300 dollars, Apple a finalement opté pour un tarif très élevé :599 euros pour la version 16 Go et 699 euros pour le modèle 32 Go.
Les tarifs avec abonnement de deux ans sont un peu plus attractifs : 99 dollars (pour le modèle 16 Go) et 199 dollars (pour le modèle 32 Go). 
Apple décline mais ne s'éloigne finalement assez peu du segment haut de gamme. D'ailleurs le 5C sera vendu aussi bien dans les pays émergents (notamment en Chine) qu'en Europe et aux Etats-Unis.
Il faut dire que le smartphone n'a pas vraiment à rougir de son grand frère avec un écran 4 pouces, une puce A6, le support de la 4G, un appareil photo de 8 mégapixels avec filtres et flash, une caméra frontale HD et iOS 7.
Mais à ce prix, on peut se demander si le 5c ne va pas venir cannibaliser les ventes du 5s. Ou si le 4s  sera en spéçial ,et qui passe à 399 euros, ne va pas faire de la résistance. Ou encore si le 5c percera en Chine à ce prix. Fallait-il aller au bout de la stratégie d'un deuxième modèle moins coûteux ou parier comme Apple sur un appareil moyen gamme cher ?
Bref, Apple risque une nouvelle fois de convaincre à moitié. La Bourse est d'ailleurs la première à afficher sa défiance : l'action Apple se replie de 2,28% ce mardi à Wall Street.

Le comparatif:


Apple iPhone 5S                   Samsung Galaxy S4                        HTC One




Dimensions4,87 x 2,31. 0,30 pouces, 3,95 oz5,4 x 2,7 x 0,31 pouces, 4,6 oz5,4 x 2,7 x 0,37 pouces, 5,04 oz
AfficherRetina Display de 4 pouces; 1,136 x640 pixels, 326ppi5 pouces full HD Super AMOLED, 1,920 x1, 080 pixels; 441ppiLCD 4,7 pouces, 1,920 x1, 080 pixels; 468ppi
Système d'exploitationiOS 7Android 4.2 *Android 4.2 *
4G LTEOuiOuiOui
Wi-Fi802.11 a / b / g / n (2,4 GHz et 5 GHz)802.11 a / b / g / n / ac (2,4 GHz et 5 GHz)802.11 a / b / g / n / ac (2,4 GHz et 5 GHz)
NFCNonOuiOui
Bluetoothv4.0v4.0v4.0
Blaster IRNonOuiOui
Caméra arrière et enregistrement      8 mégapixels avec 1.5μ pixels; vidéo 1080p full HD13 mégapixels, vidéo 1080p full HD4 UltraPixel; vidéo 1080p full HD
Appareil photo de faceAppareil photo 1,2 mégapixels, vidéo HD 720p2 mégapixels, vidéo 1080p full HD2,1 mégapixels; 1080p vidéo HD
ProcesseurProprietary A7 (64-bit) avec M7 processeur de mouvement1.9GHz quad-core Snapdragon 600 (version US)1.7GHz quad-core Snapdragon 600
Capacité16Go, 32Go, et 64Go16Go, 32Go, et 64Go32Go et 64Go
Mémoire extensibleNonJusqu'à extensible à 64 GoNon
Autonomie de la batterieEmbarqué: utilisation du temps en ligne jusqu'à 10 heures sur 4G LTE, le temps d'attente maximum de 10 jours2600 mAh amovible: temps d'utilisation jusqu'à 17 heures, autonomie en veille jusqu'à 12 jours2300 mAh embarquée: le temps d'utilisation de 11 heures, temps de veille jusqu'à 11 jours
CarriersAT & T, Verizon, T-Mobile, Sprint et mondialeAT & T, Verizon, T-Mobile, Sprint, C Spire, Cricket, US CellularAT & T, Verizon, T-Mobile, Sprint
Disponible
couleurs
Gris, blanc, orNoir, blanc, rouge, violet (Sprint uniquement) et marron (Verizon seulement)



Pour Videotron,c'est quoi les vitesses de download (au 28 Mars 2014)?


  • Zoubir Meski a dit:  j'ai quitté Fido car j'avais un mauvais signale à mon travail , j'été souvent en bas de 1mb/s ou sur le EDGE , j'ai aucun problème sur le réseau de videotron , 
    Faut juste être proche de l'antenne ? si antennes disponible ?.................donc rester en ville ;-)
    Voilà la carte http://www.ertyu.org/steven_nikkel/cancellsites.html


    www.ertyu.org
    Interactive map showing Canadian Wireless telephone providers tower locations. Includes Bell, Rogers, Telus, Mike and many others.
    J’aime · Répondre · 1 · 14 mars, à 13:07
    •  Videotron est en classe 4 actuellement;on va pouvoir downloader (théoriquement)a 150Mbps et uploader a pas plus que 50 Mbps au lieux de la classe 5 ,a: 300/75 Mbps !Selon le 3GPP et l'ETSI dans les normes release 8 (version 8)
      J’aime · il y a 17 minutes
    • Alors que Rogers/Fido a déja un download de 150 Mbps (théorique maximum),donc un classe 4 en LTE,toujours selon le service technique de Rogers.Mais faut dire que Rogers a un plus gros étendu de ses antennes sur le territoire Canadien comparé a Videotron qui a une concentration au territoire plus le long du fleuve et Montréalaise,donc c'est plus stratégique l'entente Vidéotron/Rogers ,pour que Videotron propage son signal LTE ailleurs qu'a Montréal !


  • Zoubir Meski a dit:  J'ai déjà mon iphone 5 sur le réseau de videotron depuis la sortie de la NanoSIM , même sans le LTE la vitesse est acceptable , j'ai 15mb/s en moyenne 
    En tout cas c'est une bonne nouvelle.
    J’aime · Répondre · 1 · 14 mars, à 10:21
    •  Installe 4Gmark sur ton iPhone5 et tu verras !
      J’aime · il y a 10 minutes
    • En France, actuellemnt, c'est entre 10 et 20 Mbps en download et 4 et 8 Mbps upload,alors le 15 Mbps que tu as,c'est potable ,mais si pour 150 Mbps théorique en classe 4 tu as 15 Mbps en pratique ,alors attend toi a plus en classe 5 (en Juin 2014 ?)qui sera de 300Mbps (théorique),c'est le double du 150 Mbps actuel !!!
      J’aime · il y a 2 minutes ·

REF.:

jeudi 5 septembre 2013

La Galaxy Gear un flop de 299$US

La montre intelligente de Samsung rate son entrée ?

On n'a, selon la maxime, qu'une chance de faire bonne impression, et le géant coréen Samsung a manifestement raté la sienne, hier à Berlin, en dévoilant sa montre intelligente Galaxy Gear.
Samsung a profité de la tenue de l'IFA, grande foire de l'électronique, pour devancer son grand rival Apple et plusieurs autres grands noms dans cette catégorie perçue par plusieurs analystes comme le prochain grand vecteur de croissance.
Mais dans la sphère technologique, l'accueil pour la Galaxy Gear a été pour le moins mitigé.
«Nous ne voyons rien de révolutionnaire ou d'innovant dans la Gear», a par exemple écrit le Business Insider. «Il y a plusieurs inconvénients significatifs qui tempèrent mon enthousiasme pour la Gear», a pour sa part commenté un chroniqueur du populaire site spécialisé The Verge après avoir expérimenté l'appareil. «Ce n'est pas un slam dunk», résumait finalement un chroniqueur de l'agence Bloomberg.
La lenteur de son interface, son incompatibilité avec les téléphones intelligents conçus par des rivaux, la faible durée de vie de sa pile (25 heures), sa forte dépendance au téléphone intelligent et son prix (299$US) font l'objet des critiques les plus répétées.
Bracelet multifonction
La particularité la plus évidente de la Galaxy Gear est l'intégration de certaines fonctionnalités à même son bracelet. Le micro, le haut-parleur et la lentille de la caméra y ont été placés. On peut donc utiliser la montre pour recevoir et faire des appels en plaçant sa main près de son oreille, comme si l'on tenait un appareil normal.
Pour le reste, les fonctionnalités de la Gear ressemblent à celles d'autres montres intelligentes mises en marché au cours des derniers mois par des acteurs de plus petite envergure.
En combinaison avec un téléphone intelligent, donc, la Gear pourra afficher des messages texte et des courriels, ajouter des événements à un calendrier, mesurer la distance parcourue à pied grâce à un podomètre, contrôler la lecture de pièces musicales et afficher la météo, entre autres.
Les entreprises intéressées pourront créer des applications spécifiquement pour elle. Il y en aura environ 70 offertes au départ.
La Gear sera lancée à partir du 25 septembre dans 149 pays. Samsung n'a pas communiqué de date ou de prix spécifiques au Canada.
La concurrence
Plus tôt dans la journée, Sony avait elle aussi présenté une montre intelligente, la Smartwatch 2. Doté d'un écran de 1,6 po, la même taille que la Gear, l'accessoire de Sony promet une durée de vie de la pile de trois ou quatre jours, beaucoup plus longue que son rival. Il ne comporte toutefois pas de caméra.
LG, Microsoft, Qualcomm, Google et Apple, entre autres, sont aussi attendus dans l'arène des montres intelligentes au cours des prochains mois.


mardi 3 septembre 2013

Microsoft s'offre Nokia pour 5,4 milliards d’euros

Microsoft vient d’annoncer l’acquisition d’une grande partie des actifs de Nokia comprenant sa division terminaux et services ainsi qu’un accord de licence sur le portefeuille de brevets et les services de cartographies de la firme finlandaise.
Certains l’avaient prédit, d’autres l’attendaient. Microsoft a finalement créé une surprise modérée en annonçant ce matin son intention d’acquérir la division terminaux et services de Nokia pour 5,44 milliards d’euros.
Les deux entreprises s’étaient étroitement rapprochées en février 2011 aux termes d’un accord qui faisait de Nokia le principal promoteur de la plateforme Windows Phone.
Le montant de la transaction comprend 3,79 milliards qui sont consacrés au rachat de Nokia Devices & Services (smartphones Lumia, tablettes, mobiles Asha) et 1,65 milliard pour des licences sur le portefeuille de brevets et les services de cartographies HERE. En outre, Microsoft mettra à disposition 1,5 milliard d'euros en obligations convertibles que Nokia peut exercer.
Stephen Elop prend la tête d'une division terminaux élargie chez Microsoft 
Stephen Elop, actuel PDG de Nokia et transfuge de Microsoft, retourne donc au bercail pour prendre la tête d’une division terminaux élargie. 32 000 employés Nokia vont passer chez Microsoft, dont 4 700 sont basées en Finlande, et 18 300 sont impliquées dans la fabrication, l’assemblage et le packaging.
Nokia représente actuellement plus de 80% du marché des Windows Phone avec 7,4 millions de smartphones Lumia écoulés au cours du second trimestre. (Eureka Presse)


jeudi 29 août 2013

Google sur une balloune: Le projet Loon,l'internet aux pauvres


Internet dans la stratosphère: Loon, projet «dingue» de Google

Après ses lunettes futuristes connectées au web, Google a annoncé samedi le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion internet vers des zones difficiles d'accès, un projet «fou» issu de son laboratoire secret californien.
Baptisé «Loon» - un raccourci de «balloon» (ballon en anglais), qui signifie aussi «dingue» - le projet «a en effet l'air, à première vue, complètement fou!», a reconnu l'Américain Richard DeVaul, un des directeurs du laboratoire GoogleX.
Mais «Loon» repose aussi, selon lui, sur «des bases scientifiques solides» qui ont permis cette semaine d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.
«Nous travaillons au sol en partenariat avec un fournisseur de services internet: des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d'antennes ou boîtiers (placés par exemple sur les toits de maisons). Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir» réfléchissant, explique M. DeVaul.
L'électronique embarquée est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.
Les débits proposés «sont équivalents à de la 3G, et chaque ballon (de quinze mètres de diamètre) permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui», précise le Français Johan Mathe, un des ingénieurs en charge du projet.
La principale difficulté est de pouvoir contrôler la trajectoire des ballons pour éviter qu'ils ne soient ballottés au gré des vents, et de les positionner au-dessus des zones souhaitées.
«Il y a plusieurs couches dans l'atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu'il aille dans telle direction», souligne M. Mathe.
Et aucun risque qu'un avion se retrouve nez-à-nez avec des ballons: ceux-ci évoluent «de façon très sécurisée, deux fois plus haut que les avions de ligne» et leur position est signalée aux autorités aériennes, précise Richard DeVaul.

LE GOOGLEX LAB, UN SECRET BIEN GARDÉ

Après la Nouvelle-Zélande, l'idée est d'élargir l'expérimentation à des pays se trouvant également le long du 35e parallèle sud, comme l'Afrique du sud, l'Uruguay, l'Australie ou encore le Chili.
«L'idée est d'avoir un 'anneau' de ballons sur cette même latitude afin de proposer une couverture continue: nous pensons que 300 ou 400 ballons pourraient être nécessaires pour cela», ajoute M. DeVaul.
Mais le projet est encore à un stade «beaucoup trop expérimental pour déjà penser à une couverture de la planète entière!», s'exclame-t-il.
Très difficile aussi d'en savoir plus sur ce fameux laboratoire GoogleX, centre de recherche consacré aux projets «spéciaux» implanté à Mountain View en Californie, et placé sous la direction de Sergey Brin, l'un des co-fondateurs de Google.
Ce laboratoire qui travaille dans le plus grand secret a déjà développé le projet Google Glass (les lunettes connectées à Internet) ou encore des modèles de voitures sans conducteur, mais peu de choses filtrent sur les expérimentations qui y sont menées.
«C'est très secret, et nous ne parlons des projets qu'une fois qu'ils sont prêts», résume Richard DeVaul.
«Si vous voulez faire de l'innovation, il est très important d'avoir la liberté et la possibilité de se tromper. Enormément de choses que nous essayons ne marchent pas. Et nous essayons, parce que cela vaut toujours la peine d'essayer. Mais je ne peux absolument pas vous dire sur combien de projets de ce type nous travaillons actuellement!», sourit-il.
Google rappelle samedi que deux tiers de la population mondiale n'a «toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, et qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine».

Alphabet met fin à Loon, car son projet n’est pas viable

Loon devrait mettre fin à son service au Kenya, et les employés transférés vers d’autres entreprises d’Alphabet telles que Google. Selon le PDG de Loon, les ballons à hélium pouvaient rester des centaines de jours dans le ciel. De plus, les équipements de communication étaient capables d’assurer une couverture cellulaire sur une zone 200 fois plus grande que celle d’une antenne relais classique.

Cependant, un opérateur aurait dû acheter plusieurs ballons, chacun d’eux coûtant des dizaines de milliers de dollars, alors que ceux-ci n’ont qu’une durée de vie d’environ cinq mois. L’investissement était alors beaucoup trop élevé, et son intérêt remit en question par des projets comme Starlink.

L’intérêt croissant de SpaceX pour fournir un accès à Internet depuis l’espace a peut-être influencé la décision d’Alphabet d’abandonner Loon. En effet, Starlink est déjà disponible en bêta à 99 dollars par mois aux États-Unis. Le projet est ambitieux, puisque SpaceX compte envoyer environ 12 000 satellites dans l’espace, à un rythme de 120 par mois. L’entreprise américaine souhaite fournir une connexion de 100 Mbps à tous les utilisateurs.

Loon n’aura pas été un projet inutile, puisque selon Google, une partie de la technologie développée par Loon est déjà utilisée dans le projet Taara. Celui-ci vise à apporter une connexion Internet rapide et abordable à l’Afrique subsaharienne. Les ballons Loon avaient aussi pu être déployés au Peru après un tremblement de Terre de magnitude 8,0. Il avait coupé du monde certaines zones rurales.

Source : medium


L' internet au tiers-monde: Facebook lance «Internet.org» avec des partenaires

 «Chacun mérite d'être connecté», a estimé mercredi sur CNN le patron de Facebook Mark Zuckerberg, qui lance avec d'autres groupes technologiques un partenariat mondial pour rendre internet accessible aux plus pauvres.
Ce projet baptisé Internet.org vise à élargir l'accès à internet à 5 milliards de personnes, en réduisant drastiquement le coût des services internet de base sur les téléphones mobiles dans les pays en voie de développement, indique Facebook dans un communiqué publié mercredi.
Aujourd'hui seules 2,7 milliards de personnes, soit un peu plus d'un tiers de la population mondiale, ont accès à internet, et le nombre de nouveaux connectés chaque année reste faible.
«Tout ce que Facebook a fait jusqu'à présent est de donner aux gens à travers le monde l'opportunité de se connecter», a estimé Mark Zuckerberg, cité dans le communiqué.
«Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l'économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à résoudre ces défis, dont rendre internet accessible à ceux qui ne peuvent pas se l'offrir», a ajouté le fondateur et principal actionnaire de Facebook.
Parmi les partenaires du projet figurent les fabricants d'équipements de télécommunication Nokia (Finlande) et Ericsson (Suède), le géant sud-coréen de l'électronique Samsung, les concepteurs de composants américain Qualcomm et taïwanais MediaTek et le navigateur internetnorvégien Opéra. S'ils ne sont pas partenaires à part entière, les réseaux sociaux Twitter et LinkedIn vont aussi collaborer.
«Le but d'Internet.org est de rendre internet accessible aux deux-tiers de la population mondiale qui n'en disposent pas encore», souligne le texte.
Pour y parvenir, les sept groupes partenaires vont développer des projets communs, partager leurs connaissances et mobiliser industriels et gouvernements.
Concrètement, ils veulent simplifier les applications mobile pour les rendre plus efficaces et améliorer les composants des téléphones et des réseaux afin qu'ils soient plus performants, tout en consommant moins d'énergie.
Ils envisagent aussi de développer des téléphones intelligents à bas coûts mais de «haute qualité» et des partenariats pour déployer largement l'accès à internet à des zones non encore desservies dans le monde.
De nouveaux modèles d'appareils seront fabriqués pour inciter les opérateurs télécoms à prendre part à l'initiative. Les portables intégreront aussi de plus en plus des langues locales.
Le partenariat Internet.org est calqué sur un autre projet déjà mené par Facebook, Open Compute Project, lancé en avril 2011 et visant à démocratiser et améliorer les matériels utilisés dans les centres de données, tout en les rendant moins gourmands en énergie. Accueilli avec scepticisme au départ, ce projet a séduit petit à petit les géants de l'industrie de l'informatique.
Cette initiative intervient à un moment clé pour les groupes technologiques: les marchés matures sont saturés et ne présentent donc plus de potentiel de croissance important, alors que les zones pauvres comme l'Afrique, l'Amérique latine et certains pays d'Asie sont des réservoirs de nouveaux clients.