Un financier québécois qui a fait de la prison aux États-Unis
après avoir été reconnu coupable de complot pour blanchir de l’argent a
bien peu de regrets pour ses activités passées. Il dit que le Canada
s’en prend seulement aux petits poissons dans sa chasse aux évadés
fiscaux.
«Le Canada est très hypocrite, beaucoup plus que les États-Unis.
L’essentiel de ce qui était mon travail aux îles Caïmans, les banques
canadiennes le font tous les jours», a affirmé Éric St-Cyr, dans sa
première entrevue à un média du Québec depuis sa sortie de prison en
2015.
«J’ai pas l’impression d’avoir été pire que l’ensemble de
l’industrie. Consciemment, je n’ai jamais fait de blanchiment d’argent»,
dit-il.
«Tout au plus, j’ai fermé les yeux sur une douzaine d’individus qui faisaient de l’évasion fiscale», souligne-t-il.
Éric St-Cyr est l’ancien président de la firme de gestion de
fortune Clover Asset Management aux îles Caïmans, un paradis fiscal. Il a
été accusé en 2014 de complot pour blanchir de l’argent aux États-Unis.
Deux agents de la justice américaine passant pour de riches
clients l’ont approché en disant vouloir cacher l’argent d’une fraude
bancaire.
Livre-choc
Notre Bureau était allé le rencontrer aux îles Caïmans quelques
mois à peine avant son arrestation. Le teint bronzé et l’air
décontracté, il avait vanté un style de vie aisé, sans impôt et sous les
palmiers, très loin du Québec.
«Quand tu ne paies plus d’impôt, ton revenu explose!» avait-il fièrement affirmé.
«En déménageant ici, je suis passé d’un coup d’un taux d’imposition de 54 à 0 %», disait-il.
Dans un livre-choc au ton très personnel, «À l’ombre du soleil»,
Paradis fiscaux: démesure et déchéance, à paraître cette semaine au
Québec, Éric St-Cyr revient sur son expérience en finance sous les
tropiques. Il porte un regard sans fard sur les hypocrisies du système
financier mondial. Il décrit son expérience dans un univers carcéral
américain jugé impitoyable.
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Quelques infos utiles :
Les modifications faites depuis la fenêtre contextuelle ne concernent que le contexte actuelle (i.e le site actuel), ce qui explique que tu devais réautoriser à chaque site mais en cliquant sur le nom du domaine en haut à gauche tu peux choisir le contexte.
La syntaxe est source destination type action. De plus les règles créées pour un domaine (comme exemple.com) s’appliquent également aux sous-domaines (i.e www.exemple.com ou serveur1.exemple.com). Donc il faut faire attention quand on autorise google.com (ou d’autres) car certains domaines (qui pistent les utilisateurs comme gg.google.com il me semble) seront autorisés par la même occasion.
Certains noms de domaines ont des variantes comme certains CDN (ex : cloudfront.net). img.com est un bon exemple :
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ytimg.com correspond à des images (comme les miniatures) hébergées par YouTube.
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L’homme qui a transformé le monde des biberons et du
parachutisme, le «patenteux» Jean St-Germain, s’est éteint cette fin de
semaine, laissant un impressionnant héritage.
Naissance :
Décès le
«Il
était sans cesse en train de penser aux façons d’améliorer ce qui
l’entourait. Il était capable de tout réparer», raconte Gina St-Germain,
une des filles de l’inventeur.
À l’âge de 16 ans, après avoir recommencé trois fois sa quatrième
année du primaire, le jeune homme avait eu la brillante idée de
remplacer la bouteille de verre d’un biberon par un sac en plastique qui
s’aplatit à mesure que le bébé boit.
Jean St-Germain : Retour vers le futur
JEAN ST-GERMAIN a mis sur pied plus d’une centaine
d’inventions. Certaines à vocation pratique comme le biberon
anticolique, d’autres carrément ésotériques comme sa pyramide d’énergie.
Patenteur de pacotille ou Léonard de Vinci québécois? Nous avons
rencontré le singulier personnage.
Si, d’aventures, vous avez emprunté l’autoroute 20 dans les environs
de Saint-Hyacinthe, vous avez sans doute remarqué le petit village de
Saint-Simon-de-Bagot. Petite bourgade dortoir aussi sympathique que ses
voisines, elle abrite quelques-unes des insolites inventions de Jean St-Germain, visibles depuis l’autoroute: une pyramide, une immense croix érigée pour l’an 2000, un restaurant robotisé et un aérodium.
Les lieux n’appartiennent plus à Jean St-Germain, mais l’inventeur
aime bien errer dans les parages, rêvassant à une quelconque invention.
Avec sa longue barbe poivre et sel qui lui dévore le visage et qui
retombe à mi-torse, l’homme de 64 ans arbore un look qui n’est pas sans
rappeler celui de De Vinci. "J’ai toujours eu l’imagination fertile,
raconte-t-il. Quand je vois un besoin, mon cerveau s’active et j’essaye
toujours de trouver une solution. C’est comme ça que j’ai gagné ma vie
et que je la gagne encore aujourd’hui." Du biberon à l’aérodium C’est à l’âge de 16
ans que Jean St-Germain crée sa toute première invention, le biberon
anticolique. Intrigué par sa belle-soeur qui tapotait le dos de son bébé
pour faire passer ses coliques, il songe à un biberon qui serait exempt
d’air: "Quand j’ai compris que les rots et les coliques des bébés
étaient dus à l’air, j’ai pensé à mettre le lait dans une balloune et à
faire un trou au fond de la bouteille, mais la balloune ne fonctionnait
pas bien, alors j’ai utilisé un condom et ça a bien marché!"
Ce qui devait être la première d’une série d’inventions lui
rapportera bien peu au regard des millions qu’elle génère encore
aujourd’hui chez la compagnie Playtex: un chèque de 1000 $. Mais l’homme
est lancé et dès lors il multiplie les créations. "Travailler à l’heure
pour moi, ce n’était pas suffisant pour nourrir ma femme et mes 12
enfants, alors il fallait toujours que je crée."
L’aérodium est l’une des inventions les plus marquantes de
St-Germain. Mise au point en 1980, la machine – espèce de silo au fond
duquel une immense hélice souffle de l’air – simule l’état de la chute
libre auquel sont confrontés les parachutistes. Particulièrement
populaire, l’aérodium a été l’hôte d’une scène de la série Lance et Compte.
Un second aérodium, à ciel ouvert celui-là, a vu le jour en 1990. C’est
celui que l’on peut voir sur le site voisin de la pyramide et qui
s’apparente à une gigantesque piscine hors terre. Le resto-robot Insatisfait de jouer les
inventeurs, St-Germain s’est fait le plus insolite des restaurateurs en
bâtissant l’Extra-terrasse, un restaurant où le service était assuré par
un robot. "L’idée était de mettre sur le marché l’équivalent d’un
Valentine ou d’un McDonald qui aurait l’apparence d’une soucoupe
volante", résume-t-il. Construit en 1992 sans les moindres plans sinon
ceux imprimés dans son cortex, le fameux restaurant avait tout pour
séduire jeunes et moins jeunes: véritable soucoupe de verre avec
antennes sur le toit, on y prenait place en s’asseyant sur des
banquettes roses émergeant d’improbables météorites. On y trouvait des
extraterrestres et bien sûr un robot se déplaçant sur rails. "Le robot
allait porter la commande et parlait aux gens, se remémore l’inventeur. À
l’intérieur du restaurant, il y avait une personne qui s’occupait
uniquement du robot. Elle entendait ce que les gens disaient et elle
leur répondait à travers le robot."
Populaire, le fameux concept? Pensez-vous! À l’intérieur de deux
mois, l’inventeur dit avoir amassé pas moins de 280 000 $. Oubliez les
Planet Hollywood et autres Burger King, c’est à l’Extra-terrasse que
l’on se rassemblait. Les files d’attente pour le restaurant étaient
interminables, on patientait parfois jusqu’à deux heures avant de goûter
à son hamburger venu d’une autre galaxie ou à ses poutines aux objets
fondants non identifiés. Pourtant, St-Germain a fermé les portes de la
soucoupe moins de six mois après l’ouverture, débordé par la gestion de
21 employés et d’un robot dont les circuits faisaient parfois la grève.
"J’aime inventer, mais je n’aime pas opérer les commerces, indique-t-il.
Lorsque la tête est occupée à l’administration, le cerveau n’est plus
libre pour inventer."
L’Extra-terrasse a connu un second souffle l’espace de quelques
années, mais a de nouveau fermé ses portes aux terriens il y a deux ans.
Racheté selon les dires de M. St-Germain par un politicien municipal
membre de l’équipe de Pierre Bourque, le restaurant devait donner
naissance à une foule de franchises, mais quelqu’un se serait sauvé avec
l’argent de la caisse. Si vous arrêtez à Saint-Simon, vous verrez tout
de même que derrière son mur de vitre, le resto est encore prêt à servir
ses spout-frites et ses comètes-burger. "Maintenant, ça ne me fait plus
rien de voir ça inactif, confie l’inventeur avec un léger pincement de
coeur. J’aurais bien voulu que quelqu’un fasse quelque chose de beau
avec ça… Mais un jour, ça rouvrira, j’en suis certain." Du physique au spirituel Jean St-Germain ne
s’est pas contenté de mettre au point des inventions terre à terre,
pratiques ou amusantes. Il s’est aussi aventuré en territoire ésotérique
et spirituel, ayant été lui-même, selon ses dires, en proie à diverses
expériences mystiques. Ainsi a-t-il érigé tour à tour une pyramide, un
anneau transitionnel et un cylindre géomagnétique, la première
ressourçant l’énergie de l’individu, le deuxième ses émotions et le
dernier, son physique. Le petit bâtiment adjacent à sa pyramide, où sont
situés les bureaux de Pyra-croix (la compagnie gestionnaire des lieux),
donne accès à ces inventions. Au fil des ans, l’immeuble est devenu un
véritable centre de santé ésotérico-spirituel.
Vous croyez que St-Germain a mal digéré l’un des hot dogs-fusées de
l’Extra-terrasse? Que du génie à la folie il n’y a qu’un pas et qu’il
l’a franchi? Il vous assurera qu’il n’en est rien, bien que peu enclin à
expliquer le fonctionnement et les théories de ses inventions. "C’est
toutes des affaires flyées, maugrée-t-il. Je ne suis pas sûr que tu
doives expliquer leur fonctionnement à tes lecteurs parce que c’est
vraiment difficile à comprendre." Puis il se ravise et explique les
principes qui régissent sa pyramide: "On se demande encore aujourd’hui
pourquoi et comment les Égyptiens ont fait les pyramides. S’ils ont bâti
dans le désert plutôt qu’au Caire, c’est pour que la masse de la
pyramide soit isolée du sol et pour qu’il y ait un champ magnétique. Le
sable a servi d’isolant. Alors moi, j’ai fait une pyramide avec les
moyens d’aujourd’hui: elle est isolé du sol par huit pieds de
styromousse. Quand tu vas à l’intérieur de la pyramide, tu t’aperçois
qu’il y a un contact qui se fait avec tes ancêtres, même si tu n’y crois
pas. C’est comme si, dans la pyramide, le cerveau humain s’amplifiait
et ressentait ce contact-là."
Vous êtes sceptiques? Sachez qu’ils sont plusieurs à avoir été confondus, à commencer par Lucie Lacharité,
l’une des propriétaires de Pyra-croix. "J’ai acheté parce j’y crois,
explique-t-elle. J’aimerais que tout le monde passe seulement une fois
dans la pyramide, car tant et aussi longtemps qu’on n’est pas allé à
l’intérieur, on ne peut pas s’imaginer ce que l’on peut aller chercher."
Selon Mme Lacharité, la pyramide compte de nombreux fidèles qui
reviennent année après année depuis son ouverture, en 1982. Ces derniers
temps, la popularité des lieux est même à la hausse. "Les gens ont
besoin de s’accrocher à quelque chose et d’aller chercher de l’énergie
parce que tous les événements des États-Unis les ont vidés de leur
énergie", explique-t-elle. Le chemin de croix Dernière invention marquante
de Jean St-Germain, la croix de Saint-Simon a été érigée en 2000, après
quatre années de travail. Juchée sur un petit immeuble de trois étages
qui relate de façon iconographique le parcours du Christ, l’immense
croix, un "hommage à nos ancêtres" selon St-Germain, est devenue pour
plusieurs un lieu de recueillement. On allume parfois ses 2000 lumières
et certains s’y sont même mariés.
Au troisième étage du petit bâtiment sis en dessous de la croix, on
trouve un autel où est disposée une statue de cire de Jésus-Christ. Sur
le sol, de la terre sainte importée d’Israël, documents à l’appui. Et
entre les visiteurs et la statue, une pierre que tous sont invités à
toucher. "C’est incroyable tout ce que les gens ont ressenti là et tout
ce qui s’est passé là, commente St-Germain. C’est une question de
physique et de spiritualité. Avec mon intention matérielle et en faisant
venir les matériaux, j’ai posé un acte physique. Et les gens qui se
déplacent pour venir poser le geste, toucher à la roche, ça aussi, c’est
physique. Alors même si les gens n’y croient pas, il y a quelque chose
qui se passe et ils le ressentent."
Après plus de 50 ans d’une carrière ponctuée de hauts et de bas, de
réussites et d’échecs, St-Germain continue d’inventer. Déçu que le
gouvernement n’ait jamais accepté son projet de mégapyramide funéraire
avec laquelle il aurait voulu éponger les dettes des deux paliers de
gouvernement, il continue d’aller de l’avant. Ces jours-ci, il travaille
à de petits coffrets hermétiques en acier inoxydable qui pourraient
contenir quelques souvenirs des gens et qui seront fixés à sa fameuse
croix. "Même si je n’ai plus rien, je suis content de ma vie, dit-il.
J’ai créé des milliers d’emplois à travers le monde et c’est ma fierté."
On étaient servit par un Robot !
Ses inventions:
Le biberon sans air, en 1953
♦ L’avion moto-plane, en 1970
♦ L’Aérodium, en 1980
♦ La croix illuminée de Saint-Simon de Bagot en 2000
♦ Le restaurant robotisé, Extra-terrasse, en 1992
♦ La pyramide d’énergie, en 1982
Apple propose watchOS 3 pour les détenteurs d’une Apple
Watch. Cette mise à jour était attendue, elle propose plusieurs
améliorations à l’usage avec davantage de rapidité. watchOS 3, disponible depuis le 13 septembre 2016
Pour
mettre à jour la montre d’Apple, il faut ouvrir l’application Apple
Watch sur l’iPhone relié et se rendre dans les options. watchOS 3 sera
disponible au téléchargement.
Voici les principales fonctionnalités de watchOS 3 :
Un
dock est proposé en cliquant sur le bouton latéral de l’Apple Watch, il
permet de lancer de manière instantanée ses applications favorites sans
délai particulier. Les informations seront déjà mises à jour
Un
nouveau balayage vers le haut donne un accès au centre de contrôle pour
activer/désactiver certains éléments, comme le mode avion ou le mode Ne
pas déranger
Des nouveautés dans iMessage, dont la possibilité
d’écrire à la main en dessinant chaque lettre et d’autres nouveautés
liées aux Emojis, à l’encre invisible et plus que l’on retrouve dans iOS
10 sur iPhone/iPad
Possibilité de déverrouiller un Mac sous macOS Sierra, plus besoin d’entrer le mot de passe de sa session
De nouveaux cadrans
La possibilité de partager ses activités avec ses proches
Un mode optimisé pour ceux en fauteuil roulant, notamment pour les activités physiques
Une nouvelle application Respiration qui propose une série de respirations profondes pour mieux gérer le stress
Un mode SOS qui appelle les secours et envoie un message à un contact désigné pour l’alerter
Après une première
Watch, intéressante mais perfectible, Apple a repris son ouvrage et
propose désormais une nouvelle montre connectée plus autonome et
performante, qui mérite qu’on s’y arrête.
L'avis de 01net.com Apple Watch Series 2:
Les plus
+ La puce S2
+ L'écran plus lumineux
+ Le GPS
+ La résistance à l'eau
+ watchOS 3
Les moins
- L'autonomie perfectible
- Le besoin d'usages nouveaux
La Watch est un paradoxe. Lors de sa
keynote du 7 septembre dernier, Tim Cook s’enthousiasmait. Selon de
nombreuses études, disait-il, dont la dernière produite par JD Power, sa
montre connectée caracole en tête des classements de satisfaction
d’utilisateurs.
L’étude publiée en juillet dernier par Wristly,
société spécialisée dans l’analyse des usages des wearables et de la
Watch en particulier, ne dit d’ailleurs rien d’autre. 94% des
utilisateurs de la Watch 1 en sont satisfaits. Impressionnant !
Néanmoins, seulement 43% des personnes sondées la recommanderaient à un
ami ou un collègue… Une satisfaction insatisfaite en quelque sorte, qui
s’expliquerait par au moins trois facteurs : la volonté de voir la Watch
prendre ses distances par rapport à l’iPhone, d’être plus utile et
d’être plus performante, y compris en termes d’autonomie...
Inchangée, mais plus lumineuse et à l’écoute
Avec sa Watch Series 2, Apple semble vouloir répondre au mieux à ces
lacunes et défauts, tout en jouant la carte prudente d’un design
extérieur inchangé. Le boîtier rectangulaire aux bords arrondis n’est
donc pas affiné, comme on pouvait l’espérer, mais sa conception et sa
finition sont toujours aussi irréprochables.
D’autant que la nouvelle dalle - de même taille - est bien plus
lumineuse, ce qui facilite sa lecture en plein soleil. Autre
amélioration, qui renforcera le confort, Apple a pratiqué une deuxième
micro perforation sur le côté gauche de la montre pour assurer une
meilleure captation du son quand on passe un appel ou quand on
interpelle Siri, ce qui sera bien pratique pour tous ceux qui lui
dictent des messages en voiture, par exemple.
S2 et watchOS 3, un couple qui peut beaucoup
Depuis son annonce et sa mise à disposition en bêta (fermée) au mois de juin dernier, nous avions pu constater que watchOS 3
affinait l’interface de la montre, qui était pourtant déjà un modèle du
genre. Invoqué par une pression du bouton latéral, son « dock », qui
donne un accès rapide aux applications qu’on souhaite consulter souvent
et qui les maintient à jour, est une excellente idée. On gagne ainsi du
temps et du confort d’utilisation.
Mais watchOS 3 améliore également la fluidité d’exécution et de
chargement des programmes en général. Les applications natives de la
Watch ne prennent plus que quelques secondes à s’ouvrir, même si les
applis tierces restent, elles, parfois encore assez lentes.
Malgré cela, dès sa bêta, watchOS 3 laissait entrapercevoir un espoir
de progrès. Avec un processeur plus puissant, les quelques secondes
d’attente s’évaporeraient certainement, espérait-on.
Et Apple a introduit le S2, sa nouvelle puce, son nouveau Système
dans un Package. Il est donné pour être 50% plus performant que le S1,
présent dans la Watch sortie en avril 2015. Et de fait, ce gain de
puissance significatif – mais très difficile à mesurer sur ce genre de
périphérique - fait que les applications natives de watchOS 3 s’ouvrent instantanément, sans la moindre attente.
Si les programmes d’autres
développeurs prennent parfois encore un peu de temps à se lancer, ils
sont beaucoup plus rapides. Dans les faits, les lenteurs observées sont
en général à mettre sur le compte de la liaison nécessaire entre la
Watch et l’iPhone.
La montre connectée d’Apple s’applique à faire
oublier son lien avec nos smartphones, mais ce dernier lui est encore
nécessaire pour charger et afficher une carte ou tout simplement se
connecter à Internet pour récupérer des données.
Néanmoins, même
s’il faut encore parfois attendre, il est indéniable que la Watch est
sur la bonne voie et qu’il est plus agréable, en règle générale,
d’utiliser des applications. Ce qui signifie que profiter de plus
d’usages devient possible et l’intérêt à utiliser la montre croît donc
en proportion.
Batterie, pas de miracle, mais pas de catastrophe
Et
l’autonomie dans tout cela ? Apple n’a pas réalisé de miracle, mais à
franchement parler, aucun fabricant de « wearable » n’a réussi pour
l’instant. Même si des montres comme la S2, de Samsung, semble mieux s’en tirer.
Autrement
dit, en cas d’usage très intensif – GPS + notifications nombreuses +
appels téléphoniques + mails, etc., mieux vaudra vous déplacer avec un
chargeur.
Dans un contexte plus « classique », qui consiste à
utiliser la montre essentiellement comme un terminal de consultation ou
via des interactions courtes et ponctuelles par message, la Watch Series
2 tient hardiment le cap de la journée, sans encombre, même si une
petite session de course vient tenir éveillé son GPS.
Par curiosité, nous avons essayé
de voir jusqu’où elle pouvait tenir en en faisant un usage vraiment
modéré : consultation de notifications, de quelques applications et
évidemment affichage de l’heure. Dans ce contexte un peu pauvret, nous
avons frôlé une petite trentaine d’heure, à condition de passer en mode
avion pendant la nuit. Si cette façon d’utiliser la Watch n’est pas très
en prise avec la réalité, vous savez en tout cas qu’elle peut passer le
cap de la journée en cas de besoin absolu.
Dans les faits, la Watch Series 2 marche donc dans les pas de son aînée –
bien qu’elle en fasse plus – et il sera plus prudent de la recharger
tous les soirs au moment du coucher. On est loin de la semaine
d’autonomie que proposent certaines Pebble. Certes mais les usages sont bien plus nombreux.
Quoi qu’il en soit, nous avons remarqué que le modèle testé (Series 2
boîtier 42 mm en aluminium vendu 449 euros) semble faire le plein
d’énergie plus vite que la Watch première du nom. Nous avons ainsi
atteint les 80% en un peu moins de 1h30. Il faut compter 2h pour
atteindre une recharge complète, contre 2h30 environ pour le modèle
précédent. Tout cela est plus rapide, mais pas encore assez pour pouvoir
se contenter de la recharger pendant qu’on se douche le matin et
petit-déjeune…
Le sport prend des muscles
Riche de nombreuses applications de fitness et running, la Watch
prend clairement un virage en direction du sport. L’édition Nike+,
attendu pour le mois d’octobre, ne laisse aucun doute sur le sujet. La
Watch Series 2 veut être une montre de sport. Ou plutôt, veut aussi être
une montre de sport.
Côté logiciel, on retrouve les deux piliers déjà présents dans la
version précédente. Le premier est l’application Activités. Cette
dernière permet de suivre les calories brûlées, le nombre de pas
effectués, et désormais de partager ses performances avec ses amis…
s’ils ont aussi une Watch. Le second pilier est l’application Exercice.
Elle continue de mesurer vos différentes pratiques sportives (vélo,
course à pied, etc.) mais s’est enrichie d’une fonction de natation.
Car, la Watch Series 2 est
désormais « certifiée » WR 50m. Elle est donc capable de vous
accompagner sous la douche, lors de vos séances de crawl ou brasse mais
pas lors de la plongée en eau profonde.
Toutefois, ce cap la rend plus apte à vous accompagner dans toutes
vos activités extérieures. Plus d’inquiétude en cas de course terminée
sous une pluie battante, pas besoin de l’abandonner quand vous allez
faire quelques longueurs l’été au saut du lit, inutile de s’inquiéter
pour elle quand vous courez dans la nature et traversez des torrents un
peu véhéments. En devenant très « résistante à l’eau » et grâce à son
mode eau bien pensé, la Watch Series 2 gagne ses galons de montre –
urbaine avant tout, certes – mais capable de vous suivre du matin au
soir.
L’arrivée d’un GPS embarqué, qui vous permet d’abandonner votre
iPhone à la maison quand vous allez courir ou faire une petite sortie à
vélo, muscle encore davantage sa présence sportive.
Avec son capteur cardiaque – assez précis pour peu que le bracelet
soit bien serré, ses accéléromètre et gyroscope, et son GPS, la Watch
Series 2 réduit l’écart matériel avec la concurrence spécialisée.
Certes, une Fenix 3 HR de Garmin
a encore l’avantage côté sport, avec ses options d’analyses de la
foulée, ses entraînements personnalisés, ses marquages de circuit, etc.
Mais doit-on rappeler ce que la Watch offre en tant que montre avant
tout connectée – notamment grâce à son App Store ?
Reste donc à Apple à améliorer le
logiciel et à trouver comment faire avec deux boutons et un écran
tactile (ce que les autres font avec quatre boutons au moins) pour ne
pas se contenter d’enregistrer les activités mais aussi offrir des
mesures pour accompagner les sportifs dans leur progression. A qui la conseiller ?
La
route est encore longue pour réellement défier une montre de sport.
Mais les joggeurs, nageurs ou cyclistes occasionnels, tous ceux qui ne
veulent pas jongler entre plusieurs montres, pourraient bien commencer à
considérer la Series 2 avec intérêt.
Et ceux qui possèdent la
Watch première du nom et se tâtent ? Ils peuvent sauter le pas sans
regret s’ils en ont les moyens. Ils se débarrasseront en bonne partie de
la frustration des temps d’attente et verront les montres connectées
sous un nouveau jour. S’ils préfèrent attendre, ils pourront se
consoler, au pire, en mettant à jour leur Watch sous watchOS 3,
disponible depuis le 13 septembre 2016.
Enfin, ceux qui cherchent
une montre connectée avec un peu de ressources et ce qui ressemble à du
potentiel de progression peuvent aussi s’y intéresser. Encouragée par le
processeur S2, la richesse de l’App Store va fatalement finir par
envahir le petit boîtier de la Watch.
Avec la Series 2, Apple semble
nous proposer la Watch qu’on aurait aimé découvrir l’année dernière. Les
manques et défauts principaux sont corrigés, ou suffisamment estompés.
La configuration embarquée paraît être assez solide pour permettre à des
usages d’éclore peu à peu autour de la Watch. Tout dépendra des
développeurs... Quoi qu’il en soit, Apple dessine d’ores et déjà les
contours larges de ce monde Watch centrique. Au-delà du sport, la Watch
est déjà un terminal de paiement sans contact et aussi un moyen
d’interagir avec sa maison connectée. Pas mal donc.
En progrès mais encore
imparfaite. La Series 2 ne définit pas encore son secteur et ne démontre
d’ailleurs pas que les montres connectées sont indispensables, comme
l’iPhone l’a fait dans son domaine et en son temps. Il lui manque encore
quelques usages, une plus forte indépendance vis-à-vis des iPhone (ou
d’un smartphone sous Android, on peut rêver), un peu plus d’autonomie,
et pourquoi pas de puissance, pour vraiment écraser le marché. Pour
autant, débarrassée des oripeaux d’un luxe incompatible avec
l’obsolescence inhérente à la high tech, la Watch Series 2 séduit.
Mieux, elle mérite d’être recommandée.
Pour
espionner ses victimes, ce logiciel s'appuie sur un Jailbreak et
infecte le terminal au moyen de trois failles zero-day. Il permet
d'intercepter tout type de communications.
D'une certaine manière, c'est un coup de bol énorme. Révélée par les chercheurs en sécurité de CitizenLab et Lookout, la tentative d'espionnage
dont a été victime le défenseur des droits de l'homme émirati Ahmed
Mansoor, a permis de mettre la main sur Pegasus. Un logiciel
d'espionnage très sophistiqué créé par l'éditeur israélien NSO Group.
Une telle prise de guerre est rare, car les maîtres-espions font tout
pour que leur logiciel ne soit pas découvert. Et l'opérateur qui a lancé
cette attaque doit certainement s'en mordre les doigts aujourd'hui.
L'attaque est arrivée sur l'iPhone 6 de M. Mansoor sous la forme d'un
SMS avec un lien, dont le domaine a pu être relié par CitizenLab à NSO
Group. Le militant des droits de l'homme a eu le bon réflexe de
transférer immédiatement ce lien à CitizenLab, qui l'a ouvert sur un
iPhone 5s. Le malware s'est installé immédiatement, permettant aux
chercheurs en sécurité de démarrer leur analyse.
Premier constat: c'est du lourd. Pour infecter
l'iPhone, le malware s'appuie sur trois failles zero-day exploitées de
façon consécutive. Sur le marché noir, ce type de failles se négocie
pour plusieurs centaines de milliers d'euros, voire plus d'un million.
La première vulnérabilité (CVE-2016-4657) est logée dans la bibliothèque
WebKit, utilisée par Safari. Elle permet, rien qu'en chargeant une page
web, d'exécuter du code arbitraire sur l'iPhone. Dans le cas présent,
elle permet de réaliser un jailbreak de l'iPhone: une première faille
zero-day (CVE-2016-4655) est utilisée pour localiser les zones mémoire
du kernel et une seconde (CVE-2016-4656) pour les modifier. Ce qui
permet de supprimer dans le système les différentes couches de
protection applicative. Le piratage se termine par le téléchargement et
l'installation de Pegasus.
D'après les chercheurs de Lookout, ce logiciel
d'espionnage se révèle complet et bien écrit. L'exemplaire qu'ils ont
découvert permet de siphonner les données de paramétrage réseau, du
calendrier, du carnet d'adresse et de la base de mots de passe KeyChain.
Il permet aussi d'intercepter les communications texte, audio ou vidéo
d'une quinzaine d'applis de messageries et réseaux sociaux: Gmail,
Viber, Facebook, WhatsApp, Telegram, Skype, Line, WeChat, VK, etc. Le
logiciel peut également enregistrer et filmer la victime en temps réel.
Celle-ci n'y voit que du feu, toutes ces actions se déroulent en
arrière-plan, sans que n'apparaisse quoi que ce soit à l'écran. Certains
échanges avec le serveur de commande et contrôle sont par ailleurs
camouflés dans des faux SMS d'authentification. D'autres parties du code
sont toujours en cours d'analyse chez Lookout.
Les clients de Pegasus sont cachés derrière un cloud
En fouillant dans les données qui ont fuité chez Hacking Team en juillet 2015,
CitizenLab a par ailleurs pu mettre la main sur des pages de
documentation relatives à Pegasus. Elles montrent que ce système
s'appuie sur trois composantes principales: une station de travail, un
serveur d'infection et une infrastructure cloud. L'opérateur lance son
attaque depuis sa station, ce qui provoque l'envoi du SMS piégé. Le lien
qu'il incorpore pointe vers l'un des serveurs web de l'infrastructure
cloud. Le serveur web redirige la victime ensuite vers le serveur
d'infection qui va exécuter l'attaque.
Si l'attaque a réussi, l'opérateur peut ensuite
accéder aux données de l'iPhone depuis sa station de travail, avec une
interface graphique plutôt agréable. De l'espionnage en beauté. Sources: CitizenLab, Lookout