Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

jeudi 12 octobre 2017

Un virus informatique frappe la flotte américaine de drones




Un virus informatique a infecté les cockpits des drones Predator et Reaper de l'Amérique, enregistrant les frappes des pilotes lors de leurs missions à distance en Afghanistan et dans d'autres zones de guerre.
Le virus, détecté pour la première fois il y a presque deux semaines par le système de sécurité basé sur l'hôte de l'armée, n'a pas empêché les pilotes de la base aérienne de Creech au Nevada d'effectuer leurs missions outre-mer. Il n'y a pas non plus eu d'incidents confirmés d'informations classifiées perdues ou envoyées à une source extérieure. Mais le virus a résisté à de multiples efforts pour le retirer des ordinateurs Creech, disent les spécialistes de la sécurité réseau. Et l'infection souligne les risques de sécurité en cours dans ce qui est devenu le système d'armes le plus important de l'armée américaine.
"Nous continuons à l'essuyer, et il ne cesse de revenir", dit une source familière avec l'infection du réseau, l'un des trois qui a dit à Danger Room sur le virus. "Nous pensons que c'est bénin, mais nous ne savons pas."
Les spécialistes de la sécurité des réseaux militaires ne sont pas sûrs de savoir si le virus et sa charge utile dite "keylogger" ont été introduits intentionnellement ou par accident; il peut s'agir d'un malware commun qui vient d'arriver dans ces réseaux sensibles. Les spécialistes ne savent pas exactement dans quelle mesure le virus s'est propagé. Mais ils sont sûrs que l'infection a frappé à la fois les machines classifiées et non classées chez Creech. Cela soulève au moins la possibilité que des données secrètes aient été capturées par le keylogger, puis transmises par Internet à une personne extérieure à la chaîne de commandement militaire.
Les drones sont devenus l'outil de prédilection de l'Amérique dans ses guerres conventionnelles et d'ombre, permettant aux forces américaines d'attaquer des cibles et d'espionner ses ennemis sans risquer des vies américaines. Depuis que le président Obama a pris ses fonctions, une flotte d'environ 30 drones dirigés par la CIA a atteint plus de 230 cibles au Pakistan; tout compte fait, ces drones ont tué plus de 2000 militants présumés et civils, selon le Washington Post. Plus de 150 drones Predator et Reaper supplémentaires, sous le contrôle de l'US Air Force, surveillent les combats en Afghanistan et en Irak. Les drones militaires américains ont frappé 92 fois en Libye entre la mi-avril et la fin août. Et à la fin du mois dernier, un drone américain a tué le terroriste principal Anwar al-Awlaki - dans le cadre d'une escalade de l'assaut aérien sans pilote dans la Corne de l'Afrique et le sud de la péninsule arabique.
Mais malgré leur utilisation répandue, les systèmes de drones sont connus pour avoir des failles de sécurité. De nombreux Reapers et Predators ne cryptent pas la vidéo qu'ils transmettent aux troupes américaines sur le terrain. À l'été 2009, les forces américaines ont découvert «les jours et les heures et les heures» des images de drones sur les ordinateurs portables des insurgés irakiens. Un logiciel de 26 $ a permis aux militants de capturer la vidéo.
La plus grande partie des missions américaines de drones sont pilotées par des pilotes de l'armée de l'air stationnés à Creech, un petit avant-poste dans le désert aride du Nevada, à 20 miles au nord d'une prison d'état et adjacent à un casino d'un étage. Dans un bâtiment quelconque, dans un couloir peu marqué, se trouve une série de pièces, chacune avec un rack de serveurs et une station de contrôle au sol, ou GCS. Là, un pilote de drone et un opérateur de capteur s'assoient dans leurs combinaisons de vol devant une série d'écrans. Dans la main du pilote se trouve le joystick qui guide le drone alors qu'il survole l'Afghanistan, l'Irak ou un autre champ de bataille.
Certaines des GCS sont classifiées secrètes et utilisées pour le devoir de surveillance conventionnel des zones de guerre. Les GCS manipulant des opérations plus exotiques sont top secret. Aucun des cockpits distants n'est censé être connecté à l'internet public. Ce qui signifie qu'ils sont censés être largement immunisés contre les virus et autres menaces de sécurité réseau.
Mais maintes et maintes fois, les soi-disant «entrefers» entre les réseaux classifiés et publics ont été comblés, principalement grâce à l'utilisation de disques et de lecteurs amovibles. À la fin de 2008, par exemple, les lecteurs ont aidé à introduire le ver agent.btz sur des centaines de milliers d'ordinateurs du département de la Défense. Le Pentagone est toujours en train de désinfecter les machines, trois ans plus tard.
L'utilisation des disques est maintenant sévèrement restreinte dans l'armée. Mais la base de Creech était l'une des exceptions, jusqu'à ce que le virus frappe. Les équipes Predator et Reaper utilisent des disques durs amovibles pour charger les mises à jour de cartes et transporter les vidéos de mission d'un ordinateur à l'autre. Le virus est censé se propager à travers ces lecteurs amovibles. Les unités de drones d'autres bases de l'armée de l'air à travers le monde ont maintenant reçu l'ordre d'arrêter leur utilisation.
Entre-temps, les techniciens de Creech tentent d'éliminer le virus des machines GCS. Cela n'a pas été facile. Au début, ils ont suivi les instructions de suppression affichées sur le site de la société de sécurité Kaspersky. "Mais le virus n'arrêtait pas de revenir", explique une source proche de l'infection. Finalement, les techniciens devaient utiliser un outil logiciel appelé BCWipe pour effacer complètement les disques durs internes du GCS. "Cela signifiait les reconstruire à partir de zéro" - un effort de longue haleine.
La Force aérienne
décline a commenter directement sur le virus. «En général, nous ne discutons pas des vulnérabilités, des menaces ou des réponses spécifiques à nos réseaux informatiques, car cela aide les personnes qui cherchent à exploiter ou attaquer nos systèmes pour affiner leur approche», explique le lieutenant-colonel Tadd Sholtis, qui supervise les drones et tous les autres avions tactiques de la Force aérienne. «Nous investissons beaucoup dans la protection et la surveillance de nos systèmes pour contrer les menaces et assurer la sécurité, ce qui inclut une réponse complète aux virus, vers et autres logiciels malveillants que nous découvrons.» Cependant, les initiés disent que les officiers supérieurs de Creech sont informés quotidiennement virus ". Cela attire beaucoup l'attention", indique la source. "Mais personne ne panique, pourtant." Photo publiée avec l'aimable autorisation de Bryan William Jones Voir aussi: - Insiders Doubt 2008 Le Pentagone Hack était une attaque espion étrangère sous l'assaut d'un ver Intercepter la vidéo Drone en cas de violation de sécurité de taille normale.


REF.:

dimanche 8 octobre 2017

Comment fonctionne le cerveau,les neuronnes et la neuro-efficacité


Les pouvoirs du cerveau:

La conscience humaine, unique dans le monde vivant, est restée un mystère d'origine divine pendant des millénaires. Aujourd'hui, les récents et spectaculaires progrès scientifiques (de l'imagerie médicale à la physique quantique), le révèlent pour la première fois. Je pense donc je suis. Mais qui pense en nous? Qui sommes-nous?
Voyage au-delà de notre cerveau. Comme la conscience, l'intelligence humaine a propulsé l'homme au sommet de l'évolution, en lui offrant de dominer le monde. Mais aujourd'hui, l'intelligence serait en panne. Le QI moyen baisse,nous pensons moins rapidement que nos ancêtres,en quelques 100 millièmes de secondes. A travers une enquête sur la nature de ou des intelligence(s), nous découvrons les raisons de cette panne, et comment  «re-doper» notre intelligence grâce aux progrès scientifiques, dont des greffes de cellules cérébrales.Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la synthèse de nouveaux neurones à partir de cellules souches est possible. Cette neurogénèse augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.

Un cerveau intelligent n'est pas un cerveau qui fonctionne plus ,mais au contraire ,un cerveau qui fonctionne moins.C'est ce qu'on appel la neuro-efficacité.Ëtre intelligent c'est résoudre un problême ,en faisant le minimum d'effort.
L'inhibition c'est d'apprendre a contrôler nous-même les interférences qui viennent perturber notre intelligence .
Ce sont les bugs de l'intelligence! C'est avec le test de stroop(test: faut nommer la couleur sans le lire),que l'ont voit ça.

La myéline ,enveloppe les axones des neuronnes(appelé la matière grise) ,se forme après notre naissance et surtout par notre environnement . C'est la myéline qui permet a l'information de voyager rapidement et efficacement dans notre cerveau
 Aujourd'hui,la formation de la myéline est perturbée ,selon l'endocrinologue Barbara Demeneix.Notre intelligence est menacée par un fléau majeur du 21 ième siècle ,la pollution.On est exposé a des centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l'hormone thyroidienne.La thyroide est située a la base du cou,est nécessaire au développement du cerveau depuis les premieres étapes du développement du foetus jusqu'a un âge plus avancé ,pour assurer la myélisation. Selon l'EFSA (European food safety authority)a analysé 297 pesticides ,dont une centaine,comme le byphénol A, BCP,les retardateurs de flame qui perturbe le fonctionnement de l'hormone thyroidienne.

Selon les neurobiologistes , 15% des cellules du cerveau qui sont des neuronnes ,les reste soit 85% ne communique pas grâce a l'électricité . On l'appel la glie.

Nous gardons en mémoire que 1% de l'information en souvenir ,le reste ,le 99% c'est de l'inconscient.
L'inconscient cognitif(selon le neurologueYves Agid) c'est 99 % des informations;On ne met en souvenir moins de 1% de ce qui nous arrive.Et  actuellement on est tous en train de lutter contre l'attraction terrestre,notre corps dépenses de l'énergie ,on lutte sinon on serait écrasé comme des crêpes,notre corps, notre cerveau perçoit, traite l'information et nous on en a aucune conscience et c'est le cas de 99 % de toutes nos informations qui arrivent en conscience et nous font souvenir que moins de 1% de toutes les informations. Et ce 1 % est fondamental,parce que ce 1% constitue notre mémoire de soi.Je suis celui qui a connu telle situation, je suis celle qui a connu tel traumatisme, triomphé de telles épreuves,donc ce serait presque rien dans notre mémoire,de ce presque rien qui nous constitue !


Les cellules gliales communique entre-elles et avec les neuronnes. Les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.Les cellules gliales sont bien plus nombreuses que les neuronnes et qui forment leurs environnement . Certaines fabriquent la myéline ,d'autres nourissent les neurones et les protègent.On les appelent les astrocytes . On a découvert que les astrocytes jouaient un rôle dans l'intelligence . Tout a commencer avec un génie . On a découvert dans le cerveau d'Einstein ,que son cerveau avait plus d'astrocytes. Les astrocytes,ou cellules gliales identifiées ,il y a plus d'un siècle sont complexes . Ils controlent les synapses ,le flux sanguin dans le cerveau,nourissent les neurones ,ils réagissent aux blessures . Ces tâches ménagère font que l'astrocyte contrôle les neurones.

Ce qui est a l'origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes . Selon Robert Plomim ,généticien comportementaliste ,les gènes nous donne un potentiel et l'environnement nous permet de l'exprimer. Le Docteur Plomin,a fait des tests avec des clônes(des jumeaux)qui sont identiques et leurs test d'intelligence fait que leurs résultats sont plus près que d'un frère ou d'une soeur .
On a identifié plus de 300 gènes qui influent sur l'intelligence .C'est seulement 1 % qui a été identifié .


On ne parle plus de zone du cerveau,car la plupart des gènes qui agissent sur le cerveau affectent beaucoup de régions différentes.

Selon Rex Jung,neuropsychologue, nous utilisons différentes manières de raisonner.La créativité est un autre mode de fonctionnement du cerveau. Est-t'elle différente de l'intelligence ? La créativité est en fait un processus de raisonnement fondamentalement différent . Un musicien peut-être a la fois intelligent et créatif.
Sa théorie ,est que le réseau de l'intelligence se situe a la surface du cerveau. Avec la créativité ,les choses sont différentes,elle dépende principalement du réseau du mode par défaut.C'est un réseau qui se trouve plutôt au milieu , a l'intérieur du cerveau. Et ces deux réseaux échange en permanence les informations pour nous permettre de résoudre les problêmes posés par le monde qui nous entoure .
Ceux qui sont créatifs ,c'est ceux qui ont importés les idées de d'autres domaine(comme un dentiste,qui a déja étudier astronomie).

La Réalité est relative:
On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 


REF.:

mercredi 27 septembre 2017

Sea Hero Quest : Le jeu mobile pour aider la recherche sur l'alzheimer



Entrevue avec Véronique Bohbot
Jouer et servir la science, c'est possible? Des scientifiques espèrent que oui et se servent du jeu mobile Sea Hero Quest pour comprendre le fonctionnement du cerveau et faire avancer la recherche sur la maladie d'Alzheimer.
De sentir moins dès l'âge de 50 ans est un signe.Car une zone a la base du cerveau appelée le cortex entorhinal(rhino pour nez) moins developpée signifie que l'information olfactive sera mal analysée par cette aire.Le lien entre la maladie d'alzheimer pourrait faire partie de l'intervention précoce.A mesure qu'on trouve des médicaments,on pourrait aider ceux qui en ont le plus besoin.C'est ce qui motive beaucoup les chercheurs pour comprendre qui en aura besoin et cibler les bonnes personnes aux bons moments et aider le plus de gens possible.

Le jeu est simple : le joueur dont l'avatar se trouve dans un petit bateau doit naviguer dans un monde virtuel et contourner des obstacles à la recherche de points de repère.
Chaque décision prise par le joueur permet aux chercheurs d'évaluer le comportement du cerveau dans un environnement en trois dimensions. L'hippocampe, cette partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire, est particulièrement visé par l'étude.
La spécialiste de la mémoire qui participe au projet international, Véronique Bohbot, explique que plusieurs études ont noté une décroissance du volume de l'hippocampe chez les personnes qui vieillissent.
Les gens qui ont [une plus grande] décroissance du volume de l'hippocampe sont plus à risque [d'avoir la] maladie d'Alzheimer.



Véronique Bohbot, chercheuse à l'Institut de santé mentale de l'hôpital Douglas
Analyser les types de mémoire
Le joueur doit se souvenir de certains éléments durant la partie et doit répondre à des questions sur sa façon de retrouver son chemin dans l'univers.
Toutes ces données permettent d'analyser si le joueur utilise une mémoire spatiale ou une mémoire de réponse par stimuli.
Véronique Bohbot explique que la façon de naviguer dans l'espace, pour retrouver son chemin vers sa maison par exemple, varie selon le type de mémoire utilisé.
Certaines personnes vont utiliser une mémoire spatiale, c'est-à-dire qu'ils vont se servir de points de repère associés entre eux pour être capables de créer une carte cognitive et se retrouver dans l'espace, dit Mme Bohbot.
« On est capable de faire un plan vu de haut, comme si on pouvait dessiner une carte », affirme-t-elle.
L'autre forme de mémoire comprend une série d'actions face à un stimulus. Les points de repère sont toujours utilisés, mais ils ne sont plus reliés entre eux. Par exemple, une personne va trouver son chemin en sachant qu'il faut tourner à gauche à la station d'essence, mais elle ne saura pas où est la station d'essence par rapport à sa maison.
Nos données nous montrent que les gens qui relient les points de repère utilisent leur mémoire spatiale. Ces gens-là ont un volume de l'hippocampe plus grand que ceux qui utilisent la stratégie de mémoire par stimuli.



La chercheuse Véronique Bohbot
L'utilisation de la mémoire spatiale diminuerait donc les risques de développer la maladie d'Alzheimer.
Les outils qui permettent la localisation, comme les GPS, pourraient alors contribuer à nuire au développement de la mémoire spatiale, selon Véronique Bohbot.
Cependant, si une personne se sert de son GPS pour accroître sa connaissance de l'environnement et découvrir de nouveaux chemins, il peut lui permettre au contraire de développer ce type de mémoire.
Les scientifiques espèrent recueillir un nombre important de données grâce à ce modèle de recherche ludique. Ils ont calculé que si 100 000 personnes jouent pendant seulement 2 minutes, ils auront accumulé l'équivalent de plus de 50 ans de données.
Plus d'un million de personnes ont déjà téléchargé le jeu.
Toutes les données recueillies sont confidentielles. Les résultats permettront aussi de voir si les résultats diffèrent selon l'âge des joueurs, le nombre d'heures de sommeil ou encore les différences culturelles pour mieux comprendre le développement de cette maladie et anticiper éventuellement les risques de la développer.
Pour terminer 5 choses a faire pour garder sa capacité a avoir plus de mémoire:
1-Faire de l'exercise
2-Avoir des défis(choses nouvelles) pour faire travailler son cerveau
3-La socialisation,avoir des relations avec différentes personnes.
4-Bien s'alimenter.
5-De bien dormir.

REF.:

Québec: détecter la maladie d'Alzheimer plus rapidement et d'en suivre l'évolution.


Un nouvel outil québécois pourrait éventuellement permettre de détecter l’alzheimer

 

 

Une méthode mise au point par une équipe québécoise pourrait un jour permettre de détecter la maladie d'Alzheimer plus rapidement et d'en suivre l'évolution.
La médecine peine à établir un diagnostic clair de la maladie depuis sa première description, il y a plus de 100 ans.
Il existe bien des tests psychométriques de mémoire, de langage et de concentration qu'on peut réaliser auprès de personnes qu’on croit atteintes, mais leur taux de précision tourne autour de 80 %, ce qui n'est pas considéré comme très fiable pour identifier la démence.
En outre, il est difficile de tester efficacement un traitement si on n'est pas en mesure de diagnostiquer la maladie avec précision.De sentir moins dès l'âge de 50 ans est un signe.Car une zone a la base du cerveau appelée le cortex entorhinal(rhino pour nez) moins developpée signifie que l'information olfactive sera mal analysée par cette aire.Le lien entre la maladie d'alzheimer pourrait faire partie de l'intervention précoce.A mesure qu'on trouve des médicaments,on pourrait aider ceux qui en ont le plus besoin.C'est ce qui motive beaucoup les chercheurs pour comprendre qui en aura besoin et cibler les bonnes personnes aux bons moments et aider le plus de gens possible.
Le fruit de 15 ans de recherche
L’équipe de Marc-André Bédard, professeur au Département de psychologie de l'UQAM, mais également pharmacologue, a créé une méthode combinant une molécule (la fluoroethoxybenzovesamicol) avec un radio-isotope (18F), qui permet à la fois de déceler précocement la maladie et de quantifier sa sévérité.
La méthode s'avère fiable et sensible pour détecter des lésions, même très faibles, de certaines cellules cholinergiques que l'on sait être touchées dans la maladie d'Alzheimer.

Marc-André Bédard, professeur au Département de psychologie de l'UQAM
Le biomarqueur a été testé en laboratoire afin de s’assurer de sa stabilité chimique, de sa fiabilité et de son innocuité.
Le chercheur a d’ailleurs été le premier à se faire injecter le produit en 2015.
Ses travaux sont publiés dans la revue Molecular Psychiatry.
La recherche piétinait
Deux types de protéines sont présentes dans le cerveau d’une personne atteinte de l’alzheimer : l'amyloïde bêta et la protéine tau.
Les recherches se concentraient donc sur ceux-ci, mais particulièrement sur l'amyloïde bêta.
Plusieurs biomarqueurs de cette protéine ont été identifiés, mais les personnes saines présentent également de l’amyloïde bêta dans le cerveau en vieillissant, ce qui peut mener à un résultat faux positif.
Cette protéine est aussi associée à un effet plafond. Une personne qui est subtilement atteinte de la maladie présente de grande quantité d'amyloïde bêta dans le cerveau. Ce qui signifie qu'un traitement ne pourrait pas être correctement testé avec un biomarqueur de cette protéine.
Cet effet plafond empêcherait de discerner s'il y a détérioration ou amélioration de sa condition.
Il existe un troisième aspect de la maladie : la mort cellulaire.
Le chercheur québécois s'y est donc intéressé dans le but de créer un outil capable de percevoir et de quantifier correctement la mort cellulaire associée à la maladie. Un intérêt qui pourrait mener à la création d’un premier outil de détection fiable de l'alzheimer.
Le saviez-vous?
L'Organisation mondiale de la santé estime que plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont la majorité souffre de la maladie d'Alzheimer. Ce nombre devrait doubler d'ici 2030 et tripler d'ici 2050, à 115 millions, si aucun traitement efficace n'est découvert dans les prochaines années.

REF.:

mardi 26 septembre 2017

La société britannique Deloitte: Cinq millions de messages auraient été piratés



Depuis au moins 6 mois, la société britannique Deloitte a été mise sous surveillance par des pirates informatiques. Les courriels entre les auditeurs et les clients de l’entreprise ont été interceptés.

Voilà une nouvelle, nouvelle, nouvelle, nouvelle … fuite d’informations visant un géant de l’économie mondiale. Cette fois, c’est le britannique Deloitte à être la victime d’une infiltration et d’interceptions d’informations.
Comme la révélé le journal The Guardian, des pirates ont mis la main sur une méthode d’espionnage digne de 007 (vous allez comprendre plus bas, NDR) qui a permis de lire les courriels envoyés par les 244 000 salariés de Deloitte aux clients de la firme ! Cinq millions de messages auraient été piratés.
Pour le moment, l’audit interne n’a pas encore confirmé le contenu des messages qui ont pu être lus par des pirates informatiques. Deloitte cherche encore à connaitre les informations précises qui ont pu être collectées. Autant dire que les « Cyberlympics« , round final, qui sont organisées par Deloitte, aux Pays-Bas, ce 27 septembre, vont avoir un drôle de parfum ! Une vingtaine d’équipes du monde entier y sont attendues.
L’attaque n’a rien eu de magique ! Un accès en tant qu’administrateur sur le webmail de l’entreprise via un mot de passe basic. Une fuite de données qui a pu donner de précieuses informations aux malveillants.

Pirate à la recherche d’informations sensibles

Un « bug » qui ressemble fort à celui avoué par la SEC. Le gendarme de la bourse américaine a aussi avoué un piratage de ses informations. Cerise sur le gâteau, un aveu qui indique que les données volées ont pu permettre des délits d’initiés.
Des cibles particulièrement stratégiques pour les pirates et leur « clients ». Au mois d’août 2015, je vous relatais l’arrestation de cinq personnes aux USA. Des pirates spécialisés dans le « hack » d’agence de presse spécialisée dans l’économie et les informations boursières. Les pirates en col blanc visaient les sociétés cotées sur le NASDAQ et NYSE. 150.000 communiqués de presse « confidentiels » seront dérobés à partir des serveurs de plusieurs agences de presse : Marketwired LP, PR Newswire Association LLC (PRN) ou encore Business Wire.