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vendredi 5 janvier 2018

Apple et le soupçon de l’obsolescence programmée




La firme a admis ralentir d’anciens smartphones, invoquant des problèmes de batterie. Beaucoup y voient une manœuvre pour inciter à acheter de nouveaux modèles.


En avouant avoir bridé la performance de certains de ses smartphones, Apple voit rejaillir les soupçons de pratique généralisée de l’obsolescence programmée. Même si la mise à jour incriminée était censée régler des problèmes de batterie, de nombreux consommateurs y ont vu une manœuvre de la firme à la pomme pour inciter les propriétaires à renouveler des équipements vieux d’à peine deux ou trois ans.

L’accusation n’est pas nouvelle. En témoigne cette pétition en ligne lancée par l’association internationale de consommateurs SumOfUs, fin 2016, qui compte près de 340 000 signataires. « Apple sabote ses appareils avec des mises à jour qui ralentissent tous les iPhone et iPad à moins qu’ils ne soient du plus récent modèle, accusent les auteurs de la pétition. Ainsi, frustré de se retrouver avec un appareil aussi lent qu’un escargot, l’utilisateur n’a d’autre choix que d’en acheter un nouveau. »
Dans le dernier cas, plusieurs griefs sont adressés à Apple. Son manque de transparence d’abord : le géant de Cupertino, en Californie, a passé sous silence les effets secondaires de ses mises à jour, de sorte que ses clients ont pu éprouver le besoin de changer de téléphone sans connaître la cause des ralentissements ressentis. Par ailleurs, le débat a fait ressurgir les critiques sur la conception de ses smartphones, qui rend complexe ou onéreuse le remplacement d’une pièce.

Un jeu dangereux

« Tout est fait pour créer une obsolescence fonctionnelle », déplore Héloïse Gaborel, de l’association France Nature Environnement. Particulièrement préoccupée par les conséquences environnementales de la surconsommation qui en découle (épuisement des ressources, rejets toxiques, etc.), elle rappelle que le délit d’obsolescence programmée est, depuis 2015, inscrit dans le droit français. Mais l’intentionnalité des constructeurs est difficile à prouver : « Ils vous diront toujours que les améliorations apportées visent à plus de sécurité, et que l’innovation répond à une attente des consommateurs… »
« Vu le taux d’équipement, déjà très élevé [73 % des Français de 12 ans et plus en sont équipés], les constructeurs n’ont d’autre choix pour assurer leur croissance que d’inciter les consommateurs à renouveler le plus souvent possible leur matériel », analyse Emmanuelle Le Nagard, professeur de marketing à l’Essec. D’où le rythme effréné des sorties de produits, et l’insistance des constructeurs à imposer au consommateur les dernières versions de leur logiciel afin d’entretenir un sentiment permanent de nouveauté. Mais c’est un jeu dangereux : « La vitesse à laquelle les consommateurs réagissent à ces questions d’obsolescence démontre qu’une méfiance globale s’est installée sur ce sujet. »

REF.:

Commet désactiver temporairement les mises à jour sur Windows 10


Windows 10 ne vous donne pas la main pour désactiver les mises à jour de Windows, contrairement aux anciennes versions.
Sur la page Windows 10 : Désactiver les mises à jour Windows Update, il est expliqué comment désactiver les mises à jour.
Cependant, parfois si vous jouez ou travailler, vous souhaitez désactiver temporairement les mises à jour.
Le but est surtout de s’assurer que le téléchargement ne va pas bouffer toute la bande passante.
Voici comment désactiver temporairement les mises à jour sur Windows 10.



Principe de désactiver temporairement les mises à jour sur Windows 10

Le principe est simple, il s’agit simplement de désactiver le service Windows lié aux mises à jour Windows Update.
En effet, lorsque une mise à jour est en cours de téléchargement, le service Windows Update passe en démarré.
La mise à jour de Windows se télécharge puis s’installe.


En désactivant le service Windows Update, la mise à jour ne va pas se télécharger.
Le but ici est de mettre à disposition deux scripts que vous pouvez placer sur le bureau pour désactiver puis réactiver Windows Update à tout moment.

Désactiver temporairement les mises à jour sur Windows 10

Commencez par télécharger les scripts fournis en zip : scripts pour désactiver Windows Update
Vous trouvez dans le zip deux scripts : desactiver-temporairement-Windows-Update.zip
  • Desactiver-windows-update.cmd qui désactive Windows Update, à utiliser avant de jouer ou travailler.
  • Activer-windows-update.cmd pour activer Windows Update, une fois que vous voulez que les mises à jour de Windows 10 se réactivent.

La seule chose à retenir est qu’il faut lancer le script, par un clic droit puis exécuter en tant qu’administrateur, sinon cela ne fonctionnera pas.
Ainsi, pour désactiver les mises à jour de Windows 10, faites un clic droit puis exécuter en tant qu’administrateur sur Desactiver-windows-update.cmd

La fenêtre du contrôle des comptes s’ouvre alors pour vous demander confirmation, il suffit d’accepter les changements.
Une fenêtre noire va s’ouvrir et se refermer pour activer ou désactiver Windows Update.
Une fois que vous avez terminé votre travail ou jouer et que vous souhaitez réactiver les mises à jour de Windows 10, faites un clic droit sur Activer-windows-update.cmd puis cliquez sur exécuter en tant qu’administrateur.
Pas plus compliqué que cela !

REF.:

La 5G passe une première étape décisive


Une norme intermédiaire pour les réseaux télécoms du futur a été validée mercredi.

L'arrivée de la 5G ? C'est pour demain. Du moins en théorie puisque le 3GPP (l'organisme international chargé de définir les spécifications techniques des réseaux mobiles) a publié mercredi soir les toutes premières normes concernant ces réseaux du futur. Et ainsi ouvert la voie aux premiers déploiements d'envergure.
 
Concrètement, l'industrie dispose désormais d'un standard pour les technologies radio à utiliser. Les antennes 5G, sensiblement différentes de celles utilisées pour la 4G, décupleront la vitesse de l'Internet mobile.
A ce matériel, plus efficace, viendront s'ajouter des quantités de fréquences utilisables beaucoup plus grandes - de l'ordre de cinq fois supérieures - dans des bandes moyennes (entre 3,4 et 3,8 GHz en France) et hautes (26 GHz en Europe, 28 GHz aux Etats-Unis et en Asie), aussi appelées « millimétriques ». Et dans des tuyaux plus larges, le débit sera mathématiquement plus élevé.

De la 5G sur un réseau 4G

Pour autant, cette étape est encore loin de couvrir les ambitions de la 5G. Dans son jargon, le 3GPP parle de « Non Standalone 5G New Radio » pour cette première salve de normes. En clair, de la 5G pas encore capable de fonctionner toute seule comme une grande et qui s'appuie sur... un coeur de réseau 4G.
Un smartphone 5G pourra ainsi discuter avec le réseau 4G. Celui-ci lui indiquera avec quelle antenne communiquer - le cas échéant une antenne 5G, avec des débits impressionnants.

Impatience américaine

La version « Standalone » des normes est attendue en juin prochain. Mais pour certains acteurs, il était important de pouvoir avancer le plus vite possible, notamment aux Etats-Unis. Les premiers déploiements commerciaux y sont attendus dès l'an prochain. Mais pas avant 2020 en Europe.
Pourquoi un tel décalage ? Outre-Atlantique, la 5G est avant tout envisagée comme une alternative immédiate aux connexions Internet fixes. Et certains opérateurs ont hâte de commercialiser leurs offres.
« Verizon a mis la main sur 850 MHz de spectre dans la bande des 28 GHz. Le groupe veut rentabiliser cet investissement le plus vite possible », explique Jean-Pierre Bienaimé, secrétaire général de la 5G Infrastructure Association, qui regroupe les industriels européens intéressés par le sujet.

« Vraie » 5G

Seulement, la 5G doit offrir à terme bien plus qu'un Internet ultra-rapide aux particuliers. Deux sujets majeurs restent à traiter. D'une part la question des temps de latence très faibles, critique pour des applications comme la voiture autonome ou la santé connectée. D'autre part celle des milliards d'objets à inclure, pour les immeubles ou la ville connectée de demain.
Autant de raisons pour lesquelles la « vraie » 5G est en réalité pour... après-demain.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301055349672-la-5g-passe-une-premiere-etape-decisive-2140420.php#bKYYD3C1ljIKR16L.99
 

Les hackers nord-coréens veulent dérober vos bitcoins et vos données bancaires


Le groupe de pirates Lazarus, qui serait une émanation du régime de Pyongyang, s’est doté d’un arsenal permettant de dérober les portefeuilles bitcoins sur les PC des particuliers et siphonner les données de cartes bancaires sur les terminaux de paiement.

Comprendre les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc



Pour changer un peu de l’informatique et comme le bitcoin est de plus en plus abordé sur les journaux.
Voici un article pour expliquer le fonctionnement des crypto-monnaies ou monnaie virtuelle comme le Bitcoin (BTC), Ethereum, etc.
On en entend beaucoup parlé mais le fonctionnement est peut-être obscur.
Voici donc un article afin de bien comprendre les principes des monnaies virtuelles.



Fonctionnement des crypto-monnaies

Les monnaies non virtuelles

Les monnaies du quotidien (Euro, Dollar, etc) fonctionnent avec des banques centrales qui sont là pour appliquer la politique monnaie d’un ou plusieurs états.
Les banques sont des institutions financières en chargent des opérations bancaires (prêts, recevoir des dépôts, etc).
Ainsi, lorsque vous effectuez un paiement, la banque se doit de vérifier que la transaction bancaire est valide.
La banque joue le rôle d’intermédiaire de confiance.
Le fonctionnement de ces monnaies sont centralisés à travers les banques.
Pour faire un parallèle informatique, on peut donc voir les banques comme des hébergeurs qui sont en chargent des échanges entre utilisateurs.
Comprendre les crypto-monnaie et monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc

Les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle

C’est là que les crypto-monnaie ou monnaie virtuelle font leurs distinctions.
Le but est de se passer des banques et de permettre des paiements non centralisés entre utilisateurs.
On peut résumer le fonctionnement d’une monnaie virtuelle assez simplement.
Chaque utilisateur possède un porte-feuille chiffré qui stocke sa monnaie virtuelle.
Toutes les transactions effectuées ainsi que les soldes des comptes sont stockés de manière chiffrés dans la blockchain.
Cette blockchain est répartie sur l’ensemble des ordinateurs du réseau bitcoin.
Lorsqu’une transaction est effectuée, le blockchain est mis à jour.
La falsification de la blockchain est difficile puisque toutes les données sont réparties et chiffrées pour assurer la sécurité du contenu.
La blockchain est donc une sorte de livre géant des transactions effectuées en crypto-monnaie.

Le paiement en Bitcoin

Lorsqu’un utilisateur effectue un paiement en bitcoin, les ordinateurs du réseau vérifient et sécurisent la transaction avant de l’ajouter sur la blockchain. Dans le cas du Bitcoin, cette vérification se fait par la preuve de travail.
Cette vérification demande des capacités de calculs à travers des logiciels fonctionnant sur les ordinateurs, donc de la puissance de calcul, énergie etc.
Ainsi, les propriétaires des ordinateurs sont rémunérés en retour et cette rémunération se fait en bitcoin.
On appelle cette action « miner ».
Principe et fonctionnement d'un paiement en bitcoin
Il est à noter que les paiements sont anonymes dans le sens où dans la transaction, aucune information nominative n’est insérée.
On peut donc apparenter cette crypto-monnaie à un réseau de P2P tel que le Bittorent.

Le blockchain en détails

Fonctionnement de la blockchain

Le blockchain est une technologie de stockage de transmission de données.
Comme son nom l’indique, la blockchain est découpée en bloc et les miners agissent en nœuds pour vérifier le contenu de chaque bloc.
Le but est d’assurer le contenu du blockchain, d’éviter les défaillances ou les malveillances.
Ainsi, si un utilisateur falsifie le contenu de son portefeuille, lors d’une transaction, sa falsification sera découverte par les miners.
En clair donc, lorsqu’un utilisateur effectue une transaction, les miners vérifient celle-ci à travers la vérification du bloc.
Si la transaction est acceptée, le bloc est ajouté au blockchain.
La vérification prend en général une dizaine de minutes, là où dans le cas d’un paiement classique avec une banque, cet accord de paiement est instantané.


Consulter la blockchain

Dans le cas du bitcoin, la blockchain est publique.
Il existe donc des centaines de sites qui permettent sa consultation.
Il est alors possible d’avoir l’état de la blockchain, avec les dernières transactions, le total, correspondance bitcoin / dollar etc.
C’est un peu comme si, les banques publiaient en temps réel l’état de leurs comptes généraux et leurs activités.


Les limites et inconvénients du Bitcoin

Caractéristiques du bitcoin

Le bitcoin possède ses caractéristiques qui en font sa force mais aussi sa faiblesse.
Voici les caractéristiques du Bitcoin :
  • Le nombre de bitcoin est limité à 21 millions, pas un de plus. Cela permet sa rareté mais une certaine valeur minimale tout en poussant à une consommation rapide. Les récompenses pour les miners sont divisées par deux tous les ans.
  • La taille des blocs est limitée.
  • La vitesse de minage est fixée à 10 min. Le système est fait de tel sorte, que la difficulté de minage augmente avec le nombre de miner pour qu’une transaction soit calculée en 10 minutes.

Les inconvénients du bitcoin

La monnaie virtuelle possède des avantages et des inconvénients.
Si se passer des banques peut paraître intéressant, le bitcoin de part son fonctionnement possède aussi des limites intrinsèques.
Les monnaies sont très liées à la réputation, ainsi le bitcoin ne déroge pas à cette règle.
En première ligne, certains économistes ainsi que le monde de la finance ne voient pas cette nouvelle monnaie d’un bon œil.
Bien entendu, se passer des banques posent des problèmes en premier : les banques…. le monde de la finance comme la plupart des systèmes ont du mal à se remettre en cause.
Certains pays se sont même demandés, s’il ne fallait pas l’interdire, ce qui d’ailleurs d’un point de vue technique est assez difficile.
Le bitcoin n’est en place que depuis 2009, on n’a aucune idée de sa robustesse.
Il faut aussi bien comprendre que le portefeuille est purement numérique et stocké dans un ordinateur. Ce dernier peut être donc être volé suite à un piratage de l’ordinateur. Tous les internautes n’ont pas forcément les connaissances techniques pour protéger leurs ordinateurs de ces vols.
Le bitcoin est une monnaie volatile… avec une inflation assez importante, si l’on regarde le cours du Bitcoin.
500 % de hausse au cours de l’année 2017

Les monnaies virtuelles sont vues comme décentralisées, toutefois les miners se regroupent par pool afin de maximiser leurs revenus.
Or, certains de ces pools utilisent des serveurs et ordinateurs dans des spécifiques pays.
Ainsi au final, si on regarde la répartition de ces pools, on s’aperçoit que la Chine domine largement les autres.
Bitcoin inconvénients : centralisation à travers des pools de miner
Enfin, un autre désavantage est son aspect énergivore à l’heure où il faut limiter notre consommation énergétique.
La puissance de calcul demandée par les miners est très importante.
Il existe même des fermes de minage qui à travers leurs puissances de calcul tentent de gagner des milliers de bitcoin par mois.

Il faut donc plutôt voir le bitcoin comme un essai et suivre son évolution, susceptible d’ouvrir d’autres portes.
D’un point de vue informatique, c’est une belle aventure. La création de la blockchain est aussi très intéressante et peut amener d’autres voies. Enfin, certaines limites du bitcoin sont corrigées ou tentent de l’être avec d’autres monnaies virtuelles.

BitCoin et les malwares

Le Bitcoin peut attirer les cyber-criminels en quête d’argent facile.
Ainsi, des trojans miner ont vu le jour pour utiliser à l’insu des propriétaires leurs ordinateurs pour miner.
Plus d’informations : Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Pire encore, des sites internet utilisent des scripts pour faire miner les navigateurs internet.
D’ailleurs, certains sites de streaming illégaux en ont utilisé, plus d’informations : Les Web Miner : Minage de crypto-monnaie en JavaScript
Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Enfin côté ransomware, ces derniers ont recours au bitcoin, comme moyen de paiements du fait que les transactions sont anonymes et assez difficiles à retracer.

Les autres crypto-monnaies

D’autres projets de monnaies virtuelles sont nées par la suite, avec la volonté de corriger des défauts ou apporter des améliorations.
Il existe donc des dizaines de monnaies virtuelles comme le Dash,  Peercoin ou encore l’Ether.
Etherum est certainement la seconde monnaie la plus répandue et prometteuse, basée sur les mêmes principes et notamment la blockchain.
Quelques subtilités demeurent tout de même.
Ainsi, Etherum ne devrait pas valider les transactions par la preuve de travail mais par la preuve d’enjeu ou participation.
Une monnaie utilisant la validation par preuve d’enjeu n’a pas d’inflation (elle est déflationniste). La masse monétaire est créée au début et les mineurs validant les blocs supplémentaires sont récompensés en touchant le montant des frais de transfert.
Etherum n’a aucune limite de jetons contrairement aux 21 millions de Bicoin et a été pensé pour décourager les pool de mining.
Mais surtout Ethereum permet aux développeurs de créer des codes qui seront exécutés en environnement anonyme, sécurisés, sans intermédiaire (nommé Solidity).
Cela peut donc permettre à des services ou sites de commerce de créer leurs propres applications qui se grefferont sur Etherum.
Etherum a donc été pensé pour aller plus loin et bousculer les applications numériques.

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