Le ministère de la Culture réclame une liste noire des sites de téléchargement
Pour combattre le téléchargement illégal,
les ayants droit peuvent aller devant un tribunal, mais les procédures
sont longues et les sites concernés ont le temps de se préparer;
sinon, il y a la HADOPI, qui surveille les réseaux peer-to-peer, mais
selon la ministre de la Culture, ce dispositif est inefficace. Elle a
donc demandé une liste noire des sites pirates à abattre.
La HADOPI est devenue inefficace
Depuis
2009, la HADOPI surveille le téléchargement illégal sur les trackers
torrent. Afin d’identifier les pirates qui téléchargent des fichiers
soumis aux droits d’auteurs, l’organisme télécharge lui-même un fichier, et enregistre les adresses IP qui prennent elles aussi ce fichier.
S’ensuit une procédure d’identification où la HADOPI fait appel aux
fournisseurs d’accès internet afin de mettre un nom sur les adresses IP
enregistrées, pour ensuite envoyer un courrier d’avertissement ou pour
sanctionner légalement en cas de récidive.
Toutefois, si ce dispositif était efficace il y a quelques années, aujourd’hui la donne a changé : 80% de la consommation illégale de séries ou de films se font directement sur les sites de streaming, comme nous avons pu le remarquer ces derniers mois dans nos classements des sites warez les plus visités. En conséquence, la ministre de la Culture Françoise Nyssen souhaite revoir les actions de la HADOPI, dans le cadre d’une loi qui sera mise en place d’ici la fin de l’année.
Une liste noire des sites de téléchargement et de streaming
En conséquence, la ministre de la Culture a demandé une liste des sites pirates qui sont dans le viseur des ayants droit,
afin de faciliter les actions de déréférencement dans les moteurs de
recherches et de blocage par les fournisseurs d’accès internet français
(SFR, Free, Orange, Bouygues). L’élaboration de cette liste pourrait
être confiée à la HADOPI, qui aura également carte blanche pour actualiser cette liste quand bon lui semblera.
Aujourd’hui, pour bloquer un site en France, il faut que l’ayant droit
prouve à un juge que tel site lui cause un important préjudice. Des
procédures qui peuvent prendre longtemps, et qui laissent une marge de
manoeuvre au site concerné, qui à juste a modifier son nom de domaine
(T411 le faisait souvent,comme T411,YGG.com,YGG.is). Avec cette nouvelle liste, tous les sites
qui sont dans le viseur pourraient être bloquées sans autre forme de
procès, et ainsi créer un vent de panique dans l’univers du warez.
Du temps de Steve Jobs, l’Apple TV
était considéré comme un « hobby », mot fameux qui a longtemps collé à
la peau du boîtier, et qui autorisait le constructeur à expérimenter
différents modèles. D’abord simple extension reliant un téléviseur à la
bibliothèque iTunes du Mac, l’appareil a basculé dans le monde
merveilleux du streaming, puis corps et âme dans celui des apps.
L’Apple TV de 4e génération, lancée fin 2015, apportait enfin une
boutique d’applications sur le modèle de l’iPhone ainsi qu’une
télécommande pensée pour les usages tactiles. Un duo séduisant sur le
papier, mais qui n’était pas dénué de défauts pour autant. L'Apple TV 4K
dévoilée à l’occasion du special event de rentrée a le mérite d’en corriger quelques-uns. Mais la médaille a de nouveaux revers…
Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur
L’Apple TV 4K ressemble comme deux gouttes d’eau à son prédécesseur,
qui avait sérieusement gagné en hauteur par rapport aux modèles de
deuxième et troisième génération. Depuis le temps on s’y est fait, et le
format est suffisamment compact pour ne pas prendre de place à côté de
la télé.
Il faut y regarder à deux fois pour repérer les différences entre les
deux générations. En dessous tout d’abord, on note la présence d’évents
qui étaient notoirement absents sur les boîtiers précédents. On sait
depuis le démontage d’iFixit
que l’Apple TV 4K contient un gros ventilateur, qui fait partie d’un
système de refroidissement indispensable lors du traitement des gros
fichiers 4K.
L’arrière de l’appareil présente un port en moins : il s’agit de l’USB-C qui n’avait qu’une fonction diagnostic, utile
pour déterminer un éventuel problème technique, mais aussi pour
restaurer le boîtier avec iTunes ou encore réaliser des captures écran
et des enregistrements vidéo. Une partie de ces fonctions est désormais
prise en charge par Xcode et une connexion Wi-Fi.
Autre changement
invisible mais bien pratique, l’Apple TV 4K intègre un port Ethernet
Gigabit, du mieux donc par rapport à l’Ethernet 10/100 des précédents
modèles. C’est un apport bienvenu pour transporter les lourds fichiers
4K. Le Bluetooth 5.0
est aussi de la partie, avec sa portée quadruplée par rapport au
Bluetooth 4.2, et pratiquement deux fois plus véloce. Surtout, ses
capacités mesh permettent de créer des réseaux maillés. Ce sera sans
aucun doute utile pour tout ce qui est domotique, l’Apple TV jouant
aussi le rôle de concentrateur HomeKit.
La norme HDMI supportée par l’Apple TV évolue elle aussi : elle passe de la 1.4 à la 2.0a, qui offre
une bande passante suffisante pour transporter de la 4K à 50 ou 60
images/seconde (24 i/s pour la norme 1.4). Le HDMI 2.0a prend en plus en
charge les couleurs 10 et 12 bits (jusqu’à 68,7 milliards de couleurs),
contre 8 bits pour la 1.4 (16,7 milliards de couleurs). Ce support
d’une gamme de couleurs étendue est indispensable pour l’affichage HDR.
La norme HDMI 2.0 est également à la manœuvre pour le Dolby Atmos, un
système audio « 3D » qui permet aux récepteurs compatibles de
« positionner » le son à différents endroits de la pièce, l’objectif
étant évidemment d’offrir une meilleure immersion. L’Apple TV 4K ne
prend pas encore en charge le Dolby Atmos, mais le constructeur l'ajoutera
dans une future mise à jour de tvOS. En attendant, le boîtier peut
diffuser en Dolby Digital 5.1 et surround Dolby Digital Plus 7.1.
L’Apple TV 4K est une bête de course : avec une puce A10X Fusion et 3
Go de RAM, le boîtier se positionne quasiment au niveau d’un iPad Pro
2017 (qui embarque 1 Go de RAM supplémentaire). Évidemment, les usages
entre les deux appareils n’ont pas grand-chose à voir, mais le
système-sur-puce de l’Apple TV permet d’envisager le futur à deux ou
trois ans avec une certaine confiance : l’Apple TV 4K sera suffisamment
puissant pour faire fonctionner les applications les plus gourmandes
pendant encore un moment.
Plein les yeux
Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : la vidéo ! Après tout,
le rôle de l’Apple TV, qu’il soit 4K ou pas, est de lire des films et
des séries TV de la manière la plus agréable qui soit (= au fin fond de
son canapé). La nouvelle génération du boîtier est tout entière tournée
vers la 4K HDR. À tel point qu’on n’a pas tellement le choix.
De la 4K, sinon rien
Branchée à un téléviseur 4K, l’Apple TV 4K diffuse en 4K. Y compris quand un fichier vidéo n’est pas en 4K ! Le boîtier upscale
automatiquement n’importe quel contenu, avec un algorithme plutôt
concluant, et parfois meilleur que celui intégré des téléviseurs.
Les vidéos en 1080p auront un rendu généralement réussi une fois
moulinées par l’Apple TV, même si le contenu en 1080p SDR (plage
dynamique standard) à 24 i/s « rehaussé » en 4K HDR (large plage
dynamique) à 60 i/s donne des résultats parfois étranges dans les scènes
rapides : présence de halos autour de zones en mouvement, noirs mal
rendus…
Avec des téléviseurs SDR, il arrive parfois que tvOS bascule les vidéos en HDR, avec des résultats qui sont par conséquent un peu bizarres. C'est visiblement le résultat d’un bug qui devrait être corrigé sous peu.
Cette conversion automatique vers le réglage le plus élevé possible
est unique à l’Apple TV 4K, du moins à notre connaissance. Pour pouvoir
lire une vidéo à la définition et fréquence du fichier original, il faut
se rendre dans les réglages vidéo du boîtier pour déclarer ces
informations (qu’on n’a pas nécessairement sous la main).
Apple a fait ici un choix radical, et un pari sur l’avenir. Le choix,
c’est celui d’une expérience utilisateur fluide, sans apparition
impromptue d’écrans noirs synonymes de changements de définition à
chaque lancement de vidéo. Et le pari, c’est celui de la disponibilité
d’un maximum de contenus en 4K HDR 50 Hz ou 60 Hz : la lecture des films
proposés sur l’iTunes Store qui répondent à ces critères est vraiment
confortable. Mais ce n’est pas encore le cas de tous les contenus, loin
s’en faut. Le travail sur l’upscale réalisé par Apple reste
toutefois suffisamment convaincant pour que l'on ait le moins souvent
envie de jouer avec les réglages de l’Apple TV.
Deux HDR pour le prix d’un
Le support de la 4K, c’est très bien : une vidéo 2160p (Ultra HD)
s’affichera avec quatre fois plus de pixels qu’en 1080p (Full HD), soit
3 840 x 2 160 contre 1 920 x 1 080. Mais la définition ne fait pas tout,
ce d’autant que les fichiers qui transitent en streaming peuvent
souffrir d'une compression inhérente aux services en ligne.
Apple met surtout en avant la prise en charge du HDR (High Dynamic Range,
haute gamme dynamique), une technologie qui améliore la qualité des
vidéos grâce à un espace colorimétrique très étendu. Les images sont
plus lumineuses, plus détaillées et plus saturées, les noirs sont plus
profonds et les blancs plus brillants. Le tout en respectant la fidélité
des couleurs. Les téléviseurs qui ne sont pas HDR sont SDR (gamme
dynamique standard).
Pendant un moment, l’industrie a cru revivre les homériques et
stériles batailles de standards dont elle a le secret (VHS v Betamax,
Blu-ray v HD-DVD, …). En bout de course, le marché est suffisamment
grand (et mûr ?) pour faire coexister deux normes, le HDR10 et le Dolby
Vision. Bonne nouvelle : ce n’est pas un problème pour l’Apple TV 4K,
qui les supporte toutes les deux sans distinction !
Le HDR10 demande une profondeur de couleur de 10 bits, le Dolby
Vision de 12 bits. Le premier est gratuit, le second est payant (pour
les constructeurs). Généralement, les téléviseurs d'entrée de gamme
prennent en charge le HDR10, et les modèles plus onéreux proposent les
deux technologies. Dans les deux cas, ce n'est pas un problème pour
l'Apple TV 4K.
Elle figure dans le top 10 des produits Apple les plus détestés de
tous les temps, aux côtés de la souris ronde de l’iMac ou du sac donné
dans les Apple Store pour transporter un nouvel achat. On parle bien sûr
de la télécommande Siri ! On comprend ce qu’a voulu faire Apple en 2015
: concevoir une télécommande qui puisse faire office aussi de
contrôleur pour les jeux et les applications, le tout dans un design qui
respecte les canons esthétiques les plus élevés d’Apple.
Le mieux est parfois l’ennemi du bien. Les deux surfaces lisses de la
télécommande Siri et la quasi-symétrie de l’emplacement des boutons
rendent bien compliqué tout usage « en aveugle », comme c’est souvent le
cas quand on regarde la télé le soir, dans l’obscurité. Même la
présence d’une touche Siri légèrement incurvée et le bouton double pour
le volume ne permettent pas de s’y retrouver instinctivement. Il faut
regarder la télécommande pour s’en servir…
À sa décharge, la télécommande n’est pas aidée par la navigation dans
tvOS, qui reprend l’idée de la grille d’apps piquée directement à iOS :
cela fonctionne sur un iPhone ou un iPad parce que ces boutons tombent
sous le doigt, mais moins quand il s’agit de naviguer par
l’intermédiaire d’une surface tactile. On va trop vite ou trop
lentement, il arrive parfois qu’on se perde dans l’interface…
Au fil des versions de tvOS, Apple a corrigé légèrement le tir,
notamment au travers de l’app TV, bientôt disponible en France, qui met
en avant d’abord le contenu (les programmes), avant le contenant (les
apps). La navigation dans le système reste toutefois globalement
accrochée à un paradigme adapté au smartphone, qui s’accorde mal à la
télévision. Certes, aucun constructeur n’a su faire mieux, c’est la
chance d’Apple…
Tout cela pour dire qu’on peut vouer la télécommande Siri aux
gémonies, toujours est-il qu’elle a sa place au sein de l’écosystème de
l’Apple TV, pour le meilleur et pour le pire. C’est sans doute la raison
pour laquelle le constructeur n’a fait que modifier à la marge le
design du périphérique. Le bouton Menu est maintenant entouré d’un
cercle de plastique blanc qui permet de mieux repérer le haut du bas de
la télécommande et la position de ses différentes touches.
Ce n’est toujours pas l’idéal, on aurait préféré qu’Apple repense
complètement cet accessoire, ou plus simplement que la texture de la
zone en bas de la télécommande soit franchement différente. Mais ce ne
sera pas encore pour cette fois. La nouvelle télécommande est un tout
petit plus simple à utiliser, mais on part de tellement loin que ce
n’est qu'un pas de lilliputien vers une ergonomie sans faille.
Utiliser à la place l’application Apple TV Remote
est plus satisfaisant, mais cela signifie qu’il faut avoir un iPhone
sous la main. Modifier « l’expérience » de l’Apple TV ne passe pas
seulement par une meilleure télécommande, il fallait aussi revoir
certains fondamentaux du système, et tvOS 11 n’apporte rien de vraiment
neuf dans ce secteur.
Ce n’est pas une catastrophe : d’un point de vue graphique, tvOS est
chatoyant et les utilisateurs habitués à pitonner sur leurs iPhone
seront en terrain connu. Mais c’est un peu dommage de ne pas avoir sous
les yeux un produit vraiment « pensé » pour le téléviseur : quand on est
devant sa télé, on n’est pas devant un smartphone. Pourquoi
l’expérience devrait être la même pour l'utilisateur d'iPhone et le
téléspectateur ?
Avec ses produits Fire TV, Amazon met volontiers le contenu en avant,
et notamment celui proposé par… Amazon, bien sûr. Les abonnés Prime ont
un accès rapide au catalogue Prime Video. C’est globalement beaucoup
moins joli que tvOS, mais pour le prix demandé (le Fire TV 4K HDR coûte
70 $ tout mouillé), se plaindre ne sert pas à grand-chose.
Avec le Chromecast, Google a joué une carte encore plus rusée puisque
le contenu est sélectionné sur le smartphone, puis diffusé sur le
téléviseur directement depuis le dongle, le téléphone pouvant servir à
tout à fait autre chose pendant la lecture du programme.
4K : le contenu disponible (ou pas)
Avec le lancement fin 2015 de l’Apple TV 4e génération, tout le monde
s’attendait à voir Apple embrasser la 4K à pleine bouche. Ça n’a pas
été le cas bien sûr, le constructeur a préféré s’en tenir au 1080p, une
décision qui peut s’expliquer d’une part techniquement (le HEVC n’était
pas complètement prêt) et plus simplement, par un catalogue de contenus
4K peu fourni.
Deux ans plus tard, la situation a évolué : les vidéos 4K commencent à
fleurir, ne serait-ce que sur Netflix qui propose un forfait Premium
avec du contenu Ultra HD (HDR) à 11,99 € par mois. Ce contenu, on peut
aussi en profiter sur l’Apple TV 4K naturellement, même si le service de
streaming ne nous aide pas vraiment à savoir quels sont les films et
séries TV compatibles. Il faut consulter les étiquettes à côté des
titres. C’est le cas aussi chez Amazon Prime Video, dont on attend avec
impatience l’application tvOS (on aimerait aussi que Google Play Films
et son catalogue 4K soit disponible sur l’Apple TV, mais cela parait
improbable).
Il y a une astuce pour trouver rapidement des vidéos Ultra HD : il
suffit de faire une recherche avec le mot clé « 4K ». Netflix a un
avantage sur ses petits camarades, puisque son contenu est indexé dans
la recherche universelle de l’Apple TV. En demandant à Siri « Je veux voir des films 4K », les résultats listent les métrages 4K sur iTunes et Netflix.
Vimeo, qui propose une application tvOS, a également en stock une
poignée de vidéos 4K. Le cas de YouTube est plus complexe : le service
de Google est le plus gros fournisseur de contenus en 4K sur le marché,
mais malheureusement ces vidéos ne peuvent être lues sur l’Apple TV !
Les vidéos 4K distribuées par YouTube exploitent en effet le codec
VP9, un concurrent du H.265/HEVC promu par Apple. Et évidemment, tvOS ne
sait qu’en faire : il faudra donc se contenter des contenus 1080p de
YouTube (lire : L'Apple TV 4K fait l'impasse sur les vidéos 4K de YouTube).
Et la situation ne risque pas de s’arranger de si tôt, chacun de ces
codecs étant d’une importance stratégique pour les deux groupes
concurrents.
Beaucoup plus réjouissant par contre, l’application myCANAL a commencé à distribuer des contenus en 4K. On peut d’ores et déjà profiter des saisons 3 du Bureau des Légendes et de Kaboul Kitchen, et d’autres programmes vont s’ajouter au fil des semaines, dont les séries Versailles, The Young Pope, Jour polaire, ainsi que des documentaires.
Mais le gros morceau de l’Apple TV 4K en matière de contenu, c’est
bien sûr l’iTunes Store. Une catégorie spéciale de la boutique d’Apple
liste une sélection de 30 films récents ou plus anciens en 4K, mais le
catalogue est plus riche — il faut simplement aimer plonger dedans (pour
les séries en 4K, il faudra se contenter du catalogue de Netflix,
iTunes ne proposant encore rien pour les sériephiles en ultra haute
définition).
La bonne nouvelle, c’est que les prix de ces films 4K, que ce soit à
l’achat ou en location, sont similaires aux versions HD. On ne paie pas
plus cher donc, du moins auprès de six des plus importants studios avec
lesquels Apple s’est entendue : 20th Century Fox, Lionsgate, Paramount,
Universal, Warner Bros. et Sony Pictures. Un gros client manque au
tableau de chasse d’Eddy Cue : Disney !
Disney, ce n’est pas que La Reine des Neiges évidemment, le mastodonte tient aussi les rênes de l’univers Marvel au cinéma, ainsi que celui de Star Wars et Indiana Jones.
Cela ne veut pas dire bien sûr que l’on ne trouvera pas de films Disney
en 4K pour l’Apple TV, mais les versions Ultra HD pourraient coûter
plus cher que leurs équivalents en 1080p.
Apple a également obtenu des diffuseurs qu’ils fournissent la version
4K des films précédemment achetés en HD, sans frais supplémentaires.
Cette douceur sympathique ne s’applique bien sûr qu’aux films
disponibles en 4K, mais s’ils sont proposés par la suite dans cette
haute qualité, alors ils s’ajouteront automatiquement dans la
bibliothèque de l’utilisateur.
L’Apple TV 4K a beau se décliner dans une version de 64 Go, cet
espace ne sert pas à stocker des films en 4K. On ne pourrait pas, de
toute manière, en garder des masses, même avec la compression HEVC.
C’est pourquoi les films UHD de l’iTunes Store ne peuvent être visionnés qu’en streaming, qu'ils soit achetés ou loués (dans ce dernier cas, ils ne seront évidemment plus lisibles passées 48 heures).
🚨 Les petites connexions fixes sont prévenues : il va leur être
difficile, voire impossible, de lire correctement des vidéos en 4K sur
l’Apple TV. Apple recommande en effet une vitesse minimum de 25 Mbit/s.
Si la connexion est plus faible, le film basculera dans une version de
qualité inférieure (HD ou SD). 🚨
Évidemment, on préfèrerait plus de contenus 4K tout de suite, qu’il
s’agisse de films, de séries TV ou de documentaires. Mais le pli est
pris et ce premier pas lance la machine.
Bonus : premier coup d’œil sur l’application TV
Si on peut nourrir quelques doutes sur la pertinence de l’interface
de tvOS calquée sur celle de l’iPhone, Apple tente de corriger le tir
avec l’application TV. Plutôt que de dresser une grille d’applications,
TV liste le contenu vidéo disponible dans ces applications. Voilà qui
est bien mieux adapté à un produit dont la tâche principale — et presque
unique en dehors des jeux — reste tout de même de lire des films et des
séries TV.
L’application TV sera disponible en fin d’année en France, avec comme
partenaires myCanal, OCS et Molotov. En attendant, on peut jeter un œil
sur ce qu’elle donne au Canada, où l’app est proposée depuis une
semaine ou deux. Celle-ci propose les contenus disponibles en replay
proposés par les applications tvOS de Radio-Canada, de la CBC et City
Télé.
Le contenu d’autres apps peut s’agréger, à l’instar de Crave TV,
Treehouse et FX Now Canada, mais pour consulter ces programmes il faut
s’y abonner. Pour faire bonne mesure, Apple ajoute au lot les films et
séries TV vendus ou loués sur iTunes (et même les fabuleux programmes
vidéo d’Apple Music).
Les programmes proposés par les partenaires sont disponibles dans la
recherche universelle de Siri. Après avoir cliqué sur un résultat, c’est
l’app TV qui s’ouvrira sur la page du contenu désiré. Exemple
ci-dessous avec la série Les Simone de Radio-Canada :
En France, la recherche universelle se limite à iTunes, Netflix et
myCanal. On peut espérer le support de cette fonction bien pratique avec
les futurs partenaires de l’app TV — Molotov et OCS y gagneraient
beaucoup !
L’application TV remplace l’app Vidéos, ce qui signifie qu’on y
retrouvera ici les films et séries TV de sa bibliothèque iTunes. Le
mélange des genres est assez habile, car l’app TV donne immanquablement
envie de découvrir un autre programme… et dans certains cas, de dépenser
quelques sous auprès d’iTunes ou d’une chaîne partenaire.
Pour conclure
L’Apple TV 4K gomme quelques-uns des principaux défauts de son
prédécesseur, avec le support de la 4K donc, mais aussi du HDR désormais
étroitement lié. À tel point qu’Apple active automatiquement les
réglages de qualité les plus élevés, même si la vidéo est d’une
définition bien inférieure. Il est certes possible de modifier cela à la
main, mais le processus n’est pas spécialement intuitif.
Apple mise sur son catalogue et celui de ses partenaires pour offrir
aux téléspectateurs le contenu le plus qualitatif possible (on parle de
la forme, pas du fond). En attendant que tous les films, tous les docus
et toutes les séries TV du monde soient disponibles en 4K HDR à 60 i/s,
il va falloir faire avec l’algorithme d’upscale mis au point par le constructeur qui, fort heureusement, est performant.
On peut aussi saluer la volonté d’Apple et des studios de ne pas
assommer les clients avec du contenu 4K vendu au prix fort : le tarif 4K
est le même que pour le HD, pas de jaloux. Tout cela étant dit, cet
Apple TV souffre du même défaut de naissance qui le fait ressembler à un
iPhone sur grand écran, alors que ce n’est pas sa vocation : un Apple
TV, c’est fait pour regarder la télévision (ou éventuellement pour
jouer, mais la télécommande Siri est mal adaptée).
L’application TV apportera heureusement un début de réponse plus
cohérente et plus pertinente, en mettant d’abord en avant le contenu et
non pas le contenant. Rendez-vous est pris pour la fin d’année, en ce
qui concerne sa disponibilité en France. Et pour la télécommande Siri,
il n’y a hélas pas grand-chose à en faire, si ce n’est s’y habituer tant
bien que mal !
Le positionnement tarifaire de l’Apple TV 4K pourrait aussi être un
problème : les 199 € demandés (voire 219 € pour la version 64 Go)
peuvent être difficiles à justifier si on n’est complètement plongé
jusqu’au cou dans l’écosystème et les services d’Apple.
Rogers , Télus offre ces rabais pour environ 30% de rabais sur votre facture,Vidéotron n'offre pas cette offre actuellement.Voici le top 3 des forfaits Canadien!
1- Avec Rogers: vous allez sur le site ,prenez un jeton virtuel ou un mot de passe protégé pour ensuite vous rendre en magasin et montrer un preuve de votre emploi (pour une cie ou employé de l'état),comme une slip de paye et vous aurez votre rabais.
Comme exemple: un forfait illimité en voix et 8Go de donné(très intéressant pour 8 Go) a 68$ normalement sera rendu a 42$ environ.Ce forfait est très interessant actuellement sur le marché.
2- Avec Télus: C'est 30% de rabais exactement,un forfait illimité avec 4Go de donné(C'est très peu) sera a $44.10/mois, pour un cell a 0 dollard selon le choix que l'on vous impose comme genre un iPhone 7 a 0$,sinon un cell en financement sera environ 20$ de plus pour 61$/mois pour un iPhone X.
Sinon le même forfait a 6Go sera 51.10$ pour un cell a 0$ ou 68$ pour un cell dernier cri financé pour 2 ans.
3- Vidéotron: Il n'offre aucun forfait pour les employés d'une entreprise ou employés de l'état !
A la place c'est un forfait illimité a 6Go premium a 49.95 $/mois ,si t'as déja achèté l'appareil ou que tu es propriétaire de l'appareil (vraiment pas compétitif),sinon c'est 20$ de plus par mois,si tu finance sur 2 ans l'appareil flambant neuf !Alors forfait de cie mon oeil ,c'est du pareil au même !
Nota:
Autrement dit,ça reviendrait a 480$ pour un fournisseur (Rogers,Télus,Videotron)de financer un cell sur 2 ans(20$/mois de plus),surtout si les fabricants leur vendent ,comme Apple mettons avec un iPhone 7 désuet(car il a y a deux autres modèles de sortie déja,le 8 et le X) ,déja, et oui , a 480 $ ? ? ?
Les forfaits de cie ou gouvernementale ,c'est la même chose dans le font que:
Si vous choisissez un forfait avec vieux cell a 0$ ou un cell de Pawn Shop débarré,et qu'en demandant au service satisfaction clientèle(donc en demandant au vendeur a commission de parler a son boss) de vous donner un forfait voix illimité(afficheur etc...) ,sans l'internet(les 6 Go de donné,car vous avez le wifi chez vous ou chez Tim Horton lol),en lui disant que vous allez aller ailleurs,car c'est 42$/mois !!! Faut savoir négocier !
Et si 42$ c'est encore cher,enlever votre téléphone mural(ligne sèche) qui vous coûte 21$ et mettez ça sur votre nouveau cell (vous ne manquerez aucun appel et avez un répondeur inclus),ce sera seulement 21$ de plus dans votre budget pour avoir un cell ,sans votre ancien téléphone !
Il y a quelques temps, j’avais évoqué SysHardener pour sécuriser Windows. Hardentools est un outil similaire qui permet de désactiver certains fonctions de Windows utilisées par des malwares.
Voici une présentation de Hardentools.
Hardentools : Sécuriser Windows en désactivant certains fonctionnalités
L’utilisation d’Hardentools est très simple et vise à désactiver certaines fonctions de Windows. Voici la page de téléchargement : Télécharger Hardentools L’utilitaire se présente avec les fonctions à désactiver qui sont cochées par défaut. Il faut cliquer sur Harden pour lancer l’opération.
Une barre de progression s’affiche et des fenêtres cmd.exe peuvent s’ouvrir et les fonctions sont désactivées. On vous invite ensuite à redémarrer Windows afin que les changements prennent effects.
Voici une liste des fonctions proposées à la désactivation.
Désactiver Autoruns et Autoplay, désactive l’insertion automatique pour se protéger des virus par USB. A priori, depuis une mise à jour de Windows, c’est déjà le cas.
Désactive les extensions liés à des scripts
toujours pour se protéger contre les scripts malveillants. Les
extensions visées : « .hta », « .js », « .JSE », « .WSH », « .WSF »,
« .scf », « .scr », « .vbs », « .vbe » and « .pif ».
Microsoft Office
Il
s’agit ici surtout de renforcer la sécurité d’office, dont des mails
malveillants sont utilisés avec des pièces jointes contenant des
documents Word ou Office qui permettent d’infecter l’ordinateur.
Acroba Reader a été longtemps utilisés à travers des exploits Web. Bien que maintenant les navigateurs internet ont leurs propres lecteur PDF, ce dernier peut toujours être utilisés pour infecter les ordinateurs.
Désactiver JavaScript dans les documents PDF. Acrobat Reader permet d’exécuter du Javascript
dans les documents PDF, ce dernier est utilisé pour offusquer du
contenu malveillants et permettre l’utilisation malveillantes de
documents PDF pour infecter les ordinateurs.
Désactiver l’exécution d’objet intégré dans les documents PDF.
Là aussi il s’agit de limiter l’utilisation malveillante de documents
PDF qui peuvent intégré des documents Word avec des macros, DDE
malveillantes. Le but étant de dissimuler le document Office malveillant
dans un PDF pour rendre sa détection plus difficile.
Active le mode protégé
Active la protection de la visualisation
Active la sécurité renforcée
Plus loin dans la sécurité Windows
Pour sécuriser Windows, vous pouvez lire et suivre les conseils du tutoriel suivant : Comment sécuriser son ordinateur ?
Autres liens autour des virus et la sécurité des virus :
Duqu 2.0 est une version de malware signalée en 2015 pour avoir infecté des ordinateurs dans des hôtels d'Autriche et de Suisse qui étaient des sites de
négociations internationales avec l'Iran sur son programme nucléaire et
ses sanctions économiques. Le malware, qui
infecte le Kaspersky Lab pendant des mois sans qu'ils s'en rendent compte, est considéré comme le travail de l'Unité 8200.
Kaspersky a découvert le malware, et Symantec a confirmé ces résultats.Le malware est une variante de Duqu, et Duqu est une variante de Stuxnet.Le logiciel est "lié à Israël", selon The Guardian. Le
logiciel a utilisé trois exploits de zéro jour , et aurait nécessité
un financement et une organisation compatibles avec un service de
renseignement gouvernemental. Selon
Kaspersky, "la philosophie et la façon de penser du groupe" Duqu 2.0
"sont en avance sur tout ce qui est perçu dans le monde des menaces
persistantes avancées." Malgré
que Duqu 2.0 présente de nombreuses similitudes avec son prédécesseur,
la nouvelle souche du malware populaire est considérée par les
chercheurs comme très dangereuse, les experts la définissant furtive et
difficile à détecter car elle réside uniquement dans la mémoire de
l'ordinateur, ne laissant aucune trace sur le disque. Duqu 2.0 fonctionne comme une porte dérobée dans le système infecté et
une fois exécuté, les données d'exfiltration sont renvoyées aux
serveurs C & C.Duqu 2.0 systèmes infectés d'un grand nombre de cibles dans plusieurs
pays, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède, de nombreuses
autres victimes sont en Asie et en Afrique du Nord.Comme
cela se produit généralement dans les logiciels malveillants
gouvernementaux, les logiciels malveillants Duqu 2.0 ont également
exploité trois vulnérabilités de type «jour zéro». Une autre singularité du malware est la manière dont il renvoie les
données vers les serveurs C & C, selon les experts de Kaspersky Lab
qui attaquent les passerelles réseau et les pare-feu infectés en
installant des pilotes malveillants qui transmettent tout le trafic
interne aux serveurs C & C. Qui est derrière Duqu 2.0?Le
problème d'attribution d'une cyberattaque est difficile à résoudre, un
attaquant pourrait introduire de faux drapeaux afin de tromper les
enquêteurs, selon Mikko Hypponen les mauvais acteurs derrière Duqu 2.0
ont adopté une tactique similaire en ajoutant un des drivers qui
contiennent la chaîne " ugly.gorilla "utilisé par l'APT chinois connu sous le nom Commentaire Crew.
Duqu
2.0 incluait plusieurs faux drapeaux: l'un des pilotes contient la
chaîne "ugly.gorilla" qui fait référence à Comment Crew. De Chine.
- Mikko Hypponen (@mikko) 10 Giugno 2015Les
experts en sécurité soutiennent que Duqu était le produit d'un effort
conjoint de la NSA Tao et de l'unité israélienne 8200, il est évident
que les deux agences de renseignement sont soupçonnées également pour
Duqu 2.0. L'analyse
publiée par Kaspersky a révélé que Duqu 2.0 n'a pas été conçu par le
groupe Equation, ce qui signifie qu'Israël est le principal suspect de
la campagne. La même opinion est partagée par Richard Bejtlich de FireEye.Basé
uniquement sur plusieurs éléments de l'histoire @KimZetter @kaspersky
intrusion, il semble que "Duqu 2.0" pourrait être une campagne israélienne.