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dimanche 27 mai 2018

Elementary OS : remplacer Windows et MacOS



Depuis quelques mois déjà, je rêve d’acheter un Mac. Ne me demandez pas ce qui m’attire, je ne saurai vous le dire. Peut-être le système d’exploitation MacOS ? Ou les logiciels qui ne sont disponible sur cette plateforme comme Final Cut Pro ou encore Logic Pro X ? Quoi qu’il en soit mon PC portable HP est passé par la case refonte. Et j’ai fait le choix d’installer Elementary OS, une distribution Linux dont l’objectif est la simplicité.

Elementary OS, une distribution Linux simpliste

Par le passé j’ai pu expérimenter plusieurs distributions Linux comme Ubuntu, Debian, Fedora ou encore Gentoo – cette dernière étant vraiment élitiste. Alors que mon petit PC n’est pas du tout taillé pour le Gaming, le montage vidéo ou encore les retouches photos, il me suffit amplement pour la rédaction d’articles. J’ai donc fait le choix d’installer Elementary OS sur mon PC portable afin de continuer à rédiger pleinement sur mon PC bien trop vétuste pour quoi que se soit d’autre. Pour le coup, heureusement que mon Shadow est là pour que je puisse effectuer toutes ces tâches.

Se lancer avec Elementary OS

Il est toujours difficile de passer le pas et de se lancer sur un système alternatif à Windows. La première fois est toujours un peu difficile, car on pense qu’il faut pour cela se mettre à apprendre à programmer, etc. Or selon les distributions, on peut très bien se débrouiller sans même à avoir ouvrir le terminal une fois dans sa vie. La preuve avec Elementary OS, qui offre selon moi une transition simple à MacOS et à Windows.

Installation d’Elementary OS

Tout d’abord il faut récupérer une image ISO du système d’exploitation, pour cela je me rend sur le site officiel. Au bout de quelques minutes je me retrouve avec une image écrite sur l’une de mes clés USB et prête à être installée.
On boot sur la clé et une fois démarré, on a le choix d’essayer le système ou de l’installer directement. J’ai fait le choix de l’installer et d’essayer après. Au bout d’une trentaine de minutes, j’avais à ma disposition un PC GNU/Linux complet et prêt à fonctionner. Passons donc à la découverte de ce nouveau système d’exploitation.

Découverte d’Elementary OS


Au premier lancement, on se retrouve sur sa session (selon qu’on ait configuré l’ouverture automatique ou non) et on peut directement commencer à travailler. Pas de logiciel en particulier à désinstaller, rien à modifier.

On retrouve en bas le dock contenant les applications qu’il nous faut et rien de plus. Un navigateur, une messagerie, de quoi prendre des notes et « Files« , l’équivalent du Finder de MacOS ou de l’Explorer de Windows.

Les applis par défaut

De base différentes applications sont installées pour, de base être productif. On retrouve un navigateur nommé Epiphany, qui est un navigateur développé par les créateurs de GNOME. À coté il y a un client mail, que j’ai préféré remplacer par le célèbre Thunderbird.
Sur Linux pas besoin d’aller chercher sur internet pour se procurer des applications. Un petit tour dans le Centre d’Applications d’Elementary OS suffit. Globalement toutes les applications du système y sont présentes, mais il arrive quelques fois (comme pour Discord) de devoir se rendre sur le site de l’éditeur. Petit plus de la distribution, celle-ci installe automatiquement les mises à jour hardware comme les pilotes NVIDIA ou Intel dans mon cas. Bonne nouvelle, pour moi le support du multi-écran est natif. J’ai simplement à brancher mon câble HDMI pour que le bureau s’étende donc.

Conclusion

Ma transition vers Linux s’est passée sans peine pour moi. Malgré un dépaysement certains, je n’ai rien à redire de ce système d’exploitation. Si vous aussi, vous possedez un PC que vous n’utilisez plus parcequ’il est trop lent, je vous invite à essayer Elementary OS. J’estime qu’il est parfait pour débuter, d’autant plus qu’il est basé sur Debian.

REF.:

Blackpills: Le nouveau Netflix ?



Lancé en 2016, Blackpills est la nouvelle plateforme de vidéo à la demande créé par Daniel Marhely (co-fondateur de Deezer) et Patrick Holzman (co-fondateur de Allociné). Elle est destinée aux utilisateurs mobiles et a pour particularité de proposer des séries de courtes durées. J’ai pu tester l’application et vais vous donner mon avis sur celle-ci.

Blackpills peut-il remplacer Netflix ?


Qui pourrait rivaliser avec le géant de la VOD ? Et bien nous avons là un concurrent bien sérieux avec Amazon Prime Videos. Il est clair que compter Xavier Niel (PDG de Free) parmi ses actionnaires peut présenter un gros atout commercial. Connu pour ses prix défiant toute concurrence, Free a inspiré Blackpills. L’application est donc gratuite et propose au minimum une dizaine de séries en tous genres.

Le format

Les séries se décomposent en 10 épisodes au maximum et elles se renouvellent toutes les semaines. Mais pas d’inquiétudes ! Dans la théorie, seuls les saisons que vous avez regardées en entier se font remplacer par les nouvelles. Pour la plupart, elles sont réalisés par la plateforme. Mais celle-ci comporte aussi des séries qui ont été refusées par d’autres services de Streaming. On peut donc y retrouver des visages familiers comme celui de Kev Adams dans la série complètement décalée SuperHigh.

L’application

Concernant l’application, elle est téléchargeable depuis l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Les séries apparaissent sur l’écran et si vous arrivez en bas, plus de séries vous seront proposées.
Plus de séries Blackpills
Oui, les développeurs de Blackpills ont ajouté de l’humour à leur application.
Si vous cliquez sur « J’en veux plus ! », un large choix de séries vous seront proposées. Elles sont triées par genres, donc aucun moyen de ne pas aimer une série en particulier.

Si vous balayez sur la gauche – contrairement à ce qui est indiqué avec humour -, vous accéderez aux paramètres de l’application.

Ici, il est possible de changer la qualité de la vidéo, cela impactera votre consommation DATA sur votre forfait. Il est donc possible de baisser la qualité de la vidéo si vous avez un petit forfait. Il est également possible d’être notifié lorsqu’une nouvelle série ou un nouvel épisode fait sa sortie sur Blacpills.

Le public visé

Vu le format des épisodes, Blackpills vise essentiellement les utilisateurs mobiles. Idéal pour ne pas s’ennuyer dans les transports ou si vous avez 5 minutes à perdre dans une salle d’attente. Contrairement à ce que l’on peut penser, l’histoire dans les épisodes sont  bien répartis, on pourrait penser qu’en 5 à 8 minutes il ne peut rien se passer. Et dans un un si court laps de temps, il n’y aura aucune action ou avancée dans l’histoire et bien détrompez vous. Si vous ne me croyez pas, essayez par vous-même !

En résumé

Pour conclure, j’ai trouvé que Blackpills peut correspondre à un public nomade qui n’a pas envie de dépenser ses sous dans une entreprise qui sur-dimensionne ses épisodes. Et qui n’a pas forcément le temps de se taper une saison entière d’épisodes d’une heure en moyenne. Personnellement, j’ai essayé et adopté !

REF.:

Quand Google met la pression sur les petits éditeurs de contenu



Je viens de tomber sur un article très intéressant où un journaliste se plaint de Google et plus particulièrement d’Adsense. Son problème est le suivant… En tant que journaliste, il se doit d’informer les gens et il expose pour cela des faits (écrits et photos) qui effectivement peuvent parfois être un peu « graphiques ». C’est à dire des images un peu violentes qui sont pourtant nécessaires à l’Histoire et à l’information. Je pense par exemple à cette photo du petit garçon syrien mort sur une plage, aux crimes qui ont lieu partout dans le monde et qu’il faut dénoncer, et dans le cas de ce journaliste, à ces photos des tortures infligées par les militaires américains dans la prison d’Abu Graib (dans une vidéo YouTube qu’il monétise).
abu-ghraib-torture-04
Ce journaliste informe sur son média et vit de son travail grâce à la publicité et donc grâce à Adsense. Seulement, voilà… La censure Google est à l’œuvre en permanence, y compris sur ce genre de contenus et un beau jour, il reçoit un email qui lui dit en substance qu’il doit conformer son site et ses vidéos au règlement d’Adsense sous peine de voir son compte supprimé (et donc ses revenus s’envoler).
J’ai déjà reçu ce genre d’alertes (et je vais vous en parler après), mais en gros, ça met à chaque fois un bon coup de stress, car on a 48h ou 72h pour rentrer dans les clous, et que l’exemple donné dans l’avertissement de Google (le lien incriminé) est juste un exemple et qu’il faut faire le ménage sur TOUT le site, mais Google ne vous dit pas où exactement. Gros bordel donc pour retrouver les contenus en question, qui si on se place dans la tête de Google, pourraient « violer » leurs « policies ».
Alors évidemment, on a le choix sur la méthode :
  • Soit on retire la pub de tous ces articles qui ne rentrent pas dans les clous.
  • Soit on s’autocensure pour être sûr de ne rien oublier qui pourrait conduire à une catastrophe économique.
Sur un site proposant de l’information, s’autocensurer est hors de propos (en tout cas, je l’espère), surtout si comme ce journaliste, on parle en permanence de guerre et de violences. Mais retirer Adsense d’une partie du site, va entrainer une sacrée perte de monétisation.
En ce qui me concerne, j’ai eu une expérience similaire avec Google Adsense… La première fois, j’ai eu une alerte pour pédophilie sur le site… Oui pédophilie…
En effet, j’avais publié un article sur le fail de la Redoute où dans le catalogue, on voyait un mec à poil, au loin dans la mer… derrière des gosses pris en photo. J’avais mis la photo en question, plus une image de Pedobear et des mentions du mot « Pedobear ». J’étais en vacances, et j’ai vu le message assez tard, et il me restait moins de 24h pour agir. J’ai donc décidé de m’autocensurer en enlevant la photo des gosses et en retirant les mots « pedobear » et l’image de l’ours pédophile.
Et c’est passé.
La seconde fois, c’était pour pornographie. Sur le forum, certains d’entre vous jouaient à « Devine quel est ce film » en publiant des captures-écrans de classiques du cinéma. Et effectivement, dans ce topic, il y avait une photo de l’actrice Miou Miou, seins nus. On voyait que son buste et ce n’était clairement pas porno. Qui en France n’a jamais vu les nichons de Miou Miou… ? Mais bon, pour Google c’est du porno et ça mérite censure. J’ai donc viré la photo et j’ai aussi viré la publicité Adsense sur le forum pour être peinard.
Croyez-moi, l’autocensure n’est pas dans mes habitudes, mais là, ça ne portait pas à conséquence et je devais réagir vite. Avec le recul, je le regrette…
Alors vous savez peut-être pourquoi Google casse les couilles là dessus ? Et bien parce qu’officiellement, les annonceurs ne souhaitent pas que leur image (leur pub) soit associée à des contenus pornos ou violents. Je peux comprendre ça même si dans le cas du journaliste cité plus haut, c’est problématique, car qu’est-ce qui, au final, différencie une photo un peu violente qui est là pour informer, d’une photo trash / gore ?
En forçant les webmasters à faire le ménage de cette manière, Google n’est-il pas en train de lisser l’information, de lisser l’Histoire ?
Puis ensuite, j’ai reçu ça :
google
Comme vous pouvez le lire, cette fois Google ne souhaite plus protéger ses annonceurs… Non Google se protège lui-même et me suspend mon compte sans préavis, car j’ai expliqué sur cet article comment télécharger une vidéo YouTube. Et là, je n’ai pas eu 72h pour me retourner. Mon compte a été suspendu. Et pas question ici de retirer la publicité des articles incriminés. Non, non, ça ne servirait à rien.
Google veut tout simplement que je supprime TOUS mes articles où j’explique comment jouer un peu avec leurs différents services, SINON Google me dit « Tu dégages ! ».
Vous me connaissez, aborder ce genre de sujets qui déplaisent au géant américain, c’est un truc que je fais régulièrement et c’est surtout quelque chose dont j’aime bien parler. Supprimer tout ce contenu (qui doit se compter en plusieurs dizaines d’articles) m’aurait été insupportable, et ça aurait impliqué qu’ensuite, je m’autocensure en permanence pour éviter de déplaire à nouveau à Google. Imaginez l’enfer ! J’ai donc pris la lourde décision à l’époque, de supprimer de moi-même mon compte Adsense et de dire à Google d’aller se faire mettre bien profond.
Ce ne fut pas simple, car Adsense m’apportait une grosse partie de mes revenus. J’avais plein de projets en cours, des développements, je m’apprêtais à payer quelques mecs pour faire des petits trucs de-ci de-là sur le site… Et paf, en 1h, tout ça c’était terminé. J’ai même du baisser ma rémunération de 30% pour ne pas planter ma boite.
J’avais quand même bon espoir de redresser rapidement la barre en remplaçant Adsense par des petites régies alternatives, malheureusement, je n’ai jamais retrouvé, même de loin, le revenu que m’apportait Adsense.
Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas grave… Car maintenant, je n’ai plus aucun stress… Je peux partir en vacance peinard sans risquer de recevoir un de ces mails qui me dit : « T’AS 72H SINON… » ce qui avait le don de me gâcher ma journée et j’ai supprimé le placard de pub qui se trouvait à l’intérieur des articles. Sachez aussi que si vous voyez des publicités en provenance de Google dans mes pages, celles-ci ne proviennent pas de mon compte Adsense personnel (que j’ai fermé) mais de ma régie, qui fait sa tambouille. Et eux, bizarrement, ils n’ont jamais eu d’emmerdes à cause de moi, probablement parce qu’ils sont à un niveau supérieur dans les petits papiers de Google…
Si je n’en ai pas parlé à l’époque, mis à part rapidement dans un édito, c’est par manque de temps et d’envie. Mais cet article sur lequel je suis tombé tout à l’heure a ravivé ces quelques souvenirs et je me suis dit que ce serait cool de partager ça avec vous.
  • Donc à la question, Google est-il un putain de mormon coincé du cul, la réponse est OUI.
  • À la question, Google fait-il pression (financièrement) sur les petits éditeurs pour censurer du contenu qui ne lui plait pas, la réponse est OUI.
  • À la question, jusqu’où s’arrêtera Google dans sa censure, la réponse est « J’en sais rien« , mais il est tout à fait plausible qu’un jour ils étendent cette censure à leur moteur de recherche. Si vous parlez d’un downloader YouTube sur votre site, paf, vous n’apparaitrez plus dans les résultats de recherche et vous pourrez dire bye bye à votre référencement naturel.
  • À la question, les webmasters qui ont encore de l’Adsense sur leur site s’autocensurent-ils, la réponse est probablement oui, sauf s’ils traitent uniquement de sujets un peu plats.
Voilà donc pour mon expérience d’Adsense. Je n’ai eu aucun souci avec eux durant des années et c’est depuis 2013 qu’ils ont commencé à se prendre au sérieux et à mettre la pression sur moi (et j’imagine sur d’autres).
À bon entendeur, salut !

REF.:

Google maître du web : Mistergeek disparait des moteurs de recherche



Alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Google décidé de changer les choses. Je viens vers vous aujourd’hui avec une mauvaise nouvelle. En effet depuis quelques jours Mistergeek est de plus en plus difficile à trouver sur le web. Essayons de clarifier tout cela.

Mistergeek.net disparait de Google


Être webmaster n’est pas ce qu’il y a de plus simple comme travail. C’est encore pire, quand ce n’est pas votre travail, mais une tâche que vous effectuez lors de votre temps libre. Je me suis lancé dans Mistergeek il y a presque deux ans déjà. À l’initiative de ce projet, je cherchais un espace sur lequel je puisse publier sans censure et cela sur des sujets qui me passionnent. Le fait est que j’ai pu trouver cet espace, cependant la censure est bien plus présente que ce qu’on peut croire.
Aujourd’hui le web a pas mal évolué comparé à ce qu’il était au début. De nombreux services sont apparus et la démocratisation des smartphones pousse les créateurs de contenu à s’adapter. Malheureusement il y a une chose qui ne change pas : la place qu’occupe Google au sein de notre monde.

De moteur de recherche à maître du monde

Fondé en 1998 par deux étudiants de Standford, Larry Page et Sergueï Brin, Google est à l’origine un moteur de recherche. Comme son nom l’indique si bien, l’objectif initiale était de permettre aux personnes comme vous et moi de trouver des réponses à nos questions à l’aide de quelques mots-clé.
Comme toute startup, pour survivre il faut un jour dégager des revenus. Google eux ont eu l’idée d’insérer des publicités dans les résultats de recherche. Et les quelques centimes que peuvent leur rapporter un clic s’est vite transformé en millions – voire milliards – de dollars. C’était déjà à cette époque le début du pistage et la fin de la vie privée sur internet.
Au-delà, Google a proposé aux sites web de se rentabiliser avec l’ajout encore une fois de publicités sur leurs sites. Quand on pense qu’on peut tirer un peu d’argent du site qu’on a décidé de monter et imaginer en vivre, on accepte très vite les clauses des contrats du géant Google. N’importe qui y verrait ici une opportunité de se faire de l’argent facile, un peu comme avec YouTube ces dernières années. Jusqu’ici on peut penser que Google est sage et se contente de vous afficher quelques publicités pour gagner de l’argent. En réalité l’envers du décor est bien plus sombre.

Monopole du moteur de recherche


Lorsqu’on dit à Google qu’il monopolise l’ensemble du marché moteurs de recherche, Google répond que le moteur de recherche est gratuit. À côté, le produit proposé est bien la publicité et d’éventuels visiteurs du moteur. En tant que moteur de recherche le plus populaire, Google a le droit de vie ou de mort sur n’importe quel site.
La dépendance des sites web envers Google est tellement grande que la perte du référencement peut avoir des conséquences énormes. Ne plus être indexé par Google amène donc une chute de visiteurs et une perte de revenus. Heureusement pour nous, Mistergeek n’est pas notre activité principale et la perte – temporaire je l’espère – de notre référencement ne changera pas nos vies.

Google, machine à censure


En tant que blogueur lorsque Google fait le choix de ne plus supporter un site, je peux personnellement vous dire que cela fait très mal. Actuellement Mistergeek traverse une phase très importante de sa vie. Nous avions par le passé déjà changé de nom de domaine en basculant de Mistergeek.fr à Mistergeek.net. Cette fois-ci il se peut que nous devions de nouveau migrer le site ou monter un nouveau projet. Mistergeek étant en effet introuvable sur le web, notre site n’accueille donc en ce moment moins de visites. Au passage, je vous laisse le billet de Korben concernant la censure que peut exercer le géant Google envers les petits sites.
Hors contexte de vie privée, vous comprenez donc la raison qui me pousse de plus en plus à me tourner vers d’autres moteurs. Qwant et Duckduckgo étant de très bon concurrents à Google lorsqu’il s’agit des recherches de tous les jours.

Conclusion

Pour le moment, j’espère que le référencement va de nouveau reprendre. Si tel est le cas, nous continuerons à rédiger nos articles ici tout en montant nos projets en parallèle. Dans le pire des cas, Mistergeek sera transformé et aura peut-être une nouvelle identité – voire un nouveau nom.
Pour le moment, tout comme vous le mieux que je puisse faire, c’est patienter.

REF.:

vendredi 25 mai 2018

Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows



Dans un précédent article, nous avons vu comment vérifier si un port local était ouvert sur Windows.
Ce nouveau article vous explique comment vérifier si un port distant est ouvert ou fermé.
Cela permet de savoir si le service est en cours de fonctionnement ou si la connexion est filtrée.
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows.

Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows

Pour se faire, il faut utilser des outils qui permettent d’effectuer des scans de ports, plus d’informations : Scan de ports réseaux ou balayage de ports
Pour pouvoir tester si un port distant est ouvert, il faut tenter une connexion à ce dernier.
Selon le résultat retourné, on peut savoir si une réponse a été faite par l’hôte distante.
La réponse est positive, si le port est ouvert, négative si le port est fermé.
Si aucune réponse n’est donnée, il est possible qu’un pare-feu bloque la connexion.

telnet

telnet est un outil de communication ancien qui peut permettre de déterminer si un port est ouvert selon la réponse.
La communication se fait en TCP, donc avec telnet, il n’est pas possible de déterminer si un port distant en UDP est ouvert.
Le client telnet n’est pas installé par défaut dans Windows, il faut installer ce dernier, pour cela :
  • Rendez-vous sur le Panneau de configuration de Windows > Programmes et fonctionnalités.
  • A gauche, cliquez sur Activer ou désactiver des fonctionnalités de Windows.
  • Cochez Client telnet dans la liste.
  • Cliquez sur OK et laissez l’installation se faire.
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows
Le client telnet de Windows fonctionne en ligne de commandes, il faut donc ouvrir une invite de commandes.
Vous pouvez suivre la page : L’ invite de commandes de Windows
La syntaxte telnet est de la forme
telnet  
Par exemple pour vérifier la connexion à un site internet, soit donc le port distant 80, vous pouvez saisir :
telnet www.malekal.com 80
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows
Si la connexion se fait, vous aurez alors un écran noir, en saisissant n’importe quoi, le serveur WEB vous retourne une erreur 400 Bad Request.
Cela prouve que la connexion avec le serveur WEB se fait bien, le port distant 80 est bien ouvert à l’adresse www.malekal.com
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows
Dans le cas où le port est fermé ou inaccessible, par exemple 81, on obtient une erreur : impossible d’ouvrir une connexion à l’hôte, le port xx : Echec de la connexion.
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows

nmap

nmap est un scanneur de ports, ce dernier est dédié à la découverte d’hôte et état des ports.
Avec nmap vous pouvez déterminer plus facilement si un port distant est ouvert, fermé ou filtré.
La page de téléchargement pour nmap pour Windows : https://nmap.org/download.html
Voici la syntaxe pour vérifier si un port en TCP est ouvert :

nmap -p  -v 
Le paramètre -p peut prendre un intervalle de ports, si vous souhaitez en tester plusieurs. Exemple : -p 1-1000
Ainsi pour vérifier si le port 80 est ouvert sur nmap, il faut utiliser la commande suivante :
nmap -p 80 -v www.google.fr
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows
Autres exemples avec un intervalles de ports distants à tester.
Closed signifie que le port est fermé.
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows
Enfin pour tester un port distant en UDP, il faut utiliser le paramètre -sU :
nmap -sU -p 53 -v 1.1.1.1
Comment vérifier si port distant est ouvert sur Windows


REF.: