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dimanche 8 juillet 2018

Psychopathe a temps partiel ?

Explorons les racines de la cruauté humaine !
Le test exécuté est un IRM ,qui démontre en montrant aux sujets ,des images très perturbantes,des scènes de violence.On a voulu voir la différence lorsqu'il s'agissait d'images neutres.On s'est concentré sur les variations du flux sanguin dans différentes parties de votre cerveau.On voit des colorations rouge ,indiquant une activité accrue,le bleu une activité inférieure a la normale.

Quand on observe la région du cerveau en rapport avec l'empathie,cette zone juste ici,on voit qu,elle est active lorsque vous observez les images neutres(qui défile lors du test a l'IRM).
Tout ça est positif.
On a expliqué a un sujet ,son résultat ci-dessous:

Vous faites preuve d'empathie.Il répond:"Je suis quelqu'un de gentil ?"
-Pas si vite !
-Lorsqu'il s'agit d'images horribles,le processus empathique cesse.Lorsque vous êtes dans cet état,votre cerveau ne fonctionne plus comme celui d'une personne normale,mais un peu comme celui d'un psychopathe temporaire,si on peut dire.
-"Je suis psychotique ?"
-J'ai des tendances psychotiques ?
Le bleu ici de notre test,indique les zones du cerveau qui sont inactives(zones d'empathie=frontales et a la base du cerveau pour le jugement) chez les psychopathes.




Mais chez-eux,ces zones sont inactives la quasi-totalité du temps.Chez vous,c'est uniquement lorsqu'on vous a montré ces images terribles.Vous faîtes parti des 1/6 des gens ayant ce problême,c'est encore plus faible que durant le temps du nazisme qui concernait 1/3 du monde qui avait ce problême !

Une personne normale ne réagit pas comme ça,elle aurait plus d'empathie.

Temporairement,lorsque vous regardez ces images vous fonctionnez comme un psychopathe.
-"La neuroscience vient donc m'apprendre que j'étais un psychopathe a temps partiel."
-Mais ce n'est pas tout !
-"Et mon ADN alors ? "
-Nous avons analysé votre sang et observé certains de vos gènes,ceux en relation avec l'empathie,les relations aux autres,mais aussi ceux liés a d'éventuelles tendances agressives ou violentes. Vous avez de très bons gènes en matière de liens affectifs.
Le genre de gènes qu'on aimerait retrouver chez un mari,une épouse,ou un père. Vos gènes vous prédisposent a savoir céer des liens forts au sein d'un groupe,mais aussi a vous montrer hostile a tout membre extérieure au groupe .

 Un autre test est de donner des électrochocs a quelqu'un qui donne la mauvaise réponse a un questionnaire ,les responsables vous disent que vous devez continuer les tests malgré votre désaccord,...a la fin on vous explique que c'était un test pour voir votre empathie face a celui qui faisait semblant d'être électrocuté !

  On peut se demander si c'est bien ou pas.(zéro empathie ou un grain de bon sens et de jugement ?)

En analysant vos résultats,je me suis dit: Il est comme Don Corleone(le parrain de la mafia),un Docteur Turcotte,etc...Donald Trump ? qui a zéro empathie: celui qui a interdie aux mexicains de venir migrer aux USA et empêchants les enfants de voir leurs mères !
Sinon,trop d'empathie ça serait : La dame qui a laissée passer les canards sur l'autoroute 30,provoquant un accident mortel ,..Emma Czornobaj, cette femme qui avait provoqué un accident mortel en juin 2010 en arrêtant sa voiture pour sauver des canards, a d'écoper d'une peine de 90 jours de prison, à purger les fins de semaine, et d'une interdiction de conduire pour 10 ans.!

Le Parrain c'est quelqu'un pour qui la famille compte plus que tout ,mais qu'on n'aimerait pas compter parmi ses ennemis.Vous avez tout d'un dictateur a l'ancienne comme Alexandre le Grand,prêt a tout pour protéger les siens et se débarrasser des envahisseurs.

-"Même si je suis un psychopathe,je suis un bon psychopathe"(Comme on dit je peut petter ma coche !!!)
-Oui,un tyran ultra efficace.
-"Cette information est un peu perturbante et inquiétante,mais je dois m'accepter tel que je suis biologiquement.Je me considère différent,donc,en un sens,ces résultats sont une sorte de soulagement.Ils viennent prouver scientifiquement que je ne me fais pas d'idées, et que mon cerveau et mon imagination fonctionnent bien différent de la plupart des gens.
Merci beaucoup.Je suis content ! "

Conclusion:

Il suffit qu'une personne se dresse contre l'autorité pour que les choses changent.Nous vivons dans une société moralement fragile.Les décisions de chacun ont des conséquences sur les autres et le monde entier .
C'est ce qui fait de nous des êtres aussi fascinants,qu'on soit a la place de celui qui torture ou de celui qui est torturé,on ne sait jamais !
 La proportion de gens qui on se diagnostique est d'environ 77% !!!

Le réalisateur Éli Roth,du film d'horreur Hostel,mena cette série d'expériences en compagnie d'experts en psychiatrie afin d'explorer les racines de la cruauté humaine.

REF.:

mercredi 4 juillet 2018

Canicule: 19 morts dans la province et c'est pas fini

La canicule fait au moins 19 morts dans la province(Les budgets ne sont pas au rendez-vous !!)

Les appels d’urgence et les transports ambulanciers sont aussi en hausse





Au moins 19 personnes sont mortes depuis le début de la canicule qui s’abat sur le sud du Québec, selon le plus récent bilan de la Direction de la santé publique, dont 12 seulement à Montréal.
La Ville de Montréal et la Direction régionale de santé publique ont d’ailleurs déployé mardi une série de mesures d’urgence, comme des policiers et des pompiers au porte-à-porte chez des personnes vulnérables et 19 haltes climatisées dans des CLSC.
La canicule aurait aussi fait cinq autres victimes en Estrie. De plus, le CIUSS de l'Estrie-CHUS rapporte au moins une vingtaine de coups de chaleur et d'épuisements liés à la chaleur au cours des derniers jours, la plupart des victimes étant des aînés et des personnes présentant des maladies chroniques, mais également de jeunes enfants. Les services ambulanciers sont donc débordés.
Le CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec a également répertorié un premier décès lié à la chaleur sur son territoire.
Une personne serait aussi décédé à Laval en lien avec la canicule.
«On peut s’attendre que ça ne réduira pas dans les prochains jours, d’où l’importance de mettre en place des mesures pour aider la population à passer au travers de cette vague de chaleur», a dit le toxicologue Luc Lefebvre de la Direction régionale de santé publique de Montréal. La vague de chaleur accablante doit se poursuivre au moins jusqu’à jeudi.
Les victimes à Montréal font partie de populations très vulnérables, personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques ou mentales et ne disposant pas de la climatisation.
Aucun décès n'avait pour l'instant été signalé dans la province voisine d'Ontario qui a aussi connu des températures très élevées. En 2010, une vague de chaleur avait entraîné la mort d'une centaine de personnes dans la région de Montréal.
Tragique
«C’est tragique, a commenté le premier ministre Philippe Couillard, en point de presse. Il faut s’attendre que chaque année, on ait ce genre d’épisode.»
Mardi, le mercure a grimpé jusqu’à 32,9°C au centre-ville de la métropole, le point le plus chaud au Québec selon Environnement Canada. La pire journée reste celle de dimanche, où le mercure a atteint les 36°C et les températures ressenties étaient de 45, des records.
Par contre, le météorologue Antoine Petit prévient qu’une autre journée aussi chaude et humide frappera la province jeudi, avant que la canicule ne se dissipe.
Pour l’instant, la métropole n’est pas en «surmortalité», selon la Santé publique. Par contre, le nombre d’appels d’urgence et de transports ambulanciers est à la hausse.
Un total de 641 transports ambulanciers ont été effectués lundi par Urgences-santé, pour plus de 1200 appels reçus cette journée. En moyenne, le service d’aide médicale compte environ 540 transports par jour et de 950 à 1000 appels.
Même situation en Estrie, où la directrice de Santé publique, Mélissa Généreux, souligne qu’au moins six personnes se sont rendues aux urgences pour un coup de chaleur depuis samedi. En Montérégie, neuf patients ont été conduits en ambulance à un hôpital pour des malaises reliés à la chaleur, selon la porte-parole Chantal Vallée.
Mode alerte
Par ailleurs, la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, a souligné que c’est tout le réseau de santé qui est en mode alerte pour affronter les deux derniers jours de la canicule.
Le toxicologue Luc Lefebvre demande quant à lui aux citoyens de faire preuve de solidarité sociale, les invitant à aller cogner chez leurs voisins et à leur offrir de l’aide au besoin.
– Avec la collaboration de Sarah-Daoust Braun, Agence QMI, AFP et TVA Nouvelles.



Cliquez ici pour consulter la météo.
Cinq conseils pour s’en sortir
  • Boire beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif
  • Se rafraîchir souvent par une douche ou un bain frais
  • Aller dans un endroit climatisé ou frais pendant quelques heures (centres commerciaux, bibliothèques, cinémas, installations d’Espace pour la vie, etc.)
  • Limiter ses activités physiques
  • Porter des vêtements légers

Exemple d'une demande et la réponse:






Le décompte s'allourdi:
La canicule pourrait avoir causé la mort de 38 personnes depuis le début de la vague de chaleur extrême qui balaie le Québec.
Le bilan de 33 décès en matinée jeudi s’est alourdi à 38 en fin de journée.
Montréal fait état de 18 décès, l’Estrie, 7, la Mauricie–Centre-du-Québec, 6 et la Montérégie, 6. À cela s’ajoute un mort à Laval.
Les décès sont tous survenus dans la communauté et non pas dans des CHSLD(Le conseil pour la protection des mlades: nous recommande de dénoncer les morts en CHSLD) ou des hôpitaux. Les hommes atteints de maladies chroniques ou d’une maladie mentale, vivant seuls dans des milieux défavorisés ou des îlots de chaleur sont les plus touchés, selon le Dr Arruda, à la lumière des informations disponibles jusqu’à maintenant. Les Montréalais qui sont décédés étaient des hommes de 53 à 85 ans.

La directrice de la santé publique de l’Estrie, la Dre Mélissa Généreux, a indiqué que les 121 municipalités du territoire ont été incitées à mettre en place des mesures supplémentaires pour rejoindre les personnes à risque, comme par exemple du porte-à-porte dans les HLM et les immeubles multilogements.
Les sept jours de chaleur extrême qu’a connus le Québec ont fait au moins 56 victimes,(en date du 6 juillet ) déplorent les autorités, qui promettent de rester vigilantes encore tout le week-end.Il y avait 1/3 des décès qui concernait des gens avec problême mentaux !
Entrevue avec Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal @Santepub_Mtl ; Aucun décès lié à la chaleur n'a pour l'instant été rapporté dans la province voisine d'Ontario, qui a elle aussi connu une canicule. En 2010, une vague de chaleur avait entraîné la mort d'une centaine de personnes dans la région de Montréal.



(Source Ville de Montréal)
 REF.:

samedi 30 juin 2018

La face cachée des paradis fiscaux



Alors que les gouvernements fédéral et provinciaux dénoncent à juste raison le recours aux paradis fiscaux par les riches véreux, leurs caisses de retraite y détiennent des dizaines de milliards d’actifs. Et ce, avec la bénédiction des gouvernements.
À elle seule, la Caisse de dépôt et placement du Québec détient des actifs d’environ 23 milliards $ dans les paradis fiscaux, dont les îles Caïmans, les Bermudes, Guernesey, Jersey, Luxembourg, Panama.
Selon le dossier des Paradise Papers, six autres des huit plus grands gestionnaires de caisses de retraite publiques au Canada posséderaient également d’importants placements dans les paradis fiscaux, dont l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada, le Régime de retraite des enseignants de l’Ontario, l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, le British Columbia Investment Management Corp., le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario et l’Alberta Investment Management Corp.


Et pourquoi les caisses publiques de retraite investissent-elles dans les paradis fiscaux ?
Pour éviter de payer de l’impôt ! Et de permettre ainsi aux Québécois et autres Canadiens d’engranger le plus d’argent possible dans les grandes caisses de retraite gouvernementales, comme la Caisse de dépôt et placement du Québec.
C’est donc pour le « bien commun » que les caisses de retraite gouvernementales utilisent les paradis fiscaux pour y faire fructifier une partie des centaines de milliards qu’elles gèrent.
Quelle hypocrisie
Si les paradis fiscaux continuent d’attirer tant de riches individus et de sociétés pour y brasser de lucratives affaires, c’est parce que les gouvernements des pays industrialisés, comme le Canada, permettent à leurs grandes caisses de retraite d’y poursuivre leurs activités financières.
Par contre, si demain matin, les gouvernements interdisaient à leurs propres caisses de retraite d’y investir et leur ordonnaient de retirer graduellement les fortunes englouties dans les centaines de fonds d’investissement qui y ont pignon sur rue, les paradis fiscaux perdraient une grande partie de leur attrait.
Mais que les riches utilisateurs des paradis fiscaux se rassurent ! Sur la place publique, les gouvernements vont continuer de dénoncer le recours aux paradis fiscaux qui leur font perdre d’énormes revenus en impôts et taxes, tout en poursuivant évidemment leur chasse aux vilains fraudeurs.
Toutefois, comme leurs propres grandes caisses de retraite détiennent elles-mêmes des sommes astronomiques dans les paradis fiscaux, les gouvernements ne vont pas leur en interdire l’accès et les paradis fiscaux vont survivre sans perdre de gros clients.
La chasse
Cela fait plusieurs années que le gouvernement fédéral pourchasse les fraudeurs qui omettent de déclarer les revenus accumulés dans les paradis fiscaux.
Au cours des trois années allant d’avril 2014 à mars 2017, Revenu Canada a découvert 1 milliard de revenus non déclarés. Ce qui lui a permis de récupérer 284 millions en impôts impayés.
Bel effort ! Mais ces 284 millions d’impôts récupérés ne représentent qu’une petite fraction des 3 milliards d’impôts(9,4%) esquivés annuellement au Canada par les particuliers et les sociétés qui ont recours aux paradis fiscaux.
 
 
REF.:

vendredi 29 juin 2018

C'est le début de la fin de l'ère du Bilderberg




Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, le président Trump a joué un rôle majeur, ne serait-ce qu'en disant l'indisable.Le début de la fin de la vision de Bilderberg / Soros est en vue. L'Ancien Ordre va s'accrocher jusqu'au dernier de ses ongles. La vision de Bilderberg est la notion de cosmopolitisme international multiculturel qui dépasse le nationalisme de l'ancien temps; annonçant la fin des frontières; et menant à une gouvernance économique et politique mondiale «technocratique» dirigée par les États-Unis. Ses racines reposent sur des figures telles que James Burnham, un anti-Staline, ancien trotskiste, qui, dès 1941, plaide pour que les leviers du pouvoir financier et économique soient confiés à une classe dirigeante: une élite - qui seule être capable de diriger l'état contemporain - grâce au marché de cette élite et à la technique financière. C'était carrément un appel à une oligarchie experte et technocratique.Burnham renonça à son allégeance à Trotsky et au marxisme, sous toutes ses formes en 1940, mais il adopterait avec lui les tactiques et stratégies d'infiltration et de subversion (apprises en tant que membre du cercle restreint de Léon Trotsky) et éleverait la gestion trotskyste de la «politique identitaire» devient le «dispositif» de fragmentation destiné à faire exploser la culture nationale sur une nouvelle scène, dans la sphère occidentale. Son livre de 1941, «The Managerial Revolution», a attiré l'attention de Frank Wisner, un personnage légendaire de la CIA, qui a vu dans les œuvres de Burnham et son collègue un autre trotskiste, Sidney Hook, la perspective d'une alliance efficace Trotskistes contre le stalinisme.Mais, de plus, Wisner percevait ses mérites comme le modèle d'un ordre mondial dirigé par la CIA, pseudo-libéral et dirigé par les Etats-Unis. ('Pseudo', parce que Burnham articulait clairement, dans Les Machiavéliens, Défenseurs de la liberté, sa version de la liberté signifiait autre chose que la liberté intellectuelle ou les libertés définies par la Constitution américaine.En bref, (comme l'ont noté Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould), «en 1947, la transformation de James Burnham du radical communiste au conservateur américain du New World Order était achevée. Son combat pour le monde, [converti en mémo pour le Bureau des services stratégiques des États-Unis (OSS, le précurseur de la CIA)], avait fait un «tournant français» sur la révolution communiste permanente de Trotsky, et en avait fait un plan de bataille permanent. un empire américain global. Tout ce qui était nécessaire pour compléter la dialectique de Burnham était un ennemi permanent, et cela exigerait une campagne psychologique sophistiquée pour maintenir vivante la haine de la Russie, "pour des générations".Qu'est-ce que cela a à voir avec nous aujourd'hui? Un «paysage de Burnham» de partis politiques européens apparemment «centristes», de groupes de réflexion, d'institutions et de structures de l'OTAN apparemment indépendants, a été semé par la CIA - dans l'après-guerre de l'antisoviétisme - en Europe et au Moyen-Orient. dans le cadre du «plan de bataille» de Burnham pour un «ordre» mondial dirigé par les États-Unis. C'est précisément cette élite, c'est-à-dire la technocratie oligarchique de Burnham, qui fait face à un recul politique au point où l'Ordre libéral estime qu'il lutte pour sa survie même contre «l'ennemi à la Maison Blanche», en tant que rédacteur en chef. Spiegel Online a nommé le président Trump.Qu'est-ce qui a causé ça? Eh bien,
qu'on l'aime ou qu'on le déteste, le président Trump a joué un rôle majeur, ne serait-ce qu'en disant l'indicible. La rationalité ou non inhérente à ces «échecs» de style Eckhart, ou apophase, est hors sujet: le «discours» intuitif de Trump de dire l'indicible a enlevé la plupart des verrous de l'ancienne structure idéologique de Burnham.Mais en Europe, deux failles majeures du plan de Burnham ont contribué, peut-être fatalement, à la crise du plan: Premièrement, la politique de peuplement de l'Europe avec des immigrants, comme remède à la démographie défavorable de l'Europe (et diluer au point d'être effacée). «Loin de mener à la fusion», écrit l'historien britannique Niall Ferguson, «la crise migratoire de l'Europe mène à la fission. La pièce pourrait s'appeler The Meltdown Pot ... De plus en plus ... la question de la migration sera considérée par les futurs historiens comme le solvant fatal de l'UE. Dans leurs récits, le Brexit n'apparaîtra que comme un symptôme précoce de la crise ". Et deuxièmement, la bi-furcation de l'économie en deux économies indépendantes et inégales, en raison de la mauvaise gestion de l'économie mondiale par l'élite (c'est-à-dire l'absence évidente de «prospérité pour tous»).Trump a évidemment entendu les deux messages clés de sa circonscription: qu'ils n'acceptent pas d'avoir la culture américaine (blanche), et son mode de vie, dilué par l'immigration; et ils ne veulent pas non plus - stoïquement - s'adapter à l'éclipse de l'Amérique par la Chine.La question de savoir comment arrêter la montée de la Chine est primordiale (pour Team Trump) et, dans un certain sens, a conduit à une «rétrospective» américaine: l'Amérique ne peut représenter que 14% de la production mondiale (PPP - Purchasing Power Parity basis), or 22%,
sur base nominale (contre près de la moitié de la production mondiale, dont les États-Unis étaient responsables à la fin de la Seconde Guerre mondiale), mais les entreprises américaines, grâce à l'hégémonie mondiale du dollar, bénéficient type de statut de monopole (Microsoft, Google et Facebook, entre autres), soit par le biais du privilège réglementaire, soit par la domination du marché. Trump veut empêcher que cet atout ne se dégrade davantage et en tirer à nouveau parti pour servir de monnaie d'échange dans les guerres tarifaires actuelles. Il s'agit clairement d'un «gagnant» politique en termes de base nationale, de politique et des prochaines élections de mi-mandat en novembre. Le deuxième volet semble être une «rétrospective» du Moyen-Orient: restaurer le Moyen-Orient au l'ère du Shah, lorsque la "Perse" a contrôlé le Moyen-Orient; quand Israël était un «pouvoir» régional mettant en œuvre l'intérêt américain; et quand les principales sources d'énergie étaient sous contrôle américain. Et, en outre, quand l'influence russe était atténuée, en tirant parti de l'islam sunnite radical contre le socialisme arabe et le nationalisme. Bien sûr, Trump est assez averti pour savoir qu'il n'est pas possible de revenir entièrement à ce monde Kissinger-esque. La région a trop changé pour cela. Mais Kissinger reste un conseiller influent du président (avec le Premier ministre Netanyahu). Et il est facile d'oublier que la domination américaine du Moyen-Orient a amené l'Amérique non seulement à contrôler l'énergie, mais aussi à recycler les pétrodollars dans Wall Street, et le collier des bases militaires américaines dans le Golfe qui entourent l'Iran et Les États-Unis ont donc leur force militaire, atteignant l'Asie. Nous avons donc serré les bras croisés de MBS, MBZ et Netanyahu, et un récit de soutien de l'Iran comme «acteur malfaisant» dans la région, et facilitateur du terrorisme. «narratif», et c'est un non-sens, quand mis dans une compréhension plus large du contexte régional.  

L'histoire de l'Islam n'a jamais été exempte de conflits violents (remontant aux premiers jours: les guerres de la Ridda, ou l'apostasie 632-3 etc.). Mais - oublions-le - l'ère actuelle de la radicalisation sunnite (comme celle qui a donné naissance à Daech) remonte au moins aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec le désastre ottoman aux portes de Vienne (1683); le début conséquent de la dissolution du califat; la permissivité et la sensualité ottomanes croissantes, provoquant le zéotisme radical d'Abd-el Wahhab (sur lequel l'Arabie saoudite a été fondée); et finalement la laïcité occidentalisante agressive en Turquie et en Perse, qui a déclenché ce qu'on appelle «l'Islam politique» (à la fois sunnites et chiites qui, au départ, étaient unis en un seul mouvement). Le récit du MBS selon lequel le «fondamentalisme» saoudien était un La réaction à la révolution iranienne est un autre «mème» qui peut servir les intérêts de Trump et de Netanyahou, mais qui est tout aussi faux. La réalité est que le système arabe (sunnite) moderne, une survivance de l'ère ottomane, a été dans un canal de déclin à long terme depuis la Première Guerre mondiale - tandis que l'Islam chiite connaît un fort renouveau dans le nord du Moyen-Orient, et au-delà. Plutôt brutalement: les Iraniens sont à la pointe de l'histoire - c'est aussi simple que ça. Et ce que Trump essaie de faire, c'est la capitulation iranienne, face au siège américano-israélien-saoudien, la clé pour défaire Obama (encore une fois) , en essayant de réaffirmer la domination des États-Unis au Moyen-Orient, la domination de l'énergie et la résurgence israélienne du pouvoir régional.  
Subjuguer l'Iran est ainsi apparu comme le cadre suprême pour rétablir l'ordre mondial unipolaire. Il est si emblématique que, tout comme Trump voudrait voir l'Iran, l'Irak et les alliés iraniens partout tomber à l'hégémonie unipolaire, l'Iran est comme un élément central de la vision multipolaire de Xi et de Poutine, car elle est emblématique de la «métamorphose» supposée de Trump au Moyen-Orient.  

Et ce n'est pas seulement symbolique: l'Iran est aussi important pour les stratégies géopolitiques russe et chinoise. En un mot, l'Iran a plus de poids pour assurer la survie que Trump aurait pu prévoir. L'Amérique tirera parti de sa domination du système financier pour étrangler l'Iran, et la Chine et la Russie feront ce qui est nécessaire financièrement, et en termes de commerce, de voir que l'Iran n'implose pas économiquement - et reste un pilier de l'ordre mondial alternatif multipolaire. Et c'est ici que les changements de paradigme en Europe entrent en jeu.

 Ce n'est pas, je le répète, non parce que l'on peut s'attendre à ce que l'Europe fasse preuve de leadership ou de «faire» beaucoup, mais plutôt parce que le discours apophatique de «dire l'indicible» s'étend à l'Europe. Il n'a pas, jusqu'à présent, changé le paradigme du pouvoir, mais pourrait bientôt (c'est-à-dire avec la possible disparition politique de Merkel). L'Allemagne est peut-être plus impliquée dans la politique que l'Italie, mais la voix du nouveau ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, affirmant «non» aux procurations de Burnham à Berlin fait écho dans toute l'Europe et au-delà. Il agit comme une gifle. Soyons absolument clairs: nous ne suggérons pas que l'Europe dépense du capital politique pour défendre le JCPOA. Ce n'est pas probable. 
 Nous disons que l'hégémonie du dollar américain a prouvé quel est toxic pour le reste du monde de plusieurs manières, et Trump - en tirant parti de cette hégémonie si gangsterishly: "Nous sommes l'Amérique, Bitch", comme un fonctionnaire a décrit l'approche de l'Amérique - alimente l'antagonisme vers l'hégémonie du dollar (si pas encore vers Amérique en soi). Il pousse l'ensemble de la non-Amérique dans une position commune de rébellion contre la domination financière unipolaire de l'Amérique. 
Cette «révolte» donne déjà du poids à Kim Jong Un, comme le rapporte le Washington Post: «Avec les liens commerciaux américano-chinois, Kim est bien placée pour jouer les deux pouvoirs, parler doux à Trump tout en poursuivant une relation plus étroite avec Xi ... Kim comprend la hiérarchie.  
Il sait que Xi est le parrain asiatique ", a déclaré Yanmei Xie, un analyste de la politique chinoise à Gavekal Dragonomics, une société de recherche économique à Beijing. "Il fait un calcul pragmatique que la Chine peut fournir une assistance économique pour intégrer la Corée du Nord diplomatiquement et économiquement en Asie du Nord-Est ..." Il y a un effort régional, une sorte de coalition de l'Asie du Nord-Est », a déclaré Xie. La Chine est moins concentrée sur le fait que Kim puisse donner ses armes plutôt que de le faire tomber dans la ligne. "La Corée du Nord continue de lutter contre les sanctions de l'ONU", a déclaré Zhao Tong, un expert nord-coréen du Carnegie-Tsinghua. Centre pour la politique mondiale à Beijing.
 Zhao a dit que la question est maintenant: "Comment la Chine peut-elle aider la Corée du Nord à développer son économie?" 
 "La Chine peut aussi aider Kim à normaliser le statut diplomatique de la Corée du Nord. Cela commence par le traiter moins comme un dictateur voyou et plus comme un homme d'État en visite. "La même chose vaut pour l'Iran - en pique. La Chine et la Russie savent comment jouer à ce jeu de «poulet» .
 Un activiste proteste près du lieu de rencontre de la réunion du groupe Bilderberg à Sitges, en Espagne, le jeudi 3 juin 2010. 

Le Bilderberg Group est une conférence non officielle d'environ 130 invités sur invitation, initiés à la politique, aux banques, aux affaires , militaire et les médias. Les réunions du groupe sont tenues secrètes et sont fermées au public.


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Le « racisme » anti-québécois

Le racisme des antiracistes:


Un des signes les plus nets de l’américanisation mentale de la société québécoise se trouve dans l’importation chez nous d’un antiracisme débile et paranoïaque, qui n’a rien à voir avec notre réalité, et qui est pourtant en train de ravager la cervelle d’une partie significative de la jeune génération.
SLAV
On l’a vu encore une fois mardi au Théâtre du Nouveau Monde. On connaît le contexte de cette manifestation. Betty Bonifassi et Robert Lepage se sont associés pour un spectacle mettant en valeur des chants d’esclave depuis longtemps oubliés. Avec le spectacle SLĀV : une odyssée théâtrale à travers les chants d’esclaves, ils font ainsi entendre une voix oubliée de l’humanité.
Mais voilà, Lepage et Bonifassi sont coupables du crime qui ne se pardonne pas : ils sont blancs. Des militants se réclamant du mouvement Black Lives Matter, qui s’est constitué à l’origine pour dénoncer la violence policière contre les Noirs aux États-Unis, les ont accusés ainsi de faire usage de leur « privilège blanc » et de se rendre coupables « d’appropriation culturelle ».
Ces chants, disent les militants, n’ont pas été écrits pour les Blancs, qui devraient avoir la décence de ne pas les exploiter publiquement. Ils reprenaient le jargon de l’extrême gauche académique pour justifier leur haine des « Blancs ».
Ah oui ! Ils criaient l’essentiel de leurs slogans en anglais, en « oubliant » ainsi que la langue commune du Québec est le français. Comme quoi l’antiracisme version Black Lives Matter participe à l’impérialisme américain.
C’est ce qu’on pourrait appeler la contamination de la société québécoise par les délires de l’Université Concordia. C’est un des phénomènes les plus graves de notre société : l’importation, depuis quelques années, d’une haine raciale antiblanche qui est le fruit de l’histoire pourrie des relations interraciales aux États-Unis. Il faut le dire et le redire : ce racisme-là n’est pas plus honorable qu’un autre.
Mais plus encore, on assiste à une racialisation des rapports sociaux, comme s’il fallait désormais donner une importance capitale à la couleur de peau des gens dans l’organisation sociale. Une culture victimaire s’installe et tous sont invités à y jouer leur rôle. D’un côté, les « Blancs », éternellement coupables, de l’autre les « Noirs », éternellement victimes.
Québec
Devant cette poussée idéologique délirante, trop longtemps, nos élites culturelles ont hésité. C’est qu’à certains égards, elles tiennent aussi ce discours. Mais elles ont été débordées sur leur « gauche ». Elles cultivaient la mauvaise conscience occidentale, mais elles ont trouvé des militants agités du bocal pour les forcer à prendre le rôle de colonialistes malgré eux.
Le malaise de Robert Lepage devant cette controverse témoigne bien de cette posture. Allez, Lepage, courage !
La meilleure chose à faire, devant cette situation, consiste à refuser cette forme d’intimidation idéologique qui excite les incultes et les brutes. On pourrait aussi leur offrir un cours d’histoire du Québec. Et de rappeler à ces gens qui jugent le Québec sans même prendre la peine de le connaître minimalement qu’ils pratiquent le « racisme » anti-québécois.
 
 
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