Il y a de cela quelques années je vous avais présenté
WebTorrent qui permettait de streamer du torrent directement dans votre
navigateur. Le projet existe toujours aujourd’hui et, s’il n’a pas
énormément évolué, il propose désormais une nouvelle fonctionnalité qui
pourrait vous intéresser : une version desktop.
Le logiciel est gratuit, open source et multiplateformes (dispo sur Windows, Linux et macOS).
Pour faciliter l’adoption par le grand nombre WebTorrent propose donc dorénavant une version bureau (à télécharger ici) et une version navigateur (instant.io),
qui fonctionnent à partir d’un simple lien magnet ou torrent plutôt
qu’un lien direct. Donc au lieu d’aller chercher les données du film ou
de l’audio sur des serveurs utilisant beaucoup d’énergie, vous allez le
faire chez d’autres utilisateurs (WebTorrent mais aussi BitTorrent) qui
ont de toute manière leur ordinateur allumé.
Si vous utilisez cette interface bureau, vous pourrez ajouter des
contenus de manière ultra simple puisqu’il suffit de glisser-déposer les
fichiers dans l’interface. Bon après il manque juste un catalogue
interne pour trouver ce que l’on cherche mais vous pouvez toujours
passer par un site quelconque sur lequel récupérer vos liens. Je ne vous
apprends pas comment ça marche 😉
D’ailleurs pour ceux qui ont déjà utilisé le protocole BitTorrent,
le principe est le même sauf que WebTorrent va utiliser le standard
WebRTC pour le transfert de données plutôt que TCP/uTP. Vuze supporte
WebTorrent (ce qui n’était pas le cas à l’époque) et d’autres clients
comme Transmission ou uTorrent pourraient suivre.
Un projet qui avance à son rythme, mais dans le bon sens !
À Los Angeles, on semble prendre la chose au sérieux, et on incite les voyageurs à ne pas utiliser ce type de charge.
Le bureau du procureur du comté de Los Angeles a partagé il y a
quelques jours un mise en garde au sujet de la charge publique par USB.
L’alerte déconseille aux personnes d’utiliser cette méthode pour
recharger leur smartphone ou ordinateur lors de leurs déplacements dans
des hôtels ou des aéroports.
Cela,
afin de les avertir du risque de « juice jacking », une forme d’attaque
qui installe des logiciels malveillants ou vole directement des données
sur l’appareil connecté.
Cette forme de piratage n’est possible que si le port utilisé lors de
la charge permet également le transfert de données. Par conséquent,
pour s’en prémunir, il suffit de privilégier une recharge via une simple
prise électrique dans les lieux publics. L’autre solution est bien sûr
d’investir dans une batterie externe pour son smartphone, ou même de s’équiper d’un câble USB uniquement capable de faire passer l’alimentation, sans prendre en charge les données.
On ignore si une recrudescence de ce genre de fraudes a motivé ce communiqué. Mais dans tous les cas, autant rester prudent.
Un
test sanguin mis au point par des chercheurs américains permettrait
d'identifier avec une grande précision les patients dont le cerveau
présente des risques de développer la maladie d'Alzheimer, et ce,
jusqu'à 20 ans avant les premières pertes de mémoire.
Ce
nouveau test pourrait même être encore plus précis que la tomographie
par émission de positrons (PET scan) qui est normalement utilisée pour
confirmer la présence dans le cerveau de dépôts amyloïdes.
Ces dépôts commencent à engommer le cerveau jusqu'à deux
décennies avant que ne se manifestent les pertes de mémoire et la
confusion typiques de la maladie d'Alzheimer.
Le test développé par les chercheurs de l'Université
Washington, à Saint-Louis, mesure les taux d'amyloïdes dans le sang.
Lorsque ces taux sont combinés à l'âge du patient et à la présence d'une
variante génétique appelée APOE4, le test détecte la présence dans le
cerveau de dépôts amyloïdes avec une précision de 94 %.
Le risque de souffrir de la maladie double tous les cinq
ans à partir de l'âge de 65 ans. La variante génétique APOE4 augmente ce
risque de trois à cinq fois.
Le test est si précis qu'il réussit parfois à détecter la
présence des dépôts quelques années avant que la tomographie par
émission de positrons ne soit en mesure de le faire.
Ça change énormément de choses.
La
maladie d'Alzheimer est une démence, et quand on dit démence, ça
signifie que la personne ne peut plus vaquer à ses responsabilités
habituelles, qu'elle n'est plus autonome, et ça veut dire que le cerveau
est biologiquement très endommagé, et même avant qu'il y ait des signes
cliniques, explique la chercheuse Hélène Girouard, de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
L'impact
clinique du test pourrait donc être monumental, puisqu'il pourrait
permettre d'identifier très tôt les patients chez qui les dépôts
amyloïdes ont commencé à se former afin de tester chez eux des
traitements pour ralentir, voire stopper, la progression de la maladie, dit-elle.
Le
cerveau devient un peu comme un fromage Gruyère, il y a plein de trous,
et le volume cérébral n'est vraiment plus le même à partir du moment où
on reçoit le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, ajoute encore la Pre Girouard.
Donc, il faut vraiment prévenir toute la neurodégénérescence, et ça, ça doit se faire des années avant.
Actuellement, les patients ne sont traités qu'après l'apparition des symptômes, quand leurs cerveaux sont déjà fortement abîmés.
Le problème, c'est que les dommages surviennent bien avant l'apparition des signes cliniques.
Une fois que la
maladie est diagnostiquée, tout ce qu'on peut faire, tout ce qu'on peut
espérer, avec la technologie qu'on a actuellement, c'est de ralentir sa
progression. C'est tout ce qu'on peut espérer. Mais si on traite 20 ans
plus tôt, alors là, on peut vraiment espérer une prévention.
En termes clairs, une personne traitée 20 ans avant
l'apparition des premiers symptômes, qui aurait autrement été condamnée à
souffrir de la maladie d'Alzheimer, pourrait carrément y échapper.
C'est
beaucoup plus facile, pharmacologiquement, de prévenir 20 ans plus tôt
que d'essayer de guérir quelqu'un qui est déjà atteint, estime Hélène Girouard.
En
ce moment, la découverte de biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer
fait partie de recherches intensives, justement dans l'objectif qu'on
puisse vraiment prévenir, parce qu'une fois que c'est diagnostiqué,
c'est beaucoup plus difficile. On est très loin d'avoir la technologie
suffisante pour guérir la maladie d'Alzheimer une fois diagnostiquée, conclut la Pre Girouard.
Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal médical Neurology (en anglais).
(Washington)
Un ancien agent de la CIA ayant potentiellement causé il y a plusieurs
années l’effondrement spectaculaire du réseau de l’agence américaine de
renseignement en Chine a été condamné vendredi à 19 ans de prison pour
espionnage au profit de Pékin.
Agence France-Presse
Jerry
Chun Shing Lee, un ancien militaire naturalisé américain, avait rejoint
en 1994 la Central Intelligence Agency (CIA), qu’il a quittée en 2007
pour s’installer à Hong Kong.
Selon
un communiqué du ministère américain de la Justice, des agents du
renseignement chinois l’ont approché trois ans plus tard pour lui
proposer une importante somme d’argent, et de « prendre soin de lui à
vie en échange de sa collaboration ».
Des
agents du FBI, la police fédérale américaine, ont découvert en 2012
dans un bagage de M. Lee des carnets comportant des noms, des contacts
et d’autres informations sur des employés et des informateurs de la CIA,
comme les adresses d’abris clandestins.
Mais
il n’a été arrêté que six ans plus tard, en janvier 2018, sans que les
autorités ne précisent pourquoi il avait fallu autant de temps avant que
l’ancien agent puisse être inculpé.
« M. Lee
a trahi son pays par cupidité et a mis ses anciens collègues en danger.
Sa peine d’aujourd’hui est à la hauteur de la gravité de sa trahison et
de son crime », a déclaré vendredi Timothy Slater, un dirigeant du FBI.
Cette affaire pourrait être liée à l’effondrement soudain du réseau de la CIA en Chine entre 2010 et 2012.
Le New York Times
avait rapporté en 2017 que les Chinois avaient tué pendant cette
période « au moins une douzaine » d’informateurs de la CIA en Chine et
emprisonné au moins six autres.
M. Lee est le troisième Américain condamné cette année pour espionnage au profit de Pékin.
Un
autre ancien membre de la CIA, Kevin Mallory, et un ancien agent du
renseignement militaire américain, Ron Rockwell Hansen, avaient
respectivement écopé, en mai et septembre, de 20 et 10 ans de prison.
Ces
jugements, a commenté le ministre adjoint de la Justice chargé des
questions de sécurité nationale, John Demers, « devraient envoyer un
message fort » aux agents du renseignement américain actuels ou passés :
« Soyez conscients d’être ciblés par le gouvernement chinois et que si
vous nous trahissez, la justice vous en fera payer le prix ».
Une personne extérieure non autorisée est parvenue à pénétrer dans
les systèmes du constructeur mobile OnePlus, lequel s'est fait dérober
une série d'informations personnelles appartenant à ses clients.
OnePlus a fait l'objet d'une intrusion informatique mettant en péril des
données directement liées à ses utilisateurs. Depuis, la faille
dénichée par ses équipes a été sécurisée. Voilà ce qu'il faut retenir du
message publié par Ziv C., membre du pôle sécurité du fabricant
chinois, sur le forum de l'entreprise, vendredi 22 novembre.
Les données bancaires épargnées
Une
personne tierce non autorisée à pénétrer dans ses systèmes a en effet
eu accès à une série d'informations personnelles directement liées aux
clients du groupe. Heureusement pour eux, aucune data ultra sensible
(donnée bancaire, mot de passe) n'a été dérobée. Seuls les noms, numéros
de téléphone, emails et adresses de livraisons de certaines personnes
ont été exposées.
Les personnes concernées, justement, ont été directement contactées par
la firme de l'Empire du milieu via un courrier électronique. La filiale
de BBK Electronics appelle cependant à la prudence : des emails de spam
et de phishing sont susceptibles de cibler les victimes. La vigilance
est donc de mise.
Sécurité renforcée
Face à cette violation de données, l'entreprise asiatique a rapidement pris des mesures adéquates : faire en sorte « de stopper l'intrus et renforcer la sécurité » de ses systèmes en travaillant avec des autorités compétentes. L'enquête suit actuellement son cours.
En cas de questions plus précises, n'hésitez pas à contacter le support client de la compagnie.