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samedi 22 février 2020

Qualcomm en dit plus sur son prochain modem 5G

Qualcomm en dit plus sur son prochain modem 5G

Technologie : Qualcomm lancera début 2021 son nouveau modem X60. Principale particularité de ce modem 5G : une capacité d'agrégation bienvenue.




5G,




Malgré l'annulation du MWC pour cause de coronavirus, Qualcomm a tout de même annoncé le lancement prochain de son futur modem cellulaire, le X60.
Ce dernier aura un avantage certain, par rapport à ses prédécesseurs, en tout le système RF, du modem aux antennes. Ce nouveau modem 5G intègrera ainsi un système RF pouvant regrouper les bandes millimétriques et sub-6 GHz de la 5G tout en incluant une antenne plus petite.
Ce nouveau système Snapdragon X60 5G Modem-RF sera échantillonné au cours du premier trimestre et commercialisé dans différents appareils à compter du début d'année prochaine. Il devrait en outre s'imposer comme le premier modem à comprendre une conception de bande de base 5G de 5 nm. Il comprendra en outre un module d'antenne Qualcomm QTM535 mmWave avec une conception plus compacte, même si ses dimensions n'ont pas encore été communiquées par le fondeur américain.

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Une agrégation de spectre bienvenue

Avec cette troisième génération de modem 5G, qui vient remplacer le X50 et le X55 (utilisé dans les derniers smartphones de Samsung), Qualcomm frappe un grand coup dans un secteur qui devrait connaître un grand coup d'accélérateur à mesure que la 5G gagnera en maturité. Le X60 est en effet conçu pour mettre à l'échelle les appareils 5G et permettre aux opérateurs d'être flexibles en matière de spectre et d'optimiser les performances.
Le tout grâce à sa capacité à agréger différents spectres de fréquences, des fréquences millimétriques aux fréquences sub-6 GHz. C'est du moins l'avis de son président, Cristiano Amon, pour qui la possibilité d'agréger le spectre permettra d'accroître l'efficacité ainsi que d'étendre les déploiements des produits estampillés Qualcomm. Reste désormais quels constructeurs déploieront le futur modem du fondeur américain.
Points clés :
  • Le Snapdragon X60 s'appuie sur la première conception de bande de base 5G de 5 nm.
  • Le X60 a la capacité d'agréger plusieurs bandes 5G et des combinaisons comprenant des ondes millimétriques et des fréquences inférieures à 6 en utilisant le duplex à répartition en fréquence (FDD) et le duplex à répartition dans le temps (TDD).
  • Il comprend le module d'antenne Qualcomm QTM535 mmWave avec une conception plus compacte.
  • Le système modem-antenne 5G peut fournir des vitesses de téléchargement allant jusqu'à 7,5 Gb/s en débit descendant et 3 Gb/s en débit montant.
REF.:

Google Stadia, GeForce Now, Shadow, xCloud, PS Now : quelle est la meilleure offre de cloud gaming ?

Google Stadia, GeForce Now, Shadow, xCloud, PS Now : quelle est la meilleure offre de cloud gaming ?




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C'est quoi le Cloud Gaming ? Quelle est le meilleur service parmis Google Stadia, Nvidia Geforce Now, xCloud de Xbox et PlayStation Now ? Réponse dans notre grand comparatif !

Cela fait maintenant de nombreux mois que le terme Cloud Gaming revient régulièrement dans l’actualité. Cette nouvelle approche de la façon dont on joue aux jeux vidéo risque bien de révolutionner le marché dans un avenir très proche. Mais en quoi consiste vraiment le Cloud Gaming ? Comment fonctionne-t-il ? Quels sont les différents services proposés et leurs différences ? C’est ce que nous allons aborder dans ce dossier complet.

Comment fonctionne le Cloud Gaming ?

En quelques mots, le Cloud Gaming permet de jouer à des jeux vidéo sur différents supports sans que ceux-ci soient à l’origine du traitement graphique. La puissance de calcul est déportée dans des serveurs hébergés à distance qui font tourner les jeux, qui transmettent l’image aux joueurs. Pour profiter d’un tel service, il suffit donc en principe d’un accès à une connexion internet et un écran sur lequel jouer : un ordinateur, une box, un téléviseur connecté, un smartphone ou une tablette par exemple.
Avec le cloud gaming, le jeu vidéo tourne sur un serveur distant. L’utilisateur a d’une connexion à Internet et d’un écran.
En suivant ce principe, on peut donc jouer aux jeux les plus gourmands et les plus sophistiqués avec des appareils peu puissants ou bon marché, puisque c’est le serveur qui s’occupe de tout. Cette transformation du jeu vidéo se rapproche de ce qui s’est fait dans la vidéo avec des services comme Netflix, ou dans la musique avec Spotify. Ici, la technologie est un peu plus complexe toutefois, car il faut limiter au maximum la latence entre le serveur et le joueur, puisque les jeux sont par nature interactifs contrairement aux autres médias.

Les services de Cloud Gaming déjà disponibles

Nvidia GeForce Now

Nvidia a lancé son service GeForce Now en février 2020 après de nombreux mois en beta. GeForce Now donne accès à une sélection de jeux compatibles venant des boutiques de jeux Steam, Uplay ou Battle.net. L’avantage est donc de ne pas forcer les joueurs à racheter des jeux qu’ils possèdent déjà sur ces boutiques. Reste que si l’on ne possède pas les jeux, il faut les acheter, l’abonnement payant ne comprend pas un accès à un catalogue de jeu.
Certains jeux sont dits « optimisés » par Nvidia. Comprenez qu’ils sont déjà disponibles sur les serveurs de Nvidia, ce qui épargne l’utilisateur d’un temps de téléchargement et d’installation. GeForce Now est pour l’instant capable d’afficher au maximum du 1080 p à 60 images par seconde, si votre connexion le permet bien évidemment.

Nvidia propose deux niveaux de service. Le premier est totalement gratuit est comprend un accès à des sessions de une heure de jeu. Cette accès demande aussi de patienter dans une file d’attente pour accéder aux serveurs de jeux et a surtout été pensé pour permettre à un maximum de joueur de tester le service sans dépenser un sous.
Le second niveau est un abonnement payant, à 5,49 euros par mois, qui permet de passer les file d’attente, donne l’accès à un affichage RTX (avec le ray tracing) et étend la durée des sessions à 6 heures.
Le service est disponible dès maintenant sur les PC sous Windows et Mac OS, les smartphones et tablettes sous Android, et la box Nvidia Shield. GeForce Now sera étendu à terme sur d’autres services. Nvidia promet un accès sur les Chromebook et Linux en 2020 par la version web (WebRTC) du service.
  • Débit minimum recommandé : 15 Mbit/s pour un affichage 720p60 et 25 Mb/s pour du 1080p60
  • Appareils compatibles : Nvidia Shield, Android, Windows, MacOS
  • Abonnement : gratuit ou 5,49 euros par mois
  • Jeux : connexion aux comptes Steam, Uplay et Battle.net

Sony PlayStation Now

Le PlayStation Now de Sony propose un accès illimité à un catalogue de jeux PS2, PS3 et PS4 dans le Cloud contre un abonnement mensuel. Le service est accessible uniquement depuis une PS4 ou un PC sous Windows. Au total, c’est plus de 600 jeux qui sont disponibles en streaming avec une image limitée en définition au 720p. Notez qu’il est possible de télécharger les jeux PS4 du catalogue sur une PS4 pour y jouer, même hors-ligne, et en définition native.

Le catalogue de jeux est assez vaste, et permet de jouer à des licences cultes de la PS2 ou de la PS3 (comme Red Dead Redemption). Chaque mois, l’entreprise ajoute de nouveaux jeux pour les utilisateurs du service. Avec la possibilité de jouer en streaming, il est très facile de passer d’un jeu à l’autre sans aucun temps de chargement.
Outre l’impossibilité d’accéder au service depuis n’importe quels écran, téléviseur connecté et smartphone en premier lieu, on regrette un catalogue de jeux un peu chiche en titre récent, notamment les grandes exclusivités de la PS4 qui tarde à arriver. Face à la concurrence, le géant a toutefois décidé de proposer chaque mois des jeux forts de son catalogue comme God Of War, GTA V ou encore Persona 5. Attention, ces titres sont disponibles de façon temporaire, trois mois en général, dans le catalogue.
L’abonnement coûte 9,99 euros par mois, ou 59,99 euros à l’année. Le service propose une période d’essai gratuite de sept jours, pratique pour vérifier que tout fonctionne correctement sur sa connexion. Aussi, l’accès au mode multijoueur des jeux présents sur le PlayStation Now ne nécessite pas un abonnement supplémentaire au PlayStation Plus.
  • Débit minimum recommandé : 40 Mbit/s
  • Appareils compatibles : PS4, PC sous Windows
  • Abonnement : 9,99 euros par mois, 59,99 euros à l’année
  • Jeux : accès illimité à plus de 700 jeux PlayStation, dont 300 jeux PlaytStation 4

Google Stadia

Google Stadia est un service de cloud gaming de nouvelle génération, qui marque pleinement l’entrée du géant dans l’industrie du jeu vidéo. Il s’agit ni plus ni moins d’une console de jeu dématérialisée, avec puissance annoncée de 10,7 téraflops (contre 6 téraflops pour Xbox One X). Le service est accessible sur TV, à l’aide d’un ChromeCast Ultra et d’une manette Stadia, ou sur PC avec Google Chrome, et sur les smartphones Pixel avec l’application officielle.
Pour aller plus loin
Tout savoir sur Google Stadia
À l’heure actuelle, la seule façon d’accéder au service et d’acheter un kit Google Stadia Premiere Edition à 129 euros comprenant une manette, un Chromecast Ultra et 3 mois d’abonnement à Stadia Pro. Cet abonnement, facturé à 9,99 euros par mois, offre une qualité d’affichage en 4 K UHD, des jeu offerts régulièrement et des réductions sur les jeux du catalogue. En 2020, Google prévoit un accès gratuit à son service qui limitera la qualité d’affichage à du Full HD 1080p.
Attention, Google Stadia n’est pas le « Netflix du jeu vidéo » : l’abonnement ne couvre que l’accès au service, et il faut ensuite acheter des jeux sur le catalogue de Stadia, avec des prix classiques de jeux sur console.
Google recommande une vitesse de téléchargement d’au moins 10 Mbit/s et propose un test sur son site pour vérifier si une connexion internet est suffisante pour jouer dans de bonnes conditions.
À terme, si Google tient ses nombreuses promesses, Google Stadia devrait aller plus loin et être compatible avec la plupart des appareils sous Android ou iOS, et les différentes manettes de jeu déjà proposé sur le marché. Le service devrait également être intégré à YouTube.
  • Débit minimum recommandé : 10 Mbps
  • Appareils compatibles : Chromecast Ultra, Chrome (Windows, Mac, Linux), Android (Google Pixel uniquement)
  • Abonnements : gratuit pour du Full HD (en 2020) ou 9,99 euros par mois pour de la 4 K
  • Jeux : achat à l’unité sur le catalogue de Google

Les services que l’on attend prochainement

Microsoft Xbox : Project xCloud

Microsoft travaille aussi sur sa solution de Cloud Gaming connu pour le moment sous le nom Project xCloud. Le service est disponible en bêta dans quelques pays dans le monde. Microsoft promet d’étendre cette bêta à l’Europe de l’Ouest en 2020. Le lancement commercial est également attendue pour 2020.

Dans sa preview, xCloud est uniquement accessible sur Android avec une manette Bluetooth Xbox One, mais Microsoft promet à terme de proposer son service sur « tous les écrans », avec notamment une version pour Windows 10 prévue en 2020. La bêta privée et gratuite offre un accès à plus de 50 jeux Xbox. À son lancement, le service permettra d’accéder à ses jeux achetés sur le Xbox Store, ou dans l’abonnement Xbox Game Pass, créant ainsi un véritable « Netflix du jeu vidéo ». On ne connait pas encore le prix du service.
Pour aller plus loin
Notre premier essai sur xCloud
Pour créer ce service, Microsoft a intégré des Xbox One S à ses serveurs, ce qui permet d’adapter facilement les jeux compatibles avec la console. Avec la sortie de la Xbox Series X, xCloud devrait basculer sur la nouvelle génération de console à terme.
  • Disponibilité : en bêta dans quelques pays
  • Débit minimum recommandé : 10 Mbit/s
  • Appareils compatibles : smartphones sous Android
  • Abonnements : non communiqué
  • Jeux : 50 jeux en preview, jeux du Xbox Game Pass au lancement

Electronic Arts

Electronic Arts lui aussi souhaite se lancer dans la course. L’éditeur de jeux vidéo a annoncé à l’E3 2018 travailler sur son propre service de Cloud Gaming. En octobre 2018, on en apprenait un peu plus sur ce service, par le biais d’une publication sur Medium du CTO d’EA, Ken Moss. Le service de Cloud Gaming se nomme Project Atlas, et le moins que l’on puisse dire est que les contours de ce produit restent flous. Ce service devrait mêler Frostbite (moteur graphique conçu par DICE pour EA), des serveurs dans le Cloud et de l’intelligence artificielle. Un projet prometteur donc, mais dont on sait très peu de choses, à commencer par la date de commercialisation.

Avec son service Origin Access Premier disponible sur PC, Electronic Arts propose déjà un abonnement dédié aux jeux vidéo. Il donne l’accès à un catalogue des meilleurs titres de l’éditeur, et quelques autres acteurs du jeu vidéo, mais surtout un accès aux nouveaux jeux d’EA, avec quelques jours d’avance sur leur sortie commerciale.

Mais qu’attendent-ils ?

Vous l’aurez compris, le Cloud Gaming est en train de métamorphoser le marché du jeu vidéo. Les principaux acteurs des technologies du numérique proposent ou développent leurs services. Certaines marques restent cependant très discrètes sur le sujet.

Steam

Avec sa boutique de jeux dématérialisés Steam, Valve est devenu le leader de la distribution de jeu sur PC. Le géant doit désormais faire face à une concurrence toujours plus féroce, notamment avec le Epic Game Store poussé par le succès de Fortnite. Pour rester compétitif à l’avenir, Valve préparerait une offre de cloud gaming pour Steam avec l’accord de ses partenaires.

Amazon

Amazon semble disposer de tous les éléments pour se lancer dans le Cloud Gaming. La firme est l’un des leader du Cloud Computing professionnel via sa branche AWS. En plus d’être un site marchand, Amazon est déjà bien présent dans les domaines des services numériques, avec Amazon Music ou Prime Video.

Amazon a également déjà un pied dans l’industrie du jeu vidéo, puisque la firme possède Twitch, célèbre plateforme de diffusion de parties de jeux vidéo. Stratégiquement, Amazon pourrait donc associer son poids dans le cloud computing et les services, tout en tirant parti de la popularité de Twitch, pour se lancer dans le cloud gaming. Cette idée semble en tout cas faire son chemin chez le géant.

Apple

Apple va-t-il aller jusqu’au Cloud Gaming dans sa course aux services ? La firme de Cupertino diversifie ses sources de revenus, en particulier dans le domaine des services. Après un lancement d’Apple Music réussi, et ouvert à Android, la marque à la pomme s’est tournée vers la presse, avec Apple News+, et la vidéo avec Apple TV+. Du côté du jeu vidéo, la firme se contente pour le moment de l’abonnement Apple Arcade réservé à son écosystème d’appareils.

Nintendo

Nintendo fait rarement comme ses concurrents Microsoft et Sony. À la place, la marque japonaise suit son propre chemin, et cela lui réussit au vu du succès commercial qu’est la Switch. Nintendo se lancera-t-il dans le Cloud Gaming ? On ne sait pas. La Nintendo Switch pourra-t-elle être une plateforme sur laquelle on profite du Cloud Gaming en France ? C’est ce que laissent entendre des fuites, laissant présager une compatibilité du projet xCloud de Microsoft sur la Nintendo Switch.
Notez que certains acteurs n’ont pas attendu l’aval du constructeur. Au Japon, des jeux comme Resident Evil 7 ou Phantasy Star Online 2 sont disponibles sur la console et passent par le cloud pour fonctionner. C’est l’entreprise Ubitus qui se charge de ces versions, qui sont exclusivement destinées au marché asiatique pour le moment.

Le cas de Shadow, par Blade : du cloud computing

Shadow est un service de Cloud Computing, ce qui est un peu plus large que le cloud gaming. Vous n’accédez pas à un simple catalogue de jeu, mais à un PC de gamer virtuel sous Windows 10, contre un abonnement mensuel. Cet ordinateur peut être accédé depuis la plupart des appareils : PC, Mac, Android ou encore iOS. Shadow propose aussi sa propre box d’accès avec la Shadow Ghost.
Shadow propose une interface simplifiée sur Android pour accéder à ses jeux
Une fois Windows 10 configuré, Shadow se comporte comme un PC, il faut donc acheter par soi-même les jeux, mais cela veut aussi dire que l’on peut facilement avoir accès à ses différents comptes existants : Battle.net, Steam, Origin, UPlay ou encore Xbox Game Pass. C’est à vous de gérer cet ordinateur, d’installer les jeux de votre choix dans la limite du stockage disponible et de mettre à jour les pilotes Nvidia.
Shadow propose trois abonnements, de 14,99 euros à 49,99 euros par mois, selon la configuration souhaitée, et avec une ristourne éventuelle si vous vous engagez. Si la première est simplement équipée d’un équivalent d’une GTX 1080, la configuration « Infinite » propose ni plus ni moins qu’un équivalent d’une Titan RTX de Nvidia, capable de faire tourner les jeux en 4 K UHD.
Ulrich Rozier, fondateur d’Humanoid, le groupe qui édite Frandroid, est actionnaire minoritaire de Blade (l’entreprise derrière Shadow).

Le futur du jeu vidéo, mais qui a encore quelques défauts

Présenté comme cela, le Cloud Gaming a tout pour être le futur du jeu vidéo. Que ce soit sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur (même un Mac), il devient techniquement possible de jouer à ses jeux préférés de n’importe où, et depuis n’importe quoi.
Plus besoin non plus d’acheter la toute dernière console de jeu, carte graphique ou d’équiper son ordinateur de plus de mémoire vive : un abonnement à un service de Cloud Gaming offre un accès à une machine puissante dont on n’a pas besoin de s’occuper. Mais surtout, c’est très simple : pas besoin de télécharger les derniers pilotes ni d’optimiser les paramètres d’affichage. Jouer à un jeu devient aussi simple que regarder une série sur Netflix.
Pourtant, le Cloud Gaming n’est pas encore la solution parfaite qui remplacera ordinateurs et consoles de salon. La technologie en est à ses balbutiements et il faut pour le moment, une très bonne connexion, très stable. Les configurations à privilégier sont donc la fibre ou un très bon VDSL, avec une connexion locale en Ethernet plutôt qu’en Wi-Fi. Quand bien même la connexion est excellente, il est impossible d’éviter un certain temps de latence lorsque l’on utilise un service de Cloud Gaming. Même s’il est minime et presque imperceptible pour certains, elle reste trop importante pour les puristes qui privilégieront encore l’achat d’une machine de jeu. Le mieux est encore de tester pour savoir où l’on se situe.

Les promesses de la 5G

Certains défauts qu’une technologie d’avenir pourrait bien faire disparaître : la 5G. S’il y a bien un créneau sur lequel cette nouvelle génération du réseau mobile est attendue, c’est la latence. La 5G pourrait offrir un temps de réponse de l’ordre de 1 milliseconde, contre 10 actuellement. À ce titre, un responsable de Microsoft associait la 3G au développement du streaming de musique, et la 4G LTE au streaming vidéo, en expliquant que la 5G aurait le même rôle pour le jeu vidéo.
Une réactivité accrue, qui devrait permettre à plus de personnes de profiter d’un service de Cloud Gaming de meilleure qualité.

Google Stadia vs GeForce Now vs PlayStation Now: Shoot-Out du service de streaming de jeux


Google Stadia vs GeForce Now vs PlayStation Now: Shoot-Out du service de streaming de jeux

Google Stadia est le tout dernier service de jeu basé sur le cloud, mais ce n'est pas le seul. Nous regardons comment il se compare avec GeForce Now de Nvidia et PlayStation Now de Sony.




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Le service Stadia de Google ne diffuse pas de films ou d'émissions de télévision, mais des jeux vidéo qui s'exécutent sur les propres serveurs de Google et sont accessibles sur les téléphones, les tablettes, Google Chrome et Chromecast Ultra. Il vous suffit de brancher ou de coupler une manette avec l'appareil de votre choix pour jouer à des jeux de console et de qualité PC variés.

Stadia n'est cependant pas le seul service du genre. Le domaine du streaming de jeux a commencé il y a près d'une décennie avec OnLive, et bien qu'il n'existe plus, il existe quelques services qui vous permettent de jouer à vos jeux préférés à distance.

GeForce Now de Nvidia utilise les serveurs de la société pour exécuter des jeux PC, qui sont ensuite envoyés à n'importe quel appareil Windows PC, Mac ou Nvidia Shield compatible. Il prend en charge des centaines de jeux et peut être intégré à vos bibliothèques Steam, Battle.net, Epic et UPlay.

PlayStation Now est le système de jeu en nuage de Sony, et il est naturellement très axé sur PlayStation. Il fonctionne sur la PlayStation 4 ou sur n'importe quel PC compatible et propose des centaines de jeux de la PS2, PS3 et PS4.



Stadia, GeForce Now et PlayStation Now sont nos principaux concurrents, mais nous voulons également mentionner le service Shadow, disponible via la boîte Shadow Ghost. Au lieu de simplement diffuser des jeux, il offre un accès complet à un système Windows 10 haut de gamme, vous permettant d'installer tous les jeux de n'importe quel magasin numérique compatible pour jouer à votre guise. C'est un service puissant, mais à 25 $ par mois, il est également beaucoup plus cher que les autres services de streaming de jeux; il est également limité à certaines parties du pays.
Qualité de streaming

 


Destiny 2 sur Google Stadia

L'aspect et le son des jeux sont deux des parties les plus importantes de l'expérience de streaming de jeu (mais pas la partie la plus importante, que j'expliquerai ci-dessous). Ces services doivent prendre les graphiques rendus sur des serveurs à des kilomètres et les envoyer, avec le son synchronisé, à l'appareil de votre choix. Imaginez Netflix, mais au lieu de lire un fichier multimédia, il rend les graphiques en temps réel en fonction de ce que fait le jeu.

Les trois services de streaming offrent des graphiques solides, en supposant que vous disposiez d'une connexion Internet rapide. Ils peuvent également montrer du flou et des artefacts si votre vitesse baisse pendant un moment. Si toutes les conditions sont idéales, Stadia a l'avantage avec la prise en charge des jeux jusqu'à une résolution 4K, tandis que GeForce Now et PS Now atteignent un sommet à 1080p.
Lag d'entrée

C'est la partie la plus importante du streaming de jeux. Quel que soit l'aspect de vos jeux, vous ne pouvez pas les jouer s'ils répondent à vos entrées quelques secondes après leur entrée. Les services de streaming de jeux doivent être en mesure d'accepter les entrées de votre contrôleur (ou souris et clavier), de les traiter via le jeu en cours d'exécution sur leurs serveurs, puis de renvoyer les résultats à votre écran en seulement quelques millisecondes, ou ils se sentiront boueux au mieux et injouable au pire.



Les trois services de streaming ont démontré un excellent décalage d'entrée, pour la plupart, et se sentent généralement aussi réactifs que si vous jouiez sur du matériel local, à une exception malheureuse.

Jouer à Stadia sur un Google Chromecast Ultra, en utilisant le contrôleur Stadia sans fil, a produit un retard d'entrée dans nos tests qui allait de maladroit à inacceptable. Stadia est incroyablement fluide sur les téléphones et dans les onglets Chrome, mais l'utilisation du Chromecast Ultra a rendu la visée dans Destiny 2 et le blocage dans Mortal Kombat 11 presque impossible. C'est peut-être pourquoi Stadia ne prend pas en charge les contrôleurs sans fil dans aucun autre cas d'utilisation; même avec le contrôleur Stadia sur téléphone ou PC, vous devez utiliser une connexion filaire. Espérons que cela puisse être corrigé avec une mise à jour à l'avenir.
Plateformes prises en charge

Bonne nouvelle pour les possesseurs de PC bon marché! Vous pouvez utiliser les trois services de jeux. Branchez simplement une manette compatible (la manette DualShock 4 et la manette sans fil Xbox fonctionnent avec chaque service) sur votre machine et commencez à jouer via l'application ou l'onglet Chrome associé. Si vous êtes un utilisateur Mac, vous pouvez utiliser Google Stadia ou Nvidia GeForce Now, mais PlayStation Now n'a pas encore d'application compatible Mac.


PlayStation Now


Pour les appareils mobiles, Stadia est le chemin à parcourir, mais étonnamment, il est plus convivial pour les iPhones que pour les téléphones Android. Sur Android, Stadia fonctionne avec les versions Pixel 2, 3, 3a et 4 et XL de chaque téléphone. La prise en charge des téléphones LG, OnePlus et Samsung est prévue.

GeForce Now fonctionne avec la plupart des PC et Mac, y compris ceux avec carte graphique intégrée. Il fonctionne également sur les appareils Android avec Android 5.0 ou version ultérieure et au moins 2 Go de RAM.

Si vous souhaitez jouer à des jeux en streaming sur votre téléviseur, chaque service a sa propre méthode. Google Stadia fonctionne avec le Chromecast Ultra, qui à 70 $ est le moyen le plus abordable et le plus petit de diffuser des jeux sur votre téléviseur. Malheureusement, le décalage signifie que c'est aussi le pire.



Nvidia GeForce Now peut également être utilisé avec le téléviseur Nvidia Shield à 150 $, qui fonctionnait beaucoup mieux dans les tests de flux sur grand écran que Stadia. Si vous avez une PlayStation 4, vous pouvez jouer à des jeux PlayStation Now sur votre téléviseur, mais à ce stade, vous aurez déjà dépensé 300 $ sur un appareil qui peut jouer à des jeux PS4 sans streaming (et

télécharger de nombreux jeux PS2 et PS3 sans PS Now).
Prix


Tarification Google Stadia

Sur une base mensuelle, vous n'aurez pas à dépenser plus de 10 $ pour diffuser des jeux sur l'un de ces services (et dans certains cas, vous n'aurez peut-être rien à payer).

Google Stadia et PlayStation Now coûtent tous deux 9,99 $ par mois. Dans le cas de Stadia, c'est l'adhésion à Stadia Pro, qui prend en charge le streaming de jeux jusqu'à 4K et promet l'accès à des remises et des jeux gratuits à partir de Destiny 2: The Collection. Stadia offrira également un abonnement gratuit à Stadia Base qui peut diffuser des jeux jusqu'à 1080p et ne bénéficiera pas de jeux gratuits ni de réductions.

GeForce Now réduit le prix de moitié, avec un niveau fondateur de 4,99 $ qui prend en charge des sessions de jeu allant jusqu'à six heures et le raytracing RTX de Nvidia. Il offre également un essai gratuit de 90 jours pour ce niveau. GeForce Now propose également un niveau d'abonnement gratuit. , mais cela vous limite à des sessions de jeu d'une heure.

Ensuite, il y a la question des jeux. À l'exception de Destiny 2, Stadia vous oblige à acheter tous les jeux auxquels vous voulez jouer, apparemment au prix de détail. GeForce Now comprend des jeux gratuits et a l'avantage supplémentaire de vous permettre de lier votre compte Steam pour jouer à des jeux que vous possédez déjà via le service. PlayStation Now offre simplement l'accès à des centaines de jeux PlayStation à un tarif forfaitaire.
en relation

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    Streaming de jeux vidéo: ce dont vous avez besoin pour commencer
    Google: ne vous inquiétez pas des plafonds de données avec Stadia, les FAI s'adapteront Le problème d'achat de jeux est un problème potentiel pour Google Stadia. Si vous dépensez 20 $ à 60 $ pour un jeu, il est raisonnable de supposer que vous possédez alors ce jeu et que vous pourrez y jouer tant que vous aurez un appareil sur lequel vous pourrez y jouer. Étant donné que Stadia est un service entièrement basé sur le streaming, il n'y a aucun moyen de télécharger, sauvegarder ou conserver un jeu que vous achetez via celui-ci. Cela signifie que si Stadia est interrompu, vos achats s'évaporeront.

C'est beaucoup moins un problème avec GeForce Now, qui fonctionne avec Steam, Battle.net, Epic et UPlay (où vous pouvez télécharger des jeux) et PlayStation Now (un abonnement de type Netflix qui ne coûte pas pour les jeux individuels) .
Sélection de jeux

Vous ne pouvez pas jouer à tous les jeux PC ou PlayStation en streaming. Une poignée relativement petite est disponible sur ces services, par rapport à la gamme complète de jeux pour PC et consoles disponibles. La poignée de Stadia est de loin la plus petite, bien qu'elle possède des jeux notables comme Red Dead Redemption 2. 

Google Stadia

GeForce Now possède plusieurs centaines de jeux, pour la plupart vieux de quelques années. Il y a cependant quelques nouveautés, comme Devil May Cry V et Monster Hunter World, ainsi que plusieurs classiques de longue date comme DOTA 2, The Elder Scrolls V: Skyrim et The Witcher III: Wild Hunt.

PlayStation Now possède la plus grande collection, mais le moins de bangers purs et simples. Il y a tous les jeux God of War, les trois premiers jeux Uncharted, cinq jeux Ratchet et Clank, neuf jeux Resident Evil, 10 jeux Lego et peut-être le jeu le plus étrange de la liste, le jeu de combat d'arcade Sega médiocre uniquement au Japon, Sonic the Fighters. C'est beaucoup de jeux, mais pas beaucoup qui ont moins de quatre ans.
Quel est le meilleur?

C'est une question difficile, probablement parce que le streaming de jeux en tant que concept est encore relativement nouveau et un peu poli. Vous devez être dans la position unique d'être enthousiaste pour les jeux vidéo et de posséder une connexion Internet rapide, mais pas déjà d'avoir un PC ou une console de jeu solide sur lequel vous joueriez déjà à ces jeux localement.
 Google Stadia serait le service le plus puissant, compte tenu de sa très large prise en charge de la plate-forme et de ses excellentes performances, mais trop de limitations le retiennent. Sa bibliothèque est microscopique, elle nécessite un contrôleur filaire pour bien fonctionner, et la seule façon de la lire sur un téléviseur (sans passer par un câble HDMI depuis votre téléphone ou votre PC) ne fonctionne pas très bien.

PlayStation Now vaut un abonnement d'un mois de temps en temps, juste pour jouer avec une large sélection de jeux PlayStation auxquels vous n'auriez peut-être pas pensé depuis longtemps.

GeForce Now, quant à lui, est le service de jeu le plus attrayant pour tout joueur de PC cherchant à emporter sa déjà grande bibliothèque en déplacement. Il ne prend pas en charge tous les jeux, mais suffisamment de gros titres sont inclus dans suffisamment de magasins populaires pour que son abonnement économique en vaille la peine.



REF.:

Agrandir un GIF animé ou un MP4 sans perte de qualité

Agrandir un GIF animé ou un MP4 sans perte de qualité




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Waifu2x est un outil open source japonais en ligne de commande qui utilise des réseaux neuronaux pour agrandir des images, des vidéos (MP4) et des GIF animés en conservant une excellente qualité.
Waifu2x n’étant pas très abordable par le commun des mortels, tout un business de sites et d’applications payantes s’est développé.
Mais tout le monde n’a pas forcément envie de dépenser de l’argent pour agrandir un GIF rigolo. Heureusement, un développeur chinois a eu la bonne idée de réaliser une interface simple Windows à utiliser pour cet outil.
Vous pouvez cliquer ici ou là pour récupérer le programme d’installation de Waifu2x-Extension-Gui.

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Vol de données: tous les enseignants sont à risque

Vol de données: tous les enseignants sont à risque

La vague de vols d’identités pourrait toucher l’ensemble de ces employés, tant actifs que retraités




Une perquisition de la Sûreté du Québec a eu lieu l’année dernière sur la rue Pierre-Bernard, à Montréal, en lien avec une fraude d’identités touchant plus de 400 enseignants du Québec.
Les données personnelles de 51 400 enseignants ont été dérobées, et celles de tous les autres sont à risque d’être tombées aux mains de malfaiteurs.
Une récente perquisition de la Sûreté du Québec (SQ) a permis au gouvernement du Québec d’identifier la base de données utilisée dans la vague de fraudes ciblant des enseignants survenue au printemps 2018.   
À cette époque, de nombreux enseignants ont vu des fraudeurs utiliser leurs renseignements personnels pour obtenir des cartes de crédit, des marges de crédit, des contrats de téléphonie ou encore l’accès à Internet en leur nom. Deux Montréalais ont été arrêtés dans ce dossier.  
« L’enquête a permis de découvrir qu’une ou des organisations criminelles utilisent les informations des identités volées afin de commettre des fraudes un peu partout au Québec », affirmait la SQ.   
Mais le ministère de l’Éducation n’avait toujours pas pu découvrir la base de données utilisée par les malfaiteurs. La récente perquisition a permis aux policiers de la SQ de mettre la main sur une clé USB contenant le numéro d’assurance sociale, les noms et prénoms ainsi que la date de naissance de 51 400 enseignants ou ex-enseignants.   
« Dès que le gouvernement a été informé de ça, on a été capable de faire le lien avec le système en cause », explique un porte-parole du gouvernement, Antoine Tousignant.  
Grâce à un simple code d’utilisateur et un mot de passe, les pirates informatiques ont accédé à la base de données du ministère de l’Éducation servant à déterminer la classification scolaire des enseignants au Québec.  
Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.
360 000 victimes potentielles 
Ainsi, en plus de données contenues sur la clé USB, les informations personnelles de l’ensemble des enseignants actuels et retraités pourraient être tombées aux mains de fraudeurs. Au total, 360 000 personnes sont à risque. « [Ça touche le] niveau primaire, secondaire, collégial, public et privé », dit Antoine Tousignant.   
Malgré cela, Québec estime que la sécurité de ses systèmes informatiques n’est pas remise en cause, « puisque le vol aurait été réalisé à partir d’une utilisation frauduleuse d’un mot de passe et d’un code d’accès ».  
M. Tousignant assure qu’un plan de protection des consommateurs sera offert aux personnes concernées, aux frais du gouvernement. Les enseignants touchés recevront bientôt une lettre à cet effet.   
De plus, de nombreux Québécois bénéficient déjà d’un plan de protection à la suite de la fuite de données chez Desjardins.  
« Le plus rapidement possible » 
Québec a été avisé de la découverte mercredi, mais l’information a été diffusée aux médias seulement vendredi après-midi.  
« Le gouvernement a fait le plus rapidement possible. Il fallait opérationnaliser tout ça. C’est-à-dire, mettre en place une ligne téléphonique et s’assurer d’une entente avec une firme externe en surveillance de crédit », dit M. Tousignant.  

Le syndicat inquiet   

Josée Scalabrini
Photo d'archives, Simon Clark
Josée Scalabrini
« Nous serons vigilants pour que toutes les mesures soient mises en place pour épauler ces enseignants. Le gouvernement doit maintenant s’assurer que cette situation ne se reproduise jamais. » 
— Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ  

Des victimes par millions   


OCTOBRE 2019
 
TransUnion   
  • Clients canadiens touchés : 37 000      

AOÛT 2019  
Revenu Québec  
  • Employés ou ex-employés touchés : 23 000      

JUILLET 2019 
Capital One Financial  
  • Clients canadiens touchés : 6 millions      

JUIN 2019  
Desjardins  
  • Clients touchés : 4,2 millions

Quoi faire si vous croyez avoir été ciblé?   

Pour plus d’information, les enseignants et ex-enseignants peuvent contacter Service Québec au 1 877 644-4545 à compter de 8 h 30, samedi.

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