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jeudi 10 décembre 2020

Un nouveau type d’ordinateur qui échantillonne la lumière atteint la suprématie quantique

 

Un nouveau type d’ordinateur qui échantillonne la lumière atteint la suprématie quantique

 

Une équipe de chercheurs de l’Université des sciences et technologies de Chine a conçu un nouveau type d’ordinateur quantique, basé sur l’échantillonnage de bosons. Ce dispositif, baptisé Jiuzhang, permet d’effectuer des calculs qu’aucun autre ordinateur classique au monde (même un supercalculateur) ne pourrait résoudre en un laps de temps raisonnable. 

C’est la seconde fois que les développeurs d’un algorithme annoncent avoir atteint ce niveau de puissance, désigné par « suprématie quantique ».Parfois nommée « avantage quantique », la suprématie quantique désigne le nombre de qubits au-delà duquel aucun superordinateur ne peut gérer la quantité de mémoire et de bande passante nécessaire pour simuler son équivalent quantique. 

Cette limite se situe à environ 50 qubits. Dans le cas du système conçu par cette équipe chinoise, dirigée par Jian-Wei Pan, il faudrait des centaines de millions d’années au supercalculateur le plus puissant au monde pour accomplir ce que Jiuzhang peut calculer en 200 secondes seulement !

La suprématie quantique est quasiment atteinte pour la première fois en 2018 : lors de sa keynote d’ouverture au CES de Las Vegas, Intel avait en effet dévoilé un processeur à 49 qubits. L’engin était ainsi capable de résoudre un problème offrant près de 5000 milliards de solutions possibles ! Mais c’est en 2019 qu’une équipe d’ingénieurs de Google revendique avoir développé pour la première fois une certaine forme de suprématie quantique, sur 53 qubits, via leur processeur Sycamore.

 L’exploit avait fait l’objet d’un article dans la revue Nature : l’ordinateur était capable d’effectuer en quelques minutes ce qui, selon les auteurs, aurait pris 10’000 ans à un supercalculateur. Cependant, des chercheurs d’IBM ont par la suite contesté ces résultats, arguant que le calcul soumis à Sycamore aurait été réalisé par le supercalculateur Summit d’IBM en 2 jours et demi ; la « suprématie » était donc remise en cause.Une intelligence artificielle de DeepMind résout l’un des plus grands défis de la biologie !Un ordinateur quantique basé sur des photonsÀ la différence de l’ordinateur quantique de Google — ou plus récemment, l’ordinateur Advantage conçu par D-Wave — qui exploite les matériaux supraconducteurs, ce nouveau calculateur utilise des photons (des particules de lumière). 

L’échantillonnage de bosons est en effet un modèle d’ordinateur qui repose sur une propriété quantique particulière des photons : si deux photons identiques frappent exactement au même moment un séparateur de faisceau — qui divise un faisceau de lumière en deux faisceaux distincts se propageant dans des directions différentes —, ils ne seront pas séparés l’un de l’autre ; au contraire, ils restent ensemble et voyagent tous deux dans la même direction.Si l’on envoie de nombreux photons à travers une séquence de séparateurs de faisceaux plusieurs fois de suite, des motifs commencent à émerger dans les trajets suivis par les particules de lumière. Or, ces motifs sont extrêmement difficiles à simuler ou à prévoir avec des ordinateurs classiques. 

La recherche d’ensembles possibles de chemins de photons est ce que l’on appelle l’échantillonnage de bosons.L’ordinateur quantique Jiuzhang manipule la lumière via un agencement complexe de dispositifs optiques.Le dispositif d’échantillonnage de bosons développé par Jian-Wei Pan et son équipe, nommé Jiuzhang, utilise des impulsions laser, envoyées dans un labyrinthe composé de 300 séparateurs de faisceauxet 75 miroirs. 

Comme expliqué ci-dessus, les photons sont d’abord envoyés dans un réseau de canaux, puis chacun rencontre une série de séparateurs de faisceaux ; chacun de ces séparateurs envoie les photons sur deux chemins simultanément, ce qu’on appelle une « superposition quantique ».Ces chemins peuvent fusionner, et les divisions et fusions successives font que les photons interfèrentles uns avec les autres selon des règles quantiques. Enfin, le nombre de photons dans chacun descanaux de sortie du réseau est mesuré (chaque photon lu en sortie équivaut à un qubit).Utilisé avec un grand nombre de photons et de nombreux canaux (100 ici), cet ordinateur quantique produit une distribution de nombres trop complexes à calculer pour un ordinateur classique. Dans cette expérience, les chercheurs affirment avoir mesuré jusqu’à 76 photons (43 en moyenne). 

L’équipe a calculé qu’il serait impossible de simuler un échantillonnage de bosons avec une aussi haute fidélité sur un superordinateur classique. Il faudrait notamment 600 millions d’années au supercalculateur japonais Fugaku, le plus puissant au monde à ce jour, pour accomplir ce que Jiuzhang peut réaliser en 200 secondes (3,3 minutes). Le Sunway TaihuLight, actuellement à la quatrième place du classement des superordinateurs, mettrait quant à lui près de 2,5 milliards d’années !Ces résultats, publiés dans la revue Science, constituent surtout la preuve que la suprématie quantique peut aussi être obtenue via l’échantillonnage de bosons photoniques. « Cela représente un chemin matériel complètement différent de celui des qubits supraconducteurs utilisés par Google », explique Scott Aaronson de l’Université du Texas à Austin. 

Mais ce spécialiste en informatique quantique ajoute qu’aussi exceptionnel que soit le système Jiuzhang, il sera peu exploitable : « Il n’est pas évident que l’échantillonnage de bosons ait des applications en soi, en plus de démontrer la suprématie quantique », déclare-t-il.Certes, le dispositif dépasse largement tous les autres ordinateurs connus, mais uniquement pour effectuer une tâche extrêmement spécifique, à savoir l’échantillonnage de bosons.

 Pour le moment, la technique ne peut pas conduire à la conception d’un ordinateur quantique universel ou évolutif, un ordinateur réellement utilisable. Il faudrait pour cela modifier le mécanisme d’échantillonnage des bosons, pour par exemple avoir la possibilité de suspendre l’expérience, d’effectuer des mesures ou de rediriger certains photons, afin de résoudre des types de calculs différents. Une étape particulièrement difficile à réaliser selon Aaronson. En attendant, le dispositif pourrait tout de même s’avérer utile en chimie quantique ou pour la génération de nombres aléatoires pour le chiffrement quantique.

Par comparaison, l’ordinateur quantique de Google pourrait être en théorie programmé pour exécuter une grande variété d’algorithmes. Cependant, à l’heure actuelle, aucun ordinateur quantique n’est utilisable concrètement. Mais les recherches en informatique quantique vont bon train et les pontes du secteur (Google, IBM, Microsoft, Intel, etc.) redoublent d’efforts pour progresser dans le domaine.

 La plupart des recherches en cours s’intéressent aux machines quantiques basées sur les supraconducteurs, mais d’autres formes de matériel quantique existent : des ordinateurs quantiques photoniques, tels que Jiuzhang, mais aussi des ordinateurs quantiques fabriqués à partir de qubits basés sur des atomes en lévitation dans des champs électriques (des pièges à ions), comme ceux proposés par Honeywell et IonQ. Reste à savoir quelle technique sera réellement exploitable.

 

 ordinateur quantique lasers photons 

L’ordinateur quantique Jiuzhang manipule la lumière via un agencement complexe de dispositifs optiques.

Source. : Science, H.-S. Zhong et al

Subloader – Récupérer les sous-titres d’un film ou d’une série d’un simple clic droit

 

 

Subloader – Récupérer les sous-titres d’un film ou d’une série d’un simple clic droit

Si vous récupérez parfois, par « hasard », des vidéos de votre oncle d’Amérique en version originale et que vous cherchez les sous-titres, pas de panique.


Grâce à Subloader, une application écrite en C# pour Windows, vous pourrez simplement en faisant un clic droit sur le fichier vidéo (.avi, .mkv et .mp4), récupérer la liste des sous-titres de votre vidéo à partir du célèbre site Opensubtitles.

L’outil est assez minimaliste. Vous pouvez simplement choisir les langues qui vous intéressent et basta. Pas de recherche manuelle, mais vous pouvez quand même préciser si vous voulez obtenir des résultats en fonction du hash de la vidéo et/ou du nom du fichier.


À utiliser à bon escient !

REF.:

LanguageTool – Une extension qui corrige vos phôtes d’aurtograffe !

LanguageTool – Une extension qui corrige vos phôtes d’aurtograffe !

Le respect de l’orthographe et de la grammaire française s’est perdu en chemin, mais cela ne doit pas empêcher les gens de s’exprimer en ligne. Moi le premier, quand j’ai commencé, je faisais beaucoup de fautes, mais avec votre aide, au fur et à mesure, j’ai éliminé pas mal de mes tics de langage et d’erreurs que j’avais tendance à faire systématiquement. Puis comme j’avais la flemme de me relire, j’ai investi dans le correcteur orthographique Antidote qui carbure bien.

Mais si vous n’avez pas de budget et que vous voulez avoir un petit correcteur dans le navigateur qui fonctionne bien en version gratuite, voici LanguageTool pour Chrome et Firefox qui s’incruste dans tous les champs texte de votre navigateur pour vous faire une petite remontée d’erreurs en mode maitre Capelo fusion Grammar Nazi OKLM.


En version gratuite, vous aurez donc accès à de la correction basique dans la langue de votre choix et pour aller plus loin et profiter de LanguageTool en version avancée (correction plus poussée et support de Word), il faudra débourser 60 euros par an.


Cette extension offre également la possibilité d’être utilisée en version locale avec votre propre serveur LanguageTool. Il est également capable de détecter les « faux-amis » dans les langues étrangères dans lesquelles vous rédigez, sans oublier la possibilité d’avoir un dictionnaire personnel ainsi qu’une liste de blocage pour désactiver l’extension sur les sites de votre choix.


Vous pouvez télécharger LanguageTool en cliquant ici.

Merci à Pzeek pour l’info.

 

 REF.:

Un trio arrêté pour le vol d’identité de milliers de profs

 

 

Un trio arrêté pour le vol d’identité de milliers de profs

Des victimes craignent cependant d’en subir à nouveau les conséquences

FD-ARRESTATIONS-VOL-IDENTITE

Trois Montréalais ont finalement été épinglés vendredi par la Sûreté du Québec pour un vol massif de données personnelles et de fraudes aux dépens de milliers d’enseignants à travers la province.

La présumée tête dirigeante de cette affaire, Rath Pak, 41 ans, ainsi que Frédéric Lapointe, 41 ans, et Jimmy Saintelien, 39 ans, ont été libéré sous promesse de comparaître, après avoir été arrêtés en matinée par la Sûreté du Québec (SQ).

Le trio devrait être accusé à une date ultérieure d’avoir orchestré un stratagème de vol d’identités et de fraudes qui a possiblement mis à risque les données personnelles de la majorité des enseignants et ex-enseignants de la province, soit plus de 360 000 personnes.

« L’un d’eux a été arrêté une première fois en février 2019. Les deux autres avaient été rencontrés. Il n’y avait pas eu d’accusations à l’époque », a précisé vendredi le sergent de la SQ Louis-Philippe Bibeau, pour justifier cette deuxième frappe.

Au printemps 2018, les suspects, qui faisaient partie d’une « petite structure » organisée, auraient profité d’une brèche informatique pour subtiliser ces données.

Avec celles-ci, ils auraient créé de faux permis de conduire et falsifié des cartes d’assurance maladie pour obtenir des cartes de crédit, notamment.

Puis, une « anomalie de connexion » aurait vendu la mèche des malfaiteurs.

L’enquête, baptisée « Précieux », avait ensuite mené à cinq saisies lors desquelles avait été trouvée une clé USB contenant les numéros d’assu-rance sociale, noms, prénoms et dates de naissance de 51 400 profs.

Encore des risques

Plus récemment, Le Journal rapportait que certains avaient été victimes de demandes de PCU à leur nom. Ces cas laissent présager que leurs infos pourraient avoir circulé sur le dark web

« Avec les vols de données chez Desjardins et Capital One, je ne sais même pas quelle est la [vraie] cause, se désole Martin Guay, un enseignant de Rouyn-Noranda dont l’identité a été usurpée. Mais je suis content de voir qu’il y a un aboutissement avec des arrestations. »  

Ce coup de filet s’avère une « bonne nouvelle » pour d’autres victimes également, sans toutefois les rassurer quant aux possibles conséquences futures.

« J’ai juste abandonné, dit de son côté un prof qui a préféré rester anonyme. Je suis sûr que mes données circulent partout. Et notre employeur n’a pas bien géré la situation. Il a mis du temps à reconnaître que nos données avaient été mises à risque. Je trouve qu’il l’a échappé. »

« Comment peut-on être dédommagés ? Ma cote de crédit est affectée. Je paie trop d’intérêts sur mon hypothèque, déplore François Charland, 35 ans, père de famille et enseignant en mathématiques à Québec. En fin de compte, les banques sont contentes. Elles ont touché l’argent et les intérêts, et c’est nous qui absorbons. C’est ce que je trouve le plus aberrant. »

- Avec Axel Marchand-Lamothe et Arnaud Koenig-Soutière

Seagate lancera un disque dur de 24 To à technologie HAMR en 2021,et de 50 To en 2026.

 

 

Seagate lancera un disque dur de 24 To à technologie HAMR en 2021,et de 50 To en 2026.

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
26 novembre 2020 à 12h35
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La course à la capacité ne semble pas devoir ralentir chez les constructeurs de disques durs.

Alors que Western Digital promeut plutôt ce que l'on appelle la technique MAMR - pour Microwave Assisted Magnetic Recording - Seagate cherche à imposer sa vision de l'avenir du disque dur. Une vision qui tient aussi en quatre lettres, HAMR pour Heat Assisted Magnetic Recording, et qui devrait aboutir à des disques durs de plus de 20 To dès l'année prochaine.


24 000 milliards d'octets

Révélée par TechRadar, l'information provient directement du P.-D.G. de Seagate, Dave Mosley, qui prenait la parole dans le cadre de la Bernstein's Operational Decisions Conference. Alors que Seagate a déjà évoqué la sortie d'un premier disque dur HAMR de 20 To pour décembre 2020 - il devrait donc arriver incessamment sous peu - Dave Mosley a précisé qu'un 24 To arriverait dans le courant de l'année prochaine.

Sur le principe, la technique HAMR doit autoriser des vitesses plus élevées, un processus de lecture / écriture plus efficace et une densité de stockage plus importante : l'avenir du disque dur « traditionnel » en somme. Elle se repose sur des têtes de lecture / écriture équipées de petits lasers destinés à chauffer les plateaux, jusqu'à 400°C, l'espace d'un instant.

Seagate avait déjà évoqué un premier disque HAMR de 16 To en 2018, mais il n'avait finalement jamais atteint les rayonnages. Est-ce, cette fois, le véritable départ commercial de la technique ?

 

L’adoption de la technologie HAMR. Contraction de Heat-Assisted Magnetic Recording, elle va permettre à la firme de mieux s’armer face à ses concurrents comme Western Digital par exemple. Ce dernier opte pour les technologies Energy Assisted Perpendicular Magnetic Recording (ePMR) et Microwave-assisted (MAMR) et dispose déjà d’un disque dur d’une capacité de 20 To à son catalogue.

La technologie HAMR utilise un nouveau type d’enregistrement magnétique sur chaque plateau. L’objectif est de rendre les bits de données plus petits et plus denses tout en restant stables. Seagate explique

« Une petite diode laser fixée sur chaque tête d’enregistrement chauffe un petit point sur le disque, ce qui permet à la tête d’enregistrement d’inverser la polarité magnétique de chaque bit très stable et d’écrire ainsi des données. La technologie HAMR exclusive de Seagate sera disponible dans un format standard, ce qui réduira le coût total de possession en permettant de stocker beaucoup plus de téraoctets (To) dans le même espace qu’un disque dur traditionnel. »

 

 

Source. : TechRadar