@Korben —
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Huawei, la Chine et la 5G : question d'argent et de partenariat Chinois pour pouvoir négotier avec les U$A ?
Des tours cellulaires inquiétantes,mais.....Huawei génère un revenu annuel mondial de 122 milliards de dollars US.«Le plus important, pour Huawei, c’est de faire de l’argent» Huawei aurait «facilement» pu faire de l’espionnage au Canada, sauf que la multinationale chinoise était trop occupée à faire de l’argent, estime un ancien haut dirigeant de l’entreprise.La 5G,oui ? Mais déja huawei est dans nos réseaux 3G et 4G chez Bell et Télus !
Selon Francis Halin,journaliste du journaldemontreal(section économique), il y a des liens économiques entre Huawei et le financement public reçu par Huawei grâce a ses partenariats avec les Universités québécoises.Des liens avec d'ex-politiciens,comme Jean Charest qui a fourni des conseils stratégiques a huawei.
Joe Jordan,qui était conseillier de Jean Chrétien,qui luii fait du lobbying a Ottawa cette fois,pour Huawei.
Il y a des stratèges conservateurs aussi,on a Alykhan Velshi qui lui,est vice-président,aussi de Huawei,ici au pays.
Et la,on parle pas de toutes les organisations ,comme le conseil d'affaires Canada-Chine,fondé par Paul Desmarais père,hein ? Par la famille Desmarais.On peut s'assoir avec d'ex-politiciens.Donc,on peut s'assoir a côté de Stockwell Day,on peut s'assoir a côté de Martin Cauchon qui est ex-ministre de la justice .
Souvent,c'est un jeu d'influence souterrain,pas secret,mais plus discret.C'est ce qu'a dit francis Halin !!!
Un ex-chef des services secrets estime qu’il faudrait retirer les milliers d’équipements du géant chinois Huawei
Plusieurs de ces antennes cellulaires opérées par la compagnie Telus, à Montréal, ont été fabriquées par Huawei.
Par: Marc-André Sabourin Samedi, 15 mai 2021 01:00 MISE À JOUR Samedi, 15 mai 2021 01:00
Plus de 24 000 tours cellulaires au Canada, dont certaines positionnées dans des endroits délicats(ça commencé dans la grand nord,a cause que les équipements Huawei fonctionnaient au grand froid nordique,simplement), contiennent des équipements du controversé géant chinois des télécommunications Huawei. Et il faudrait tout retirer, affirme un ancien directeur des services secrets canadiens. «L’idéal serait [que le gouvernement dise]: on reconnaît le risque des attaques chinoises.
On reconnaît le risque de Huawei. Il faut tout enlever», soutient Richard Fadden, qui a dirigé le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) pendant quatre ans, en plus d’avoir été conseiller à la sécurité nationale pour les premiers ministres Stephen Harper et Justin Trudeau.
C’est entre autres ce qui ressort de notre vaste enquête menée dans le cadre du grand reportage La Brèche, diffusé sur Club illico.
Onze sources y lèvent le voile sur les pratiques parfois douteuses de l’entreprise chinoise, qui s’est implantée dans le réseau 4G du Canada dès 2009. «Le moins qu’on puisse faire, ce serait d’interdire l’utilisation des équipements 5G [de Huawei] et peut-être tranquillement enlever le 4G», estime, M. Fadden, dont les mandats ont été marqués par une hausse de la menace cybernétique, notamment chinoise.
Cependant, le gouvernement tarde à trancher sur la question malgré la pression qu’exercent les États-Unis pour que le Canada exclue l’entreprise de la 5G, le prochain réseau cellulaire. Plusieurs autres pays, dont l’Australie et le Royaume-Uni, ont déjà banni Huawei, par crainte que ses équipements permettent à la Chine d’espionner les télécommunications.
Mortel pour Nortel La Chine lorgnerait l’industrie canadienne des télécommunications depuis les années 1990, selon nos sources bien établies dans le milieu de la sécurité. Elles soutiennent qu’une longue campagne d’espionnage chinoise aurait contribué à la faillite de Nortel( a travers du reverse ingenering sur l’équipement de Nortel), l’une des plus grandes entreprises du pays, ce qui aurait ensuite profité à l’entreprise chinoise. Lorsque Guy Saint-Jacques a été nommé ambassadeur du Canada en Chine en 2012, il a même été «breffé» sur l’espionnage économique chinois. Selon Brian Shield,un ex-employé de Nortel,c’est une histoire d’espionnage ,qui a mené a la faillite de Nortel,ce qui est cautionné par le SCRS.
L’article 7 de la Chine instauré en 2017, leur donne la permission d’espionner les autres pays a travers leurs cie Chinoise! La loi nationale sur le renseignement de la république populaire de Chine, article 7 : Toutes les organisations et tous les citoyens doivent soutenir,asisster et coopérer avec le travail de renseignement national conformément a la loi,et doivent protéger les secrets de renseignement national qu’ils connaissent.
L’État protège les individus et les organisations qui soutiennent,asisstent et coopèrent avec le travail de renseignement national.
«À Ottawa, on en était venu à la conclusion que la chute de Nortel avait été causée en grande partie par le vol de technologie, surtout de la part de la Chine», a-t-il affirmé à notre Bureau d’enquête. Les équipements Huawei sont présents dans le réseau 4G de plusieurs autres pays. Depuis quelques mois, les États-Unis exigent que les fournisseurs de télécommunication retirent tous les appareils, dans le cadre du programme surnommé «Arracher et remplacer».
Cyberespionnage Au Canada, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CST) mène depuis 2013 un programme d’inspection des équipements Huawei avant qu’ils soient déployés, pour «atténuer le risque de cyberespionnage», peut-on lire sur le site de l’agence de renseignement fédérale. Les résultats des analyses sont classifiés.
Le CST a refusé la demande d’entrevue du Bureau d’enquête, mais une source anonyme bien au fait du programme estime que ces efforts sont suffisants pour protéger le réseau 4G. Il ne croit toutefois pas qu’un tel programme fonctionnerait en 5G, vu la complexité de cette technologie.
Carl Bond, un ex-employé du CST qui a aussi été chef de la sécurité chez Huawei Canada, affirme de son côté qu’aucun code malveillant n’a jamais été découvert. «Si on en avait [trouvé], ils ne seraient plus en opération dans le réseau canadien.» – Avec la collaboration de Sarah Daoust-Braun
ILS ONT DIT NON À HUAWEI
Officiellement bannis États-Unis Royaume-Uni Suède Australie
Officieusement bannis Nouvelle-Zélande Japon
Présence encadrée
France Finlande Interdiction possible Pologne Roumanie Inde
-
«C’est une grosse surprise, pour moi, de voir le gouvernement dire au public qu’il considère Huawei pour le réseau 5G. [Si Huawei est autorisé en 5G], ce serait la brèche informatique du Canada.»
Pas d’accès
«Chez Huawei, la cybersécurité et la protection des données personnelles sont nos principales priorités», assure la porte-parole québécoise de Huawei Canada, Sabrina Chartrand. Elle indique aussi que «Huawei Canada n’a pas et n’a jamais eu accès aux données ou à l’information des Canadiens.»
Des équipements du géant chinois Huawei sont présents aux quatre coins de la province. Certains experts craignent que la Chine puisse s’en servir pour espionner nos télécommunications. Les appareils en question sont des radios et des antennes. Ils se trouvent sur les tours cellulaires et assurent le fonctionnement du réseau 4G. Ce sont les fournisseurs de téléphonie mobile, et non Huawei, qui opèrent les équipements installés dans leur réseau.
NORD-DU-QUÉBEC
12 sites, dont 2 qui ont des radios et 10 qui ont des antennes
* Un site se trouve près du poste de la Nemiscau, une importante centrale électrique à la Baie-James
SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN
19 sites, dont cinq qui ont des radios et 14 qui ont des antennes
CAPITALE-NATIONALE
521 sites, dont 459 qui ont des radios et 341 qui ont des antennes
* Un site est situé à moins de 500 mètres du Centre de recherche de la base militaire de Valcartier.
CÔTE-NORD
137 sites, dont 134 qui ont des radios et 13 qui ont des antennes
ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
29 sites, dont deux qui ont des radios et 27 qui ont des antennes
LANAUDIÈRE
161 sites, dont 115 qui ont des radios et 100 qui ont des antennes
MAURICIE
78 sites, dont 48 qui ont des radios et 61 qui ont des antennes
GASPÉSIE–ÎLES-DE-LA-MADELEINE
87 sites, dont 87 qui ont des radios et 31 qui ont des antennes
* Deux sites ont une vue sur le Rocher Percé
LAURENTIDES
258 sites, dont 180 qui ont des radios et 129 qui ont des antennes
OUTAOUAIS
124 sites, dont 57 qui ont des radios et 79 qui ont des antennes
*Côté Ottawa, 25 sites sont à moins d’un kilomètre du parlement
MONTRÉAL
1342 sites, dont 956 qui ont des radios et 936 qui ont des antennes
* Quatre sites se trouvent à l’Université de Montréal, et trois à l’Aéroport Montréal-Trudeau
LAVAL
193 sites, dont 129 qui ont des radios et 149 qui ont des antennes
CENTRE-DU-QUÉBEC
32 sites, dont 14 qui ont des radios et 18 qui ont des antennes
CHAUDIÈRE-APPALACHES
529 sites, dont 514 qui ont des radios et 159 qui ont des antennes
ESTRIE
33 sites, dont neuf qui ont des radios et 25 qui ont des antennes
MONTÉRÉGIE
777 sites, dont 629 qui ont des radios et 406 qui ont des antennes
* Cinq sites se trouvent dans un rayon de deux kilomètres de l’Agence spatiale canadienne
BAS-SAINT-LAURENT
268 sites, dont 262 qui ont des radios et 75 qui ont des antennes
Source: Les données sont fournies par les opérateurs sans-fil à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, en date de février 2021
L’antenne est un appareil passif qui propage et reçoit les signaux cellulaires. La radio est un appareil électronique qui génère le signal cellulaire. Des deux, la radio est l’appareil qui présente le plus de risques sur le plan de la sécurité informatique. Un même site peut avoir des antennes et des radios Huawei.
Les données obtenues par notre Bureau d’enquête montrent que les équipements de Huawei sont surtout présents dans les réseaux 4G de Telus (14 300 sites), Bell (5200) et Rogers (3385). Vidéotron possède des antennes Huawei dans 170 sites, mais n’indique pas la marque des radios utilisées dans les données fournies au gouvernement fédéral.
L’un des anciens dirigeants de Huawei Canada affirme avoir été une source des services secrets canadiens.
«Les services de renseignement canadiens, j’avais une relation assez étroite avec eux, on se rencontrait régulièrement», révèle à notre Bureau d’enquête Pierre Bissonnette, qui a été directeur général de Huawei Canada de 2010 à 2018.
Ses rencontres avec le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) auraient commencé «autour de 2013-2015», selon lui. Cela démontre que le SCRS, dont le rôle est d’enquêter sur ce qui menace la sécurité nationale, se préoccupait du géant chinois bien avant le débat actuel sur la présence de Huawei en 5G.
M. Bissonnette affirme que ses rencontres avaient lieu à l’insu de ses supérieurs chez Huawei, et qu’elles se déroulaient toujours «sur la même banquette du restaurant Bâton Rouge», au centre-ville de Montréal.
L’agent lui demandait de «rapporter n’importe quoi qu’il verrait de suspect. C’est ça qu’il voulait savoir.»
Le CST est l’agence fédérale qui protège les systèmes de communication du pays. Cette organisation s’assure notamment que les équipements de Huawei ne renferment pas d’outils d’espionnage.
En 2013, Huawei Canada a approché Carl Bond, un ancien militaire qui a travaillé 14 ans au CST, pour lui offrir le poste de chef de la sécurité.
«Les gens de Huawei avaient déjà parlé à des gens de la sécurité
[au gouvernement] pour voir s’ils considéraient que j’étais un candidat
acceptable», affirme Carl Bond.