Mac Pro : finalement, Intel toujours fabricant du processeur ?
Une fuite supplémentaire en faveur d’un abandon total des puces concurrentes pas si proche pour Apple.
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Valentin
Brendan Shanks, un
utilisateur de Twitter particulièrement curieux, a découvert une mention
au support des processeurs scalables Intel Ice Lake Xeon dans la
version bêta 1 du logiciel Xcode. Ce programme, édité par Apple pour les
développeurs, avait déjà presque révélé l’iMac M1 il y a plusieurs semaines. Mais cette fois-ci, c’est donc bien un appareil sans CPU estampillé silicon qui serait dans les cartons de la firme.
Selon Mark Gurman, il pourrait même s’agir du Mac Pro. La tour n’a
en effet pas été mise à jour depuis 2019 alors que la plupart des autres
machines de sa gamme ont été renouvelées ces derniers mois. Il s’agit
de l’ordinateur le plus puissant mais aussi le plus cher qu’on retrouve
chez Apple, dédié spécialement aux besoins gourmands des entreprises
comme son nom l’indique.
Pour rappel, lors de la Worldwide Developer Conference 2020 depuis suivie par une autre édition,
Apple avait annoncé que la transition des CPU vers une collection 100%
propriétaire prendrait deux ans. Il est donc tout à fait possible que
des Mac avec processeur Intel continuent de voir le jour d’ici à 2022.
Pour le moment, on ne sait rien de plus à propos du potentiel Mac
Pro qui serait en route. Néanmoins, il est fort probable que si celui-ci
est effectivement prévu pour bientôt, d’autres informations
confidentielles à son sujet soient partagées d’ici là. Concepts, photos
volées et détails techniques se font ainsi de plus en plus pressants à
l’approche des officialisations, malgré le secret tenu par Apple avant
les keynotes
Des outils pour l’audio spatial bientôt sur Logic Pro
Apple n’a pas précisé quand la mise à jour en question sera
déployée chez tout le monde.
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Valentin
Dans un nouveau communiqué de presse partagé sur son site, Apple en dit davantage sur les objectifs de Spatial Audio,
sa nouvelle fonctionnalité immersive pour écouter de la musique via son
service de streaming. Celle-ci est disponible depuis quelques heures
mais reste encore restreinte à une petite quantité de contenus, ce qui
n’est donc pas vraiment à son avantage.
Pour y remédier, Zane Lowe (qui organise déjà des podcasts sur Apple Music)
a alors expliqué que Logic Pro permettra bientôt aux producteurs de
concevoir des pistes spécialement optimisées pour l’audio spatial. Ce
programme, qui coûte la bagatelle de 229,99 euros sur l’App Store pour
Mac, est utilisé par de nombreux DJ pour créer leurs propres sons avant
de les diffuser sur les différentes plateformes de streaming.
Uniquement sur Apple Music
Pour
l’instant, l’audio spatial n’est actif que sur Apple Music : il faut
donc s’abonner au service pour en profiter, ce qui demande de
s’acquitter de 9,99 euros par mois pour un utilisateur seul. Les
étudiants, eux, ont droit à un tarif réduit à 4,99 euros par mois contre
dix euros de plus pour le forfait destiné aux familles. Avec un
avantage, tout de même : celui de ne pas devoir payer davantage pour le
Hi-Fi, étant donné que le Lossless est inclus.
Côté
amateurs comme professionnels, l’audio spatial s’annonce donc réservé à
un public pointu. D’autant plus qu’il faudra s’équiper des AirPods Pro
ou des AirPods Max pour en voir la couleur, ce qui demande encore un investissement supplémentaire.
Votre Mac devient de plus en plus
lent ? Faites un grand nettoyage pour libérer de l'espace de stockage en
supprimant les fichiers et les applications qui l'encombrent
inutilement et lui redonner sa vigueur de jeunesse.
Vous avez l'impression que votre Mac se traîne de plus en plus, qu'il
réagit mollement à chaque sollicitation ? Ne songez pas tout de suite à
la panne : il est tout à fait normal que les performances d'un
ordinateur se dégradent un peu au fil du temps, notamment parce que les
applications et le système d'exploitation ont tendance à être de plus en
plus gourmands en ressources. Toutefois, un ralentissement généralisé a
généralement une autre cause, très classique : la saturation de la
mémoire de stockage, c'est à dire du disque dur ou du SSD principal de
votre Mac, ce qui l'empêche de fonctionner normalement. Un grand ménage
suffit pour lui redonner sa vigueur d'antan. Vous pouvez vous y atteler
très facilement – et régulièrement ! – avec les outils intégrés en
standard à macOS, mais aussi utiliser des outils spécialisés pour les
tâches plus délicates.
Pourquoi un Mac devient lent au fil du temps ?
Qu'il s'agisse d'un Mac ou d'un PC, tout ordinateur utilise deux
types de mémoire : la mémoire vive (la Ram) et la mémoire de stockage
(disque dur, SSD, clé USB, carte Flash, etc.). Elles diffèrent par leur
capacité, leur vitesse de "réaction" et leur manière de retenir les
informations qu'on leur confie.
La mémoire vive est
une mémoire de travail temporaire qui héberge tout ce dont le processeur
a besoin pour fonctionner, à savoir le système d'exploitation (macOS
dans le cas d'un Mac), les applications et les éléments que vous ouvrez
(documents, images, pages Web, etc.). Elle est très rapide, mais
de "petite" taille (de 4 à 16 Go en général) et donc limitée. Surtout,
elle perd son contenu dès qu'elle n'est plus alimentée électriquement.
La mémoire de stockage est une mémoire de conservation. De grande
taille (généralement, de quelques centaines de giga-octets à plusieurs
tera-octets), elle contient tout ce que vous stockez (système
d'exploitation, applications et fichiers personnels) de façon durable,
même sans alimentation électrique. Mais elle est plus lente que la
mémoire vive, même si la technologie de puces électroniques utilisée sur
les SSD est sensiblement plus rapide que la technologie
magnéto-mécanique employée sur les disques durs traditionnels.
Ces deux types de mémoires sont complémentaires. Lorsque vous allumez votre
Mac, une partie du système macOS est copiée depuis la mémoire de
stockage dans la mémoire vive pour fonctionner. Idem chaque fois que
vous lancez une application, celle-ci passant de la mémoire de stockage
–où elle attendait patiemment son tour– à la mémoire vive pour être
utilisée. Au fur et à mesure du lancement des applications dont vous
avez besoin et des tâches que vous leur demandez de réaliser, la mémoire
vive se remplit. Et lorsqu'elle est pleine, elle utilise une partie de
la mémoire de stockage pour se décharger temporairement de certaines
tâches moins prioritaires (selon la technique dite de swap). Par
exemple, si vous ouvrez beaucoup d'onglets dans votre navigateur, alors
le grand tableau Excel que vous n'avez pas touché depuis une demi-heure
peut très bien être mis de côté. C'est ce qui explique la petite
hésitation d'affichage qui se produit parfois lorsque vous retournez sur
une application que vous aviez délaissée pendant un bon bout de temps.
Vous l'avez compris,
c'est là que se situe le goulet d'étranglement : s'il n'y a plus de
place non plus dans la mémoire de stockage, le Mac est perdu. Il passe
son temps à transférer des petits bouts de données d'une mémoire à
l'autre en fonction des besoins et passe finalement plus de temps à
réaliser ces transferts qu'à s'occuper de vos affaires ! Sans compter
que si la mémoire de stockage est vraiment pleine à craquer, vous ne
pourrez plus rien enregistrer et vous risquez donc de perdre votre
travail en cours.
Voilà pourquoi il
est impératif de toujours conserver un espace suffisant sur votre espace
de stockage, pour effectuer des échanges avec la mémoire vive. On
conseille en général de laisser disponible au moins 10 % de la capacité
totale (par exemple, 25 Go sur un SSD de 256 Go). C'est un minimum car
macOS a parfois de beaucoup d'espace libre pour télécharger et installer
les "grosses" mises à jour (comme Big Sur).
Bien entendu, la
mémoire de stockage de votre Mac se remplit au fil du temps en fonction
des applications que vous installez, des documents que vous créez, des
photos et des vidéos que vous accumulez, etc. C'est simple, on n'en a
jamais assez ! Mais en plus des éléments que vous conservez
consciemment, donc volontairement, le disque de votre Mac conserve aussi
des fichiers devenus inutiles (des applications que vous n'utilisez
jamais, des documents obsolètes, des fichiers oubliés dans la Corbeille,
etc.). Pire encore, en plus des données que vous stockez
volontairement, le système et les applications génèrent une multitude de
fichiers temporaires (notamment des "tampons" et des "caches" pour les
navigateurs Web). Certains sont censés s'effacer automatiquement, mais
la plupart restent et encombre la mémoire de stockage. Bref, même si
vous utilisez votre Mac "normalement" et "sagement", il finira par
s'alourdir et devenir lent. Voilà pourquoi il est indispensable de le
nettoyer régulièrement, avant un engorgement total.
Comment vérifier l'espace de stockage sur un Mac ?
Avant de vous lancer dans un grand ménage, vous devez d'abord
déterminer si l'encombrement de votre espace de stockage est bien la
cause du ralentissement de votre Mac. Heureusement, macOS sait établir
un état très précis pour vous aider à y voir clair.
Cliquez sur le menu Pomme, en haut à gauche de votre écran et sélectionnez À propos de ce Mac.
Dans la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur l'onglet Stockage.
Un graphique simplifié vous donne en un coup d'œil le taux de
remplissage du stockage de votre Mac (disques internes et externes, dès
lors qu'ils sont actifs). Au bout de quelques secondes de calcul, la
barre est découpée en zones de couleur correspondant aux principales
catégories de données stockées:
Photos, Documents, Applications, etc. Si la zone n'est pas assez grande
pour contenir le nom de la catégorie associée, survolez la couleur avec
la souris pour faire apparaître une bulle d'information.
Cliquez sur le bouton Gérer
pour obtenir des informations plus détaillées dans une nouvelle fenêtre
qui donne aussi accès à des outils pour faire le ménage.
Dans la fenêtre de gestion du stockage, la colonne de gauche indique l'espace occupé par différentes catégories : Applications (les logiciels installés sur votre Mac, la Corbeille (tous les fichiers mis dans la poubelle, mais pas encore supprimés), Création musicale (les fichiers audio de l'application Garage Band), Documents
(tous les fichiers répartis dans tout l'espace de stockage, y compris
les fichiers téléchargés, mais pas les photos et les vidéos gérées par
l'application Photos), iCloud Drive (les fichiers enregistrés sur le service de stockage en ligne lié à votre compte Apple), Mail (tous
les courriels, pièces jointes comprises, reçus et envoyés par
l'application Mail de macOS, mais pas les messages gérés par les autres
application de courriel, qui se trouvent inclus dans la catégorie
Documents), Messages (les messages envoyés et reçus via l'application Messages de macOS, avec les images jointes), Photos (toutes les photos et vidéos gérées par l'application à l'application Photos de macOS), Podcasts (les enregistrements audio téléchargés avec l'application d'Apple), TV
(les vidéos téléchargées avec l'application AppleTV, achetés sur
l'iTunes Store ou via un abonnement Apple TV+). Les trois dernières
catégories détaillées dans cette colonne sont en grisé, ce qui signifie
que vous ne pourrez pas agir dessus directement depuis cette fenêtre : Autres utilisateurs (données
liées aux autres comptes utilisateurs créés sur votre Mac, et que vous
ne pouvez évidemment pas effacer à leur place), Système (tous les éléments liés à macOS, sensibles par essence) et Autre
(catégorie fourre-tout qui contient tout ce qui n'est pas rangé
ailleurs). L'espace occupé par cette dernière peut varier énormément,
surtout si vous utilisez Time Machine, la fonction de sauvegarde sur un
disque externe intégrée au Mac. Cela peut paraître contre-intuitif, mais
elle entraîne l'utilisation d'une portion parfois non négligeable de
votre espace de stockage interne en y enregistrant des fichiers utiles à
la sauvegarde que nous ne pouvons détailler ici. Rassurez-vous cela
dit : macOS gère tout automatiquement et saura libérer cet espace s'il
en a besoin, sans perdre vos données qui sont donc sauvegardées sur le
disque externe.
Cet état des lieux
très détaillé vous permet d'avoir une vision globale de ce qui encombre
votre disque avant de vous lancer dans un grand ménage.
Comment vider la Corbeille du Mac ?
Le premier élément à nettoyer sur un Mac, c'est la Corbeille ! On
l'oublie trop souvent, mais elle contient des fichiers qui restent sur
le disque tant qu'elle n'est pas vidée. C'est le moyen plus simple et le
plus rapide de libérer de l'espace de stockage. Vous pouvez la vider de
plusieurs façons, et même automatiquement.
Effectuez un clic droit sur l'icône de la Corbeille située dans le Dock, et choisissez Vider la corbeille dans le menu qui apparaît.
Faites un clic gauche sur l'icône de la Corbeille dans le Dock pour afficher son contenu, puis cliquez sur le bouton Vider, situé en haut à droite de la fenêtre qui s'affiche.
Dans les deux cas, une fenêtre de confirmation s'affiche au milieu de l'écran. Cliquez sur le bouton Vider la corbeille pour valider.
Autre méthode, plus fine, pour vider la
Corbeille : passer par la fenêtre de gestion de stockage de votre Mac
(via le menu Pomme, voir plus haut). Dans cette fenêtre, cliquez sur Corbeille
dans la colonne de gauche. Vous pouvez alors décider de n'effacer que
certains des fichiers les plus volumineux en les sélectionnant, puis en
cliquant sur le bouton Supprimer, en bas à droite. Ou tout simplement la vider complètement à l'aide du bouton en haut à droite.
Pour ne plus avoir à penser à la
Corbeille, vous pouvez également demander à votre Mac la vider
régulièrement de façon automatique. Pour cela, cliquez sur la section Recommandations en haut à gauche de la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac, puis cliquez sur le bouton Activer en face de la mention Vider la corbeille automatiquement.
Confirmez votre choix d'un clic sur le bouton Valider dans la fenêtre qui s'affiche.
Désormais, tout fichier présent dans la
Corbeille depuis plus de trente jours sera automatiquement effacé sans
vous demander votre avis. Un moyen pratique pour ne pas laisser la
Corbeille enfler tout en conservant un temps suffisant pour rattraper un
fichier effacé par erreur. Naturellement, n'activez pas cette fonction
si l'effacement automatique vous met mal à l'aise.
Comment supprimer les gros fichiers sur un Mac ?
La fenêtre de gestion d'espace de stockage permet de faire facilement de la place sur le disque du Mac.
Ouvrez la fenêtre de gestion du stockage comme expliqué plus haut.
Cliquez ensuite sur la section Documents
dans la colonne de gauche. Dans la zone principale de la fenêtre, vous
repérerez facilement les plus gros fichiers. Ils sont classés par défaut
dans l'ordre décroissant de taille. Si ce n'est pas le cas, cliquez sur
la colonne Taille pour y revenir. Cliquez sur les autres intitulés de colonnes pour classer la liste en fonction du nom des fichiers, de leur type ou de la date de leur dernière ouverture (Dernier accès). Vous trouvez un gros fichier dont vous n'avez plus besoin ? Sélectionnez-le puis cliquez sur le bouton Supprimer en bas à droite.
Chaque fois que l'on télécharge un
fichier depuis Internet, et ce quel que soit le navigateur utilisé, il
va se nicher par défaut dans le bien nommé dossier Téléchargements.
C'est pratique, mais on oublie souvent qu'il existe et du coup il se
remplit petit à petit jusqu'à occuper plusieurs giga-octets. Pour en
faire facilement le ménage, cliquez sur l'onglet Téléchargements dans la section Documents
de la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac. La liste affiche
alors tous les fichiers du dossier Téléchargements du Mac, que vous
pouvez classer par taille pour vous débarrasser des plus gros en
premier. N'hésitez pas à consulter toute la liste : il y a sûrement
d'autres fichiers qui y traînent depuis longtemps, comme par exemple de
vieilles versions d'installeur de logiciel (les fichiers qui finissent
par .dmg ou .pkg) dont vous n'avez plus besoin et que vous pouvez de
toute façon toujours télécharger à nouveau si nécessaire. Et
probablement dans des versions plus récentes.
Comment supprimer les applications inutilisées sur Mac ?
Il n'y a pas que les documents, les photos et autres vidéos qui
occupent de la place sur le disque d'un Mac : les applications aussi.
Surtout si certaines sont inutilisées… Pour les effacer, vous pouvez
passer là encore par la fenêtre de gestion du stockage. Mais nous vous
conseillons de consulter notre fiche pratique Désinstaller proprement des applis sur Mac, qui vous montrera comment les suppirmer vraiment complètement et gagner encore plus de place.
Ouvrez la fenêtre de gestion du stockage
comme expliqué plus haut. Pour consulter toutes les applications
installées sur votre Mac et découvrir celles qui occupent le plus de
place, cliquez sur la section Applications
dans la colonne de gauche. Elles y apparaissent par défaut classées par
ordre décroissant de taille. Pour supprimer une application,
sélectionnez son nom dans la liste, puis cliquez sur le bouton Supprimer en bas à droite.
Comment gérer la place occupée par iCloud Drive ?
iCloud Drive est le service de stockage en ligne (via
Internet) d'Apple, équivalent au fameux Dropbox. Si vous l'avez activé
pendant la phase d'installation de votre Mac ou plus tard, via les
Préférences Système, iCloud Drive se charge de synchroniser le contenu
de deux dossiers de votre Mac avec l'espace de stockage en ligne lié à
votre compte Apple. Bien entendu, le comportement d'iCloud Drive a un
impact sur l'espace de stockage de votre Mac.
Ce service peut en
effet fonctionner de deux manières différentes : soit vous stockez à
l'identique sur votre Mac tous les fichiers et dossiers que vous confiez
également à iCloud Drive, soit vous fonctionnez en mode dit "optimisé",
auquel cas, vous laissez le soin à macOS d'effacer de votre Mac les
fichiers les moins utilisés pour faire de la place sur le disque en cas
de besoin. Bien entendu, ces fichiers restent en sécurité dans votre
espace en ligne et macOS s'occupe de les récupérer depuis Internet à la
demande si vous double-cliquez dessus. On repère ces fichiers par la
petite icône en forme de nuage à côté de leur nom : si vous la voyez,
c'est que le fichier n'est plus sur votre Mac, mais en ligne.
Pour voir l'espace occupé par iCloud
Drive, ouvrez la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac comme
expliqué plus haut, puis cliquez sur la section iCloud Drive
dans la colonne de gauche. Par défaut, elle n'affiche pas la liste des
fichiers stockés dans ce dossier accessible par le Finder.
Pour modifier le comportement d'iCloud Drive, cliquez sur le menu Pomme, puis sur Préférences Système.
Dans la fenêtre des préférences, cliquez sur l'icône Identifiant Apple
Cliquez sur la section iCloud dans la colonne de gauche, et enfin sur le bouton Options, en face de la ligne iCloud Drive.
Dans la fenêtre qui s'ouvre, cochez ou décochez la case Dossiers Bureau et Documents pour activer ou de désactiver la synchronisation de ces dossiers. Cliquez ensuite sur Terminé.
Dans la fenêtre précédente, cliquez sur la case Optimiser le stockage du Mac
pour permettre à macOS d'effacer du Mac les fichiers en sécurité dans
les nuages. Décochez cette case si vous préférez vous assurer que tous
les fichiers restent à la fois stockés en ligne et sur le Mac, ce qui
prendra donc plus de place.
Comment effacer les fichiers temporaires et les caches d'un Mac avec OnyX ?
Outre les données que vous stockez volontairement sur votre Mac, le
système et certaines applications génèrent des fichiers auxquels vous
n'avez pas directement accès, mais qui peuvent occuper une place non
négligeable. Il s'agit principalement de fichiers temporaires (aussi
appelés "tampons" ou "caches"), créés notamment par les navigateurs Web,
qui peuvent s'accumuler au fil du temps. Ce sont aussi ces fichiers qui
font parfois exploser la catégorie Autre, que l'on visualise dans la
fenêtre d'information sur le stockage de votre Mac.
Il existe de nombreuses applications spécialisées proposant des outils de nettoyage pour s'en débarrasser. Certaines, comme Clean my Mac, Mac Washing Machine Secure X9 ou CCleaner sont
payantes, mais également déclinées en version d'essai permettant de se
faire une idée. Mais une des plus efficaces dans ce domaine est
totalement gratuite : OnyX, de Titanium Software.
Disons-le tout net, il convient d'utiliser cette application avec
toutes les pincettes nécessaires. D'abord, vous devez installer sans
faute la version destinée à votre version de macOS. Ensuite, vous devez
vous montrer patient : la plupart des opérations que vous demanderez à
OnyX réclament plusieurs minutes, voire dizaines de minutes sur une
machine plus ancienne munie d'un disque dur classique plutôt que d'un
SSD. Armez-vous donc de patience et n'interrompez pas les opérations en
cours.
Avant toute chose, vérifiez la version de macOS installée sur votre Mac. Pour cela, déroulez le menu Pomme et cliquez sur À propos de ce Mac. La version du système installée sur votre Mac est indiquée en clair dans la fenêtre d'information.
Avec votre navigateur Web, téléchargez la version d'OnyX correspond à votre version de macOS.
Après le téléchargement, installez OnyX.
Vous devrez taper le mot de passe de votre compte pour accorder à
l'application les droits d'administrateur et lui donner ainsi les moyens
d'agir.
Une fois OnyX lancé, cliquez sur l'onglet Maintenance en haut.
Cochez ensuite les cases des fonctions de nettoyage et d'optimisation : Structure du système de fichiers et Supprimer les instantanés locaux Time Machine dans la section Vérification, Système, Applications, Internet et Messages d'historique et rapports dans la section Nettoyage,et éventuellement Corbeille et Éléments indésirables dans la section Options diverses.
Pour information, Système correspond aux
fichiers système dont votre Mac n'a pas besoin et que vous pouvez
effacer sans risque ; Applications aux mémoires tampons des applications
que vous avez utilisées, notamment liées au traitement audio et à
Java ; Internet aux nombreuses données liées à vos visites (caches de
navigation, historiques, formulaires, cookies) ; et Messages
d'historique et rapports aux données de diagnostic générées à la fois
par les applications et le système (pas vraiment utiles au quotidien).
Pour éviter d'effacer trop de choses, et
notamment les identifiants et les mots de passe que vous utilisez pour
vous connecter à des services en ligne, cliquez sur le bouton Options…, à droite de cette section, pour peaufiner le nettoyage. Dans la liste qui apparaît, vous pouvez tout cocher sauf la case Informations des formulaires. À défaut, vous devrez retaper vos identifiants et mots de passe qui ne seront plus mémorisés… Cliquez sur OK quand vous avez terminé pour revenir à la fenêtre principale.
Quand toutes les options de nettoyage sont paramétrées, cliquez sur Exécuter en
bas à droite. Une fenêtre vous indique que le Mac redémarrera
automatiquement à la fin de l'opération. Il ne vous restera plus ensuite
qu'à comparer l'espace occupé sur votre Mac avant et après.
Après le nettoyage, si vous voulez aller plus loin dans l'optimisation de votre Mac, cliquez sur l'onglet Utilitaires. Dans la sous-section Système de fichiers,
vous pouvez lancer une vérification globale de la structure des
fichiers et des dossiers enregistrés sur le Mac. L'opération est longue
– il vous faudra là encore patienter –, mais elle peut détecter des
anomalies et rendre votre Mac plus réactif en les corrigeant.
OnyX permet également de modifier des paramètres cachés de macOS via l'onglet Paramètres,
qui regorge de réglages qu'il serait trop long de détailler ici. Notons
pêle-mêle que vous pouvez, par exemple, changer le nom par défaut pour
les captures d'écran et éviter d'y inclure l'ombre des fenêtres,
modifier certains éléments affichés dans les menus du Finder, modifier
le comportement du Dock, activer ou désactiver le son de démarrage du
Mac, réactiver la fonction de lissage des polices qui a disparu de Big
Sur, etc. Bref, une formidable trousse à outils pour le "tuning", qui
fera le bonheur de ceux qui aiment avoir un Mac "sur mesure".
OnyX vous prévient lorsque certaines
actions sont à manier avec plus de précaution que d'autres. Cela dit,
pensez toujours à sauvegarder votre Mac avant de vous lancer dans des
opérations d'optimisation trop poussées. En cas de plantage, vous
récupérerez au moins votre Mac comme il était avant : même lent, il sera
plus utile que s'il ne fonctionne pas du tout !
Au cours de ces derniers mois, Apple multiplie les nouveautés en lien avec la confidentialité et la protection de la vie privée de ses utilisateurs. La mesure phare est notamment l’App Tracking Transparency
qui force les développeurs à demander votre accord lorsque leur
application récolte vos données à des fins de suivi publicitaire.
Loin de s’arrêter en si bon chemin, la firme de Cupertino va
déployer une nouvelle fonctionnalité sur iOS 15 et macOS Monterey pour
lutter contre ce même suivi marketing dans les e-mails.
Toujours plus de confidentialité
Concrètement,
cette nouvelle option baptisée « Mail Privacy Protecion » ne sera pas
activée par défaut mais facilement accessible. Une fois lancée, elle
vous permettra de cacher votre adresse IP et chargera les contenus mis
en place dans le cadre du suivi en arrière plan à l’aide de plusieurs
services proxy. Elle leur attribuera une adresse IP de manière
aléatoire, ce qui devrait là encore mettre à mal les plans des
annonceurs.
À ce sujet, Apple précise aussi :
Il convient de noter que les expéditeurs
verront une adresse IP correspondant à la région où vous vous trouvez,
ce qui leur donnera des informations génériques sur votre comportement
qui ne sont pas spécifiques et ne peuvent pas être utilisées pour
établir un profil de votre comportement.
Vous pouviez auparavant
bloquer les traqueurs d’e-mails en bloquant le chargement du contenu
distant dans l’app Mail sur iOS et macOS, mais la nouvelle
fonctionnalité d’Apple est supérieure car vous pouvez toujours afficher
tout le contenu des e-mails normalement tandis que la protection de la
confidentialité de la messagerie fonctionne en arrière-plan sans
compromis visuel.
Reste à voir comment
les annonceurs réagiront à cette idée qui viendra bousculer leurs
habitudes. Ces apports pourraient aussi inspirer la concurrence à
l’image de Gmail et s’imposer comme un standard dans l’industrie.
Elles
s’ajoutent à d’autres annonces effectuées par la marque à la pomme au
cours de la WWDC et notamment la présence d’un VPN sur iCloud+. Vous
pouvez retrouver l’ensemble de ces informations dans notre résumé très complet du Keynote.
Aucune surprise : l’iMac 24 pouces est un excellent iMac d’après les premiers tests
Nicolas Furno |
En amont de la sortie de l’iMac 24 pouces
ce vendredi 21 mai, Apple a envoyé comme toujours quelques exemplaires
de son tout-en-un à la presse. Journalistes (mais toujours pas nous 😢)
et youtubeurs ont reçu un exemplaire et ils ont tous publié leur test en
même temps cet après-midi. Avant de pouvoir tester nous-mêmes
l’ordinateur, voici ce qui ressort des premiers tests !
L’Apple M1 fidèle à lui-même
Commençons par évacuer le point le moins intéressant de tous ces
tests : les performances. L’iMac 24 pouces repose sur la même base
technique que les autres Mac avec Apple M1 sortis à l’automne, si bien
que l’on a une bonne idée de ce qu’il faut en attendre avant même de le
tester. La puce conçue par Apple est extrêmement rapide et elle laisse
les anciens iMac 21 pouces sous Intel sur place et même la plupart des
Mac Intel.
Comme le note Jason Snell de Six Colors,
on connaît déjà cet ordinateur, mais l’iMac 24 pouces le propose sous
un format différent. Les résultats de tests de performances sont
identiques aux précédents Mac avec cette même puce, ce qui est logique.
Sa ventilation active lui assure des performances maintenues sans
problème, comme en témoigne Monica Chin pour The Verge : même après trente minutes de tests intenses avec Cinebench, les performances n’ont pas baissé.
Tant mieux, d’autant que les deux ventilateurs intégrés à
l’iMac 24 pouces sont aussi discrets que ceux des Mac mini et
MacBook Pro 13 pouces avec M1. Au quotidien, on ne l’entend jamais et
Joanna Stern du Wall Street Journal
s’émerveille de cet ordinateur qui encaisse sans broncher ses tests de
performances les plus exigeants dans le silence le plus complet.
On peut entendre les ventilateurs, précise quand même Decindra Hardawar pour Engadget.
Il indique qu’ils s’activent pendant une session de jeu, mais restent
discrets même dans ce cas de figure. Le journaliste parle de « doux
vombrissement », un bruit qui n’est pas du tout gênant au quotidien. Là
encore, l’iMac 24 pouces ne se distingue pas vraiment des autres Mac
Apple M1, c’est la même situation avec le Mac mini ou le
MacBook Pro 13 pouces.
Les mêmes limites s’imposent à l’iMac 24 comme à tous les autres Mac
M1. Le CPU et le GPU sont identiques, avec huit cœurs pour le premier et
sept ou huit pour le second. La RAM ne peut pas dépasser 16 Go et c’est
toujours 8 Go de base, quand le stockage est limité au maximum à 2 To.
Il n’y a au maximum que deux ports Thunderbolt au dos de l’ordinateur,
qui ne sait gérer qu’un seul écran externe en plus du sien.
The Verge résume bien la situation : si vous étiez limité
par les précédents Mac Apple M1, ce modèle ne sera pas pour vous. Si ce
n’est pas le cas, la puce d’Apple est réellement aussi bonne qu’on le
pensait initialement et l’iMac 24 pouces en profite tout autant que les
autres Mac. Le choix revient donc essentiellement à une histoire de
forme…
Le design avant tout
Le nouvel iMac prend l’Apple M1 et le place sous un écran d’à peu
près 24 pouces. Apple a mis le paquet sur le design de son tout-en-un,
avec une large sélection de couleurs que vous pouvez admirer dans cette vidéo d’iJustine,
où elle déballe toutes les variantes l’une après l’autre. On y verra
notamment le modèle le plus discret de la gamme, l’argent qui ressemble
le plus aux anciens iMac, du moins de dos.
Comme on l’avait vu sur les photos du produit, Apple a opté pour un
bi-ton, avec une couleur vive au dos et une version plus pastel devant.
Le constructeur fournit même deux autocollants avec ses iMac, un de
chaque couleur. Tous les accessoires sont aussi accordés, avec la teinte
pastel pour que votre bureau soit cohérent. Comme souvent, les couleurs
réelles sont assez différentes des photos mises en avant sur le site
d’Apple et il peut être difficile de se faire une idée.
L’orange envoyé par Apple à la majorité des journalistes affiche une
teinte très chaleureuse au dos et même de face, la couleur le distingue
clairement. Le bleu reçu majoritairement par les autres journalistes est
nettement plus discret de face et selon les angles, on pourrait même
croire qu’il s’agit de la couleur de base de l’aluminium. On pense à
l’iPad Air 4, mais c’est indéniablement le dos qui permet au tout-en-un
de se distinguer.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas et sur ce point, les avis sont partagés. Julien Cadot de Numerama salue le retour de la couleur pour combattre la « morosité grisâtre ou noire » de l’informatique. Autre son de cloche pour Marques Brownlee,
qui n’apprécie pas le design de son iMac 24 bleu. Même s’il apprécie
mieux les bordures blanches autour de la dalle, qui pourraient permettre
de mieux intégrer l’ordinateur face à un mur blanc, il ne comprend pas
pourquoi le menton est encore là.
On sait pourquoi ce menton est là : la finesse de cet iMac est telle —
l’iMac est plus fin qu’une Apple Watch ! — qu’il a fallu placer tous
les composants sous l’écran, et non derrière. Le YouTubeur trouve que
c’est un choix malvenu et il aurait préféré un iMac plus épais, mais
sans menton et pourquoi pas avec une alimentation intégrée. Une fois
posé sur le bureau, on ne profite plus de la finesse de la machine,
argumente-t-il.
Néanmoins, comme le rappelle Jason Snell, cette finesse combinée à la
légèreté de l’iMac 24 est aussi un avantage. Le journaliste explique
qu’on peut déplacer le tout-en-un si facilement et qu’il prend si peu de
place qu’on pourrait avoir envie d’en faire un ordinateur transportable
d’intérieur, qui passe du bureau à la cuisine au fil de la journée. En
cela, il perd son statut de meuble fixe et cela peut être très pratique,
notamment dans les logements exigus.
Utiliser un iMac dans une cuisine, cela peut ressembler à une idée
ridicule, mais elle s’avère plus courante qu’on pourrait le croire. Le
journaliste d’Engadget tout comme Dan Ackerman pour Cnet expliquent avoir fait la même chose que leur collègue, tandis que le youtubeur Brian Tong présente son modèle violet dans sa cuisine.
Suivre des recettes ou diffuser de la musique pendant que l’on
cuisine, utiliser l’écran de qualité pour regarder des vidéos ou encore
déplacer l’ordinateur d’une pièce à l’autre pour travailler en profitant
d’une meilleure lumière naturelle. C’est si simple, pourquoi s’en
priver ? Une simplicité aussi permise par le câble d’alimentation
maintenu par des aimants au dos de l’iMac.
Attention, rien à voir avec le MagSafe des anciens Mac toutefois — ni
celui des nouveaux iPhone, ça devient compliqué —, l’aimant est
puissant et il faut tirer fermement dessus pour l’enlever. C’est un
défaut pour Numerama qui relève que l’ordinateur tombera bien
avant que le câble ne se détache, mais c’est surtout pratique pour
pouvoir déplacer l’iMac constamment. Le câble vient trouver
naturellement sa place, il n’est pas nécessaire d’aller fouiner derrière
l’ordinateur comme avant. Et si vous voulez l’installer sur un bureau
fixe, la prise Ethernet intégrée élimine un câble — « généralement assez
laid » considère Pierre Fontaine pour 01Net — au niveau du bureau.
La webcam est aussi meilleure, enfin. Tous les journalistes ont testé
la caméra 1080p installée par Apple et noté les progrès par rapport aux
autres Mac, y compris les modèles M1 qui bénéficient des mêmes
traitements logiciels de l’image. Mais comme le montre cette comparaison
publiée par le Wall Street Journal, l’iMac 24 pouces (gauche)
fait nettement mieux qu’un MacBook Pro 13 pouces dernière génération
(droite) dans les mêmes conditions.
Et d’après Joanna Stern, la webcam fait désormais jeu égal avec celle
d’un iPhone récent : comparé à la caméra avant de son iPhone 12, l’iMac
avait souvent de meilleurs résultats. Tous les tests saluent cette
bonne surprise, tout comme la qualité des six microphones, qui savent
capter la voix de l’utilisateur où qu’il soit. L’enregistrement est de
bonne qualité, sans atteindre le niveau d’un microphone dédié, bien sûr.
Même idée avec les haut-parleurs, qu’Apple qualifie de meilleurs jamais installés dans un iMac. La journaliste de The Verge est sur la même longueur d’ondes et relève que le niveau sonore suffit amplement pour une pièce, sans distorsion. Chez Engadget,
on souligne aussi que leur compatibilité Dolby Atmos sait être
bluffante avec un film : le journaliste avait l’impression d’entendre le
son arriver depuis derrière lui.
Pourtant, Apple a repris la même solution technique, avec deux
haut-parleurs qui pointent vers le bas. L’entreprise a déjà prouvé
qu’elle pouvait extraire une excellente qualité sonore d’un tel
environnement et le nouvel iMac n’en est que la dernière preuve. Malgré
tout, Marques Brownlee a noté un léger manque de basses, preuve de plus
pour le youtubeur qu’Apple a trop favorisé la finesse.
Le Mac parfait pour la majorité des besoins
Ces premiers tests sont ainsi tous enthousiastes : même si certains
journalistes considèrent que l’ordinateur n’est pas pour eux, ils
reconnaissent tous qu’il est parfaitement adapté pour sa cible. En
particulier, c’est un Mac parfait pour les besoins du quotidien et toute
la famille.
L’ajout de Touch ID au clavier fourni avec l’iMac va d’ailleurs dans
ce sens. Grace à lui, on peut rapidement basculer d’une session
utilisateur à l’autre, tout comme on peut facilement déverrouiller
l’ordinateur au démarrage. Marques Brownlee note qu’il ressemble fort au
Touch ID des iPhone et même s’il y a une latence d’une seconde ou deux,
probablement liée à la transmission des données en Bluetooth, c’est un
confort indéniable.
Comme Samuel Gibbs pour The Guardian, René Ritchie d’iMore
aurait préféré Face ID, mais le journaliste rappelle que tous les Mac
Apple M1 sont compatibles avec le nouveau clavier équipé de Touch ID.
Pour le moment, Apple ne vend pas l’accessoire séparément, mais cela
viendra certainement dans un deuxième temps. Le journaliste d’Engadget
salue aussi cette fonction pour tout le reste, comme les achats sur le
Mac App Store et considère que cela devient vite indispensable.
Les autres accessoires fournis avec l’iMac sont les mêmes qu’avant,
mais colorés. Le Magic Trackpad comme le Magic Keyboard adoptent des
bords arrondis, mais Jason Snell regrette le retour sur le petit clavier
aux flèches sans T inversé. Apple avait fini par abandonner cette
mauvaise idée avec ses claviers récents, il est difficile de comprendre
pourquoi elle y revient maintenant. Quant à la Magic Mouse, elle adopte
un coloris similaire à celui de l’ordinateur, mais ne change pas par
ailleurs, ce qui signifie que sa charge est toujours aussi ridicule…
À l’heure des bilans, l’enthousiasme reste de mise. À condition de
garder en tête les limites de tous les Mac Apple M1, à condition aussi
d’accepter une grille tarifaire pas toujours facile à avaler — Numerama
évoque notamment les prix des options pour la mémoire vive et le
stockage et à peu près tout le monde critique les radineries sur le
modèle entrée de gamme dépourvu de deux USB-C, de prise Ethernet ou de
Touch ID —, cet iMac 24 pouces est un excellent ordinateur pour le grand
public.
Même les pros pourraient s’y retrouver, note le youtubeur et photographe Tyler Stalman
qui juge que cet iMac est bien assez puissant pour répondre à la
majorité des besoins en photo et vidéo. Malgré tout, tous les tests sans
exception rappellent que c’est un ordinateur destiné à tous ceux qui
ont besoin d’un ordinateur pour les besoins du quotidien et de
l’informatique légère. Et en fait, il répondra sans problème à la
majorité des utilisateurs.
D’ailleurs, conclut Monica Chin dans son test pour The Verge,
il est plus facile de lister les cas où cet iMac 24 pouces ne suffira
pas. Ceux qui ne veulent pas de dongles et ont besoin de connecter de
multiples accessoires, ceux qui avaient un iMac 27 pouces et ne veulent
pas perdre de l’espace de travail utile, ceux qui ont besoin de plus de
performances et ceux qui veulent le meilleur rapport qualité/prix.
Même si, comme le note judicieusement Marques Brownlee, vous ne
pourrez pas trouver un ordinateur avec un aussi bon écran pour le prix
demandé par Apple, mais si vous acceptez un écran moins bon, il y a bien
évidemment moins cher, ne serait-ce qu’en partant du Mac mini M1. Pour
rappel, les prix débutent en France à 1 449 € pour le modèle d’entrée de gamme.
Comme toujours avec l’iMac, on paye la compacité, l’intégration et la
simplicité. Mais sur tous ces points, le contrat est rempli et ce
nouveau tout-en-un remplit parfaitement son office.