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jeudi 1 juillet 2021

Monterey facilite l’usage des Mac comme écran externe

 

 

Monterey facilite l’usage des Mac comme écran externe

Rendez-vous à l’automne (version finale) pour le tester chez vous en toute sécurité.


Publié le

 

Par:Valentin


Si avec Sidecar il est relativement facile d’agrandir l’espace de travail virtuel de macOS avec un iPad, la technique n’est pas si aisée avec un autre ordinateur. En effet, jusqu’à maintenant il était nécessaire de passer par des manipulations longues et relativement techniques, qui plus est pas toujours conseillées par Apple pour y arriver. C’était sans compter sur la dernière mouture du système d’exploitation de ses Mac.

Monterey permet ainsi de connecter très facilement la dalle d’un Mac à un autre afin que celle-ci fasse office d’écran externe. Baptisée AirPlay to Mac, la fonctionnalité qui autorise cette petite prouesse semble assez fluide et surtout bien plus pratique qu’auparavant. Ceux qui ont opté pour l’iMac avec processeur M1 mais disposent déjà d’un MacBook Pro pour leurs déplacements pourraient en être les premiers ravis.

Une idée datant de… 2009

Certains auront probablement remarqué que cette solution n’est pas sans rappeler une autre elle aussi signée Apple et dévoilée il y a plus d’une dizaine d’années. Appelée target display mode à l’origine, celle-ci consiste à utiliser “un iMac en tant qu’écran avec le mode d’affichage cible” selon le fabricant. Mais les modèles sortis après mi-2014 ont finalement abandonné cet outil pourtant bienvenu.

AirPlay to Mac, pour sa part, serait différent à plusieurs égards. Tout d’abord, les vidéos envoyées d’une machine à l’ordre seraient compressées. Un sérieux inconvénient pour les monteurs et autres professionnels de l’imagerie. De plus, une certaine latence aurait été remarquée par quelques utilisateurs. Le délai lié à la transmission des contenus est certes minime, mais tout de même davantage perceptible que la fameuse inclinaison de l’iMac. Gageons toutefois que tout ceci sera résolu d’ici à la sortie de la bêta.

L’audio aussi !

Avec macOS 12, AirPlay to Mac (avec ou sans fil) permet aussi de transformer les haut-parleurs de l’iMac M1 -particulièrement sophistiqués depuis sa sortie- en enceinte réceptrice. Un cas de figure assez simple pour illustrer le système est celui d’un amateur de vinyles découvrant des titres sur l’app Discogs de son iPhone, avant d’en transférer le son vers celui de son grand écran pour mieux admirer le design du macaron.

AirPlay to Mac fonctionne avec les MacBook Pro et les MacBook Air sortis en 2018 et ensuite, les iMac de 2019 et suivants, le Mac Pro, l’iMac Pro et le Mac mini de 2020. Pour l’essayer, sachez que la date de déploiement de la bêta publique est fixée au mois de juillet.

 

REF.:

mercredi 30 juin 2021

Xbox Game Pass

 

 

Xbox Game Pass est un service d'abonnement de Microsoft destiné à être utilisé avec sa console de jeux Xbox One. Décrit comme le « Netflix pour les jeux vidéo » 1, le Xbox Game Pass permet aux joueurs d’avoir accès à un catalogue de jeux de différents éditeurs pour un prix unique par abonnement mensuel. Le service a été lancé le 1 er , tandis que les abonnés à Xbox Live Gold ont obtenu un accès prioritaire le .

Lors de l'E3 2019, Microsoft annonce l'arrivée du Xbox Game Pass sur PC, au départ en bêta puis dans la version ultimate ou l'on peut jouer sur un serveur avec un PC non performant.

Le service compte au plus de 18 millions d’abonnés2.

Histoire

Le , Microsoft a annoncé le lancement de Xbox Game Pass et a mis à la disposition des membres de sa communauté Xbox Insider un catalogue limité de jeux à des fins de test et de retour1. Plus tard au deuxième trimestre de 2017, le service a été ouvert aux joueurs abonnés à Xbox Live Gold , puis à tous les autres joueurs. Un abonnement Xbox Live Gold n'est pas requis pour le Xbox Game Pass, mais il est nécessaire pour les jeux avec contenant le multijoueur en ligne.

Dans le cadre de la conférence de presse de Microsoft sur l'E3 2017 , Microsoft a annoncé que certains titres Xbox seraient rendus disponibles via une nouvelle fonctionnalité de compatibilité ascendante similaire à celle des titres Xbox 360. Dans une interview ultérieure, Phil Spencer a déclaré que certains de ces jeux pourraient également se retrouver sur Game Pass3.

Le , Microsoft a annoncé une extension de Game Pass permettant aux titres propriétaires d’arriver sur le catalogue avec la version commerciale du jeu4. Sea of Thieves est le premier nouveau titre à apparaître sur Game Pass le , date de son lancement dans le commerce5. Crackdown 3 , State of Decay 2 et Forza Horizon 4 seront également ajoutés lors du lancement, bien que Les dates de lancement n’étaient pas annoncées à ce moment-là et les versions futures des franchises Microsoft existantes, telles que Halo et Gears of War, seraient également ajoutées lors de leur sortie4. De plus, une séléction de titre ID@Xbox sont également ajoutés au service à leurs dates de sortie, le premier étant Robocraft Infinity.

Spencer a déclaré que l'intention de Microsoft avec le Xbox Game Pass était de le rendre disponible sur de nombreux appareils, y compris ceux de leurs concurrents. Spencer a déclaré: "Nous voulons utiliser la Game Pass sur n'importe quel appareil sur lequel quelqu'un veut jouer ... Non seulement parce que c'est notre métier, mais vraiment parce que le modèle commercial permet aux utilisateurs de consommer et de trouver des jeux auxquels ils n'auraient jamais joué. " 6 En , Microsoft a annoncé l'arrivée du Xbox Game Pass pour les ordinateurs Windows 10, qui contiendrait plus de 100 jeux de ses propres studios ainsi que de tiers lors de son lancement7.

Le , Microsoft a annoncé Xbox Game Pass Ultimate, un nouveau niveau combinant le Xbox Game Pass et Xbox Live Gold en un seul abonnement. Il est devenu disponible pour des tests pour les initiés Xbox le même jour, alors que la disponibilité générale a commencé le .

Le , Microsoft a annoncé que le Xbox Game Pass pour PC serait lancé en version bêta ouverte, ce qui serait également inclus dans Ultimate.

Structure

Xbox Game Pass est similaire à l’abonnement de jeu vidéo fourni par EA se nommant EA Play existant sur Xbox One et au service PlayStation Now proposé par son rival Sony1,8,9.

Le catalogue sur abonnement contient plus de 100 jeux au lancement, des jeux étant ajoutés et parfois retirés du catalogue10. Xbox Game Pass permet au joueur de télécharger le jeu complet sur la console. Selon le responsable de la Xbox Phil Spencer, cet objectif visait à offrir aux joueurs "un jeu continu et fidèle sans se soucier des problèmes de streaming, de bande passante ou de connectivité"11. Contrairement à EA Access, Xbox Game Pass propose des jeux provenant d’un grand nombre d’éditeurs, tels que Namco, Capcom, WB Games, 2K Games, Bethesda Softworks et des jeux à la première partie de Xbox Game Studios10.

Le catalogue propose des jeux sélectionnés pour Xbox One ainsi que des titres sélectionnés pour Xbox 360 et Xbox avec lesquels Xbox One est compatible avec les versions antérieures11. Il n’y a pas de limite au nombre de jeux qu’un joueur peut télécharger et installer sur ses consoles, mis à part la quantité d’espace de stockage disponible sur la console. Tant qu'un jeu reste dans le catalogue, il est disponible en téléchargement illimité et peut être lu par les abonnés11. Les joueurs peuvent acheter des jeux dans le catalogue avec un rabais de 20% et tout contenu complémentaire associé à ces jeux avec un rabais de 10%. Le prix réduit est disponible uniquement pendant que le jeu est dans le catalogue et uniquement pour le jeu en particulier; à titre de comparaison, la remise d'abonné EA Access 10% s'applique à tout contenu publié par EA, et pas uniquement au contenu de son catalogue d'abonnements11. Les jeux du catalogue peuvent être lus lorsque la console est hors ligne, mais au plus 30 jours avant de devoir se reconnecter pour vérifier un abonnement actif12.

Si le jeu est supprimé du catalogue par Microsoft ou si le joueur met fin à son abonnement, l'accès est suspendu jusqu'à ce que le joueur achète le jeu ou renouvelle son abonnement, mais leur progression dans le jeu est enregistrée11. Si le jeu est un titre Xbox 360, il sera compatible avec la version antérieure et doit être utilisé sur Xbox One. il ne peut pas être téléchargé sur la console Xbox 360 d'un lecteur à moins que le joueur ne décide de l'acheter11.

Disponibilité

Le service est disponible en Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Colombie, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hong Kong, Hongrie, Inde, Irlande, Israël, Italie, Corée, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne, Portugal, Russie, Arabie Saoudite, Singapour, Slovaquie, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Taïwan, Turquie, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis13.

REF.: Voir aussi

Windows 11 : nouveautés, date de sortie, compatibilité TMP 2.0, mise à jour, prix…

 

 

Windows 11 : nouveautés, date de sortie, compatibilité TMP 2.0, mise à jour, prix…

Windows 11, le successeur de Windows 10, arrivera à l'automne 2021 avec de nombreuses nouveautés. Après la présentation officielle de Microsoft du 24 juin, voici ce qu'il faut savoir sur le prochain système d'exploitation des PC.

Cette fois, c'est officiel : le successeur de Windows 10 s'appellera bien Windows 11. Microsoft l'a annoncé ce jeudi 24 juin, lors d'une conférence diffusée en direct sur Internet, en présentant ce qui sera le prochain système d'exploitation des PC. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'éditeur n'a pas brillé dans sa communication, en égrenant des messages parfois contradictoires et en semant la confusion. Surtout, l'évolution risque de ne pas se dérouler en douceur, du fait des exigences matérielles de Microsoft, et nombre d'ordinateurs actuels risquent de rester sur le carreau, condamnés à fonctionner avec Windows 10…

Depuis le début du printemps 2021, la Toile bruissait de multiples rumeurs sur Windows. Plus exactement, sur la prochaine version de Windows 10, censée arriver à l'automne. Tout s'est précipité à la mi-juin, quand Microsoft a annoncé une grande conférence de presse pour le 24 juin, en parlant d'événement et en truffant sa communication de mystérieux indices. Hélas, le suspense aura été de courte durée. Et l'effet de surprise complètement gâché. En effet, dès le 15 juin, une préversion du futur Windows a circulé sur Internet sous forme de fichier ISO, dévoilant une partie de ce que Microsoft réservait à sa présentation officielle. Toutefois, malgré la fuite, l'éditeur avait gardé plusieurs atouts dans sa manche et Windows 11 comporte plusieurs nouveautés qui n'avaient pas été révélées…

Ainsi, au-delà de l'interface graphique sensiblement remodelée, Windows 11 incarnera des changements profonds en termes d'utilisation. Lors de sa conférence, Microsoft a insisté sur des notions de "productivité", de "créativité" et de "liberté" qui sonnent comme un classique discours marketing, bien dans l'air du temps. Mais force est de constater après une démonstration rapide que l'éditeur a fait de gros progrès sur le plan pratique, en rendant son système plus simple et plus ergonomique, et en misant sur de nouveaux usages. 


Découvrir Windows 11 en vidéo

Si vous n'avez pas assisté à la diffusion en direct, vous pouvez revoir la conférence de Microsoft et découvrir les princpales nouveautés de Windows 11 en suivant les liens ci-dessous.

Revoir la conférence Windows 11 de Microsoft

 Découvrir Windows 11 sur YouTube

Windows 11 va-t-il remplacer Windows 10 ?

En 2015, à la sortie de Windows 10, Microsoft avait clamé haut et fort qu'il s'agissait de la dernière version de Windows. Entendez par-là, la version ultime de son système d'exploitation pour PC. Il faut savoir que depuis le tout premier Windows, apparu au milieu des années 1980, l'éditeur a fait évoluer Windows à de nombreuses reprises en changeant continuellement sa politique de dénomination selon une logique quelque peu obscure (Windows 3.1, Windows 95, Windows 98, Windows Me, Windows 2000, Windows XP, Windows NT, Windows Vista, Windows 7, Windows 8, Windows 8.1, Windows 10). 

Avec Windows 10, Microsoft s'est inspiré du fameux Mac OS X d'Apple, qui présentait une rupture technologique avec les précédents systèmes d'exploitation pour Mac. Une inspiration qui s'est essentiellement limitée au nom et à l'interface, car malgré de nombreuses améliorations, les fondations changeaient peu, pour maintenir la compatibilité avec l'immense parc de PC installés dans le monde. Les progrès étaient néanmoins là, avec une ergonomie et une stabilité accrues, Windows 10 plantant globalement beaucoup moins que ses prédécesseurs. Pour autant, malgré de multiples mises à jour, de nombreux éléments et outils hérités des ancêtres persistent encore, perdus voire cachés dans les tréfonds du système, avec une interface et des fonctions datés d'un autre temps (panneau de configuration, gestionnaire de périphériques, etc.). 

En principe, Microsoft aurait donc du continuer à faire évoluer son système phare en conservant son nom avec des mises à jour semestrielles. Mais il semblerait que Windows 10 ait perdu un peu de son éclat originel depuis 2015, d'autant qu'en 2020, Apple a franchi un cap important en passant de macOS 10 à macOS 11. En parallèle, Microsoft travaillait depuis quelque temps à un Windows nouvelle génération, baptisé Windows 10X. Ce projet a toutefois été abandonné et il semblerait que la plupart des nouveautés apportées par Windows 10X aient été intégrées à la nouvelle version de Windows 10, en principe estampillée 21H2 et surnommée Sun Valley – encore une inspiration due à Apple, qui donne des noms de régions à ses versions de macOS depuis quelques années… 

Si l'on ignore ce qui s'est dit au quartier général de Microsoft, il semblerait que l'éditeur ait donc décidé lui aussi de frapper un grand coup en changeant la numérotation de son système pour passer à Windows 11, qui, de fait, remplacera bien Windows 10. Une façon de marquer l'arrivée de changements profonds et le début d'une nouvelle ère. 

Microsoft a d'ailleurs discrètement annoncé que le support de Windows 10 devrait prendre fin en 2025. D'ici là, l'éditeur publiera évidemment des mises à jour pour entretenir son système. Mais il est clair que les jours et les améliorations de Windows 10 sont désormais comptés. 

Quelle la date de sortie de Windows 11 ?

Lors de sa conférence, Microsoft n'a pas donné de date précise concernant la sortie de son prochain système d'exploitation, en se contenant de parler de l'automne 2021. Logique dans la mesure où c'est à cette époque qu'aurait du sortir la version 21H2 de Windows, la seconde mise à jour du système de 2021 (voir notre fiche pratique Windows 10 21H1 : télécharger la mise à jour de mai 2021).

Toutefois, l'éditeur a indiqué que Windows 11 sera d'emblée installé de nouveaux PC qui seront commercialisés à cette période, en citant les noms de plusieurs constructeurs majeurs comme Dell, HP, Lenovo ou Samsung, sans oublier la gamme Surface de Microsoft. Pour le reste et notamment les PC déjà équipés de Windows 10, l'avenir est plus flou. Bien évidemment, Microsoft proposera une mise à jour, mais à une échéance non précisée, qui semblerait s'étaler de la fin 2021 au milieu 2022. Quelques jours après la présentation, un message sur le compte Twitter officiel de Windows, on apprenait que cette migration serait très progressive et qu'elle s'étalerait tout au long du premier semestre 2022, par vagues. Il faudra donc se montrer très patient, d'autant que nombre de PC actuels et anciens ne pourront pas profiter de Windows 11 (voir plus bas).


D'ici à la sortie officielle de Windows 11, plusieurs versions de test seront proposées sur les canaux Insiders de Microsoft, afin de recueillir des retours d'utilisateurs. Une première version bêta – officiellement publique cette fois ! – sera ainsi disponible dès la semaine prochaine. Libre à chacun de goûter ainsi aux nouveautés et de se faire sa propre opinion, en restant bien conscient que ces versions peuvent se montrer instables et receler divers bugs…

Signalons encore que, comme Microsoft l'a annoncé, Windows 11 ne bénéficiera que d'une seule mise à jour "fonctionnelle" par an, contre deux pour Windows 10. En principe, elle devrait être publiée au cours du second semestre de chaque année, probablement à l'automne… comme Apple le fait pour macOS ! 

Quel sera le prix de Windows 11 ?

Contrairement à macOS, qui est gratuit – plus exactement, fourni en standard avec les Mac vendus… –, Windows reste officiellement un système d'exploitation payant. Si l'on s'en tient aux tarifs affichés sur la boutique en ligne de Microsoft, il faut compter 145 euros pour la version Famille et 259 euros pour la version Pro de Windows 10. On peut donc logiquement s'attendre à des prix équivalents pour Windows 11. Certes, il est possible de télécharger Windows 10 gratuitement et d'acheter pour quelques euros une clé de licence légale. Mais, surtout, l'éditeur s'est montré très généreux à l'arrivée de Windows 10 en offrant gratuitement la mise à jour aux utilisateurs de versions officielles de Windows 7 et de Windows 8.1. Et même si la période la transition gracieuse est officiellement terminée, il est toujours possible d'en profiter (voir notre fiche pratique Passer gratuitement de Windows 7 ou 8.1 à Windows 10), de façon tout à fait légale.

Microsoft a levé les derniers doutes sur la question lors de sa conférence du 24 juin : la mise à jour vers Windows 11 sera bien gratuite pour les utilisateurs de Windows 10. Une excellente nouvelle, qui devrait inciter tous ceux qui utilisent encore une version plus ancienne à franchir le pas en passant par l'étape Windows 10 d'ici là. En revanche, et comme toujours, la licence sera intégrée au prix des nouveaux PC qui seront fournis avec Windows 11 préinstallé. 

Avant l'annonce officielle, certains experts prédisaient également l'arrivée d'un nouveau modèle économique : l'abonnement. Un modèle déjà utilisé pour la suite bureautique Microsoft 365 – anciennement Office 365 –, déclinée en plusieurs formules (pour les particuliers, les PME, les grandes entreprises et l'éducation) fonctionnant en mode cloud, via Internet, avec des enrichissements continuels. Une prédiction inquiétante – et qui aurait constitué une première pour un système d'exploitation – dans la mesure où il n'est pas certain que le grand public adhère à ce principe qui l'obligerait à payer Windows en permanence, même pour une somme modique… Fort heureusement, Microsoft n'a rien évoqué de ce genre et ce modèle devrait logiquement ne rester qu'un fantasme.

Quels seront les PC compatibles avec Windows 11 ?

Si la question de la compatibilité de Windows 11 avec les nouveaux ordinateurs qui sortiront à l'automne ne se pose évidemment pas, elle risque d'être beaucoup plus épineuse pour les PC anciens et actuels. Mais pas pour des histoires de puissance de calcul. En effet, selon les tests menés avec la préversion en fuite, Windows 11 ne semble pas plus gourmand que Windows 10 en termes de ressources matérielles : son utilisation s'avèrerait même très fluide, y compris sur des machines virtuelles, Microsoft ayant optimisé le code de son système d'exploitation pour le rendre plus rapide et plus efficace. 

Et, officiellement, Microsoft n'a pas changé de façon drastique ses exigences minimales par rapport à Windows 10. Sur le papier, il suffit d'un PC avec un processeur à deux cœurs à 1 GHz, 4 Go de mémoire vive, 64 Go d'espace de stockage et un circuit graphique compatible DirectX 12. En pratique, mieux vaut tabler sur 8 Go de mémoire vive (ou plus) et un SSD plutôt qu'un disque dur et un processeur multicœurs "moderne", la seule fréquence de fonctionnement ne constituant plus un indice de performances depuis longtemps. L'éditeur a d'ailleurs publié sur son site la liste des processeurs IntelAMD et Qualcomm officiellement compatibles avec Windows 11. D fait, il est désormais certain que Windows 11 fonctionnera aussi sur des puces – plus exactement des SoC – à architecture ARM, comme celles que propose Qualcomm, grand spécialiste des composants pour appareils mobiles. 

Bien entendu, certaines fonctions – comme la reconnaissance faciale du système Hello – devrait imposer des éléments compatibles tels une webcam adaptée. Et il est probable que le système sache tirer parti de technologies récentes sur les processeurs et les circuits graphiques de dernière génération à travers des réglages et des options spécifiques. Mais il paraîtrait logique que Windows 11 ne se montre pas trop gourmand, pour pouvoir conquérir rapidement le parc de PC installés. Idem côté logiciel. L'architecture interne ne changeant pas, toutes les applications fonctionnant sous Windows 10 devraient en principe tourner sous Windows 11. Selon toute vraisemblance, si votre ordinateur tourne déjà correctement avec Windows 10, vous devriez pouvoir passer à Windows 11 sans problème en continuant à utiliser vos logiciels habituels, quitte à faire l'impasse sur quelques nouveautés. Voilà pour la théorie, que la préversion de Windows 11 semblait confirmer.


Mais c'était sans compter sur Microsoft. Sans insister sur ce point lors de sa présentation, l'éditeur a en effet introduit de nouvelles exigences après sa présentation. Ainsi, dans la plus grande confusion, l'éditeur a mis à jour ses listes de processeurs compatibles en faisant des choix assez drastiques et en écartant les processeurs antérieurs à 2017. À l'heure actuelle, seuls les processeurs Intel de 8e génération (ou suivante) et les puces AMD Ryzen de 2e génération (ou plus récente) sont officiellement compatibles avec Windows 11. Une sélection surprenante qui laisse de côté des CPU pourtant assez récents et puissant, comme les Intel Core de 7e génération, dont certains sont bien plus performants que des puces de 9e ou 10e génération. D'autant plus incompréhensible que, dans la liste officielle, figurent des modèles de type Atom et Celeron qui ne sont pas réputés pour leurs performances… 

Comme si cela ne suffisait pas, un autre "détail" va poser de sérieux problèmes et fait déjà l'objet d'une polémique. De fait, pour fonctionner correctement, Windows 11 exige la présence d'un module TPM 2.0 (Trusted Platform Module) dans le PC. Or, ce système cryptographique de sécurité, qui est censé garantir une meilleure protection face aux malwares et aux attaques de pirates, n'est pas présent sur toutes les configurations. En outre, il n'est pas activé par défaut et la manipulation pour l'activer n'est pas évidente, car elle nécessite de modifier un paramètre dans le BIOS/UEFI du PC, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde… De fait, et c'est ce qui engendre un immense mouvement de grogne sur la Toile,  nombre de PC actuels – y compris quelques modèles récents et chers de Surface Microsoft ! – ne seront pas compatibles avec Windows 11. En clair, il ne suffira pas de posséder un ordinateur équipé d'un processeur compatible (voir les liens vers les listes plus haut), ce qui fait dire à beaucoup que Microsoft pousse à la consommation en forçant la marche et en faisant l'obsolescence programmée. Et ce, au pire moment, car depuis la pandémie, il y a une pénurie de composants sur le marché et les prix sont fortement à la hausse. 

Face au tollé soulevé par ces annonces et ces exigences surprenantes, Microsoft a tenté de s'expliquer en arguant de la sécurité, élément clé de Windows 11. L'éditeur reconnaît que son système peut fonctionner sur des configurations plus légères et plus anciennes – comme c'était le cas pour la préversion en circulation "libre". Et il semble probable que ses équipes travaillent à assouplir les conditions requises pour faire fonctionner Windows 11. Bref, il règne encore une grande confusion sur ce sujet, et il faut s'attendre à ce que la situation évolue dans les prochaines semaines. 

Pour éviter toute déconvenue, Microsoft a développé un outil gratuit permettant d'ores et déjà de vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11. Il suffit de le télécharger et d'effectuer un test pour avoir le verdict. Mais la réponse est sommaire, l'outil ne donnant aucune explication en cas d'incompatibilité… Et le verdict n'est pas définitif : Microsoft ayant promis de faire évoluer son outil dans les prochaines semaines, il conviendra de refaire le test à plusieurs reprises pour être réellement fixé. Pour davantage de détails sur la marche à suivre et sur le module TPM, consultez notre fiche pratique Vérifier la compatibilité d'un PC avec Windows 11.  

Télécharger l'outil de vérification de compatibilité avec Windows 11

Par ailleurs, si l'on en croit le site de l'éditeur, il semblerait qu'un compte Microsoft et une connexion Internet soient désormais indispensables pour installer et utiliser Windows 11 dans sa version Famille, contrairement à Windows 10 qui peut fonctionner avec un compte local. Affaire à suivre…

Quelles sont les principales nouveautés de Windows 11 ?

La préversion de Windows 11 en fuite avait donné un petit aperçu de ce qui sera intégré au prochain système de Microsoft. Tout s'est révélé  exact, mais l'éditeur avait tout de même conservé quelques nouveautés, dont certaines bienvenues. À défaut de véritable révolution – logique, dans la mesure où il faut maintenir une compatibilité avec les PC existants, et, surtout, ne pas rompre complètement avec les habitudes des utilisateurs –, Windows 11 se présente comme une belle évolution de Windows 10, avec quelques améliorations majeures qui promettant d'apporter un réel confort au quotidien.

Une barre des tâches réorganisée

  • Comme prévu, Windows 11 profite de plusieurs changements d'ordre esthétique. Ainsi, la barre des tâches, toujours présente, a été remaniée. Par défaut, le menu Démarrer, l'outil de recherche et les applications épinglées s'affichent désormais au centre, à la manière du Dock de macOS. Il sera toutefois possible de revenir à une organisation classique, en alignant tout sur la gauche, comme dans Windows10. 

  • Notons que Microsoft a prévu dès le départ une utilisation sur écran tactile, en éloignant légèrement les icônes les unes des autres afin de faciliter leur manipulation.
  • Le champ de recherche a disparu de la barre des tâches : il est remplacé par une icône de loupe, plus discrète. Son fonctionnement reste identique : il peut être utilisé aussi bien pour trouver du contenu local sur le PC (applications, documents, etc.) que pour effectuer une recherche sur le Web.

Un menu Démarrer modernisé

  • Comme il en était question depuis un moment, le menu Démarrer a subi une refonte complète. S'affichant par défaut au centre de l'écran, il est totalement débarrassé des vilaines tuiles héritées de Windows 8 et présente uniquement les applications épinglées, des suggestions et des éléments récents, et le bouton Marche-Arrêt. Un menu en haut à droite permet d'afficher toutes les applications installées sur le PC.

Des widgets nouvelle génération

  • Les widgets sont de retour, dans la lignée du wigdet Actualités arrivé il y a quelques semaines dans Windows 10. Ainsi, un bouton Widgets placé dans la barre des tâches permet d'afficher différents modules (météo, finances, résultats sportifs, actualités, etc.) en transparence par-dessus le reste de l'écran, avec une présentation modulaire inspirée de ce que l'on trouve sur Android. Bien entendu, les widgets seront personnalisables. Surtout, Microsoft promet de les ouvrir à des éditeurs tiers, afin qu'ils proposent de nouvelles fonctions. Une excellente nouvelle !

Des bureaux virtuels à mémoire

  • L'icône des applications actives est remplacée par un bouton Affichage des tâches, qui permet d'afficher, comme auparavant, un carrousel des logiciels ouverts ainsi que le gestionnaire des bureaux virtuels. Cette fonction a d'ailleurs beaucoup évolué. Il sera ainsi possible d'associer certaines applications à des bureaux spécifiques et même de définir des fonds d'écran différents, de façon à mieux s'organiser. L'ensemble profitera également du nouveau système d'organisation des fenêtres, qui permettra de mieux les répartir à l'écran mais aussi de mémoriser leur position. 

Une meilleure gestion des écrans multiples

  • Dans le même ordre d'idée, et toujours dans le but d'améliorer le confort au quotidien, Microsoft a particulièrement soigné la gestion de l'affichage sur plusieurs écrans. Ainsi, Windows11 se montre capable de mémoriser automatiquement ce qui est affiché sur un écran secondaire et de tout rétablir dès qu'on le rebranche, sans nécessiter la moindre reconfiguration. Un énorme progrès !

Des icônes plus élégantes

  • Comme Microsoft l'avait déjà laissé entrevoir, les icônes des applications et des fonctions système ont été modernisées, aussi bien dans la barre des tâches que le menu Démarrer et les fenêtres de l'Explorateur. De quoi se remettre au goût du jour. À noter que les icônes des dossiers sont désormais plus colorées, ce qui est appréciable pour les distinguer.

  • En plus de nouveaux thèmes, fonds d'écran, sons et animations, comme pour chaque version de Windows, on retrouve les modes clair et sombre, légèrement remaniés. Le mode sombre, de puis en plus prisé, gagne encore en élégance. D'une manière général, l'interface de Windows11 est à la fois plus épurée et plus cohérente que celle de Windows 10, Microsoft allant jusqu'à parler d'environnement "calme". 

Un design dans l'air du temps

  • La mode est aux coins arrondis. Après Apple dans macOS 11 et Google dans Android 12, Microsoft suit la tendance et Windows 11 hérite de fenêtres légèrement arrondies. De la pure cosmétique, pour rester dans l'air du temps, mais qui apporte une touche de douceur à l'ensemble.
  • L'Explorateur profite bien évidemment de cette retouche esthétique, mais s'enrichit également d'une fonction d'organisation des fenêtres qui semble héritée en partie de l'utilitaire Fancy Zones intégrés aux PowerToys. Ainsi, en passant le pointeur dans le coin supérieur droit d'une fenêtre, une bulle apparaît permettant de choisir une façon d'organiser le placement sur l'écran. Une nouvelle habitude à prendre. Enfin, et surtout, il semblerait que Windows 11 conserve la taille et la position des fenêtres ouvertes après extinction du PC – comme le fait macOS. Un vrai progrès, qui améliorera considérablement le confort d'utilisation au quotidien. À noter que le ruban de fonctions situés en haut des fenêtres de l'Explorateur évolue aussi en douceur, en se voyant épuré pour mieux se fondre dans l'interface de Windows 11.

Des réglages rajeunis

  • Dans la préversion de test, les paramètres de Windows semblaient inchangés et les vieux modules hérités des anciennes versions de Windows (Panneau de configuration…) étaient toujours présents. Mais lors de sa conférence de présentation, Microsoft a rapidement montré un écran avec une nouvelle interface pour les paramètres de Windows, ce qui laisse de l'espoir pour la version finale…

Teams en standard à place de Skype

  • Comme la préversion le laissait deviner, Skype ne fera plus partie des applications installées par défaut dans Windows – même s'il sera toujours possible de l'installer manuellement. Microsoft a en effet décidé d'abandonner sa mythique solution de discussion audio et vidéo via Internet au profit d'une version spéciale de Teams, son outil de visioconférence professionnel, désormais décliné en version gratuite pour le grand public. Un bouton dédié, placé par défaut sur la barre des tâches, donnera ainsi accès à ce service dans Windows 11, avec toutes sortes de fonctions, y compris de partage d'écran. Microsoft promet que l'on pourra contacter n'importe qui, quelle que soit la plateforme ou l'appareil qu'il utilise, Windows, Android ou iOS. C'est clair, Windows 11 sera vraiment axé sur la communication multiformats – la pandémie, le confinement et le télétravail sont passés par là.

     

Un Windows Store entièrement revu 

  • C'était attendu : Microsoft a profondément revu son magasin d'applications intégré. Et les changements ne sont pas mineurs. Ainsi, le Windows Store bénéficie d'une interface entièrement revue, plus claire et plus agréable, tout en se dotant de nouvelles fonctions. Surtout, alors qu'il était beaucoup trop fermé, il s'ouvre de façon inédite aux développeurs, en leur permettant de diffuser leurs applications de manière assez libre, y compris pour la facturation – Microsoft se privant même de commission dans le cas où la transaction est directe ! En clair, les développeurs pourront soit facturer via Microsoft – en cédant 15 % de commission à l'éditeur – soit directement, via PayPal ou une autre solution de paiement, en conservant cette fois 100 % du prix affiché. Une petite révolution qui risque de bouleverser le marché, et de faire de l'ombre à Apple qui continue à s'octroyer de confortables commissions sur les applications diffusées sur l'App Store… il convient cependant d'attendre de voir comment les choses se passent en pratique avat d'émettre un avis définitf sur cette nouvelle politique assez étonnante.

La compatibilité avec les applications Android

  • Mais la grande – l'immense ! – surprise vient du fait qu'il sera possible de télécharger des applications Android et de les utiliser sur le PC. Une première qui promet une meilleure cohabitation entre mobile et fixe. Pour mettre en place cette nouveauté assez sensationnelle, Microsoft s'est appuyé sur le magasin d'applications d'Amazon et sur une technologie d'Intel, baptisée Bridge, qui joue le rôle de traducteur. Lors de la présentation officielle, on a pu voir TikTok tourner dans une fenêtre Windows. Il faudra attendre pour en savoir plus et connaître les applications compatibles. Toujours est-il que cette technologie Bridge ne semble pas réservée au processeurs Intel : elle fonctionnera également sur les puces d'AMD et de Qualcom, un acteur spécialisé dans les processeurs mobiles à architecture ARM. Dernier détail sur le sujet : il semblerait que l'on puisse installer directement des applications sous forme de fichiers APK. Encore une belle preuve d'ouverture de la part de Microsoft.


Le jeu vidéo à l'honneur

  • Microsoft n'a pas oublié le monde du jeu vidéo, bien au contraire, ce domaine constituant aujourd'hui l'un des principaux moteurs du marché, tant pour le matériel que pour le logiciel. Et Windows 11 comporte plusieurs améliorations destinées aux gamers. Sur le plan technique, le système intégrera DirectX 12 Ultimate, la version la plus aboutie de la bibliothèque (API) multimédia de Microsoft, qui gère notamment la 3D et les effets spéciaux, comme sur les consoles Xbox. Windows 11 gérera également la technique DirectStorage qui permet de décompresser directement des éléments graphiques dans la mémoire vidéo, sans passer par le processeur principal, et ainsi d'accélérer le chargement des jeux sur les SSD de type NVMe, comme c'est le cas sur les nouvelles Xbox. De façon plus anecdotique, le HDR (High Dynamic Range) sera activé de façon automatique sur les jeux et les écrans éléments compatibles pour offrir une plus grande gamme de nuances de lumière et de couleurs. Enfin, l'application Xbox désormais incluse dans Windows 11 donnera un accès direct au Xbox Game Pass, le service d'abonnement de Microsoft qui propose déjà plus de 100 titres dans divers genres. Surtout, la formule Ultimate permettra d'accéder au Xbox Cloud Gaming. Comme d'autres plateformes du même genre, ce service de cloud gaming de Microsoft permet de jouer en ligne via un navigateur Web et de profiter de jeux exigeants même avec un PC d'entrée de gamme, les calculs étant effectués sur de puisants serveurs.  

Une installation sans Cortana

  • Le processus d'installation de Windows évolue, avec de nouvelles options de personnalisation. Il est ainsi possible, dès le premier démarrage, de préciser le cadre dans lequel on utilisera le PC (personnel, professionnel ou scolaire), chaque option définissant les paramètres accessibles et modifiables (dans certains cas, ils seront limités à un administrateur). Il est même possible de préciser l'usage du PC (jeu, création, familial…). À noter qu'une connexion Internet semblerait obligatoire pour installer complètement Windows 11. Microsoft a visiblement désactivé – ou du moins, bien caché – la possibilité de faire une installation locale comme pour Windows 10. À vérifier avec la version finale. Signalons enfin que Cortana ne sera plus convié lors de la configuration initiale du PC avec Windows 11. Certes, l'assistant intelligent ne disparaît pas complètement du système, mais il semble être mise à l'écart, au moins momentanément…


Un système plus réactif

  • Enfin, si l'on en croit les premiers tests effectués avec la préversion, il semblerait que Windows 11 soit plus rapide que Windows 10. À configuration identique, les analystes ont ainsi relevé un gain de vitesse d'environ 10 % sur les benchmarks les plus réputés, qui simulent des opérations coutantes. Certes, la différence n'est pas énorme, mais elle peut s'avérer sensible dans certains usages, et notamment les jeux. Microsoft a d'ailleurs confirmé l'optimisation du code de Windows 11 pour tirer un meilleur parti des composants, et en particulier des futurs processeurs d'Intel – connus sous le nom de code Alder Lake – qui, comme par hasard, devraient également sortir à l'automne 2021. Principale caractéristique : l'implantation de l'architecture appelée big.LITTLE, une technologie héritée du monde ARM qui combine des cœurs hautes performances et de cœurs basse consommation, formant ainsi des processeurs qualifiés d'hybrides. Là encore, il faut attendre l'arrivée effective de Windows 11 pour vérifier les progrès en termes de performances sur des PC classiques.

Nul doute qu'il reste encore beaucoup à apprendre sur ce futur système d'exploitation. En attendant d'autres détails, vous pouvez dès à présent obtenir des informations officielles en consultant la page Web spéciale – et en français – que Microsoft consacre à Windows 11. L'éditeur publie par ailleurs une liste très intéressante récapitulant les exigences matérielles pour Windows 11 mais aussi les applications qui évoluent, ainsi que les fonctions et modules qui disparaissent purement et simplement.   

 

REF.:

Le Trusted Platform Module

 

 

Trusted Platform Module

 Le Trusted Platform Module (TPM) est un standard cryptographique pour cryptoprocesseurs (microcontrôleur dédié à la sécurisation d'un système par intégration de clés de chiffrement dans le matériel), sur laquelle s'appuie la mise en œuvre au niveau matériel d'un système NGSCB. Les spécifications techniques de cette norme sont définies par un consortium de l'industrie informatique nommé Trusted Computing Group (TCG). Elle a obtenu en 2009 le standard ISO/IEC 11889 par l'organisation internationale de normalisation et la commission électrotechnique internationale. Après la version 1.2, les spécifications TPM 2.0 ont été publiées en .

 

Matériel TPM

Les puces TPM (ou puces Fritz) ont été commercialisées à partir de 2006 sur quelques modèles d'ordinateurs portables, principalement dans les gammes professionnelles. Elles sont appelées à être intégrées sur les cartes mères des ordinateurs et autres équipements électroniques et informatiques conformes aux spécifications du Trusted Computing Group. Sur un ordinateur, la connectivité utilisée pour le TPM est soit un bus LPC, soit un bus SPI.

Les constructeurs actuels de puces TPM sont Atmel, Broadcom, Infineon, Intel, Nuvoton (anciennement Winbond), Sinosun et STMicroelectronics.

Il s'agit d'un équipement passif. Cela signifie qu'il ne peut pas donner d'ordre à l'ordinateur tel que bloquer le système, ou surveiller l'exécution d'une application. Toutefois, il permet de facilement stocker des secrets (tels que des clés de chiffrement), de manière sécurisée.

TPM pour le grand public

Les puces TPM (ou puces Fritz) sont mises en avant lors de la présentation de Windows 11. En effet, le système d'exploitation de Microsoft impose la présence d'une puce de ce type pour le déploiement de leur nouveau produit.

Depuis 2016, Microsoft exige que les PC commercialisés avec Windows 10 soient compatibles TPM 2.0.1

De plus, lors de l'installation de Windows 11, le TPM 2.0 est exigé et les futurs PC sous Windows 11 devront l'avoir aussi.

AMD possède cette technologie sous le nom "ARM TrustZone" avec un firmware nommé TPM (fTPM). Chez Intel, cette fonctionnalité se nomme la Platform Trust Technology (PTT) et a été introduite au sein de sa plateforme en 2013.

REF.: Notes et références


(en) Microsoft, « TPM OEM » [archive]

Chez Lonovo:

 
La puce Hengzhi (chinois : 恒智 ; pinyin : héngzhì, 联想“恒智”安全芯片) est un composant cryptographique matériel, conçu par la République populaire de Chine et fabriqué en Chine. Le fabricant Lenovo distribue des ordinateurs équipés de telles puces1

 

  1. Fonctionnalités

    La puce Hengzhi est supposée implémenter des fonctionnalités similaires à la puce TPM, sans toutefois respecter les spécifications établies par le Trusted Computing Group. Elle répond à la volonté du gouvernement chinois d'utiliser des produits cryptographiques nationaux, plutôt que de dépendre de solutions développées à l'étranger et notamment aux États-Unis2. Les spécifications techniques de la puce étaient toutefois inconnues du public en 3.

    REF.: Notes et références


  2. (en) « Lenovo releases China's first security chip » [archive], (consulté le 22 octobre 2015).

  3. China Science and Technology Newsletter No. 399 [archive]

  4. Does China Own Your Box? [archive]

mardi 15 juin 2021

Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus

 

 

Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus

Êtes-vous sur le point de scanner un code QR qui veut vous rediriger vers une fausse application, un site malveillant ou pire un virus? Retrouvez des trucs pour ne pas tomber dans les pièges que tendent des pirates informatiques.

Les codes QR sont de plus en plus utilisés par des sites, des entreprises et même par les gouvernements.

Que ce soit un billet de spectacle, un portefeuille de cryptomonnaie, un lien vers un site ou bien la fameuse preuve vaccinale du gouvernement du Québec, les codes QR sont utilisés à toutes les sauces.

Bien que pratiques et simples à utiliser, ils peuvent être utilisés à mauvais escient par des pirates informatiques.

Il est extrêmement simple d’en créer, alors que le navigateur Google Chrome par exemple nous permet de le faire en 2 sec à l’aide d’un clic droit sur une page. C’est sans compter tous les sites qui permettent d’en créer en deux temps trois mouvements.

Cette grande simplicité comporte des risques. L’entreprise d’antivirus Kaspersky a publié un billet de blogue sur le sujet et nous partage ses trucs pour ne pas se faire avoir.

Protégez tous vos appareils des virus avec Kaspersky Total Security


Il est extrêmement simple de créer un code QR, même à partir de Chrome par exemple.

Les actions que peuvent faire un code QR et les risques potentiels

Le principal problème d’un code QR est que c’est visuellement flou. Ce n’est pas aussi clair que de voir un hyperlien douteux sur un site. Ça reste un carré s’apparentant à un code-barre. Qui sait où il va nous envoyer ou quelle action il va déclencher.

Car oui, un code QR peut lancer plusieurs actions, tel que:

  • Ouvrir une page web
  • Ajouter un contact
  • Lancer un appel
  • Ouvrir la rédaction d’un courriel
  • Envoyer un message texte
  • Partager notre localisation
  • Télécharger une application
  • Ajouter un événement à notre calendrier
  • Ajouter un réseau WiFi dans nos paramètres

Vous pouvez déjà vous imaginer les dangers potentiels n'est-ce pas?

On peut donc être redirigé vers un site ou une application malveillante, collecter notre localisation, ou encore nous inscrire à un calendrier qui, lui-même, nous bombarde de notifications malicieuses.

Comment se protéger des faux codes QR et ceux malicieux

Heureusement, il existe des petits trucs simples pour éviter de scanner un code QR frauduleux et malicieux.

D’une part, le site, courriel ou autres plateformes qui affichent le code QR sont-ils crédibles? Tout comme les liens d’hameçonnage dans un courriel, texto ou autres, il faut être vigilant sur la provenance du code QR.

Ensuite, la principale chose à regarder est de savoir où le code QR veut nous rediriger. Cette information est affichée par notre application qui lit le fameux code.

Est-ce un hyperlien qui s’aligne avec le sujet que l’on regarde? Un code QR pour le site d’une pizzeria par exemple nous envoie-t-il vraiment sur leur site? Même chose pour une application.

Si l’hyperlien de redirection est raccourci ou ne s’aligne pas avec le sujet où il est affiché, ceci devrait nous mettre la puce à l’oreille que quelque chose cloche.


Il est super important de regarder où le code QR souhaite nous rediriger.

S’il s’agit d’un code QR sur une affiche physique, ça peut sembler stupide, mais assurez-vous que quelqu’un n’a pas apposé un autocollant par-dessus!

Enfin, Kaspersky offre notamment une application gratuite, Kaspersky’s QR Scanner, pour iOS et Android qui peut nous aider à démasquer les codes QR malicieux.

Protégez-vous des arnaques et fraudes sur le web grâce à fraudeweb.com

Les meilleurs antivirus pour téléphone et tablette Android et iOS d'Apple

 

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