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mardi 7 septembre 2021

Qu'en est-il des gestionnaires qui travail pour l'état ?

 Qu'en est-il des gestionnaires qui travail pour l'état ?

Radio-Canada à Québec: la directrice part dans la tourmente

«Devant tous les chantiers en cours et à venir à Radio-Canada Québec, nous sommes arrivés à la conclusion que je ne suis plus la bonne personne pour diriger la station», a-t-elle écrit dans une note interne, envoyée par le vice-président principal Michel Bissonnette et le directeur général des médias régionaux Jean-François Rioux.

Dans un message envoyé au personnel et dont nous avons obtenu copie, elle explique cette décision: «Je vous cacherais la vérité si je vous disais que les derniers mois n'ont pas été difficiles. Le plus difficile aura été de ne pas savoir qui regarder dans les yeux pour éclaircir un dossier, pour clarifier une situation ou apaiser une tension. J'aurais aimé le faire.»

À aucun moment, Mme Lessard n'admet avoir manqué à sa tâche. «[La gestion est] ingrate puisqu'elle nous oblige à choisir, à trancher, à prioriser, à décider, à planifier, à réagir, à organiser, à budgéter, à encadrer et à gérer pour le meilleur du groupe», poursuit-elle.

Véronique Lessard: «nous sommes arrivés à la conclusion que je ne suis plus la bonne personne pour diriger la station.» © Twitter Véronique Lessard: «nous sommes arrivés à la conclusion que je ne suis plus la bonne personne pour diriger la station.»

Selon ce qu'elle affirme, Véronique Lessard aurait discuté avec la direction à son retour de vacances «après une longue réflexion». Les deux parties auraient alors convenu qu'il était mieux qu'elle quitte son poste.

L'intérim à la direction sera assuré par Sylvain Schreiber, «qui compte plus de 30 ans d’expérience à Radio-Canada, autant à l’Information qu’auprès des Médias régionaux». M. Schreiber sortira donc temporairement de sa retraite le 1er septembre. Il était auparavant directeur des affaires publiques.

Cette annonce arrive une semaine avant le dévoilement aux employés des recommandations d'un conciliateur.

En mars dernier, Le Soleil faisait état d'un climat de travail jugé toxique depuis plusieurs années à la station de Québec. La haute direction avait depuis nommé un psychologue industriel et entamé un processus de conciliation tout en maintenant en poste trois des quatre gestionnaires visés par les allégations, l'un d'entre eux, André Duchesneau, premier chef de la production et du contenu, étant parti à la retraite entre-temps.


Tourisme au Québec: comment est-ce que ça se passe cette année ?

En entrevue au Soleil, Véronique Lessard avait alors nié l'existence d'un climat toxique à la station. «Je ne dégrade pas les gens, je les estime, je les aime, je les inspire. Est-ce que je suis parfaite? Non.»

«Personne ne fait l'unanimité dans la vie. Une fois qu'on a compris ça, on fait face à la musique et on va aller au fond des insatisfactions des gens qui soulèvent ça», avait-elle ajouté.

Mercredi dernier, Le Soleil révélait que Pascale Nadeau a été suspendue pour une période d'un mois l'hiver dernier, sanction pour laquelle elle a exigé des excuses, qui ne sont jamais venues. «Quand j'ai vu que les cadres de Québec, qui sont accusés de choses épouvantables, à des années lumière de ce qu'on me reproche, ont eu droit à une médiation et qu'il n'était pas question de les suspendre, j'ai compris qu'il y avait deux poids, deux mesures. Ça m'a tellement choquée», nous confiait-elle.

Après 33 ans à Radio-Canada, Pascale Nadeau considère son départ à la retraite comme un «congédiement déguisé», ce que nie vigoureusement la direction.

À Radio-Canada, on confirme avoir pris la décision d'un commun accord avec Véronique Lessard. Les autres gestionnaires visés par le rapport du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada et encore en place, Caroline Gaudreault et Daniel Harvey, conservent leur poste.

«Ce n'est pas une démarche disciplinaire. Nous sommes dans une dynamique différente qui vise à améliorer le climat de travail avec la participation de tout le personnel», explique par courriel le premier directeur, promotion et relations publiques, Marc Pichette, ajoutant que «l'annonce d'aujourd’hui n'est strictement pas en lien avec les propos de Pascale Nadeau.»

Selon nos informations, plusieurs employés de la station se sont montrés soulagés par l'annonce du départ de Véronique Lessard. Au lendemain de la publication de notre enquête, 70 employés avaient réclamé la suspension des patrons dans une pétition. «Le maintien en poste des cadres mis en cause et qui continuent, pour certains d'entre eux, de nier la situation et de discréditer le rapport syndical n'est plus une option», pouvait-on lire dans une note du syndicat envoyée à ses membres de Québec.

Mercredi, le syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada a reçu cette annonce avec un certain optimisme. «En tout respect de Mme Lessard, nous espérons vivement que ce changement sera porteur d'une nouvelle forme de leadership afin que les gens qui travaillent à la station de Québec puissent faire valoir leur professionnalisme, leur rigueur et leur créativité dans un climat de travail serein et sain», a affirmé la secrétaire générale et trésorière, Isabelle Montpetit.

Véronique Lessard n'a pas répondu à notre demande d'entrevue.

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Après ARM, Apple lorgne maintenant l’architecture hautes performances RISC-V

 

 

Après ARM, Apple lorgne maintenant l’architecture hautes performances RISC-V

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
 
 

Parce qu'Apple aime à disposer de plusieurs cordes à son arc, le RISC-V s'invite chez la marque.

Il y a quelques mois, Apple lançait sa stratégie Apple Silicon avec le déploiement du SoC M1, une solution ARM conçue pour que l'entreprise ne soit plus dépendante des x86 d'autres compagnies, Intel notamment.

Une stratégie qui suit logiquement son cours, mais qui pourrait n'être qu'une étape pour Apple, en tout cas bien décidé à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La firme de Cupertino se penche ainsi sur la question de l'émergente RISC-V.

Embauche de développeurs RISC-V

Notamment relevée par Tom's Hardware, une offre d'emploi sans équivoque est venue confirmer de persistantes rumeurs. Ladite offre précise effectivement qu'Apple est à la recherche d'un (ou plusieurs) développeur(s) ayant des connaissances approfondies en RISC-V.

Il n'est bien sûr pas question de révéler tous les projets en cours ou à naître avec une telle offre d'emploi, mais Apple semble clairement s'orienter vers des chantiers RISC-V en lien avec le développement de ses divers services et logiciels dédiés (iOS, macOS…).

Apple souligne toutefois que, bien sûr, les prétendants doivent disposer d'un solide bagage et d'une expérience de plus de cinq ans dans des domaines comme le machine learning, le vision computing ou le traitement en langage naturel en plus d'un haut niveau en codage ASM / C.

Se prémunir du rachat d'ARM par NVIDIA ?

L'intégration du RISC-V dans l'écosystème Apple n'arrive évidemment pas par hasard et même si le rachat d'ARM par NVIDIA est bien plus compliqué que prévu, on peut légitimement estimer qu'Apple cherche à parer à toute éventualité. En plus d'être une solution de toute façon très intéressante, le RISC-V pourrait être une voie lui permettant de ne rien verser au (futur ?) nouveau propriétaire d'ARM.

Reste qu'Apple ne sera clairement pas en mesure de basculer l'intégralité de son écosystème vers RISC-V en un claquement de doigts. Connu pour sa culture du secret, Apple ne donne aucune feuille de route ni aucun élément de langage sur lequel s'appuyer pour connaître exactement ses intentions, mais peu importe la forme que pourrait prendre l'intégration du RISC-V, cela nécessitera la préparation de multiples couches logicielles et l'embauche de nombreux programmeurs de talent. Gageons que nous entendrons vite reparler de RISC-V du côté de Cupertino.

Source : Tom's Hardware

jeudi 2 septembre 2021

L’iPhone 13 pourrait profiter d’une innovation encore plus importante que la 5G

 

 

L’iPhone 13 pourrait profiter d’une innovation encore plus importante que la 5G

D’après une nouvelle rumeur, l’iPhone 13 pourrait être doté d’une puce capable de se connecter via des satellites de type LEO.

Publié le 

Par

Setra Rakt
 
 

L’iPhone 12 a fait un carton et les analystes parlent même d’un supercycle comparable à celui qu’on a observé il y a quelques années après la sortie de l’iPhone 6. Ce succès est largement attribué à l’arrivée de la 5G, pour la première fois, sur un produit Apple.

Aujourd’hui, la firme s’apprête à lancer la série iPhone 13. Et jusqu’à présent, la nouvelle série était décrite comme une version améliorée de la série iPhone 12. Mais finalement, l’iPhone 13 pourrait bien inclure une importante innovation qui pourrait même être plus intéressante que la 5G : une puce capable de se connecter aux satellites et de fournir une connexion même lorsque l’iPhone est hors de portée des réseaux téléphoniques.

Cette nouvelle rumeur est toute récente. Comme le rapporte le site The Verge, elle provient d’une note qui a été publiée par l’analyste Ming-Chi Kuo, l’une des principales sources de « fuite » concernant les prochains produits Apple.

Une folle rumeur concernant l’iPhone 13

En substance, cette note de Kuo indiquerait que l’iPhone 13 pourrait avoir une puce Qualcomm personnalisée capable de se connecter aux satellites en orbite terrestre basse ou satellite LEO (low earth orbit). Et cela permettrait d’accéder aux réseaux sans passer par les opérateurs.

Bien évidemment, pour le moment, il ne s’agit que d’une rumeur et Apple n’a pas l’habitude de confirmer des infos sur ses produits avant l’officialisation. Néanmoins, il est à rappeler que dès 2019, des rumeurs suggéraient déjà qu’Apple s’intéresse aux satellites.

On notera également que dernièrement, les satellites de type LEO ont beaucoup fait parler d’eux, puisqu’il s’agit du type de satellite utilisé par le service Starlink de SpaceX pour fournir une connexion à internet sans passer par les opérateurs téléphoniques. Les satellites LEO sont intéressants, car grâce à la (relativement) faible distance par rapport à la surface terrestre, ceux-ci permettent d’avoir une latence faible par rapport à ce qui est proposé par d’autres fournisseurs de connexion internet par satellite.

Et actuellement, tout porte à croire que Starlink (qui est encore dans la phase beta) va cartonner. Récemment, Elon Musk a annoncé que ce service a déjà expédié plus de 100 000 stations permettant de se connecter à son réseau. D’autre part, plus d’un demi-million de commandes auraient déjà été reçues.

Comme Starlink, la connexion satellite qu’Apple pourrait proposer ne devrait pas être destinée à remplacer les services des opérateurs (qui sont des partenaires essentiels pour Apple). Ce type de service est plutôt destiné aux utilisateurs qui sont dans des zones non couvertes par les réseaux des opérateurs.

 

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vendredi 20 août 2021

Palantir Technologies: Big Data pour les agences de renseignements

 

 Palantir Technologies: Big Data pour les agences de renseignements

Palantir Technologies est une entreprise de services et d'édition logicielle spécialisée dans l'analyse et la science des données (communément appelé « Big data »), basée à Denver dans le Colorado.

L'entreprise développe et commercialise deux logiciels dédiés à la fusion, la visualisation et le travail opérationnel sur les données : Palantir Gotham et Palantir Foundry.

Gotham est d'abord utilisé par la communauté du renseignement des États-Unis (NSA, CIA, FBI4, les US Marines, l'US Air force et les Opérations spéciales), ainsi que les services de police du NYPD, et du LAPD5. Ce logiciel est également utilisé par les services de renseignement d'une douzaine de pays européens6 dont la France (Direction générale de la Sécurité intérieure7).

La NSA utilise les logiciels de Palantir pour faciliter l'utilisation de XKeyScore (logiciel de surveillance gouvernementale)8.

Le GCHQ britannique a utilisé Palantir dans le cadre du projet « Lovely Horse » afin de collecter des données dans le domaine public comme des tweets, des informations sur des blogs et des articles de nouvelles8.

Palantir s'est par ailleurs diversifiée avec Palantir Foundry dans les secteurs de la finance, de l'assurance, de la santé (NHS anglais9), des transports et des biens de consommation courante. Elle met par ailleurs sa technologie à disposition d'ONG comme le Programme alimentaire mondial10 ou Community Solutions (en)11

Historique

2003-2009 : fondation et premières années

Officiellement établie en , la société Palantir Technologies est considérée généralement comme ayant été fondée en 2004 par Peter Thiel, Alex Karp10 et Nathan Gettings. Les premiers financements sont constitués par deux millions de dollars versés par le bras financier de la CIA, la société In-Q-Tel, et par trente millions de dollars de la part de Thiel et de son entreprise Founders Fund. Alex Karp est alors le PDG de Palantir. Le nom de la société vient de « palantír », ou « pierre de vision », un objet magique décrit dans les ouvrages de J. R. R. Tolkien Le Seigneur des anneaux et Le Silmarillion4.

Pendant trois ans, Palantir développe ses technologies grâce à des informaticiens et des analystes en provenance d'agences de renseignement, via des projets pilotes facilités par In-Q-Tel. Le concept logiciel est développé à partir de la technologie développée chez PayPal pour détecter les activités frauduleuses10 dont une grande partie est l’œuvre de groupes criminels organisés russes (Peter Thiel est cofondateur de PayPal). La société affirme que des ordinateurs seuls, même en utilisant une intelligence artificielle, ne peuvent pas vaincre un adversaire sachant s'adapter. Palantir propose d'aussi employer des analystes humains pour explorer les données de nombreuses sources ; ce qu'elle nomme l'« intelligence amplifiée ».

2010 : les réseaux GhostNet et Shadow

Un organisme canadien de recherche sur l'émergence du cyberespace, l'Information Warfare Monitor, utilise le logiciel offert par Palantir pour démasquer les réseaux GhostNet et Shadow Network. Le réseau GhostNet est un réseau d'espionnage basé en Chine qui ciblait plus d'un millier d'ordinateurs situés dans une centaine de pays, parmi lesquels ceux du bureau du Dalai Lama, de l'OTAN et d'ambassades. Le réseau Shadow est une opération d'espionnage basée aussi en Chine, qui a infiltré l'appareil de sécurité et de défense de l'Inde. Les cyber-espions ont volé des documents relatifs à la sécurité de l'Inde, à ses ambassades à l'étranger, et aux activités des troupes de l'OTAN en Afghanistan5.

2010-2012 : croissance

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En , Palantir annonce un accord avec Thomson Reuters pour vendre le logiciel Palantir Metropolis sous le nom de QA Studio. Le , le vice-président des États-Unis Joe Biden et le directeur du Bureau de la gestion et du budget Peter Orszag tiennent une conférence de presse à la Maison-Blanche pour annoncer le succès de la lutte contre la fraude, stimulée par le Recovery Accountability and Transparency Board (RATB). Biden attribue ce succès au logiciel de Palantir déployé par le gouvernement fédéral. Il annonce qu'il sera déployé dans d'autres agences gouvernementales, en commençant par Medicare et Medicaid.

En 2011, le chiffre d'affaires de Palantir est estimé à 250 millions de dollars[réf. nécessaire].

2013 : renseignement et forces armées

« À partir de 2013, les agences de renseignement aussi ont utilisé Palantir pour connecter des bases de données entre départements. Avant cela, la majorité des bases de données utilisées par la CIA et le FBI étaient cloisonnées, obligeant les utilisateurs à effectuer des recherches dans chaque base, une par une. Maintenant tout est interconnecté par la technologie Palantir. »
TechCrunch en

La fuite d'un document vers le site TechCrunch révèle qu'à partir de 2013 les clients de Palantir comprenaient au moins douze groupes au sein de l’administration fédérale, dont la CIA, le DHS, la NSA, le FBI, les US Marines, l’Air force, les Opérations spéciales, West Point, le Joint IED-defeat organization and Allies, le Recovery Accountability and Transparency Board (en) et le National Center for Missing and Exploited Children (en) (centre national pour les enfants disparus et exploités). À la même époque cependant, l'US Army continue à utiliser son propre outil d'analyse de données.[réf. nécessaire]

En , Palantir dévoile une levée de fonds de plus de 196 millions de dollars, selon le dépôt enregistré à la SEC. On estime alors que la société pourrait atteindre un montant annuel d'un milliard de dollars de contrats en 2014. Le PD-G Alex Karp annonce en 2013 que la société ne serait pas introduite en bourse, car « cela rendrait une société comme la nôtre très difficile à diriger ». En , la société lance une levée de fonds qui rapporte 450 millions de dollars provenant d'investisseurs privés, ce qui relève sa valeur à neuf milliards de dollars selon le magazine Forbes. Le magazine explique que cette valorisation place Palantir « parmi les entreprises technologiques non cotées de la Silicon Valley les plus fortement valorisées ».[réf. nécessaire]

2014-2015 : levées de fonds

En , Forbes rapporte que Palantir cherche à lever 400 millions de dollars de fonds supplémentaires, après avoir accompli un mois plus tôt les démarches administratives auprès de la SEC, l'autorité de contrôle des marchés financiers américains. L'information se base sur une recherche faite par VC Experts. Si la levée se réalise, Forbes affirme que le financement de Palantir pourrait atteindre 1,2 milliard de dollars. En , la société a toujours différents financeurs privés, les milliardaires Kenneth Langone (en) et Stanley Druckenmiller (en), In-Q-Tel de la CIA, Tiger Global Management et Founders Fund, une société de capital-risque dirigée par Peter Thiel, le président de Palantir. Au mois de , Peter Thiel, cofondateur de Paypal et investisseur précoce de Facebook, est le plus gros actionnaire de Palantir11.

En , la valeur de l'entreprise est estimée à quinze milliards de dollars, ce qui la place en troisième position des start-up les plus valorisées au monde, après Uber et devant AirBnb, Snapchat ou SpaceX. Elle fait partie des 37 start-up valorisées à plus d'un milliard de dollars11.

En , le site BuzzFeed rapporte que la société a levé jusqu'à 500 millions de dollars de capital supplémentaire, portant sa valorisation à vingt milliards de dollars12.

2020 : entrée en bourse

En , Palantir annonce son introduction partielle en bourse, évaluant sa capitalisation à 20,6 milliards de dollars13. Les élus démocrates au Congrès Alexandria Ocasio-Cortez et Jesus Garcia demandent une enquête au gendarme de la Bourse, estimant que trop d’informations manquent pour permettre l’entrée de Palantir au Nasdaq: le montant et la nature des contrats avec le gouvernement américain, la part que détient la CIA ou la responsabilité de l’entreprise dans des violations des droits humains. Alexandria Ocasio-Cortez évoque notamment la traque de migrants à la frontière mexicaine, mais aussi les contrats liant Palantir à des gouvernements « connus pour se livrer à des pratiques de corruption et des violations des droits de l’homme », comme le Qatar14.

Localisation

Le siège social est situé à Denver dans le Colorado.

Jusqu'en 2020, le siège de Palantir était situé à Palo Alto en Californie, à proximité de l'université Stanford, dont les fondateurs et une grande partie des employés sont issus.

La société dispose également de bureaux en Amérique du Nord (Los Angeles, New York, Ottawa, Seattle et Washington D.C.), en Europe (Copenhague, Londres, Munich, Oslo, Paris, Stockholm et Zurich), en Océanie (Canberra, Sydney et Wellington), en Asie (Tokyo) et au Moyen-Orient (Abu Dhabi et Tel Aviv)15

 

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Dark Web crawler qui indexera les sites qui se trouvent dans les réseaux anonymes ?

 Dark Web crawler qui indexera les sites qui se trouvent dans les réseaux anonymes ?

 

 

Memex : le moteur de recherche de la Darpa s'attaque au Dark Web

Le par Mathieu M.  |  0 commentaire(s)

Les autorités américaines disposent depuis quelques mois d'un nouvel outil leur permettant de chercher au-delà de ce que le moteur de recherche Google peut proposer comme résultats de site.

La Darpa a développé un nouveau moteur de recherche principalement destiné aux forces de l'ordre. Et son efficacité a déjà été constatée en permettant le démantèlement d'un réseau de trafiquants d'êtres humains.

 Cela fait presque un an que les forces de l'ordre ont accès à ce nouvel outil pour traquer les criminels sur la toile, sa puissance résidant dans le fait qu'il est capable d'aller au-delà de l'aspect visible d'Internet et d'accéder au "Deep Web".

Pour les moteurs de recherche traditionnels, l'élément principal régissant la hiérarchie d'affichage des résultats est la popularité des sites. Cela exclut automatiquement l'affichage de sites éphémères ou à faible trafic. Malheureusement, ce sont ces derniers qui sont le plus souvent utilisés par les trafiquants divers, et principalement pour les réseaux de prostitution, notamment pour attirer leurs victimes en leur promettant un avenir meilleur avant d'en faire des esclaves.

Selon la Darpa, 60 millions de pages criminelles ont été publiées ces deux dernières années, chacune avec une faible durée de vie ne permettant pas à Yahoo, Google ou Bing de les repérer.

Memex de son côté permet un filtrage plus poussé lui rendant accès à ces sites. Le moteur est doté d'une intelligence artificielle ainsi que des outils d'analyse et de visualisation, il est ainsi capable de repérer des données visibles, mais également de créer des liens entre eux.

La Darpa devrait prochainement orienter son outil pour qu'il s'intègre au Dark Web, principalement dans Tor, mais aussi directement dans les réseaux P2P. Prochainement, il sera question d'un Dark Web crawler qui indexera les sites qui se trouvent dans les réseaux anonymes.

 

 

Sur le plan juridique :

Il existe des sociétés françaises capables de crawler le Web profond à la manière de Memex. C’est le cas de CybelAngel, lauréate du prix de l’innovation du Forum International de la Cybercriminalité 2014, dont la solution scrute le Web profond pour prévenir de la fuite des données sensibles. Pour autant, le cas de Memex est différent car il flotte sur un vide juridique : celui-ci ne part pas à la recherche de données qui appartiennent à une entreprise mais va explorer les données non-propriétaires (nom, adresse, numéro de téléphone…) et ce sans mandat, tant que ces données sont disponibles de façon publique, c’est-à-dire non protégées par un mot de passe.

 

 

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