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mardi 21 septembre 2021

Google Maps va vous dire si les transports en commun vont être bondés

 

 

Google Maps va vous dire si les transports en commun vont être bondés


Journaliste

Lancé en juin 2019 dans environ 200 villes du monde, le service de prévision de Google va être déployé dans une centaine de paysAvec l'arrêt du confinement et le retour des personnes dans les transports en commun, il est pratique de savoir si un bus, un train ou un métro risque d'être bondé avant de tenter de le prendre. Cette fonction est disponible dans Google Maps et va être étendue à plus de 10 000 services de transport, dans une centaine de pays.

Photos peut maintenant identifier vos amis encore plus précisément

 

 

Photos peut maintenant identifier vos amis encore plus précisément

Une plateforme qui identifie des visages ? Trop peu pour Apple, merci.

Publié le 

ParValentin


Lorsqu’Apple avait emboîté le pas à Google Photos en proposant une solution de reconnaissance facile au sein de son app éponyme, beaucoup s’interrogeaient quant au bienfondé de l’initiative étant donné les gages de sécurité promis par la firme à la pomme. Depuis, l’outil a toutefois continué son petit bonhomme de chemin si bien qu’on le retrouve désormais sur tous les iPhone et tous les iPad de la planète.

Tout logiquement, l’éditeur derrière ce succès a depuis travaillé d’arrache-pied afin de le rendre plus performant. Pour ce faire, le logiciel a alors appris à détecter non plus seulement la physionomie mais aussi les formes du buste. Comprenez que le programme saura clairement faire la différence entre votre cousin un peu enveloppé et votre grande collègue bien plus frêle, qui plus est si tous deux sont issus de différentes ethnies, et ce même si l’image est tronquée au niveau de leur nuque.

Pas de quartier pour les inconnus

N’en déplaise aux alternatives de Leonardo Selvaggio, Adam Harvey ou Zach Blas, la prouesse ne s’arrête pas là. En effet, Apple Photos peut aussi se baser sur les vêtements que vous portez et vos différents accessoires afin de mettre le grappin sur votre identité. C’est également le cas pour les poses adoptées lors de la capture du cliché.


Autant de critères qui -bien que le programme en question soit digne d’un grand prix technologique- risquent de déchaîner les passions autant du côté des accros à la confidentialité que des défenseurs des droits civiques. Il n’y a d’ailleurs qu’à se souvenir du scandale de Tay, intelligence artificielle de Microsoft publiant sur son propre compte Twitter et faisant également appel au deep learning, pour douter des avantages d’un tel système.

Aucune désactivation possible

Pour le moment, cette mise à jour n’est pas disponible pour tous. Apple explique ainsi dans un billet de blog publié sur son site que la nouveauté ne concerne que la version de Photos pour iOS 15. Or, cette mouture est éditée en version bêta uniquement. Les plus audacieux peuvent toutefois y accéder moyennant quelques manœuvres à risque, toujours déconseillées sur un appareil utilisé quotidiennement à des fins personnelles.

Quant à ceux qui voudraient se passer de la reconnaissance des visages… Tout porte à croire que c’est impossible, même sous iOS 14. Sur notre iPhone, l’option tourne en arrière-plan et aucun réglage ne permet d’y toucher. Tout juste est-il possible de supprimer une personne à la fois d’un album généré automatiquement, mais la customisation s’arrête ici. Au contraire de Google Photos, où ce paramètre manuel est bien proposé.

 

REF.:

vendredi 17 septembre 2021

Cyberattaque : la France est dans le viseur de hackers chinois

 

 

Cyberattaque : la France est dans le viseur de hackers chinois

Par: Yannick Smaldore
22 juillet 2021 à 16h02
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Hier, le patron de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a attribué au groupe de hackers ATP31, proche du gouvernement chinois, une série de cyberattaques coordonnées sur un ensemble d’entités françaises. La campagne de compromission dont est victime l’Hexagone est jugée « particulièrement virulente ».

Si ce n’est sans doute pas la première fois que la France est victime de pirates pilotés par Pékin, c’est la toute première fois que l’ANSSI évoque directement cet agresseur.

Paris hausse le ton face à Pékin

Il est assez inédit de voir une puissance victime de cyberattaque nommer explicitement son agresseur, tout particulièrement quand il s’agit d’une puissance étrangère ! Il est en effet extrêmement difficile de prouver sans l’ombre d’un doute la provenance exacte d’une cyberattaque. Et la moindre erreur pourrait coûter très cher sur le plan diplomatique.

À bien des égards, la « cyberguerre » obéit aux mêmes principes que le renseignement ou, dans une moindre mesure, la guerre sous-marine : chacun la pratique dans l’ombre, chacun combat son adversaire, sans faire de victime directe et sans afficher ses opposants. Car dans ce milieu, dévoiler les capacités de cyberattaques d’un adversaire revient aussi à dévoiler ses propres capacités (stratégiques) de cyberdéfense.

Jusqu’à présent, seuls les États-Unis, sûrs de leurs capacités, n’hésitaient pas à afficher publiquement les responsables politiques, souvent russes ou chinois, qui se cachent derrière les attaques informatiques dont ils sont victimes. En adoptant une attitude similaire dans la gestion de l’attaque en cours, les autorités françaises, et tout particulièrement l’ANSSI, tapent du poing sur la table.

Une attaque qui dure depuis des mois

Il faut dire que l’attaque menée par le groupe de pirates identifié comme ATP31 semble durer depuis le début de l’année 2021. Dans un poste sur le réseau social LinkedIn , le directeur général de l’ANSSI Guillaume Poupard évoque les investigations menées par ses services, qui montrent que « ce mode opératoire compromet des routeurs pour les utiliser comme relais d’anonymisation, préalablement à la conduite d’actions de reconnaissance et d’attaques ».

Des enquêtes sont en cours afin de voir si ces actions offensives ont bel et bien compromis les infrastructures attaquées. Pour le directeur de l’ANSSI, la situation pourrait être au final bien plus grave que l’affaire du logiciel espion israélien Pegasus, récemment dévoilée par un consortium de médias.

Pour l’heure, Pékin ne semble pas spécialement réagir. Il faut dire que l’accusation, bien qu’inédite en France, s’est faite de manière indirecte, via le directeur de l’ANSSI sur un réseau social. De surcroît, celle-ci vise ATP31, et non pas ses commanditaires. Toutefois, le sous-entendu est on ne peut plus clair. Peut-être que cette sortie de Guillaume Poupard aura pour effet de pousser le ministère des Affaires étrangères à agir de manière plus directe vis-à-vis de Pékin.

Mais il n'est pas dit que le locataire du Quai d'Orsay voit forcément cela d'un bon œil. Après tout, l'un des crédos de Jean-Yves le Drian a toujours été « discrétion, et permanence de l'action ». Affaire à suivre donc.

Source. : Le Monde

DuckDuckGo lance un service gratuit anti-trackers pour protéger vos e-mails

 

 

DuckDuckGo lance un service gratuit anti-trackers pour protéger vos e-mails

Benjamin Destrebecq
22 juillet 2021 à 17h00
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Le moteur de recherche DuckDuckGo annonce avoir lancé un service totalement gratuit de protection des e-mails, en version bêta.

Sobrement nommé « Email Protection », le service demandera d'utiliser une adresse mail de relais « @duck.com » gratuite et personnelle. La société américaine fait donc un pas de plus vers la protection de ses utilisateurs, valeur qu'elle défend depuis des années.

70% des mails contiennent des trackers

Selon Freedom To Tinker, qui relaie des articles de recherche et avis d'experts sur les technologies numériques dans la vie publique, 70% des mails que l'on reçoit quotidiennement contiennent des trackers. Ceux-ci sont capables de détecter lorsque nous ouvrons un mail, sur quels liens nous avons cliqué, où nous étions lorsque nous avons lu le message électronique et quel type d'appareil nous utilisons.

Si cela sert notamment à mieux cibler les campagnes marketing de marques que vous appréciez, ces informations peuvent également être transmises à d'autres sociétés que vous ne connaissez pas pour vous proposer des publicités lors de votre navigation web. Une partie de la population trouvera cela utile pour découvrir de nouveaux produits ou services, mais d'autres personnes ne souhaitent plus être « profilées » de la sorte. C'est ici que DuckDuckGo essaie d'intervenir.

Une protection des e-mails qui passe par un filtrage

Une fois votre adresse mail de relais « @duck.com » créée gratuitement, les mails que vous y recevrez seront dans un premier temps passés dans un filtre. Si le contenu semble être rempli de trackers, « Email Protection » l'empêchera de parvenir à votre boîte de réception.

L'une des principales caractéristiques de ce système est donc qu'il ne force pas l'utilisateur à migrer d'un « @gmail.com » ou d'un « @outlook.com » vers une adresse mail « @duck.com » : même si vous devez en créer une, elle ne servira que de relais entre l'expéditeur et votre adresse habituelle. Les messages seront donc ouverts sur les serveurs de DuckDuckGo, puis libérés de leurs trackers avant de vous parvenir. Il sera possible également de générer des adresses « @duck.com » aléatoires pour éviter tout risque de spam.

Pour vous inscrire à la liste d'attente de la bêta, il vous suffit d'installer l'application DuckDuckGO Privacy Browser sur votre smartphone (disponible sur iOS et sur Android ). Cliquez ensuite sur le menu de configuration, sur « Paramètres » puis sur « Email Protection Beta ».

Source : Neowin


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clockover
il y a 1 mois

Ba Outlook fait ça depuis des dizaines d’années…

Pronimo
il y a 1 mois

Le plus simple c’est d’utiliser l’option qui n’affiche pas les images.
C’est de la que le tracker commence: suffit d’afficher une image a distance pour être « pingé », souvent 1 pixel suffit pour faire le taf. Apres y’a les liens ou l’on click, bah suffit de ne pas cliquer

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yam103
il y a 1 mois

Prendre une adresse en duck.com pour un usage perso, peut être pas; Mais pour un usage commercial, comme avec des adresses mails temporaires, oui, c’est même très intéressant.

Cynian90
il y a 1 mois

Canard canard aller est une bonne marque d’email, au moins aussi bon que Nike en la matière

Édité il y a 1 mois
jvachez
il y a 1 mois

« Si le contenu semble être rempli de trackers, « Email Protection » l’empêchera de parvenir à votre boîte de réception. »

Ca peut être dangereux, un mail peut être à la fois rempli de trackers et à la fois important.

Axel-Swailli Graffet
il y a 1 mois
En réponse à jvachez

Non il faut juste bien lire l’article est pas juste en diagonale :
" . . . elle ne servira que de relais entre l’expéditeur et votre adresse habituelle. Les messages seront donc ouverts sur les serveurs de DuckDuckGo, puis libérés de leurs trackers avant de vous parvenir. Il sera possible également de générer des adresses « @duck.com » aléatoires pour éviter tout risque de spam. "
Donc une fois débarrassé des trackers l’email est renvoyé vers la boite de réception originelle

after6blog.wordpress.com
il y a 1 mois

faudrait peut-être arrêter la phobie du tracking et de l’espionite…un mail contient effectivement un « tracker » pour savoir si un mail a été ouvert, si le client est allé sur le site et ce qu’il a regardé…tout simplement ! cela permet de vérifier la deliverabilite, et d’optimiser le service de publicité,
Alors oui on connait la résolution et le navigateur, non mais sérieux, c’est du secret défense ça ?? J’ai jamais vu un mec venir vendre un fichier client en disant « voila tous les clients sous firefox ! »
D’autant plus que en général, ces mails sont issus d’une inscription de l’utilisateur…
et ces mêmes utilisateurs vont publier des photos sur insta de leur deniere salade…
Et puis monter un service comme cela, gratuitement ! a tous ceux qui ont deja monté des serveurs et des outils en ligne…vous n’avez pas l’impression que quelque chose cloche ?

 

REF.:

PlasticARM, le processeur flexible et en plastique va-t-il supplanter le silicium ?

 

 

PlasticARM, le processeur flexible et en plastique va-t-il supplanter le silicium ?

Adieu le silicium, bonjour le plastique ! Une nouvelle recherche a permis de développer un processeur en plastique. L’avantage ? Ce dernier est flexible et peut être logé dans toutes sortes d’objets.

Alors que les processeurs informatiques sont construits en silicium depuis près de 50 ans, un nouveau projet conjointement mené par ARM et PragmalC souhaite réinventer la manière dont ils sont conçus. Baptisé PlasticARM, ce processeur nouvelle génération est fait de plastique et est flexible. De quoi pouvoir le loger partout, des écrans flexibles aux objets connectés en tous genres.


Les résultats de ce projet ont été publiés dans la revue Nature. Très détaillée et complexe, cette recherche permet surtout de retenir qu’un processeur en plastique n’est pas seulement indispensable pour être logé dans toutes sortes d’objets, mais également pour réduire les coûts.

PlasticARM se veut être le « circuit intégré flexible le plus complexe au monde », peut-on lire dans Nature. Cette innovation est rendue possible grâce notamment à une construction à base de TCM d’oxyde métallique. Acronyme de transistors en couche mince, les TCM permettent notamment aux processeurs d’être sur des surfaces flexibles.

Un processeur flexible et pas cher pour aller partout

Aucun prix ni aucune donnée financière n’ont été partagés dans le rapport sur Nature. Néanmoins, les chercheurs derrière PlasticARM se voient intégrer le processeur flexible sur toutes sortes d’objets du quotidien, comme une bouteille de lait ou un emballage alimentaire. L’emballage intelligent pourrait alors vous prévenir si son contenu n’est plus de bonne qualité. En France, ce sont 3,4 milliards de litres qui sont mis en bouteille chaque année. De quoi effectivement laisser présager un coût de production relativement faible pour le processeur PlasticARM.

L’idée n’est évidemment pas de remplacer les processeurs classiques en silicium. Ces derniers conserveront leurs « avantages en termes de performances, de densité et d’efficacité énergétique », peut-on lire dans le rapport. L’objectif ici est plutôt de développer de « nouveaux facteurs de forme et à des coûts inatteignables avec le silicium, élargissant ainsi considérablement la gamme des applications potentielles » Une innovation bienvenue et indispensable pour le développement grandissant de l’Internet des Objets.

Source. : Digitaltrends