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vendredi 1 octobre 2021

Qu'est-ce que le QD-OLED ? Samsung nous en dit plus sur sa nouvelle technologie

 

 

Qu'est-ce que le QD-OLED ? Samsung nous en dit plus sur sa nouvelle technologie

Par:Nathan Le Gohlisse
Spécialiste Hardware
18 août 2021 à 16h45

Sur une page de son site officiel, Samsung Display présente sa nouvelle technologie d'affichage QD-OLED, mêlant Quantum Dots et diodes auto-émissives. Une technologie en chantier depuis des années, que l'on retrouvera bientôt sur les téléviseurs haut de gamme de Samsung .

Mêler le pic de luminosité et les couleurs intenses de la technologie QLED aux noirs abyssaux de l'OLED , c'était l'objectif de Samsung avec sa technologie QD-OLED. En chantier depuis plusieurs années, cette dernière fait maintenant parler d'elle par les canaux officiels de la marque, après avoir fait l'objet de nombreux articles et rumeurs ces derniers mois. Samsung nous en dit désormais (un peu) plus sur cette nouvelle technologie d'affichage.

Le QD-OLED, comment ça marche ?

Dans une page dédiée sur le site officiel de Samsung Display, le géant coréen prend soin d'expliquer (ou plutôt de rappeler) les grandes lignes du fonctionnement technique de ses nouvelles dalles. La marque décrit notamment qu'une couche de diodes auto-luminescentes (qui peuvent être OLED ou microLED, précise FlatPanelsHD) produit une lumière bleue dont l'intensité est réglable au niveau du pixel. Dans deux des sous-pixels, la lumière bleue est convertie en rouge et en vert (pour les pixels RVB). Sur une dalle QD-OLED, la chose se fait à l'aide de convertisseurs de couleur à points quantiques (quantum dots), contrairement aux filtres de couleurs employés sur les écrans LCD.

« Les technologies conventionnelles limitent la luminosité de l'écran en raison de problèmes de source de lumière ou de consommation d'énergie. Avec le rétroéclairage comme source de lumière, il est presque impossible pour les dalles LCD de contrôler individuellement la luminosité de chaque pixel, ce qui limite leur capacité à afficher des noirs parfaits à l'écran », constate Samsung. « Contrairement aux écrans LCD, la source de lumière bleue des écrans QD-OLED peut contrôler la source de lumière de chaque pixel », poursuit la firme, ajoutant enfin que « les écrans QD-OLED de résolution 4K possèdent environ 8,3 millions (3 840 x 2 160) de sources lumineuses qui peuvent être contrôlées séparément ».


Une luminosité au sommet et des couleurs plus riches

Avec cette nouvelle technologie, Samsung promet des couleurs toujours plus riches pour ses futurs téléviseurs QD-OLED, qui devraient être capable d'afficher plus de 80 % du spectre de couleurs BT.2000, tout en profitant d'une luminosité pouvant théoriquement atteindre le seuil des 1 000 nits. Les noirs eux, sont annoncés à 0,0005 nits. Ils seront donc extrêmement profonds, comme sur l'OLED. Notons que l'écart entre cette forte luminosité et les noirs infinis devrait aussi permettre à l'image de gagner en dynamique. Parfait pour les contenus HDR.


Le QD-OLED a, du reste, d'autres vertus, du moins selon Samsung, comme celle de proposer un temps de réponse très rapide, une faible rémanence et des angles de visions très ouverts. La marque évoque enfin une réduction de 40 à 50 % de la lumière bleue néfaste pour les yeux (par rapport au LCD), et donc une fatigue oculaire moindre. Autant de promesses qu'il faudra vérifier en test. Pour rappel, les premiers téléviseurs QD-OLED devraient arriver dès l'année prochaine, d'abord en 55 et 65 pouces.


LCD, Oled, Mini-Led, Micro LED, LED, Fulll LED, Edge-LED... pas simple de s'y retrouver ! Entre appellations technologiques et appellations commerciales, nous faisons ici un état des lieux des différentes forces en présence et de leur manière de fonctionner.
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Source. :Clubic, Samsung / FlatPanelsHD

Projet Atlas : un pirate a dérobé les données personnelles d'experts européens en sécurité informatique

 

 

Projet Atlas : un pirate a dérobé les données personnelles d'experts européens en sécurité informatique

Par:Alexandre Boero
10 août 2021 à 12h20

La Commission européenne fait face à la mise en ligne illégale d'une base de données issue du projet Cybersecurity Atlas, son organe qui recense les spécialistes cyber de la zone.

En matière de sécurité informatique, voilà un couac dont l'Union européenne aurait sans doute bien voulu se passer. Depuis quelques jours circule en effet une base de données rassemblant des informations provenant directement de l'Atlas européen de la cybersécurité, le Cybersecurity Atlas. Celle-ci a été postée sur un forum clandestin de cybercriminalité, spécialisé dans la revente de fichiers et données dérobés.

Une base remplie de contacts spécialisés dans la sécurité informatique

Avant toute chose, prenons conscience de ce dont nous parlons quand nous évoquons « l'Atlas européen de la cybersécurité ». Créé en 2018 par la Commission européenne, l'Atlas se matérialise en une plateforme ou en une sorte d'énorme liste de contacts ou annuaire permettant de cartographier et de catégoriser la collaboration entre les experts provenant du monde de la sécurité informatique, qu'ils soient issus de sociétés, d'institutions ou d'universités. Elle offre aux spécialistes de la cybersécurité l'opportunité d'élargir leur réseau de recherche et d'entrer en contact avec leurs pairs très facilement. La communauté européenne y trouve aussi son compte pour développer des projets ou offrir des réponses cyber.

La base de données piratée, dont nous parlions plus haut, comporte de très nombreuses données provenant d'entreprises spécialisées dans la cybersécurité, d'organisations gouvernementales de l'Union européenne, de centres de recherche ou même d'universités, nos confrères de Zataz évoquant même des adresses d'experts de l'OTAN ou de l'Aix-Marseille Université, qui pèse tout de même pour 80 000 étudiants et 8 000 personnels.

Les données dérobées et mises en vente vont, comme l'a constaté le média The Record, des noms d'utilisateur du site aux adresses électroniques, en passant par des détails sur des institutions, les adresses des organisations ou les noms complets des personnes reliées à la base de données, sans oublier des données de géolocalisation utilisées, si vous avez suivi, pour cartographier les acteurs contenus dans l'Atlas européen.

Détail inquiétant : la base de données provient du back-end du site

Un peu comme pour les bases de données LinkedIn mises en vente sur le dark web, cette vente de données aurait pu être « amortie » par l'UE d'un point de vue communicationnel, puisque toutes les données recensées par le pirate sont publiques. En effet, la base de données de la Commission est accessible à tous les titulaires d'un compte sur le site Cybersecurity Atlas, aujourd'hui officiellement « en maintenance ».

 
Voici ce que l'on voit en se rendant sur le site de l'Atlas européen de la cybersécurité (Capture par Clubic.com)

Sauf que les données contenues dans la base, certes publiques, ne proviennent pas de ce que l'on appelle un scraping (une ponction de toutes les données d'une page Web, presque « à la main », pourrait-on dire). Elles ont en effet été extraites directement depuis la partie back-end de la plateforme. Autrement dit, le ou les attaquants semblent avoir eu un accès direct au système informatique de l'Atlas, ce qui pourrait potentiellement avoir des conséquences d'autant plus fâcheuses, comme la possibilité d'injecter et diffuser un logiciel malveillant. On ignore encore si le piratage se limite au seul prélèvement de la base de données.

Toujours en maintenance, on ignore quand le site sera de nouveau en ligne. Le Centre de veille, d'alerte et de réponse aux attaques informatiques de l'UE (CERT-EU) a de son côté ouvert une enquête après la publication de la base de données.

Sources. : The Record , Zataz

Steam : un hacker reçoit une prime pour la découverte d’une faille majeure

 

 

Steam : un hacker reçoit une prime pour la découverte d’une faille majeure

Un hacker a reçu une prime de 7500 dollars de la part de Valve suite à la découverte d’une faille qui lui permettait de remplir son portefeuille Steam de manière presque gratuite et illimitée.

Un hacker a fait une découverte simple, mais très efficace pour recharger son portefeuille Steam d’un énorme montant en dépensant un minimum d’argent. Le pire dans cette faille est qu’il suffit d’enregistrer une adresse mail au bon format pour pouvoir en profiter.


En ajoutant « amountXXXX » avec XXXX le nombre de dollars que l’on souhaite ajouter sur son compte et en procédant à un paiement minimum (par exemple 1 dollar), le compte sera crédité du montant inscrit après le mot clé « amount ». Cette méthode fonctionnait avec les moyens de paiement utilisant smart2pay. Le hacker n’aura utilisé la faille qu’une seule fois dans le but de tester sa théorie.

Au lieu de profiter de cette faille pour acheter un nombre très important de jeux (et se mettre dans l’illégalité), le hacker a décidé de prévenir Valve immédiatement afin que la faille soit corrigée. L’entreprise a apprécié le geste et a offert au hacker une belle récompense de 7 500 dollars. De quoi largement se payer la nouvelle console portable sous SteamOS et remplir son catalogue de jeu légalement.

Les hackers ne sont pas tous mauvais

Dans l’esprit de beaucoup de personnes, les hackers sont des reclus, cachés derrière leurs PC et qui préparent sans cesse de mauvais coups, mettant en péril la sécurité et la vie privée de nombreuses personnes. Cependant, le « hacking » peut prendre de nombreuses formes et toutes ne sont pas malveillantes.

Dans le cas évoqué ci-dessus, il s’agit plus d’un défi qui, au final, est une bonne chose pour les entreprises. Les hackers « bienveillants » cherchent les failles et au lieu de les exploiter, ils préviennent les entreprises qui peuvent les corriger. C’est également le cas de ce garçon de 11 ans qui a pu s’acheter une RTX 3090 grâce à une faille. D’ailleurs, certains événements regroupent même de nombreux hackers qui sont récompensés pour la découverte de faiblesses dans des logiciels.

D’autres hackers visent des données personnelles ou d’entreprises pour s’enrichir ou dans quelques cas pour s’amuser. Nous vous parlions de cette petite fille de 8 ans qui a été terrifiée suite à la prise de contrôle d’une caméra IP. Plus récemment, Electronic Arts a également été piraté. Devant les menaces, EA n’a pas cédé et se moque que les données récupérées, jugées peu sensibles, soient vendues.

Par contre, dans certains cas, les hackers représentent une vraie menace pour les personnes directement. En février de cette année, un hacker a tenté de contaminer l’approvisionnement en eau d’une ville en Floride. Un acte grave, sans aucune comparaison possible avec les cas précédents, puisque la santé de 15 000 personnes aurait pu être mise en péril.

Le mot « hacker » désigne donc beaucoup de profils différents, mais on retiendra que pour celui du jour, l’honnêteté a fini par payer.

Source. : notebookcheck

Un nouveau malware chinois suspecté d'être au cœur d'une campagne de cyber-espionnage

 

 

Un nouveau malware chinois suspecté d'être au cœur d'une campagne de cyber-espionnage

Par:Thibaut Keutchayan
16 août 2021 à 17h10

Un cheval de Troie serait employé depuis plusieurs mois par un groupe de pirates informatiques au service du gouvernement chinois afin de récolter des données sensibles sur plusieurs États. Une dizaine d'attaques ont ainsi été recensées depuis le début de l'année 2021. C'est ce qu'affirme l'entreprise spécialisée dans la cybersécurité FireEye.

Baptisé APT31 par FireEye, en référence à l'acronyme anglophone « Advanced Persistent Threat » qualifiant ce type de menace, ce trojan aurait déjà impacté plusieurs pays. Pour l'heure, aucune communication officielle émanant de Pékin sur le sujet n'est connue.

La Chine à nouveau accusée de cyber-espionnage

Ce n'est pas la première fois que l'Empire du Milieu est mis sur le banc des accusés concernant une affaire de cyber-espionnage par l'emploi d'un groupe de hackers parrainé par Pékin. Plusieurs entreprises spécialisées dans la cybersécurité, telles que FireEye et Positive Technologies, pensent qu'un groupe de pirates informatiques chinois est derrière la dizaine d'attaques dernièrement perpétrées entre janvier et juillet 2021.

Également révélées par l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI) courant juillet, ces offensives ont directement ciblé des États tels que la Biélorussie, le Canada, les États-Unis, la Mongolie et, une première selon Positive Technologies, la Russie. Le biais employé, une méthode des plus classiques, est un cheval de Troie. Cette méthode est qualifiée par FireEye d'Advanced Persistent Threat (APT) dans la mesure où elle s'attaque directement à des structures publiques ou privées majeures et s'étale dans la durée, ici depuis près de six mois, grâce à un financement obtenu par au moins un État.

Un précédent déjà connu

Selon l'ANSSI, le mode opératoire est le suivant : le cheval de Troie « compromet des routeurs pour les utiliser comme relais d’anonymisation, préalablement à la conduite d’actions de reconnaissance et d’attaques ». Une fois la machine infectée, il est en mesure de collecter des informations, créer de nouveaux flux et processus voire un répertoire, rechercher des fichiers et même se supprimer.

APT31, ainsi est baptisé ce groupe de hackers par FireEye, est également connu sous le nom de Bronze Vinewood pour Microsoft, Judgment Panda pour CrowdStrike et Zirconium pour SecureWorks. Autant de noms de code pour un seul groupe d'individus qui, selon FireEye, a pour dessein de « récolter des renseignements pour octroyer un avantage politique, économique et militaire aux entreprises publiques et au gouvernement chinois ».

Guillaume Poupard ANSSI © © DR
De Pegasus à APT31, il n'y a qu'un pas pour le patron de l'ANSSI. ©DR

Les mêmes membres de ce groupe de cyberpirates avaient déjà utilisé Dropbox l'année dernière pour propager un cheval de Troie, nommé DropboxAES par Positive Technologies. Ainsi, « les mécanismes et techniques employés pour infiltrer le code d'attaque, obtenir la persistance et supprimer l'outil d'espionnage » sont quasi similaires selon la firme. Guillaume Poupard, le directeur général de l'ANSSI, n'avait d'ailleurs pas hésité le 23 juillet dernier à commenter les découvertes autour d'APT31, qu'il jugeait « bien plus graves » que les révélations autour de l'affaire Pegasus.

Intel Arc : Intel lance officiellement sa marque de cartes graphiques

 

 

Intel Arc : Intel lance officiellement sa marque de cartes graphiques

Par:Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
17 août 2021 à 09h35

Enfin un concurrent sérieux pour AMD et NVIDIA sur le marché très concurrentiel des cartes graphiques ?

Depuis déjà quelques années, Intel évoque son retour dans le monde très fermé du GPU. Un retour que l'entreprise concrétise aujourd'hui avec le lancement de la marque Arc, laquelle a pour objectif de couvrir aussi bien les puces graphiques que les logiciels et services associés.

Affronter GeForce et Radeon

Dans un premier temps, Intel Arc s'appuiera sur l'architecture DG2, une première génération de GPU déjà présentée, mais dont on attend encore de pouvoir juger de la puissance avec des produits bien réels. Intel a précisé que cette première génération porte le nom de code « Alchemist » et devrait nous parvenir au cours du premier trimestre 2022.

Bien décidée à faire feu de tout bois, Intel a déjà indiqué que les GPU Alchemist seront disponibles à la fois en version desktop et laptop, et ce, dès le début de l'année prochaine. Si le fabricant n'entre toujours pas dans le détail des performances à attendre de ses nouvelles solutions, Intel semble vouloir confirmer qu'il se tient prêt à affronter GeForce et Radeon : la vidéo ci-dessus illustre pour ce faire quelques jeux tournant sur Arc, certains très récents… d'autres moins.

Alchemist puis Battlemage, Celestial et Druid

Sans surprise, Intel souligne que ses GPU Arc seront évidemment compatibles DirectX 12 Ultimate et évoque toutes les fonctionnalités les plus en vogue à l'heure actuelle : mesh shading, variable rate shading, ray tracing . De plus, Intel promet une fonction de super sampling accélérée par l'intelligence artificielle, ce qui ressemble fort à ce que propose NVIDIA avec le fameux deep learning super sampling (DLSS).

 
Avec Arc, Intel vise tous les segments du GPU gaming

Enfin, et ce n'est sans doute pas le moins intéressant, Intel a d'ores et déjà annoncé le futur des GPU Arc en donnant le nom des prochaines générations. Bien sûr, il n'est pas question d'entrer dans les détails, mais comme le dit le fabricant : « la révélation des futures générations de matériel souligne l'engagement profond et continu d'Intel envers les joueurs et les créateurs du monde entier ».

Après Alchemist dont la sortie est calée en début d'année prochaine, nous aurons donc droit à Battlemage, Celestial et Druid. Pour terminer, Intel précise que davantage de précisions sont données avant la fin de l'année 2021.

Source. : The Verge