Vous vous souvenez de Cloud9 qui permettait d’avoir un IDE
(environnement de dev) dans le navigateur pour coder depuis n’importe où
?
Et bien même si le service a été absorbé par Amazon, je ne l’ai pas oublié.
Alors je vous laisse imaginer mon plaisir lorsque j’ai découvert VSCode.dev qui n’est ni plus ni moins qu’un portage de Visual Studio Code dans le navigateur.
Alors bien sûr, on est à des années-lumière de Cloud9 puisqu’on ne
peut pas lancer le code pour le débugger. On est là, face à un simple
éditeur, mais comme les navigateurs récents supportent l’API File System
Access, il est possible d’accéder à vos fichiers locaux depuis le
browser.
Ainsi, avec VSCode.dev vous pourrez par exemple visualiser et éditer
des fichiers locaux, prendre des notes en markdown, créer des app full
HTML, JS, CSS côté client en utilisant les outils de debug du navigateur
pour votre débogage. Il est même possible d’ouvrir des dépôts Git
directement depuis l’éditeur.
VSCode.dev est ainsi parfaitement adapté pour éditer du code
sur des machines peu performantes ou qui ne font pas tourner VSCode
comme les Chromebook ou les iPad.
La stratégie de GrayShift pour garder le secret sur le piratage d’iOS
Il n’y a pas que Pegasus qui sait comment accéder au contenu de n’importe quel iPhone !
Publié le
Par
Valentin
a méthode privilégiée par GrayKey (il s’agit du nom du périphérique)
pour attaquer un iPhone n’est en réalité rien d’autre que le brute force. Stratégie bien connue des acteurs du secteur, puisqu’on la retrouve également au cœur de l’affaire de San Bernardino. À l’époque, c’est alors le FBI qui avait misé sur une autre entreprise elle aussi spécialisée dans le hack.
Évidemment,
tout ceci n’est guère commode pour Apple qui essuie par conséquent
moult critiques relatives à la protection censée être offerte par ses
smartphones. La firme joue d’ailleurs au chat et à la souris avec ces
intrus, qui sont aussi à l’origine de découvertes de failles majeures
ensuite comblées par Cupertino.
Vice a encore frappé. Après avoir révélé un tutoriel expliquant à la police comment hacker un appareil Apple, la section Motherboard
du média new-yorkais vient ainsi de dévoiler des documents publiés par
GrayShift et détaillant sa méthode pour tenter de conserver la
confidentialité qui règne autour de sa technologie. En effet, GrayKey,
l’outil de la société pour pirater des iPhone, nécessite de sérieuses
mesures de protection pour éviter de tomber entre de mauvaises mains.
Un des documents sur lesquels a pu mettre la main la filiale de la
Walt Disney Company révèle notamment ce que les enquêteurs ayant investi
dans le produit ne doivent pas communiquer à des tiers. On y apprend
par exemple qu’il est hors de question pour le fabricant de voir les
fonctionnalités de sa solution mises au jour. L’une d’entre elles, qui
consiste à passer outre le bouclier USB d’Apple introduit avec iOS
11.4.1, est particulièrement concernée.
La deuxième métropole américaine comme cliente
Le
fichier en question était en réalité destiné à la police de l’Illinois,
qui siège à Chicago. L’histoire ne dit pas dans quelles affaires a ici
pu être utilisé GrayKey, néanmoins beaucoup supposent que les dossiers
liés au terrorisme ou à la pédocriminalité
sont potentiellement la cible des autorités. Avec à la clé les débats
agités qui s’en suivent, mêlant inquiétude pour le respect de la vie
privée et questions de morale.
La ville des vents n’est par
ailleurs pas la seule à avoir fait appel au périphérique de GrayShift.
En effet, l’accessoire a également pu trouver preneur du côté de la
ville d’Orlando (FL) où s’est entre autres déroulée la fusillade du Pulse,
un club LGBT visé par l’organisation État islamique. Un officiel de la
mairie locale aurait ainsi écrit au commissaire en 2018 afin de cacher
l’achat du GrayKey des registres municipaux. Objectif : garantir
davantage de discrétion aux manœuvres de la crim’.
Réaction de GrayShift
Le CEO de GrayShift, David Miles, a rapidement répondu à ce qui s’apparentait à un début de polémique :
“Confidentiality
agreements help to protect our customers and partners with how
confidential information is disclosed, and we protect and maintain the
integrity of our relationships. In addition, they are instrumental in
preventing the public disclosure of our intellectual property to protect
the integrity of our security research. Confidentiality agreements are
not at all meant to prevent disclosure of evidentiary data or general
information about GrayKey in court proceedings that may result from data
extracted by GrayKey during our customers’ investigations.”
En bref, le dirigeant justifie les agissements de sa société par le besoin de “protéger” ses “clients et partenaires“, tout en maintenant “l’intégrité de ses relations“. Il serait également question de préserver la “propriété intellectuelle”
de la marque ainsi que l’intégrité de ses recherches en cybersécurité.
Pour terminer, Miles se met également à couvert face à d’éventuels
risques juridiques.
Faille: Log4j,plusieurs services sont désormais considérés comme vulnérables, aussi bien Minecraft que Steam en passant par Apple iCloud,....les Banques aussi .
Une faille zero day dans Log4j crée d'importantes vulnérabilités dans plusieurs applications dont Minecraft
Fanny Dufour
10 décembre 2021 à 12h50
Une zero day critique a été
trouvée dans Log4j permettant à des attaquants de réaliser des attaques
d'exécution de code à distance.
Plusieurs services sont désormais considérés comme vulnérables, aussi bien Minecraft que Steam
en passant par Apple iCloud
.
Une faille critique facile à exploiter
Log4j est un outil de journalisation
développé par la fondation Apache et utilisé dans de nombreux logiciels
et services Cloud, ce qui explique pourquoi la faille zero day qui le
touche est aussi critique. Rapportée initialement à Apache par l'équipe
de sécurité d'Alibaba Cloud dès le 24 novembre, cette faille est
désormais définie comme la CVE-2021-44228. Elle permet à des attaquants
de créer des requêtes malveillantes pour exécuter du code à distance et
prendre le contrôle total d'un serveur, tout ça sans authentification.
Dans la nuit, plusieurs preuves de
concept de son exploitation ont été postées. À la suite de ça, il a été
rapporté que plusieurs acteurs malveillants scannaient Internet à la
recherche de systèmes vulnérables à attaquer. « En raison de la
facilité d'exploitation et de l'étendue de l'applicabilité, nous
soupçonnons que des groupes de ransomwares vont commencer à exploiter
cette vulnérabilité immédiatement », a déclaré la Randori Attack Team.
De nombreuses applications concernées
Pour le moment, il est compliqué
d'avoir une liste complète d'applications touchées, la faille impactant
les configurations par défaut de nombreux frameworks Apache, que ce soit
Apache Struts2, Apache Solr, Apache Druid, Apache Flink et autres. La
Randori Attack Team prédit qu'un « nombre croissant de produits vulnérables seront découverts dans les semaines à venir ».
LunaSec a de son côté confirmé que Steam, Apple iCloud et Minecraft étaient vulnérables. Plusieurs sites dédiés à Minecraft ont
rapporté que des hackers pouvaient exécuter du code à distance sur les
serveurs ou clients utilisant la version Java du jeu grâce à de simples
messages dans le chat.
Les joueurs de Minecraft sont
donc appelés à faire preuve d'une grande prudence, à ne pas se
connecter à des serveurs inconnus et à ne pas communiquer avec des
joueurs qu'ils ne connaissent pas. Il est conseillé que les logiciels et
applications utilisant Log4j2 fassent la mise à jour vers le build log4j-2.15.0-rc2
, le fixe présent dans la version 2.15.0-rc1 ayant déjà été contourné. LunaSec rappelle que des failles similaires dans Apache Struts avaient conduit en 2017 à la fuite de données d'Equifax.
Une grave faille zero-day dans la bibliothèque Java Log4j est déjà exploitée
Sécurité : Une grave
vulnérabilité dans les bibliothèques de journalisation Java permet
l'exécution de code à distance non authentifié et l'accès aux serveurs,
avertissent des chercheurs.
Par
Danny Palmer
|
Une vulnérabilité zero-day récemment découverte dans la
bibliothèque de journalisation Apache Log4j est facile à exploiter et
permettrait à des attaquants de prendre le contrôle total des serveurs
affectés.
Identifiée comme CVE-2021-44228, la vulnérabilité est classée comme grave et permet l'exécution de code à distance non authentifié.
Le CERT-FR a également publié un avis concernant cette faille de sécurité.
Les analystes de l'Anssi indiquent que « cette vulnérabilité permet à
un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance
s'il a la capacité de soumettre une donnée à une application qui utilise
la bibliothèque log4j pour journaliser l'événement.
« Cette attaque peut être réalisée sans être authentifié, par exemple
en tirant parti d'une page d'authentification qui journalise les
erreurs d'authentification. Des preuves de concept ont déjà été publiées
et des codes d'exploitation sont susceptibles d'être rapidement
développés ».
Les systèmes et services qui utilisent la bibliothèque Apache Log4j
entre les versions 2.0 et 2.14.1 sont tous concernés, notamment de
nombreux services et applications écrits en Java.
Toute personne utilisant Apache Struts est « probablement vulnérable »
La vulnérabilité a été découverte pour la première fois dans
Minecraft, mais les chercheurs avertissent que des applications cloud
sont également vulnérables. Il est également utilisé dans des
applications d'entreprise et il est probable que de nombreux produits se
révèlent vulnérables à mesure que l'on en apprend davantage sur la
faille.
« Compte tenu de l'omniprésence de cette bibliothèque, de l'impact de
l'exploit (contrôle total du serveur) et de sa facilité d'exploitation,
l'impact de cette vulnérabilité est assez grave. Nous l'appelons
"Log4Shell" en abrégé », indique LunaSec.
Que faire face à cette menace ?
Les organisations peuvent identifier si elles sont affectées en
examinant les fichiers journaux de tous les services utilisant les
versions Log4j affectées. S'ils contiennent des chaînes de caractères
envoyées par l'utilisateur, le CERT-NZ utilise l'exemple de "Jndi:ldap",
ils pourraient être affectés. Afin d'atténuer les vulnérabilités, les
utilisateurs doivent basculer le paramètre log4j2.formatMsgNoLookups sur
"true" en ajoutant "‐Dlog4j2.formatMsgNoLookups=True" à la commande JVM
pour démarrer l'application.
« Si vous pensez que vous pourriez être affecté par CVE-2021-44228,
Randori vous encourage à faire comme si vous l'étiez et à examiner les
journaux concernant les applications affectées pour identifier une
activité inhabituelle », écrivent des chercheurs en cybersécurité de
Randori dans un article de blog.
« Si des anomalies sont découvertes, nous vous encourageons à supposer
qu'il s'agit d'un incident actif, que vous avez été compromis et à
réagir en conséquence. »
Détectez et bloquez les tentatives d’exploitation de la vulnérabilité Log4j avec CrowdSec
@Korben
—
— En partenariat avec Crowdsec —
Si vous travaillez dans le domaine de la cybersécurité, vous avez probablement passé un très mauvais week-end.
Et ce, à cause de la découverte de la vulnérabilité zero-day Log4j (CVE-2021-44228).
L’équipe CrowdSec s’est retroussé les manches pour développer un
scénario capable de détecter et bloquer les tentatives d’exploitation de
cette vulnérabilité. Vous pouvez le télécharger directement depuis le Hub de CrowdSec et l’installer en un clin d’œil.
L’efficacité de CrowdSec se basant sur le pouvoir de la foule, et à
la lumière de la taille de leur communauté en pleine expansion, la
solution a déjà collecté un grand nombre d’adresses IP qui tentant
d’exploiter la vulnérabilité. Vous pouvez consulter la liste ici.
Elle est très fréquemment mise à jour et il va sans dire que vous
devriez bloquer sans attendre celles qui sont marquées comme
« validated ».
Ces adresses IP ont été sélectionnées par l’algorithme de consensus
de la solution, ce qui signifie qu’elles ont reçu de nombreux votes
défavorables de la part de leur réseau d’utilisateurs. Celles qui sont
marquées comme “not enough data” sont très suspectes mais peuvent encore
contenir quelques faux positifs. Les adresses classées dans la
catégorie « benign » sont utilisées par des personnes qui sont
généralement du bon côté de la force, pour aider, scanner, et non à des
desseins malfaisants.
Vous pouvez également utiliser leur mode replay,
ou forensics, pour analyser les logs de vos serveurs afin de vérifier
si une exploitation Log4j a été tentée sur l’une de ces IP, par qui et
quand, en utilisant le scénario approprié et la ligne de commande
ci-dessous :
Si vous souhaitez accéder à plus de détails concernant cet IPS open
source et collaboratif, qui est capable de détecter et bloquer de
nombreux comportements malveillants, tout en vous permettant de
collaborer entre cyber défenseurs en échangeant les IPs bloquées,
visitez leur site web ou leur dépôt GitHub.
Tor est un réseau d'anonymisation construit sur l'idée du routage de l'oignon développé par Paul Syverson, Michael G. Reed et David Goldschlag au United States Naval Research Laboratory.
Le routage en oignon fonctionne en relayant les informations via de nombreux routeurs différents avec plusieurs couches de cryptage. Chaque routeur ne peut déchiffrer qu'une seule couche de chiffrement, ce qui lui fournit deux choses : un paquet d'informations chiffré et l'adresse du prochain routeur auquel le donner.
Le premier routeur de la chaîne sait qui fait la demande, mais pas quelles informations sont demandées. La destination finale sait quelles informations ont été demandées, mais pas qui les a demandées. Les routeurs intermédiaires ne savent pas qui demande les informations ni quelles informations sont demandées. C'est ce qu'on appelle le « routage en oignon » : chaque couche de cryptage peut être décollée comme les couches d'un oignon, mais chaque routeur individuel n'a les clés d'une seule couche de cryptage.
Je décris le fonctionnement du routage de l'oignon ici :
Vous accédez à Tor en téléchargeant le navigateur Tor :
Le projet Tor | Confidentialité et liberté en ligne
I2P est un réseau peer-to-peer distribué géré par des bénévoles qui crypte le trafic et l'achemine à travers le réseau avant d'atteindre sa destination. Comme Tor, I2P utilise plusieurs couches de cryptage sur chaque paquet (Tor utilise des couches variables de cryptographie ; I2P en utilise quatre). Comme Tor, les informations sont relayées via des routeurs qui ne révèlent pas leurs adresses IP. Contrairement à Tor, I2P essaie de rendre l'analyse du réseau plus difficile en liant ensemble différents paquets pour différents utilisateurs en une seule charge utile cryptée ; ils appellent cela "acheminement de l'ail" plutôt que "acheminement de l'oignon".
I2P est beaucoup moins populaire que Tor.
Vous accédez à I2P en téléchargeant le logiciel ici :
Freenet est un réseau de stockage de données distribué, anonyme et peer to peer.
Freenet permet aux gens de publier presque tout type de contenu, du texte aux fichiers, de manière anonyme. Le contenu est crypté et distribué sur un réseau de bénévoles. Le contenu est crypté et divisé en morceaux, de sorte que les bénévoles qui gèrent les nœuds Freenet ne connaissent pas ou n'ont pas accès au contenu sur leurs ordinateurs. Le contenu est accessible à l'aide d'une clé fournie par celui qui l'a téléchargé. Le contenu est répliqué plusieurs fois sur le réseau, il est donc toujours disponible même si de nombreux nœuds sont mis hors ligne.
Une fois les données publiées sur Freenet, il n'y a aucun moyen de les supprimer. Il n'y a pas de commande de suppression ou non publiée, et le fait que toutes les informations soient cryptées et répliquées rend presque impossible la suppression de quoi que ce soit sans détruire d'une manière ou d'une autre l'ensemble du réseau.
Freenet est le plus petit des trois grands. À un moment donné, il y a rarement plus de 3 200 nœuds environ en fonctionnement.
Vous accédez à Freenet en téléchargeant le logiciel Freenet :
Toutes les différentes toiles sombres combinées sont minuscules. Tor est de loin le plus grand et Tor mesure environ trois dix millièmes d'un pour cent de la taille d'Internet ordinaire. Tor a été rendu public en 2002. Au cours de ses 18 années d'histoire, le nombre total d'utilisateurs de Tor est à peu près le même que le nombre d'utilisateurs que Quora obtient en dix-sept jours.
Le nouveau moteur de recherche « You » peut-il menacer Google ?
par
Auriane Polge, le
Le nouveau moteur de recherche « You.com » a pour objectif de mettre
fin à la domination écrasante de Google, mais en est-il capable ? You
propose une approche totalement différente sans pubs avec une meilleure
confidentialité.
You.com est un nouveau moteur de recherche qui vient de faire son apparition sur la toile. Il se présente comme étant « le moteur de recherche privé qui résume le web pour vous ». En effet, You met l’accent sur des recherches plus pertinentes, le tout avec une meilleure confidentialité et protection des données personnelles par rapport aux moteurs de recherche concurrents.
Avec son approche radicalement différente, You.com a la grande ambition de mettre fin à la domination écrasante de Google. Celui-ci est actuellement le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde et c’est aussi le mot le plus tapé sur Bing, le moteur de recherche de Microsoft.
Néanmoins, il n’en a pas toujours été ainsi. Alta Vista et World Wide
Web Worm étaient quelques-uns des moteurs de recherche les plus
importants il y a plus d’une vingtaine d’années. Mais alors, Google
doit-il s’inquiéter des ambitions du nouveau You.com ?
You.com affiche des résultats de recherche plus pertinents avec l’intelligence artificielle
You.com est déjà disponible en bêta. Le nouveau moteur de recherche vise à fragiliser la position de Google,
mais pas que. Son objectif ultime est de transformer complètement la
manière dont les milliards d’utilisateurs surfent sur Internet chaque
jour.
En plus d’une interface innovante qui propose un défilement à l’horizontale,
You.com promet des résultats de recherche pertinents grâce à
l’intelligence artificielle. Le moteur de recherche se base
effectivement sur le contexte pour afficher des résultats les plus
précis possibles dans un ordre cohérent. De plus, You annonce aussi
qu’il ne contient pas de publicités, du moins pour le moment. « Nous
nous engageons à ne jamais diffuser de publicités portant atteinte à la
vie privée, mais nous pourrions avoir des publicités privées à l’avenir », explique le moteur de recherche sur sa page d’accueil.
You.com veut révolutionner les moteurs de recherche avec moins de publicités et une meilleure confidentialité
Richard Socher qui est le PDG de You.com a lancé ce projet il y a 8
ans. Aujourd’hui, You.com est encore loin d’être terminé, mais il est
disponible en bêta pour collecter les feedbacks des utilisateurs.
Richard Socher dispose d’un financement de 20 millions de dollars pour peaufiner son moteur de recherche et le faire connaître auprès du grand public.
Faisant directement référence à Google, le PDG de You a déclaré à VentureBeat que : « aujourd’hui,
il y a trop d’informations et personne n’a le temps de les lire, de les
traiter ou de savoir à quoi se fier. Un seul gardien contrôle la grande
majorité du marché de la recherche, dictant ce que vous voyez : trop de
publicités et un flot de pages optimisées pour les moteurs de
recherche. En plus de cela, 65 % des requêtes de recherche se terminent
sans un clic sur un autre site, ce qui signifie que le trafic reste au
sein de l’écosystème Google ».
En effet, Google représente à l’heure actuelle 92 % des recherches mondiales. D’ailleurs, il verserait 12 milliards de dollars par an à Apple pour être le moteur de recherche par défaut.
En conclusion, You.com possède définitivement les atouts pour
concurrencer sérieusement Google. Cependant, il lui manque encore la
chose la plus importante : les utilisateurs. Nous ne savons pas encore
combien d’utilisateurs vont se servir de You pendant la bêta publique,
mais il y en avait quelques milliers pendant la bêta privée.