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mardi 21 novembre 2023

Situation chez OpenAI : Une tempête qui bouleverse le monde de l'IA

 

Situation chez OpenAI : Une tempête qui bouleverse le monde de l'IA
L’avenir d’OpenAI, l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle, est actuellement en suspens. Deux scénarios semblent se dessiner : soit l’ancien PDG d’OpenAI, Sam Altman, rejoint Microsoft pour diriger une nouvelle unité de recherche en IA, soit il revient à la tête d’OpenAI en tant qu’entreprise indépendante.

La récente tourmente chez OpenAI, avec la destitution de son PDG Sam Altman vendredi dernier, a provoqué des remous dans l'industrie de l'intelligence artificielle. La situation actuelle chez OpenAI semble se diriger vers deux issues probables, deux scénarios : soit l’ancien PDG d’OpenAI, Sam Altman, rejoint Microsoft pour de bon et dirige une nouvelle unité de recherche en IA, soit il revient à la tête d’OpenAI en tant qu’entreprise indépendante.

Plan A : Altman chez Microsoft
Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a annoncé l'intégration d'Altman à Microsoft pour diriger une nouvelle unité de recherche en IA. Cette décision reste le plan principal. Cependant, l'inconfort de Microsoft vis-à-vis de la structure actuelle du conseil d'administration d'OpenAI est palpable. Nadella insiste sur la nécessité de changements de gouvernance, soulignant que les surprises sont mauvaises pour les affaires.
Plan B : Une OpenAI Indépendante
Il existe un plan B, envisagé comme acceptable par Microsoft, qui verrait le conseil d'administration d'OpenAI démissionner, permettant à OpenAI de continuer comme entreprise indépendante sous la direction d'Altman. Cette possibilité s'inscrit dans un contexte où environ 745 des 770 employés d'OpenAI ont signé une lettre ouverte, menaçant de quitter l'entreprise pour rejoindre Microsoft si le conseil ne démissionnait pas « immédiatement ».
Impact dans l’industrie de l’IA
Cette instabilité a suscité l'intérêt d'autres géants technologiques. Des entreprises comme Google et Salesforce ont déjà fait des offres aux talents d'OpenAI, bien que les employés semblent majoritairement soutenir Altman et Greg Brockman, l'ancien président du conseil d'administration, qui a démissionné vendredi.
Pour les développeurs ayant intégré la technologie d'OpenAI, comme ChatGPT, dans leurs produits, l'avenir reste incertain. Que ce soit sous l'égide de Microsoft ou avec une OpenAI indépendante, le paysage technologique ne devrait pas connaître de changements radicaux, Microsoft ayant l'intention de continuer à développer cette technologie, sous sa forme actuelle ChatGPT ou sous sa marque maison, Copilot.
Le fond de l'affaire : La confiance brisée
La raison du limogeage de Sam Altman semble être liée à des questions de confiance plutôt qu'à des problèmes techniques ou de développement. Le conseil d'administration n'avait apparemment plus confiance en la franchise d'Altman, ce qui a provoqué une crise interne et une réaction négative généralisée de la part des investisseurs et des acteurs de l'industrie. Et en marge de cette crise de confiance du CA, il y a ce nouveau projet d’Altman de créer un concurrent au monopole de NVIDIA pour la création de carte graphique, le nouvel eldorado de l’IA.  
Bref, alors que l'industrie de l'IA continue de se développer à un rythme effréné, la question de la confiance et de la communication transparente entre les dirigeants et leurs conseils d'administration reste cruciale. L'issue de cette crise définira non seulement l'avenir d'OpenAI, mais aussi, potentiellement, le paysage de l'intelligence artificielle dans son ensemble.

RÉF.: Par Bruno Guglielminetti
https://moncarnet.kessel.media/posts/pst_3bc4dc3956ed469eb77d6540ba1735d7?ref=712e1c65-2286-4504-be2b-f2648dfba406&utm_source=post_link&utm_medium=email

vendredi 10 novembre 2023

Poème: "Voler la vedette"

Poème: "Voler la vedette"

Par:  Paroles de Lauv


(extrait de la bande originale de "Elemental")


J'ai commencé dans un train à sens unique

J'ai toujours su où j'allais aller ensuite

Je ne le savais pas jusqu'à ce que je voie ton visage

Je manquais chaque instant

Tu seras un et, bébé, je serai deux

Ça te dérangerait si je disais que je suis en toi (je suis en toi)


Donc si c'est réel, alors chérie fais-le-moi savoir

Cela ne me dérangerait pas si tu volais la vedette


Toi et moi, nous allons ensemble

Tu es le ciel, je serai la météo

Une jolie chose, un soleil et de la pluie, oh non

Oh ouais

Nuit d'été, occasion parfaite

Quand je serai là, tu sais que je t'attendrai

Oh, pour toi


Donc si c'est réel, alors chérie fais-le-moi savoir

Cela ne me dérangerait pas si tu volais la vedette

Donc si c'est réel, alors chérie fais-le-moi savoir

Cela ne me dérangerait pas si tu volais la vedette


Tu brilles, tu brilles, comme pour toujours, c'est pour toujours

Tu brilles, tu brilles et tu voles la vedette


Alors si c'est réel, alors chérie, fais-le-moi savoir

Cela ne me dérangerait pas si tu volais la vedette

(J'ai commencé dans un train à sens unique)

(J'ai toujours su où j'allais aller ensuite)

Donc si c'est réel, alors chérie, fais-le-moi savoir (Je ne le savais pas jusqu'à ce que je voie ton visage)

(Je manquais chaque instant)

(Tu seras un et, bébé, je serai deux)

(Ça te dérangerait si je disais que je suis en toi)

Cela ne me dérangerait pas si tu volais la vedette


REF.: https://www.youtube.com/watch?v=GTwu-YsMvyo&list=OLAK5uy_ki0Jmh9zbio15Xku6fu_OgVdjI8OdFVYY

jeudi 9 novembre 2023

Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace ?

 

Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace ?

Eric Bottlaender

Spécialiste espace

01 octobre 2023 à 17h30


Soyouz MS-24 amarrée à l'ISS Rassviet © NASA

Les humains qui prennent le chemin du retour sont souvent changés par leur expérience © NASA

Ce 27 septembre, trois astronautes sont revenus de l'ISS, terminant un voyage de très longue durée de 370 jours. Un record qui demande toutefois beaucoup aux participants et nécessite un suivi particulier sur le plan médical, psychologique, neurologique… Pas facile de récupérer !


Sergei Prokopiev, Dmitri Petelin et Francisco Rubio sont rentrés ce 27 septembre de leur long voyage en orbite. Il l'avait démarré le 21 septembre 2022 avec une autre capsule Soyouz (MS-22), laquelle avait souffert l'hiver durant d'une fuite de liquide de refroidissement.


En février, les agences russes et américaines (Roscosmos et la NASA) annonçaient que Soyouz MS-23 décollerait à vide pour rejoindre la Station spatiale internationale, tandis que les trois astronautes resteraient là-haut pour une mission d'un an plutôt que de 6 mois. Ce n'est pas une première, bien que la durée soit un record sur l'ISS, mais les vols longs ont quelques particularités.


Jessica Meir astronaut densité osseuse souris © NASA

L'astronaute américaine Jessica Meir travaille au sein de l'ISS sur une expérience mesurant la perte de densité osseuse sur des souris (le processus est plus rapide chez elles que chez les humains) © NASA

Un corps qui change

Lors de l'un des derniers échanges avec le centre de contrôle avant son retour de l'ISS, l'astronaute américain Francisco Rubio s'est vu rappeler les consignes de sécurité au sein de la capsule Soyouz. Son compatriote (et ancien titulaire d'un record de durée en orbite) Mark Vande Hei lui a notamment conseillé de ne pas ouvrir la bouche afin de ne pas se mordre la langue, et surtout de ne pas lever la tête pour observer le sol depuis le hublot, pour ne pas se cogner avec son casque lors de l'impact final. À quoi Rubio a répondu que sa colonne vertébrale s'étant trop allongée, il n'avait de toute façon pas de marge de manœuvre dans le siège baquet de Soyouz. Il ne risquait donc pas de bouger.


C'est un effet observé depuis les années 70, lorsque l'humain est en orbite suffisamment longtemps, comme il n'est plus en appui vertical, son corps change. Il se courbe, et il… grandit, les articulations de la colonne devenant plus lâches. Toutes les articulations de la position debout sont concernées, de la nuque (les astronautes de retour ont du mal à « tenir leur tête ») jusqu'aux hanches et genoux. Seules les chevilles sont relativement épargnées, car les astronautes utilisent leurs pieds pour s'accrocher aux parois de l'ISS, en les passant dans des sangles ou des scratchs. L'impesanteur, surtout lorsqu'elle s'applique sur des périodes aussi longues, a des centaines d'effets sur le corps.


Moghbeli, O'Hara, Rubio astronautes au sein de l'ISS © NASA

Notez les lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu "gonflé", résultat d'un vol long © NASA

Les trois effets médicaux les plus courants sont l'atrophie musculaire, les changements de densité osseuse et les variations sur les fluides corporels. Mais il y en a d'autres qui font l'objet d'un suivi régulier, comme l'exposition aux radiations qui est plus importante que sur Terre, les changements d'alimentation et de régime, les effets psychomoteurs et psychologiques, et même les pathologies terrestres « classiques ».


N'oublions pas que s'ils sont dans une excellente condition physique, les astronautes sont dans leur grande majorité des quadras et quinquagénaires, tranches d'âge dans lesquelles il est plus régulier de voir apparaître certaines maladies, à des stades précoces ou non.


Des altérations pas vraiment pratiques

Si les effets des vols spatiaux longs les plus connus sont bien documentés, il ne faut pas oublier non plus que le nombre total de patients n'excède pas les quelques dizaines, sur une période qui s'étend à présent sur plus de 40 ans. Sur les 600 personnes (un peu plus) ayant dépassé la barre des 100 kilomètres d'altitude, une centaine seulement ont dépassé les 300 jours passés en orbite.


Néanmoins, plusieurs ennuis sont inévitables, à commencer par les problèmes osseux et musculaires. N'étant plus debout, le corps réorganise l'afflux sanguin dans d'autres parties, et certains muscles s'atrophient (tout le système moteur, jambes, quadriceps, maintien du dos, fessiers, etc.) tandis que les os sont plus fragiles. C'est l'ostéoporose spatiale.


Pour lutter contre ces deux conditions, les astronautes font du sport environ 2 heures par jour avec interdiction de sauter des séances, en particulier dans les mois qui précèdent leur retour. Et il ne s'agit pas que de s'asseoir sur le vélo elliptique ! Plus les séances sont variées, plus les groupes musculaires sont stimulés, et meilleure sera la (re)vascularisation.


Nyberg astronaute mesure oculaire ISS © NASA

L'astronaute Karen Nyberg mesure la pression oculaire intracrânienne avec cet appareil © NASA

L'ostéoporose, de son côté, est partiellement réversible pour les astronautes, mais la régénération osseuse présente parfois des altérations pérennes (grosso modo, des structures osseuses plus fragiles). Plusieurs études sont en cours pour mieux comprendre les procédés afin de préparer des médicaments et techniques, en amont de la perte osseuse et en aval pour le travail de réadaptation.


Quelle que soit la condition médicale des astronautes à leur retour de toute façon, ils ont en général entre 45 jours et 2 mois de rééducation complète pour pouvoir marcher et courir, mais aussi parler (eh oui, les glandes salivaires changent aussi) et tenir des objets sans les lâcher. D'autres tâches qui peuvent paraître triviales nécessitent parfois un peu d'accompagnement : gare à l'accident de la route pour un astronaute qui vient de passer un an ou plus loin de toute circulation.


Une autre pathologie très fréquente concerne la dégradation de la vue. La pression intracrânienne est en effet plus élevée en impesanteur (le sang ne « descend pas ») et finit par bousculer le fragile équilibre du système oculaire. Il y a malheureusement peu d'expédients… Une fois par mois environ, les astronautes testent leur vue grâce à un dispositif spécialisé. Et comme la dégradation attendue est généralement bien documentée, certains bénéficient dès leur voyage en orbite de montures adaptées.


D'autre part, les astronautes ont des cycles de sommeil perturbés, mais ils le ressentent surtout dans les premières semaines des voyages spatiaux, à cause des cycles jour/nuit qui n'ont aucun sens sur la station (dans les hublots, le cycle jour/nuit dure 90 minutes). L'alimentation, l'exercice et les changements d'éclairage de nuit aident à trouver un rythme, même s'il ne faut pas oublier qu'une station est un environnement bruyant, entre les ordinateurs, les aérations, les filtres, les mécanismes de refroidissement, les expériences, les contacts radio…


ISS intérieur la nuit © NASA/ESA

La Station spatiale internationale lorsque ses astronautes dorment. Mais ça continue de fonctionner © NASA / ESA

La neurologie et les habitudes

En orbite, les réflexes changent. L'orientation dans l'espace aussi, et parfois même la perception de la gauche et de la droite, ou des distances. En effet, notre cerveau pense « avec pesanteur ». Lorsqu'on nous envoie une balle par exemple, on l'attend plus basse que sa position, car on sait qu'elle va tomber. En orbite, rien de tout ça, et la période d'adaptation (dans les deux sens) peut être très lente.


Plusieurs expériences sur l'ISS tentent de quantifier ces changements de perception dans l'espace, notamment l'imposant banc d'essai GRIP et son cousin GRASP. La bonne nouvelle, c'est qu'a priori, il ne s'agit pas de changements sur le long terme, tout est réversible, même si la fatigue prend une large place à la fin du voyage.


Eh oui, il faut aussi penser que l'ISS est un environnement de travail. Passer 370 jours là-haut revient à aligner 53 semaines en mission, avec généralement un seul jour de repos (le dimanche), au cours duquel les astronautes font tout de même des tâches de fond, du sport et quelques activités de maintenance. La fatigue de long terme s'accumule sur les organismes, et il faut d'ailleurs faire preuve d'une attention particulière pour ne pas accumuler les erreurs et les petites blessures. Francisco Rubio, qui est aussi médecin, estimait cette semaine qu'il lui faudrait entre 2 et 6 mois de récupération pour retrouver la forme et évacuer la fatigue.


ISS GRASP expérience Luca Parmitano © NASA/ESA

L'expérience GRASP mesure les différences de perception en 3D dans un environnement contrôlé © NASA / ESA

Un isolement relatif, mais prolongé

Passer 370 jours en orbite fait de vous une petite légende dans le monde astronautique. Mais passer un an dans une station spatiale, c'est aussi rater un an d'événements avec son mari ou sa femme, ne pas voir ses enfants grandir, passer toutes ses soirées avec les mêmes amis et collègues. Sans douche. Sans alcool, sans une grande partie des fruits frais, sans crêpes (mais si, les vraies crêpes) et sans raclette, sans aller se promener, avec ou sans son chien. Sans s'énerver ou crier, sans relation intime ou sexuelle, et de préférence sans tomber amoureux d'un ou d'une de ses collègues. Sans canicule, sans rhume des foins, mais sans hiver, sans l'odeur de l'herbe mouillée, sans orage, dans l'environnement aseptisé et régulé de la station.


Certes, il est toujours possible de prendre contact avec la famille et les amis à travers la vidéo le soir, ou lors de créneaux spécifiques, mais c'est un isolement particulier. D'autant que Dmitri Petelin et Francisco Rubio ne pouvaient pas vraiment savoir comment cela allait leur peser psychiquement, puisqu'ils effectuaient leur premier voyage spatial. Pour cela, le suivi mental, à défaut de préparation spécifique (ils pensaient partir pour 6 mois) est un élément essentiel. Et il vaut mieux ne pas avoir de problème conjugal. En 2019, l'ex-compagne d'Anne McClain avait accusé cette dernière d'espionner ses comptes depuis son accès internet sur l'ISS, forçant la NASA à éplucher les relevés de connexion.


Soyouz MS-22 équipage dans l'ISS © NASA/Roscosmos

L'équipage peu après l'arrivée de Soyouz MS-22. Les humains autour, il vaut mieux les apprécier, il n'y en a pas souvent d'autres © NASA

Un bon entraînement pour plus tard ?

Il est communément admis que pour un aller-retour vers Mars, les humains devront passer au moins une année en trajet (et plus probablement 18 mois, hors période sur Mars). Aussi, les vols très longs sont considérés comme des bases médicales plus ou moins fiables pour représenter ces futures aventures. Grâce au suivi médical, il est possible de mieux comprendre leurs effets sur le corps, et les choses seront de mieux en mieux documentées au fur et à mesure que plus d'astronautes accepteront la tâche.


La fameuse étude « twin study » de la NASA en 2015 avec le vol de Scott Kelly (son frère jumeau, astronaute lui aussi, mais resté sur Terre, faisait office de mesure étalon) avait mis en évidence plusieurs effets peu connus auparavant, comme des altérations de l'ADN (peu significatives, mais non réversibles). Ces données peuvent être croisées avec celles des simulations terrestres, les « habitats martiens » de moyenne et longue durée, ou les missions scientifiques aux pôles.


Toutefois, même les missions longues dans l'ISS ont des limitations pour imiter les futurs très longs trajets. Si l'un des trois membres de Soyouz MS-22/23 avait eu un problème majeur, l'équipage (après consultation des centres de contrôle) aurait pu se désamarrer de la station pour rentrer sur Terre avec un préavis relativement court. Quelques orbites, au pire, le temps d'organiser leur récupération et leur rapatriement.


Mais en voyage autour de la Lune, le temps de retour est déjà un challenge plus important (entre 3 et 7 jours), tandis que si vous voyagez vers Mars, il n'y a même pas de possibilité de retour avant le créneau prévu. L'isolement sera donc un paramètre beaucoup plus important, tant sur le plan de la santé que de la logistique, ou même de la sociabilité. Les 3 astronautes rentrés ce 27 septembre ont côtoyé plus de 15 autres personnes lors de leur mission au sein de la station. Des astronautes vers la planète rouge n'auraient pas cette possibilité.


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"J'ai mal aux genoux, au dos, j'ai envie de vomir, et maintenant, on m'envoie faire une séance de longe côte." Heureusement, Hollywood ne connaît pas la fatigue (au fait, vous avez vu cette vague ?) © Warner Bros.

Enfin, il est théorisé depuis un certain temps qu'une partie des effets corporels de l'impesanteur pourraient être régulés par l'usage de modules simulant la gravité par rotation (une piste utilisée dans de nombreux récits de science-fiction). Pour l'instant, des limitations techniques et surtout budgétaires n'ont pas permis d'en tester les bénéfices.


Les longues missions spatiales resteront donc encore pour un temps des expériences éprouvantes. La prochaine est déjà en cours, avec les cosmonautes Oleg Kononenko et Nikolai Chub, qui ont décollé le 15 septembre et ne devraient pas revenir avant septembre 2024. Kononenko en est à sa 5e mission, les 4 premières ont duré chacune environ 6 mois, et il devrait finalement cumuler plus de 1 000 jours en orbite. Comme quoi, malgré les difficultés et la réadaptation, certains s'y plaisent !

REF.: https://www.clubic.com/actualite-486409-apres-370-jours-quelles-sont-les-consequences-d-un-voyage-long-dans-l-espace.html?utm_source=newsletter&_ope=eyJndWlkIjoiNzM2OGQyYTA1M2UxYjUzYTEzZDE0MDAzYWQ0Yzg1YWMifQ%3D%3D

jeudi 2 novembre 2023

Méfiez-vous si vous voyez ce petit point lumineux dans un coin de l'écran de votre téléphone


Méfiez-vous si vous voyez ce petit point lumineux dans un coin de l'écran de votre téléphone


Fabrice Brochain

07/10/23 13:37

Un petit point lumineux de couleur s'affiche dans le coin supérieur droit de l'écran de votre smartphone ? Méfiance, une appli tente peut-être de vous espionner en utilisant à votre insu la caméra ou le micro de votre téléphone !


Lorsque vous utilisez votre smartphone, qu'il s'agisse d'un Android ou d'un iPhone, un petit point vert lumineux peut parfois s'afficher dans l'angle supérieur droit de l'écran. Il n'est pas là pour signaler que le smartphone est allumé ou que sa batterie est suffisamment chargée, non. Il témoigne en réalité de tout autre chose et peut vous permettre de vous assurer que tout tourne rond sur votre mobile d'un simple coup d'œil. Ce petit point lumineux, de la taille d'une tête d'épingle, fait office de témoin : il est là pour indiquer l'activité du micro ou de la caméra, deux composants "sensibles" du smartphone. Il s'agit d'une mesure de sécurité prise aussi bien par Google dans Android, depuis la version 12 du système, que par Apple dans iOS depuis iOS 14. De fait, lorsque vous lancez l'appli appareil photo, une petite icône de caméra en blanc sur fond vert s'affiche en haut à droite de l'écran. Elle se transforme ensuite en un simple point vert afin de ne pas gêner la lisibilité à l'écran.



Ce point vert se manifeste également dès que le micro du smartphone est en action. Sur iPhone, le point prend alors une couleur orange dans ce dernier cas. Son objectif est donc de vous informer que l'appareil photo est en cours d'utilisation ou que le micro est actif.



Rien d'inquiétant donc si vous êtes vous-même à l'origine de cette action après avoir lancé l'appli appareil photo ou par exemple l'appli dictaphone présente sur le mobile. En revanche, méfiance si vous ne vous souvenez pas d'avoir ouvert une application devant exploiter l'un ou l'autre de ces périphériques. Une application malveillante en a peut-être pris le contrôle afin de vous surveiller à votre insu. Il est bon de noter que, sur certains modèles, le point vert (ou orange) demeure allumé à l'écran même si le smartphone est verrouillé si jamais une appli continue d'utiliser la caméra ou le micro. Un bon moyen donc de savoir si l'on ne vous espionne pas. Il suffit de réveiller l'appareil afin d'allumer son écran et de vérifier la présence d'un point de couleur dans l'angle supérieur droit.


Comment savoir quelle appli utilise la caméra ou le micro ?

Le point vert ou orange en haut à droite de l'écran est une indication que la caméra ou le micro de l'appareil sont en cours d'utilisation par une appli. Mais Android comme iOS vont un peu plus loin que ce simple signalement. Ils permettent d'identifier quelle appli utilise l'un et/ou l'autre de ces périphérique. Sur Android, déroulez le volet des notifications, puis appuyez sur l'icône verte. Le périphérique actif et le nom de l'appli qui l'utilise s'affiche. Il suffit d'appuyer sur ce nom pour voir apparaître la fiche de l'appli.



Sur iOS l'opération est à peu près similaire. Effectuez un glissement de doigt vers le bas depuis le bord supérieur droit de l'écran pour afficher le Centre de contrôle d'iOS. La liste des périphériques actifs à cet instant s'affiche au sommet de l'écran.



Appuyez sur le nom périphérique pour voir la liste des applis qui les utilisent.




Ce smartphone ultra résistant ne craint ni les chutes, ni l'eau – et il est français !


WhatsApp ne fonctionnera plus sur ces smartphones dans quelques jours - Êtes-vous concerné ?

La présence de ce point lumineux à l'écran du smartphone vous garantit un peu de confidentialité. Il s'active dès que le micro ou la caméra sont actifs. Si des applis malveillantes peuvent avoir accès à ces périphériques, elles ne peuvent en revanche pas modifier le comportement de ce point lumineux propre au système et particulièrement sécurisé. Rassurant !


REF.: https://www.commentcamarche.net/securite/protection/29161-bis-mefiez-vous-si-vous-voyez-ce-petit-point-lumineux/

Voici tout ce que Google sait sur vous - et ça fait vraiment peur

 Voici tout ce que Google sait sur vous - et ça fait vraiment peur



Maurine Briantais

28/10/23 11:54

Grâce aux données collectées à partir de ses différents services, Google élabore des profils élaborés sur ses utilisateurs et leurs activités. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que Google sait exactement sur vous ?


On le sait tous, Google recueille un nombre titanesque d'informations à notre sujet. C'est bien simple, le géant de la tech est omniprésent dans nos vies, que ce soit par le biais de ses services ou de ses produits. Navigateur Web, moteur de recherche, système d'exploitation mobile, plateforme de streaming, service de cartographie, messagerie électronique… La liste est longue, bien plus longue qu'on ne le pense ! Lorsque vous tapez quelques mots dans un champ de recherche, vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais le moteur enregistre un grand nombre d'informations sur vous, juste pour cette action. Au total, ce sont des milliers de vos données qui sont stockées bien au chaud dans les serveurs de l'entreprise. Cela lui permet de cibler les publicités, sa principale source de financement, en fonction de votre profil et de vos centres d'intérêt. Car plus la publicité est ciblée, plus vous avez de chances de cliquer dessus, plus Google engrange de l'argent. Voici un petit aperçu de ce que l'entreprise sait sur vous.


Google stocke des milliers de données à votre sujet

Pour ne serait-ce qu'entrevoir ce que Google sait à votre sujet, nous vous conseillons de vous rendre sur la page "Mes préférences publicitaires", qui permet de configurer l'usage de vos données pour le ciblage publicitaire. Dans l'interface, vous découvrez que la firme de Mountain View consulte votre activité sur le Web et les applications, mais aussi votre historique YouTube et votre géolocalisation. Pour ce dernier point, Google précise que les "zones générales où vous avez utilisé des sites et applis Google par le passé peuvent influer sur les annonces que vous voyez". Le géant d'Internet tente de définir votre profil. Grâce à votre compte Google, le géant d'Internet connait votre genre et votre tranche d'âge. À partir de toutes ces informations, il détermine le nombre de langues que vous parlez, votre votre situation familiale (célibataire, en couple ou marié), votre statut d'occupation (propriétaire ou locataire), votre niveau d'études, votre secteur d'activité ou encore la taille de l'entreprise où vous travaillez.



Mais ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. En plus des données énumérées ci-dessus, Google conserve votre adresse IP, vos marque-pages, vos contacts, vos fichiers Google Drive, vos mots de passe, la liste des produits achetés par le biais de son moteur de recherche, votre calendrier, le nombre de pas que vous effectuez chaque jour (si vous utilisez Google Fit), les données des cookies, les applications que vous consultez, vos numéros de cartes bancaires. Pire encore, même si vous n'interagissez avec aucun service, application ou appareil de Google, ce dernier est toujours en mesure de recueillir des tonnes d'informations par le biais de ses produits d'annonce et d'éditeur, à savoir Google Analytics et Google Ads. Présents sur de très nombreux sites Web, ils permettent à Google d'acquérir des données y compris issues d'espaces numériques qui ne leur appartiennent pas.




Méfiez-vous si vous voyez ce petit point lumineux dans un coin de l'écran de votre téléphone


Suivez cette règle simple pour recharger votre téléphone - vous prolongerez la vie de sa batterie

Pour essayer de limiter cette collecte des plus intrusives, vous pouvez commencer par vous rendre sur la page "Mes préférences publicitaires". En effet, vous pouvez y modifier les types de publicités auxquelles vous êtes exposé et refuser que certaines informations (relations, éducation, secteur d'activité, etc.) soient utilisées pour diffuser les annonces. Vous pouvez également vous rendre sur Google Takeout afin d'accéder à la liste complète des données que le géant d'Internet garde à votre sujet.


REF.: https://www.commentcamarche.net/securite/confidentialite/29309-voici-tout-ce-que-google-sait-sur-vous-et-ca-fait-vraiment-peur/#utm_source=facebook&utm_medium=social