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mercredi 10 avril 2024

Localiser mon appareil : Google déploie son réseau pour retrouver les Android égarés

 Localiser mon appareil : Google déploie son réseau pour retrouver les Android égarés


Maurine Briantais

09/04/24 18:01

Google déploie son nouveau réseau "Localiser mon appareil" pour aider les utilisateurs Android à retrouver leur smartphone et autres traqueurs Bluetooth sans Internet ni GPS. Un sérieux concurrent à l'AirTag ?


C'est une mésaventure qui n'arrive pas qu'aux autres. Perdre son mobile ou se le faire dérober prend immanquablement une dimension dramatique dès lors que l'appareil contient une bonne partie de notre vie. Photos personnelles, données bancaires, coordonnées diverses, messages… Personne ne souhaite que toutes ces informations tombent entre de mauvaises mains. Heureusement, il existe aujourd'hui des solutions simples pour le retrouver (voir notre fiche pratique). Apple en particulier dispose d'un réseau efficace qui permet de retrouver un iPhone perdu, même quand celui-ci est déconnecté. Pour cela, le système de localisation exploite la technologie Bluetooth. Pour faire simple, quand un iPhone est perdu, celui-ci émet un signal Bluetooth qui est capté par les autres iPhone, qui servent alors de relais. Grâce à ce système, la dernière localisation connue d'un appareil perdu peut être envoyée à son propriétaire, en passant par les appareils des autres. Le principe est également le même pour les AirTag.



Trois ans après Apple, Google déploie à son tour un réseau similaire à ce que propose Apple, s'appuyant sur le Bluetooth et alimenté par l'ensemble des smartphones Android du monde. Présentée lors de la Google I/O 2023, la fonction "Localiser mon appareil" (Find my device) est officiellement en cours de déploiement, comme l'annonce l'entreprise dans un billet de blog. Elle vise, comme son nom l'indique, à aider les utilisateurs à mieux localiser leurs appareils. Elle sera d'abord disponible aux États-Unis et au Canada, avant d'être déployée dans les autres pays.




Localiser mon appareil : un réseau Bluetooth avec des millions d'appareils

Google propose depuis un moment déjà une fonction "Localiser mon appareil" permettant de retrouver son appareil Android grâce à ses coordonnées GPS. Or, elle était fortement limitée, alors qu'Apple faisait beaucoup mieux avec son réseau d'AirTag. Aussi, en 2023, Google promettait de créer un réseau similaire. C'est désormais chose faite. Avec cette nouvelle version de "Localiser mon appareil", les utilisateurs peuvent retrouver un smartphone ou une tablette Android perdus en les faisant sonner ou en affichant leur position sur une carte dans l'application du même nom, et ce, même s'ils sont hors connexion. Notons que les Pixel 8 et 8 Pro ont le droit à une fonction unique, puisqu'ils peuvent être localisés sur le réseau même s'ils sont éteints ou que la batterie est déchargée — les smartphones des autres constructeurs devraient y avoir le droit par la suite.



En plus des appareils Android tournant sous Android 9 ou plus, ce nouveau réseau prendra également en charge divers traqueurs Bluetooth. Chipolo, Pebblebee, Motorola, Eufy et Jio ont d'ores et déjà annoncé des modèles compatibles. Certaines enceintes JBL ou casques audio sont également pris en charge. Vous trouverez la liste complète des appareils ici – d'autres seront annoncés par la suite. Notons qu'il est possible de partager un accessoire dans l'application avec d'autres utilisateurs, afin que tous ceux y ayant accès puissent le localiser.




Conscient que ce type de service suscite des inquiétudes en termes de vie privée, Google assure que son réseau "est sécurisé par défaut et privé par conception", avec les données de localisation et les rapports de données de localisation agrégées chiffrées de bout en bout. De plus, pour éviter les abus liés à l'utilisation de traqueurs Bluetooth – espionnage, cambriolage, harcèlement, etc. –, Google a travaillé en collaboration avec Apple afin de développer un standard pour localiser les balises indésirables depuis tous les smartphones (voir notre article). Désormais, une alerte avertira les utilisateurs lorsqu'un traqueur Bluetooth inconnu les suit. Le réseau limite également le nombre de fois où l'on peut obtenir l'emplacement exact d'une balise afin d'éviter un suivi continu trop précis.

REF.: https://www.commentcamarche.net/mobile/android/30735-localiser-mon-appareil-google-deploie-son-nouveau-reseau-pour-retrouver-les-appareils-android-egares/#utm_source=facebook&utm_medium=social

samedi 6 avril 2024

PlayAbility – Quand l’IA change l’expérience gaming pour les personnes handicapés

 

PlayAbility – Quand l’IA change l’expérience gaming pour les personnes handicapés

J’ai une pure pépite à vous présenter aujourd’hui ! C’est un truc de fou qui va révolutionner le monde du gaming pour les personnes en situation de handicap : playAbility !

C’est pas juste une énième manette adaptée, non non non, c’est carrément un logiciel développé par le streamer Squirelo (que je salue au passage) qui utilise l’intelligence artificielle pour convertir vos expressions faciales, mouvements de tête et même le joystick de votre fauteuil roulant en commandes de jeu. Si c’est pas dingue ça ! 🤯

Pour en profiter, c’est hyper simple. Vous téléchargez l’app, vous connectez votre webcam et zou, vous voilà prêts à créer votre manette virtuelle sur-mesure. Vous pouvez combiner vos appareils d’assistance, vos gamepads et vos mouvements faciaux pour obtenir la config’ parfaite. Et le kif ultime, c’est que playAbility est compatible avec un max de jeux, que ce soit des jeux de course, des FPS ou des jeux d’aventure.

Concrètement, ça donne quoi ? Bah vous pouvez par exemple bouger votre tête pour contrôler les sticks gauche et droit. Vous avez comme ça plus de 50 mouvements de visage différents à associer aux contrôles de votre choix. Et si vous avez un fauteuil roulant électrique, comme je le disais en intro, son joystick peut direct servir de stick directionnel dans le jeu !

C’est ouf quand on y pense.

L’objectif de playAbility, c’est clairement de favoriser l’inclusivité dans les jeux vidéo. On parle quand même de rendre le gaming accessible aux 20% de la population mondiale qui vit avec un handicap ! C’est par rien !

Autre bon point, vous pouvez utiliser votre Xbox ou votre PlayStation à distance grâce au remote play. Pas besoin de PC gaming surpuissant ! D’ailleurs, l’équipe bosse avec les principaux services de streaming de jeux pour permettre au plus grand nombre de s’y mettre sans se ruiner.

La version bêta privée n’est qu’un début et vous pouvez au choix, aider à financer le projet ou non. C’est vous qui voyez. Franchement, quand on voit des initiatives comme ça, on ne peut qu’applaudir. La technologie et notamment l’IA permettent de créer un véritable impact positif sur le quotidien des joueurs. Bravo Squirelo !

Bref, je vous invite à garder un œil sur playAbility, parce que je sens que ces p’tits gars vont aller loin. C’est le genre de projets qui donnent foi en l’avenir du jeu vidéo et prouvent que quand on a de la volonté, on peut renverser des montagnes. GG à eux et longue vie à playAbility !


vendredi 5 avril 2024

Apprenez à identifier, prévenir et signaler les escroqueries dans Amazon

 Apprenez à identifier, prévenir et signaler les escroqueries dans Amazon


REF.: https://www.amazon.ca/-/fr/gp/help/customer/display.html?nodl=1&nodeId=G4YFYCCNUSENA23B&linkCode=sl2&tag=francoischa01-20&linkId=7258953c7ec20f6e36e5d914ca326731&language=fr_CA&ref_=as_li_ss_tl

Chrome met en place une nouvelle sécurité contre le vol de cookies avec DBSC

 Chrome met en place une nouvelle sécurité contre le vol de cookies avec DBSC

@KORBEN  —  2 AVRIL 2024


Vous aimez les cryptomonnaies ❤️ Korben.info, alors cliquez ici pour me soutenir ! Merci !


Imaginez un monde où vos précieux cookies d’authentification, ces petits fichiers qui vous permettent de rester connecté à vos sites préférés, seraient à l’abri des vilains pirates informatiques. Et bien, mes chers amis geeks, ce monde est sur le point de devenir réalité grâce à notre cher Google et sa nouvelle fonctionnalité révolutionnaire pour Chrome : Device Bound Session Credentials (DBSC) !



Fini le temps où ces satanés cybercriminels pouvaient subtiliser nos cookies et prendre le contrôle de nos comptes en un clin d’œil. Avec cette nouvelle fonctionnalité qui arrive dans Chrome et qui s’appelle Device Bound Session Credentials (DBSC), vos cookies seront liés cryptographiquement à votre appareil, rendant leur vol aussi utile qu’un sabre laser sans piles.



Lors d’un processus d’authentification, une paire de clés publique/privée unique est générée en utilisant la puce TPM (Trusted Platform Module) de votre appareil. Ainsi, la clé privée reste bien au chaud dans votre machine, impossible à exfiltrer, tandis que la clé publique est partagée avec le serveur. Comme ça, même si un hacker met la main sur vos cookies, sans la clé privée associée, il ne pourra pas accéder à vos comptes.


Bien sûr, DBSC ne sera pas parfait dès le départ et les chercheurs en sécurité tenteront sûrement de trouver un moyen de contourner cette protection comme à chaque fois, mais Google est confiant.


Kristian Monsen, ingénieur de l’équipe Chrome Counter Abuse, affirme que DBSC devrait « considérablement réduire le taux de réussite des malwares voleurs de cookies« . Les attaquants seront donc obligés d’agir localement sur l’appareil, ce qui rendra la détection et le nettoyage plus efficaces. En gros, ça va leur mettre des bâtons dans les roues comme jamais !



Selon leur calendrier prévisionnel, DBSC devrait être pris en charge, fin 2024, par environ la moitié des appareils Desktop équipés de Chrome. En attendant le grand jour, vous pouvez déjà tester DBSC en allant dans chrome://flags/ et en activant le flag « enable-bound-session-credentials » sur Windows, Linux et macOS.


Bonne nouvelle non ?


Source; https://korben.info/chrome-revolution-dbsc-contre-vol-cookies.html?fbclid=IwAR1xGfLWRKq2nXNED_3VfIxfKYfEdG_DxLtIdPcCi-ekj1RWUAttPoKf5Pc_aem_AWGK5xS0qEDtk-BkmaCqtCvSuADsVp2EpntdrN9tio9XCixyYGcQOI0bxXoWMixDH7OKVtxhl4otbU8rWEsieUru

Lancez Windows de XP à la version 11 dans un conteneur Docker

 Lancez Windows de XP à la version 11 dans un conteneur Docker

@KORBEN  —  3 AVRIL 2024




Vous en avez marre de devoir garder une vieille bécane sous Windows juste pour faire tourner ce vieux logiciel qui ne marche que sous XP ? Ou alors vous aimeriez bien tester la dernière version de Windows 11 mais vous n’avez pas envie de vous embêter à l’installer sur une vraie machine ? Dans les deux cas, j’ai la solution qu’il vous faut !



Grâce au projet open-source Windows dans un conteneur Docker, vous allez pouvoir faire tourner n’importe quelle version de Windows directement dans Docker, le tout avec une accélération KVM et même un affichage dans votre navigateur web si besoin.


Pour faire simple, il vous suffit de récupérer l’image Docker dockurr/windows, de la démarrer avec quelques options bien choisies, puis de vous connecter sur le port 8006 avec votre navigateur. Et là, magie, l’installation de Windows va se lancer automatiquement ! Vous n’avez plus qu’à vous détendre le temps que ça se termine. Une fois sur le bureau, votre installation de Windows est prête à l’emploi. Vous pouvez commencer à bricoler dessus comme sur une vraie machine. Le pied !



Par défaut c’est Windows 11 qui sera installé, mais vous pouvez très facilement choisir une autre version en passant la variable d’environnement VERSION dans votre fichier docker-compose.yml. Vous avez l’embarras du choix :


win11 : Windows 11 Pro

win10 : Windows 10 Pro

ltsc10 : Windows 10 LTSC

win81 : Windows 8.1 Pro

win7 : Windows 7 SP1

vista : Windows Vista SP2 (pour les nostalgiques)

winxp : Windows XP SP3 (carrément old-school)

2022 : Windows Server 2022

2019 : Windows Server 2019

2016 : Windows Server 2016

etc…

Et si vous voulez pousser encore plus loin, sachez qu’il est même possible d’installer une version allégée de Windows comme Tiny11 ! Pour ça, il vous suffit de passer la valeur tiny11 à la variable VERSION. Idéal pour avoir un Windows léger qui tourne comme une horloge dans un conteneur.



Ça se lance via Docker Compose :


version: "3"

services:

  windows:

    container_name: windows

    image: dockurr/windows-arm

    devices:

      - /dev/kvm

    cap_add:

      - NET_ADMIN

    ports:

      - 8006:8006

      - 3389:3389/tcp

      - 3389:3389/udp

    stop_grace_period: 2m

    restart: on-failure

Ou directement comme ceci :


docker run -it --rm --name windows -p 8006:8006 --device=/dev/kvm --cap-add NET_ADMIN --stop-timeout 120 dockurr/windows

Bon par contre, le viewer VNC accessible dans le navigateur c’est surtout pratique pendant l’installation. Pour une utilisation plus sérieuse, mieux vaut utiliser un vrai client RDP en se connectant sur l’IP du conteneur Docker avec l’utilisateur docker. Il y a de très bons clients RDP dispos, que ce soit pour Android, iOS, Linux (rdesktop) ou même Windows où c’est carrément intégré à l’OS.



Évidemment, ne vous attendez pas à des miracles niveau performances, on parle d’un Windows qui tourne dans un conteneur Docker quand même ^^. D’ailleurs par défaut le conteneur a le droit à seulement 2 cœurs de CPU et 4 Go de RAM, ce qui correspond à la config minimale requise par Windows 11. Mais ça reste largement suffisant pour faire des tests ou utiliser des vieux logiciels.


Si jamais vous avez besoin de plus de ressources, vous pouvez augmenter ça facilement en ajoutant les variables d’environnement RAM_SIZE et CPU_CORES dans votre docker-compose.yml. Pareil si vous voulez augmenter la taille du disque virtuel qui fait 64 Go par défaut, c’est possible en passant l’option DISK_SIZE. Par exemple pour avoir un disque de 256 Go :


environment: 

DISK_SIZE: "256G"



Enfin, si vous voulez bidouiller plus en profondeur, sachez qu’on peut même passer des périphériques entiers (disques, clés USB…) au conteneur pour que Windows puisse y accéder directement. Je vais pas m’étendre plus, je vous laisse aller consulter la doc.


Bref, vous l’aurez compris, ce projet est une petite merveille pour tous ceux qui ont besoin de faire tourner Windows dans un environnement isolé et facile à mettre en place. Que ce soit pour tester une appli, monter un labo ou même utiliser un logiciel qui ne tourne que sous Windows, ça peut dépanner dans plein de situations.


Et le meilleur dans tout ça ?


C’est que le projet ne contient que du code open-source et n’embarque aucun élément propriétaire. Les clés de licence utilisées dans le projet sont celles fournies par Microsoft à des fins de test. Donc a priori, c’est totalement légal. Après c’est sûr, faudra pas venir se plaindre si Microsoft n’est pas content qu’on fasse tourner Windows dans un conteneur Docker… 😀


Merci à Lorenper

REF.: https://korben.info/windows-docker-xp-11-vista-7-8-10-server-2016-2019-2022-rdp-kvm.html?fbclid=IwAR0qRv6z3nfkHn9bcDqmT3Sr8PVPcSpulmsS6Ulj26FzzNTcZNLVI5J1-kQ_aem_AWFT2-U946t8WkDXAdq3DrMmuaJ6iVmOl4vcsQVAwf03yU64RzE1ER12th7juGXi5m7wCzWfdDA6AsBMFeszYflD