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mardi 11 juin 2024

Activer ,comme le fait Microsoft, Windows ou Office a vie 

Activer ,comme le fait Microsoft, Windows ou Office a vie 

Cette astuce magique permet d'activer gratuitement Windows et Microsoft Office à vie

Par: Téo Marciano


07/05/24 06:54

Il existe une astuce méconnue pour activer gratuitement et en quelques secondes n'importe quelle version de Windows ou de Microsoft Office. Une méthode si pratique et si rapide que même l'assistance de Microsoft l'utilise !


Windows et Office sont parmi les logiciels les plus utilisés au monde, mais ni l'un ni l'autre ne sont gratuits. Quand vous achetez un PC neuf doté du système d'exploitation de Microsoft, son coût est inclus dans le prix de l'ordinateur, et pour utiliser la célèbre suite bureautique, vous avez le choix entre un abonnement ou l'achat d'une licence à vie. Du coup, chercher à obtenir gratuitement ces logiciels est une activité aussi répandue qu'ils sont populaires, et les versions "crackées" de Windows et d'Office pullulent sur le Web. Mais ces versions pirates et illégales ne sont pas sans risque, car elles contiennent parfois des logiciels malveillants ou peuvent s'avérer instables et entraîner des bugs gênants.


Cependant, il existe une technique moins connue et d'une facilité déconcertante pour activer à vie n'importe quelle version (ou presque) de Windows et d'Office, le tout en moins d'une minute et sans installer aucun logiciel. Cette technique "magique" s'appelle MAS, pour Microsoft Activation Script. Il s'agit d'un projet open source, disposant d'un site Web officiel (https://massgrave.dev/) qui explique de façon très claire comment utiliser l'outil. Et autant dire que la méthode est à la portée de tous : il suffit de saisir une ligne de commande dans Windows.


La particularité de cette technique est qu'elle ne nécessite pas de télécharger une version piratée de Windows ou d'Office, au risque d'introduire des logiciels malveillants sur son ordinateur. Le script d'activation fonctionne avec les versions officielles des logiciels, et le site de MAS dispose d'ailleurs d'une page dédiée pour les télécharger. Une fois les programmes récupérés, il suffit de les installer puis d'utiliser MAS pour les activer définitivement.


Et l'opération est d'une facilité étonnante : il suffit en effet de faire un clic droit sur le menu Démarrer, de cliquer sur Terminal (administrateur), de cliquer sur Oui lorsque le Contrôle de compte d'utilisateur apparaît, puis de copier-coller la commande irm https://massgrave.dev/get | iex dans le Terminal et d'appuyer sur la touche Entrée valider. Dès lors, il ne reste plus qu'à se laisser guider par les instructions affichées à l'écran pour utiliser le script d'activation, qui ne comporte que deux étapes toutes simples : choisir le produit Microsoft à activer puis l'action à effectuer.



Le processus ne prend que quelques secondes et une fois le script exécuté, le produit Microsoft choisi (Windows ou Office) est activé et parfaitement fonctionnel, sans aucune restriction et "à vie". Évidemment, cette technique d'activation n'est pas plus légale que d'utiliser une version piratée des logiciels. Mais elle est beaucoup plus accessible et moins risquée. D'ailleurs, et de façon assez insolite, plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux rapportent que l'Assistance Technique de Microsoft elle-même emploie cette méthode pour dépanner certains utilisateurs, ce qui explique peut-être pourquoi l'entreprise ne semble pas faire la guerre à cet outil.


REF.: https://www.commentcamarche.net/applis-sites/bureautique/31029-astuce-activation-gratuite-windows-office/#utm_source=facebook&utm_medium=social

Dark Web ou Dark Social ?

Dark Web ou Dark Social ?

Vous connaissiez le Dark Web et les réseaux sociaux, attendez de connaître le Dark Social, c'est pire


12 octobre 2023 à 08h45


Méconnu du grand public, le dark social est pourtant très populaire, notamment chez les jeunes ,selon Maurice NORBERT 

Le dark social est doucement, mais sûrement en train de prendre le pas sur le dark web, provoquant une inquiétude toute particulière : son succès auprès des jeunes. Pour le meilleur, mais aussi et surtout pour le pire.


Dans l'obscurité pas si cachée des réseaux, un nouveau phénomène émerge : le dark social. Ici, nous faisons face au moyen de partager du contenu en ligne par le biais d'outils de communication tels que les SMS, les e-mails, les outils de vidéoconférence comme Teams, mais en premier lieu les messageries instantanées dites « chiffrées », WhatsApp, Telegram et Signal en tête.


Il s'agit d'une dimension invisible de la conversation en ligne, car les échanges sont restreints (autrement dit, ils ne sont pas publics), contrairement aux réseaux sociaux traditionnels. Aux Assises de la sécurité 2023 à Monaco, nous avons rencontré Matthieu Dierick, expert cyber chez F5, qui a pu nous expliquer à quel point le dark social est à la fois à surveiller et dangereux, notamment pour les plus jeunes générations. Le dark web ne vous fera plus autant peur à la fin de votre lecture.


Qui se rend sur le dark social ?

En ce qui concerne les profils, il y a de quoi être étonné. « De madame Michu au groupe de Matthieu avec sa femme et ses enfants, on y retrouve tout le monde, jusqu'aux groupes plus ciblés, aux groupes de copains ou de collègues », nous dit notre expert. C'est ensuite en fonction de ces groupes que l'on va commencer à avoir des contenus très différents.


« Je ne vais pas partager les mêmes articles avec ma famille qu'avec mes collègues avec qui je bois une bière le soir. Cette fameuse bière joue sur le dark social », illustre Matthieu Dierick. Et le bouche-à-oreille digital franchit un cap dès lors que l'on vise des groupes d'intérêt. Sur Telegram par exemple, si l'on ne sait pas où se trouvent les contenus, on ne les trouve pas toujours. Et le spécialiste d'ajouter : « Par contre, on peut m'inviter dans un groupe où je vais voir arriver des informations beaucoup plus confidentielles, sensibles et d'intérêts très ciblés. Soit en fonction des news de la semaine ou du mois, soit en fonction de certaines cibles. »



Que peut-on retrouver de pire sur le dark social, et dans quel but ?

« On peut tout trouver », nous prévient d'emblée Matthieu Dierick. Pour lui, on peut y échanger des choses que l'on ne partagerait pas ailleurs, que l'on n'aurait pas forcément pu héberger en tant que lien ou article sur un forum traditionnel, par exemple. « On le fait dans le cas où on ne veut pas que tel article soit lié à son identifiant, à son identité. Si la personne a des intérêts sur un sujet plus particulier, elle va peut-être partager sur quelque chose de plus restreint, où on sait que les gens ont un intérêt commun avec ses idéologies. » Et quoi de mieux que le dark social pour le faire ?


À l'instar du dark web, on peut y retrouver des armes, de la drogue, des contenus pédopornographiques, mais aussi des packages cybercriminels comme des ransomwares, des attaques DDoS (attaques par déni de service, qui servent à faire « tomber » un site internet) et autres. Et forcément, plus le groupe sur lequel vous naviguez est restreint, plus il s'envenime et devient potentiellement dangereux.


Les jeunes aiment le dark social, et ce n'est pas rassurant

« C'est vraiment une question de génération », constate Matthieu Dierick. Les jeunes sont particulièrement actifs sur le dark social, car biberonnés aux réseaux sociaux et aux messageries instantanées à la simplicité déconcertante. Mais il faut garder à l'esprit que le dark social n'est ici qu'un moyen d'accéder à un produit ou à du contenu.


« On ne va pas acheter dans un groupe Telegram, mais on va avoir un lien avec la personne qui revend ce que [l'on veut]. Si je veux acheter une attaque DDoS en Bitcoin par exemple, pour attaquer telle ou telle organisation », nous dit notre expert.



Les jeunes vont donc utiliser ce type de communication, contrairement aux plus « anciens », qui préfèrent utiliser un mode plus classique. Mais pour les premiers cités, « le dark social, c'est un peu comme un Amazon en mode dark web », s'amuse à comparer l'expert cyber.


Surveillance et conscience du risque pour les autorités, où en sommes-nous ?

Lorsqu'on demande à Matthieu Dierick comment il est possible de surveiller ce qu'il se passe sur le dark social, sa réponse est sans équivoque : « Il faudra être dedans ! » Être infiltré sur des groupes permet de suivre les tendances sur la partie cyber. « Je suis en avance de phase, et je vois que telle organisation ou tel activiste a attaqué tel site web, précise Matthieu. Je le vois en direct, et grâce à ça, je me rends compte qu'au final, mieux vaut être un espion. Mais il faut réussir à entrer dans certains groupes pour pouvoir être invité dans d'autres. » Ce n'est évidemment pas ouvert à tout le monde, et il faut parfois faire preuve de patience.


LA QUESTION : le dark social va-t-il entraîner la fin du dark web ?


« Avant, j'allais sur le dark web pour chercher l'info. Maintenant, je vais sur le dark social, où je trouve beaucoup plus d'informations, beaucoup plus facilement. Au final, je ne serais pas étonné qu'on commence à voir s'imposer le dark social sur le dark web dans les années à venir. »



À ce jour, il n'existe pas d'outil connu permettant de voir les activités qui s'y déroulent. Mais cela ne veut pas dire que, d'un point de vue technologique, la surveillance est impossible. « Je ne vois pas comment savoir, hormis si vous êtes WhatsApp, Signal ou Telegram, et que vous imposez un système de pastille, de vérification pour ensuite avoir le droit de créer un groupe. »


Pour le moment, les entreprises spécialisées dans la cyber comme F5 ne voient pas les autorités bouger. La prise de conscience paraît bien lointaine. « Ce n'est pas la tendance. On ne voit pas de recommandations, peu d'articles sur le sujet », confirme Matthieu Dierick.


Anonymat et VPN : quelle protection et quels risques à naviguer sur le dark social ?

Concernant l'anonymat véritable d'un utilisateur qui voyage sur le dark social, peut-on parler de façade malgré tout ? « La plateforme peut le faire tomber. Les autorités, peut-être, on ne sait en tout cas pas jusqu'où elles ont accès sans la demande. À la demande, il faut avoir conscience qu'elles peuvent tout savoir. » Sur le dark social, on laisse son numéro de téléphone pour accéder aux applications de messagerie. Mieux vaut ainsi ne pas laisser traîner son vrai nom.


Mais si l'on accède à ces plateformes-là avec un VPN, n'est-on pas mieux protégé ? « Sur l'anonymat, non », nous répond l'expert en cybersécurité. Une référence au récent débat ayant eu lieu à l'Assemblée nationale sur le sujet. En revanche, « on le sera sur l'interception de ces données dans le transit ». Toujours est-il qu'en France, la protection reste suffisante. C'est en s'éloignant du territoire européen que les choses se compliquent. « Il y a alors de fortes chances que toutes les données que vous faites transiter sur le réseau de l'opérateur, même chiffrées avec du HTTPS, puissent être déchiffrées. »


Bien qu'il offre de nouvelles opportunités de partage privé, le dark social présente également des risques considérables en matière de sécurité et de confidentialité. La surveillance et la régulation de ce domaine restent un défi, laissant les utilisateurs vulnérables face à des activités potentiellement dangereuses. Face au dark web bien connu, le dark social devient rapidement un terrain d'exploration inquiétant de la communication numérique.


REF.: https://www.clubic.com/

Alexandre Boero


Les erreurs GPS de Google Maps et cie ?

 Les erreurs GPS de Google Maps et cie ?

Quand Google Maps, avec son esprit farceur, vous pousse à emprunter des routes pourtant interdites à votre véhicule

Par: Alexandre Boero


06 mai 2024 à 19h34


L'application de navigation Google Maps, ô combien pratique, a parfois tendance à vous faire emprunter des trajets douteux. Il peut lui arriver de suggérer des itinéraires qui traversent des routes interdites à la circulation.

-NDLR : Il y va de même lorsqu'anciennement les utilisateurs de anti-radar installés illégalement dans les autos se déclanchaient tout près des silots de cultivateurs lol ;-)

-NDLR : Tandis qu'aujourd'hui , encore certaines zones à cause des interférences hertziennes terrestre et de la configuration des buildings de Montréal par exemple occasionnait des changements de direction sur le GPS , comme la zone à l'intersection de l'autoroute 40 et la 25 dans le secteur Hochelaga-Maisonneuve.

Pendant que certains utilisateurs et maires de France se tirent la bourre pour gagner la bataille des itinéraires, des applications de navigation bien connues, comme Google Maps, peuvent s'avérer un peu farceuses. C'est le cas en Suisse, à Genève particulièrement, où des automobilistes ont constaté que l'outil leur faisait prendre des chemins plus courts, certes, mais qu'il n'est pas toujours très judicieux d'emprunter en voiture, car interdits à la circulation.


Google Maps peut vous pousser à rouler sur des chemins réservés aux piétons

Genève est réputée pour être une ville agréable à visiter, certes, mais aussi assez embouteillée. Alors forcément, le recours à des applications de navigation GPS comme Waze ou Google Maps, qui vient de se refaire une beauté, y est plus que fréquent. Sur place, pour de nombreux automobilistes, c'est même devenu quasiment indispensable.


Mais inévitablement, au plus fort des embouteillages, Google a tendance à proposer des trajets plus courts, ce qui sur le papier semble être une bonne chose, sauf quand l'itinéraire proposé pousse le conducteur à passer par un petit chemin réservé aux piétons ou carrément interdit à la circulation.


Pour rester sur l'exemple de Genève, le trafic est régulièrement paralysé dans le quartier de Cornavin (celui où se trouve la fameuse gare ferroviaire centrale de la ville). Il peut arriver qu'en étant localisé au croisement entre la place de Cornavin et le passage des Alpes, le GPS vous invite à traverser l'esplanade qui se situe devant la gare et qui est interdite aux usagers véhiculés. Ce qui crée forcément des bouchons. Et d'autres endroits de Genève sont concernés.



Google s'explique sur les erreurs

Si les trajets sont la majorité du temps très fiables, la marge d'erreur de quelques mètres est suffisante pour emmener un véhicule sur une autre route. Cela ne vaut pas que pour la ville. Les erreurs sont aussi courantes à la campagne, où des conducteurs peuvent être invités à traverser des champs agricoles par exemple, par le biais de petits chemins qui ne sont pas ouverts au public. Ce qui n'enchante évidemment pas les agriculteurs.


Le GPS est un outil pratique, nous le disions, mais il est bon de rappeler qu'il n'a pas force de loi. Du côté de Genève, et cela vaut aussi pour la France, la police rappelle que le respect des règles de circulation doit primer sur toute indication que pourrait fournir telle ou telle application de navigation, qu'il s'agisse de la vitesse ou des panneaux de circulation. L'exemple de la vitesse en temps de travaux est révélateur : si une voie limitée à 110 km/h est brusquement abaissée à 70 km/h, et que votre application continue d'afficher la limite à 110 km/h, vous ne pourrez évidemment pas vous servir du GPS comme justification.


Google Suisse rappelle que plusieurs liens sont à disposition des utilisateurs pour leur permettre de signaler toute erreur. L'entreprise indique que l'application fonctionne grâce à divers éléments : les images recueillies par satellite ; Street View mais aussi toutes les informations livrées par les utilisateurs, les autorités locales et les tiers. Si, à chaque erreur signalée, la correction finit par être faite, elle peut parfois prendre plusieurs jours.


REF.: https://www.clubic.com/

lundi 10 juin 2024

TDAH,un phénomène qui témoigne d’une réelle souffrance 

 TDAH,un phénomène qui témoigne d’une réelle souffrance 

TDAH, TSA, HPI : chacun cherche son diagnostic

De plus en plus d’adultes sont convaincus d’être atteints d’un trouble de l’attention (TDAH) ou du spectre de l’autisme (TSA) et consultent pour obtenir un diagnostic. Un phénomène qui témoigne d’une réelle souffrance et qui n’est pas sans conséquences.


Par: Marie-Hélène Proulx

1 mai 2024



Depuis quatre ans, l’écrivaine et chroniqueuse Catherine Voyer-Léger a le sentiment de « tenir avec de la broche ». C’est d’ailleurs le titre du blogue qu’elle a lancé en février, mue par le désir de comprendre comment elle a pu se transformer en « petite nature », elle qui traversait autrefois les jours sans coup férir. Ambitieuse, dégagée, en pleine possession de ses moyens.


Les cailloux dans sa chaussure la rendent folle, raconte-t-elle, assise à la table de cuisine de son logement encombré du quartier Nouveau-Rosemont, à Montréal. « Un bac de recyclage grugé par les écureuils, un dégât sur le plancher, une porte d’armoire brisée peuvent m’anéantir. » 


Ça la console toutefois d’avoir enfin trouvé un coupable auquel imputer son épineuse gestion du quotidien — du moins en partie. L’an dernier, des lectures au sujet du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), qui affecte 4 % des adultes, l’avaient incitée à demander une consultation en neuropsychologie ― une branche de la psychologie qui étudie les liens entre le fonctionnement du cerveau et les comportements d’une personne ―, en dépit du scepticisme de ses proches. Comment une « droguée de l’agenda » dont tous les repas sont planifiés deux semaines à l’avance, qui a terminé avec brio deux maîtrises et deux scolarités de doctorat, pouvait-elle être atteinte d’un trouble touchant l’organisation et la concentration ?


Mais après une évaluation à 2 000 dollars dans une clinique privée, le verdict de « double exceptionnalité » (un concept qui soulève des débats en neuropsychologie) est tombé : en plus d’être affectée par un léger TDA sans hyperactivité, Catherine Voyer-Léger est à « haut potentiel intellectuel » (HPI), ce qui la place parmi les 2 % de la population dont le quotient intellectuel est de 130 et plus à l’échelle d’évaluation de l’intelligence des adultes de Wechsler.


Pendant longtemps, ses aptitudes cognitives hors norme lui avaient permis de compenser les difficultés plombant souvent le cheminement scolaire et la vie personnelle des gens aux prises avec un TDAH, selon sa neuropsychologue. Jusqu’à ce qu’un cocktail de défis la fragilise : notamment une pandémie, un diabète mal contrôlé, et l’adoption en solo d’une enfant de la DPJ souffrant de problèmes d’attachement et d’adaptation.  


Les psychostimulants qu’elle prend depuis décembre pour traiter son déficit d’attention améliorent son efficacité, constate-t-elle. Mais le seul fait d’avoir obtenu un diagnostic constitue en soi un apaisement. Celui de TDA, surtout. « Ça a fait reculer la honte de ne pas être à la hauteur dans certains aspects de ma vie. Je ne suis pas une maudite paresseuse capricieuse, tu comprends ? »


Une question la tarabuste néanmoins. Quelle aurait été sa réaction si l’évaluation n’avait pas mené à une étiquette officielle, avec un traitement à la clé, considérant aussi la somme déboursée ? « Est-ce que j’aurais été déçue, désemparée ? J’ai l’impression qu’on est nombreux à chercher des solutions, voire une baguette magique pour enrayer nos vulnérabilités. »


Les gens ont une révélation en consultant pour leurs enfants, certains troubles neurodéveloppementaux étant en bonne partie héréditaires. Tout à coup, leur propre trajectoire chaotique prend tout son sens.  



Catherine Voyer-Léger tape dans le mille. Depuis une dizaine d’années, les neuropsychologues, psychologues et psychiatres spécialisés dans les problèmes neurodéveloppementaux, comme les troubles d’apprentissage, l’autisme et le TDAH, sont assaillis de demandes de la part d’adultes en quête de réponses à leurs tourments. Tant dans les cliniques privées que dans les organismes de soutien et au sein du système de santé public. Certains établissements disent recevoir le double de sollicitations pour des rendez-vous, surtout depuis la pandémie.


« Le motif numéro un de consultation est le TDAH, mais de plus en plus de patients suspectent un trouble du spectre de l’autisme [TSA] ou un HPI, un état non pathologique que certains associent à l’hypersensibilité et à l’anxiété, bien que ce ne soit pas démontré scientifiquement », explique la neuropsychologue Magalie Loiselle, qui exerce en cabinet privé et au Centre étudiant de soutien à la réussite (CESAR) de l’Université de Montréal.


Depuis qu’elle a entrepris sa carrière, au début des années 2010, le nombre d’adultes « en situation de handicap » dans le réseau des universités québécoises — ce qui inclut les handicaps dits « invisibles », dont le TSA — est passé de 4 000 à plus de 25 000.


* * *



Tous les soignants consultés jugent saines et souhaitables les démarches pour mieux se comprendre et solidifier ce qui tient avec de la broche, justement. Et il est vrai que les troubles neurodéveloppementaux ― soit des problèmes neurologiques touchant diverses sphères du développement, tels le langage, la mémoire, les interactions sociales ou la motricité ― peuvent se révéler sur le tard, particulièrement entre 20 et 40 ans.


« Dans le cas du TDAH, par exemple, on voit régulièrement des adultes qui deviennent dysfonctionnels quand les responsabilités s’accumulent — l’hypothèque, la vie de couple, la parentalité, une job plus stressante », remarque Dominique Simard, directrice générale de l’Association PANDA Saguenay–Lac-Saint-Jean, un organisme offrant des services aux personnes TDAH et à leur entourage. « Les stratégies qu’ils avaient mises en place depuis l’enfance ne fonctionnent plus, les symptômes explosent et ils ont alors tout intérêt à venir chercher de l’aide, car les conséquences personnelles et professionnelles peuvent être lourdes. » 


Souvent aussi, les gens ont une révélation en consultant pour leurs enfants, certains troubles neurodéveloppementaux étant en bonne partie héréditaires. Tout à coup, leur propre trajectoire chaotique prend tout son sens.  


Mais parallèlement à cela, des cliniciens observent l’émergence d’un phénomène de société très complexe, celui de patients qui ont « fait leurs recherches », selon l’expression désormais consacrée, et qui croient fortement souffrir de tel ou tel trouble. Au point de s’accrocher à l’idée d’obtenir un diagnostic comme à un radeau.


« Dans le climat actuel d’injonctions de performance et de réussite, c’est comme s’il fallait absolument que les échecs ou les limitations aient une source pathologique pour rendre moins douloureuse l’acceptation d’être dans la courbe normale », estime la neuropsychologue Élisabeth Perreau-Linck, qui travaille aussi au CESAR, à l’Université de Montréal. 


C’est pourtant bien correct d’être normal, insiste-t-elle. Mais parfois, ce constat ne passe pas auprès des personnes concernées. Surtout à l’ère de la glorification de la beauté et des prouesses sur les réseaux sociaux. « La perspective d’obtenir un diagnostic leur permet au moins de se sentir un peu spéciales, faute de pouvoir répondre à des standards de perfection irréalistes. »


Il existe même un mouvement militant qui prône l’autodiagnostic en réaction à la supposée incompétence des professionnels de la santé à détecter les troubles neurodéveloppementaux



Or, le long processus d’évaluation nécessaire à la détection d’un trouble neurodéveloppemental, qui comprend de l’observation, des entrevues et souvent des tests psychométriques, ne confirme pas toujours la thèse des patients. Dans les cliniques contactées par L’actualité, dont les méthodes d’évaluation varient, de 10 % à 70 % des patients se font dire que leur problème est autre que l’étiquette à laquelle ils s’étaient identifiés.


« Il y en a qui pensent être atteints d’un TDAH alors qu’en réalité, ils ne dorment pas suffisamment, ou procrastinent parce que c’est leur manière de composer avec l’anxiété générée par des tâches », constate Magalie Loiselle. Certains voudraient un diagnostic afin d’obtenir une ordonnance de psychostimulant — un traitement pour les troubles de l’attention de plus en plus populaire auprès des adultes, selon des données de la RAMQ, qui révèlent une augmentation de 20 000 consommateurs chez les 18 ans et plus depuis 2019. « Mais si le vrai problème n’est pas le TDAH, ça ne réglera rien, au contraire. Ce médicament peut couper l’appétit, perturber le sommeil et rendre encore plus anxieux. »


D’autres affirment se sentir différents en mettant ça sur le compte d’un décalage généré par une présumée douance. « Mais en général, les tests de QI invalident cette hypothèse, soutient la neuropsychologue, et c’est délicat à annoncer, surtout si ces gens cherchent manifestement à réparer une estime de soi défaillante. Au fond, ils manquent de confiance en eux et veulent se convaincre qu’ils ont de la valeur. » Cela peut survenir quand une personne a souvent été comparée à un membre de sa fratrie qui avait beaucoup de succès, ou quand son amour-propre a été blessé par des moqueries à l’école. 


Lorsque le résultat des examens ne correspond pas à la prémisse de départ, il arrive que des patients s’effondrent en pleurs, soient pris de colère, remettent en question le jugement clinique du professionnel.


« Ce n’est pas rare qu’une personne dont je n’ai pas retenu le diagnostic d’autisme m’envoie beaucoup, beaucoup de courriels, et fasse des demandes auprès de l’administration pour que je corrige mon rapport », raconte la psychiatre Chloée Paquette Houde, chef de service médical du programme de psychiatrie neurodéveloppementale adulte à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, dont l’un des volets est d’évaluer le TSA.


Derrière ces réactions se cachent généralement un trouble de la personnalité limite ou narcissique, ou des traumatismes affectifs pas simples à régler, dit-elle. « Je dirige alors ces gens vers des services que j’estime plus susceptibles de les aider, mais souvent ils se sentent déçus, invalidés dans leurs souffrances. Pour eux, l’étiquette de TSA était plus claire, plus facile à assimiler. Et peut-être plus désirable socialement. »


Il existe même un mouvement militant qui prône l’autodiagnostic, actif notamment sur TikTok (#selfdiagnosis), en réaction à la supposée incompétence des professionnels de la santé à détecter les troubles neurodéveloppementaux, dont l’autisme. Ses membres se considèrent comme les véritables experts de leur état, comme l’explique le manifeste de Ta psychophobie m’envahit publié sur le Web.


La recherche d’étiquette préoccupe la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou, aussi neuropsychologue. En 30 ans de pratique, elle en a vu défiler, des adultes surchargés au boulot, épuisés par les soins aux enfants, démolis par leur séparation. Et après, ils s’inquiètent parce qu’ils ont du mal à se concentrer… « Comme professionnels, c’est difficile de leur expliquer qu’ils ne souffrent pas d’un TDAH, que c’est surtout le contexte dans lequel ils évoluent qui n’a pas d’allure. Ils espèrent tellement qu’on les remettra sur les rails. »


La neuropsychologue souhaite que la santé publique lance un chantier pour réfléchir aux causes sociales plus profondes qui exacerbent les demandes de services en santé mentale, notamment pour les troubles neurodéveloppementaux. « Se pourrait-il, par exemple, que notre époque ait de la difficulté à composer avec le mal-être et l’anxiété, même lorsqu’ils sont passagers ? » avance-t-elle. 


La culture contemporaine axée sur la différenciation identitaire, qui se manifeste entre autres par la multiplication actuelle des étiquettes visant à définir son genre ou son orientation sexuelle, joue sans doute un rôle dans la course au diagnostic, juge pour sa part la sociologue Valérie de Courville Nicol, spécialiste des dimensions sociales de l’anxiété.


« Les informations trompeuses en ligne ont sûrement leur part de responsabilité dans ce phénomène. »


Laurent Cordonier, directeur de la recherche à la Fondation Descartes


Depuis les années 1960, des groupes historiquement marginalisés, dont la communauté LGBTQ+ et les personnes handicapées, ont fait beaucoup d’efforts pour être reconnus et acceptés dans leurs différences, souligne-t-elle. Ce qui a notamment abouti au mouvement militant de célébration de la neurodiversité, un terme apparu à la fin des 1990 pour mettre en lumière les diverses expressions du fonctionnement neurocognitif chez les humains, telles que la dyspraxie, la déficience intellectuelle, l’autisme, le HPI, etc.


« C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, les gens sont encouragés à expliquer leurs difficultés à travers le prisme de la neuropsychiatrie, dont le jargon s’est répandu dans l’imaginaire collectif, et à revendiquer, au nom de leurs particularités, des soins de santé, des ressources financières, des aménagements en classe », ajoute la professeure à l’Université Concordia, qui compose elle-même avec un nombre croissant de demandes de la part d’étudiants dits neurodivergents (dyslexiques ou TDAH, par exemple).  


« Parallèlement, un diagnostic officiel est devenu une sorte de ticket obligatoire pour avoir droit à des services psychosociaux et à des accommodements au bureau, puisque les ressources sont limitées », remarque Valérie de Courville Nicol.


Le désir d’embrasser une étiquette particulière découle également d’une plus grande médiatisation des troubles neurodéveloppementaux, de l’avis de nombreux experts.


Avec ce que ça comporte de positif : les témoignages de vedettes s’exprimant ouvertement sur leur TDAH (comme l’humoriste Philippe Laprise) ainsi que les séries télévisées ayant pour protagonistes des personnages autistes (Le bon docteur, Atypique ou Aspergirl) contribuent à sortir de l’ombre des communautés exclues, à éduquer la population et même à insuffler de l’espoir.


Mais cette percée dans l’espace public s’accompagne d’une prolifération de fausses croyances sur les réseaux sociaux, selon Laurent Cordonier, directeur de la recherche à la Fondation Descartes, en France, où il s’affaire à reproduire une étude américaine accablante menée l’an dernier par des chercheurs de l’Université Drexel, à Philadelphie. On y apprend que 73 % des informations sur l’autisme présentées dans une centaine de vidéos populaires de tiktokeurs anglophones — totalisant 199 millions de vues et 25 millions de J’aime — comportent soit des inexactitudes, soit des généralisations abusives.


« Et c’est un vrai problème, parce que beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes utilisent maintenant TikTok comme moteur de recherche », s’inquiète le sociologue, qui participe en ce moment à une vaste enquête sur la hausse considérable des demandes de rendez-vous dans les 27 Centres Ressources Autisme (CRA) en France, des établissements publics dont l’une des missions est d’évaluer le TSA.


Les données préliminaires indiquent que l’augmentation des consultations ne mène pas à une proportion plus importante de diagnostics positifs — ce qui signifie que bien des gens cognent à la porte des CRA en faisant fausse route quant à la nature de ce qui les afflige.


« Les informations trompeuses en ligne ont sûrement leur part de responsabilité dans ce phénomène », estime le spécialiste des facteurs d’adhésion aux thèses pseudo-médicales. « Quand on se pose des questions sur son identité au début de l’âge adulte, ou qu’on traverse plus tard une période de fragilité psychologique, on risque plus d’être séduit par des théories non fondées et de se convaincre d’être atteint de ceci ou de cela. »


Les neuropsychologues entendent d’ailleurs toutes sortes d’affirmations douteuses en cabinet, pêchées dans tel groupe Facebook ou tel compte Instagram. « Je ne vais même plus sur les réseaux sociaux, tellement ça me décourage, dit Magalie Loiselle, du CESAR. Ce n’est pas parce que tu détestes la texture des champignons ou que tu préfères la compagnie des animaux que ça fait de toi une personne dans le spectre de l’autisme ! Certains s’accrochent à des symptômes non spécifiques, alors qu’il y a mille explications possibles à un comportement. La normalité est très diversifiée. »


Malheureusement, ces « neuromythes » n’émanent pas que de quidams sur Internet. Des experts réputés participent également à la confusion qui règne, constate Élisabeth Perreau-Linck. C’est le cas de la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin, autrice de nombreux best-sellers sur le HPI, dont Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué (Odile Jacob, 2008), aussi fondatrice d’un réseau de cliniques privées spécialisées dans le diagnostic du HPI, Cogito’Z.


L’inventrice du concept de « zèbre » ― un animal symbolisant à ses yeux l’enfant surdoué, car il « se distingue nettement des autres dans la savane tout en utilisant ses rayures pour se dissimuler », écrit-elle ― a de solides détracteurs parmi les scientifiques. Certains l’accusent de populariser des idées jamais démontrées par des études — par exemple, que les personnes avec un HPI seraient plus sensibles et plus anxieuses que la moyenne des ours, ou qu’elles auraient des problèmes de motivation à l’école parce que le rythme d’apprentissage n’est pas assez rapide pour leur cerveau super-performant.


Au contraire, de nombreux travaux menés auprès de larges cohortes, notamment par les chercheurs français Nicolas Gauvrit et Franck Ramus, montrent qu’un QI élevé est corrélé positivement avec la persévérance scolaire, la réussite au travail, une bonne santé physique et mentale ainsi qu’une plus grande espérance de vie.


« Ça ne veut pas dire que les auteurs de psychologie populaire comme Jeanne Siaud-Facchin fabulent complètement, nuance Élisabeth Perreau-Linck, du CESAR. Mais il arrive fréquemment que leurs postulats ne reposent que sur des observations cliniques. Or, pour parvenir à un modèle théorique valable, il faut valider les hypothèses en laboratoire et produire des données empiriques fiables. » 


Hélas, le grand public ignore ces subtilités et mord souvent à l’hameçon des interprétations simplistes et accrocheuses, d’autant qu’elles font l’objet d’une promotion efficace, qu’elles sont écrites par des gens coiffés d’un titre professionnel et que les médias traditionnels les reprennent, dit-elle.


Laurent Mottron s’en prend surtout à « l’épidémie non pas d’autisme, mais de se trouver autiste ». Une épidémie dont il tient en partie responsable le DSM-5 lui-même.



La neuropsychologue n’est pas la seule à s’en désoler — il suffit d’évoquer le sujet pour mettre instantanément de l’ambiance dans le bureau du psychiatre Laurent Mottron, situé au bout d’un dédale de corridors sombres de style Art déco à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies, à Montréal-Nord.


« Je suis très passionné par mes affaires », admet le titulaire de la Chaire de recherche Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales et appliquées du spectre autistique de l’Université de Montréal. « Mais il se trouve que des cabinets privés font fortune en inventant des théories boiteuses qu’ils érigent ensuite en dogme », s’insurge celui qui se consacre aujourd’hui aux enfants autistes, après avoir suivi plus de 1 000 adultes avec un TSA, dont le tiers avaient reçu un diagnostic passé l’âge de 18 ans. 


Le chercheur et clinicien cite en exemple la controverse impliquant Marianne Bélanger, chantre du concept de la « double exceptionnalité » au Québec et fondatrice du Centre intégré de développement de la douance et du talent, une clinique privée située à Saint-Lambert, sur la rive sud de Montréal.


En novembre dernier, la très médiatisée neuropsychologue a été reconnue coupable de cinq chefs d’infraction disciplinaire par le conseil de discipline de l’Ordre des psychologues du Québec. En gros, elle a utilisé une méthode d’évaluation non conforme pour conclure à des diagnostics positifs de HPI avec « double exceptionnalité » dans les dossiers de cinq enfants.


Mais là n’est pas le combat principal de Laurent Mottron, qui s’en prend surtout à « l’épidémie non pas d’autisme, mais de se trouver autiste ». Une épidémie dont il tient en partie responsable le DSM-5 lui-même, c’est-à-dire le manuel de critères publié par l’Association américaine de psychiatrie servant à établir les diagnostics de troubles mentaux ou psychiatriques dans une bonne partie du monde (l’ouvrage est traduit en 18 langues).


Dans la dernière édition, parue en 2013, la formulation des critères pour déterminer la présence d’un TSA est devenue tellement abstraite et peu spécifique, juge-t-il, qu’elle accueille maintenant plein de « passagers clandestins ». En particulier des personnes autistes ayant reçu un diagnostic à l’âge adulte, souvent qualifiées d’« invisibles » ou de « caméléons » (voir encadré « Un autre son de cloche »).


« Repérer des cas après 18 ans est occasionnellement possible, mais ce serait vraiment exceptionnel que la personne n’ait pas présenté d’atypie durant la petite enfance, surtout dans les pays industrialisés où la population jouit d’un accès à des soins de qualité, soutient le psychiatre. Dans ce contexte, si rien n’a été vu avant, le diagnostic est rarement crédible. » 


Cette position vaut quelques hostilités à Laurent Mottron, lui qui avait la réputation d’être le « héros de la neurodiversité » dans les années 2000, à titre d’ardent défenseur des droits des autistes au Québec. « Maintenant, certains m’envoient des “compliments” très chouettes que je devrais faire encadrer… Je n’ai rien contre le fait que des personnes s’identifient à l’autisme, mais je ne peux leur offrir ma caution professionnelle pour ça. »


Le psychiatre est convaincu que le laxisme de la définition scientifique actuelle du TSA permet en partie l’augmentation « invraisemblable » de sa prévalence en Amérique du Nord, qui est passée de 1 % à 4,3 % en une vingtaine d’années. Alors qu’en Chine, ce taux demeure à 1 %, selon des études épidémiologiques qu’il estime sérieuses.


« Les effets sont tels que les différences observables en recherche entre les groupes composés de personnes avec un diagnostic de TSA et les groupes témoins ont diminué de 80 % », dit-il, s’appuyant sur les résultats d’une méta-analyse à laquelle il a participé en 2019, et dont la première autrice est une scientifique autiste. 


Cette situation crée des conflits au sein de la communauté scientifique, conflits d’autant plus difficiles à pacifier qu’il n’existe pas de marqueurs biologiques de l’autisme ― ça ne se voit ni dans le sang ni dans le profil génétique (à ce jour, les études pour trouver des spécificités n’ont pas été concluantes). Chaque soignant s’en remet donc à son expérience clinique pour poser un diagnostic, et cette interprétation peut être source de débats. 


Laurent Mottron espère néanmoins que la vaste recherche sur les critères du TSA mise en branle cette année par des experts de partout dans le monde aidera à remettre les pendules à l’heure, en revenant à une définition plus étroite. Parmi les manifestations qu’il juge fiables, il y a notamment une longue période sans langage durant l’enfance, avec des fascinations pour certains objets, ainsi que le fait de regarder lesdits objets en rotation ou de les faire tourner devant ses yeux. 


Personne ne sort gagnant de cette « espèce de falsification », soutient Laurent Mottron, à commencer par ceux qui s’identifient à tort à un diagnostic. D’abord parce qu’ils ne reçoivent pas les soins dont ils ont vraiment besoin, et ensuite parce qu’ils s’enferment dans une perception d’eux-mêmes qui peut brimer leur épanouissement. « Cela dit, je trouve légitime la quête d’étiquette lorsqu’elle n’a pas pour but de s’en approprier une en particulier ; ces démarches peuvent même éviter des tragédies. »


Pour Éric, en tout cas, ça a été carrément cathartique, confie le quarantenaire aux cheveux mauves dans un troquet achalandé de la rue Masson à Montréal. Il me tend un peu nerveusement le rapport de la neuropsychologue qui l’a évalué il y a quatre ans, et qui concluait à un diagnostic de très haut potentiel intellectuel doublé d’un trouble de l’anxiété. « Je suis aussi possiblement autiste Asperger, c’est d’ailleurs ce qui m’avait d’abord incité à consulter, mais il faudrait que je fasse d’autres tests pour en avoir la confirmation et je n’en ressens pas le besoin. »


Catherine Voyer-Léger regrette que les fameuses étiquettes n’aient pas été à la mode dans les années 1980. « J’étais manifestement en grande détresse, mais à l’époque, ça passait pour des caprices ! »



L’entrepreneur n’a même jamais lu son rapport d’évaluation au complet. « Au fond, ça a surtout servi de tremplin pour réparer des blocages qui me paralysaient, avec l’aide de la psychologue que je consulte encore à l’occasion. Ça a tout changé dans ma vie. » 


Par exemple, il a abandonné un poste de très haut niveau en sécurité informatique qui le rendait malade de stress pour travailler à son compte et développer sa carrière de DJ, la musique étant l’une de ses grandes passions. Il apprend en outre à se laisser toucher physiquement. « Maintenant, je suis capable de consulter en massothérapie, ce qui aurait été impensable avant. Je vois que je peux changer des choses et ça m’incite à m’attaquer à d’autres défis, comme pouvoir un jour mettre sur mes émotions d’autres mots que “je me sens bizarre”. »


Catherine Voyer-Léger est aussi habitée par un certain sentiment de réparation. « Sachant maintenant que j’ai un TDA et un HPI, je jette un autre éclairage sur mes souvenirs, et ça m’est utile dans mon travail d’écriture autobiographique. » Ainsi, elle comprend mieux l’enfant malheureuse qu’elle a été — isolée, agressée par le tapage dans la cour d’école, aux prises avec toutes sortes d’obsessions et de compulsions. « Je me sentais comme une extraterrestre ! » Sa relation tendue avec sa mère s’est également apaisée.


Elle regrette même que les fameuses étiquettes n’aient pas été à la mode dans les années 1980, malgré les dérives possibles du diagnostic à outrance dont elle est consciente. « J’étais manifestement en grande détresse, mais à l’époque, ça passait pour des caprices. Il fallait s’endurcir ! Aujourd’hui, ma fille a un plan d’intervention, des accommodements à l’école, on reconnaît ses besoins. Et elle est infiniment plus épanouie que moi à son âge. »


REF.: https://lactualite.com/societe/tdah-tsa-hpi-chacun-cherche-son-diagnostic/

Un programme douteux démarre en même temps que windows,quel est ce .exe (processus) en cours d’exécution sur mon PC ?....un malware virulent ?

 Un programme douteux démarre en même temps que windows,quel est ce .exe (processus) en cours d’exécution sur mon PC ?....un malware virulent ?

Notre équipe chez SpyShelter se concentre sur la vérification des menaces dans les exécutables (processus) PC, et nous le faisons depuis plus de 15 ans. Vous pouvez utiliser les mêmes techniques que notre équipe utilise pour vérifier rapidement les menaces dans les exécutables.


Alors, comment pouvez-vous vérifier rapidement si un processus exécuté sur votre PC est sûr ou constitue une menace ? Nous vous recommandons de commencer par les quatre étapes ci-dessous.


Liste des processus exécutables

Étape 1 : Scannez le fichier gratuitement avec Windows

Saviez-vous que Microsoft vous permet d'analyser gratuitement n'importe quel exécutable sur votre PC grâce à sa sécurité Windows intégrée ? Faites un clic droit sur le fichier, puis choisissez « afficher plus d'options » dans le menu, puis choisissez « analyser ».


Microsoft a rapporté en 2023 qu'il gérait plus de 135 millions d'appareils pour la sécurité et les menaces, et qu'il bloquait plus de 4 000 menaces par seconde.


Pourquoi ne pas profiter de la technologie gratuite et extrêmement puissante de détection des menaces de Microsoft ?


Si votre analyse n'a posé aucun problème, le fichier est probablement en sécurité, et s'il ne l'est pas, Windows a probablement mis le fichier en quarantaine pour vous protéger.


Vous ne savez toujours pas si le processus est sécurisé même après l’analyse de Microsoft ? Aucun problème. Analysons votre .exe encore plus attentivement...


Étape 2 : Enquêter sur l'éditeur

Votre exécutable est-il signé ? Un exécutable signé vous indique qui l'a créé. La signature de l'éditeur peut confirmer s'il s'agit d'une véritable affaire ou d'un virus se faisant passer pour la réalité.


Faites un clic droit sur l'exécutable et choisissez « propriétés ». Recherchez maintenant l'onglet "Signatures numériques". Il faudrait indiquer qui est l'éditeur. Est-il signé et l'éditeur est-il celui que vous attendiez ? Dans ce cas, l’exécutable est probablement sécurisé.


Par exemple, est-il signé par Microsoft lui-même, ou par un autre éditeur connu comme Mozilla ?


L'exécutable n'est-il pas signé ? Cela peut toujours être sûr dans certains cas... et il y a une troisième étape ci-dessous que vous pouvez suivre pour continuer à enquêter plus en profondeur...


Étape 3 : Vérifiez le hachage de l'exécutable avec VirusTotal

Saviez-vous que chaque processus sur votre ordinateur possède un identifiant de hachage unique ? Vous pouvez rechercher ce hachage unique sur un site Web d'analyse de fichiers populaire appelé VirusTotal pour voir s'il est sûr. VirusTotal est un service gratuit d'analyse de fichiers de sécurité (propriété de Google) qui peut vérifier simultanément l'exécutable de votre PC par rapport à de nombreux moteurs antivirus différents. Ceci est utile car si plusieurs moteurs antivirus déclarent que le fichier est sûr, il l'est probablement.


Il existe de nombreuses sociétés antivirus différentes, et nombre d’entre elles utilisent des moteurs de détection des menaces uniques. VirusTotal analyse simultanément votre fichier exécutable avec tous ces différents moteurs antivirus pour voir s'il pourrait constituer une menace.


VirusTotal vous permet de télécharger un fichier entier sur VirusTotal.com si vous préférez, mais certaines personnes n'aiment pas le faire pour des raisons de confidentialité, elles préfèrent donc simplement rechercher le hachage du fichier (ID unique).


Rechercher le hachage du processus exécutable

Trouvez rapidement le hachage de n'importe quel processus sur votre PC avec SpyShelter.

Obtenir le hachage est facile si vous utilisez SpyShelter (téléchargez SpyShelter si vous ne l'avez pas encore). Cliquez simplement sur l'icône de l'application dans SpyShelter, puis faites défiler jusqu'à « hachage », puis faites un clic droit pour copier le hachage. Vous pouvez ensuite accéder à VirusTotal et cliquer sur « rechercher » puis coller le hachage.


Aucun résultat pour le hachage, ou vous avez du mal à l'obtenir ? Aucun problème. Vous pouvez ensuite accéder à l'emplacement de l'exécutable et télécharger l'intégralité du fichier sur VirusTotal et le vérifier, si c'est quelque chose que vous vous sentez en sécurité de partager.


Virustotal exe ou vérification de hachage

Comment savoir si un fichier .exe est un malware ou non ? VirusTotal peut souvent vous donner la réponse.

Après avoir téléchargé le fichier, si VirusTotal montre que l'exécutable est sûr, c'est probablement le cas. Mais que se passe-t-il si VirusTotal montre que l’exécutable pourrait être une menace ?


Si VirusTotal montre que l'exécutable pourrait constituer une menace, vous pouvez le mettre en quarantaine avec SpyShelter ou avec votre antivirus. Pour mettre en quarantaine un exécutable avec SpyShelter, cliquez sur « Quarantaine » en haut à gauche de la fenêtre au-dessus de l'endroit où vous avez trouvé le chemin et le hachage du fichier.


Serait-ce un faux positif ?


Malheureusement, certains moteurs antivirus répertoriés dans VirusTotal peuvent vous donner un résultat appelé « faux positif », ce qui signifie qu'il ne s'agit pas vraiment d'une menace. Par conséquent, vous devez considérer qu’il peut s’agir d’un faux positif si seulement un ou deux moteurs antivirus considèrent votre exécutable comme une menace.


Je vais donner un exemple…


Lorsque notre société publie de nouvelles versions de notre propre application antispyware SpyShelter, nous vérifions souvent le nouveau programme d'installation de SpyShelter .exe sur VirusTotal pour nous assurer que nous n'obtenons pas beaucoup de faux positifs. Presque chaque fois que nous téléchargeons pour la première fois le fichier setup.exe, nous constatons qu’au moins un moteur VirusTotal présente notre application comme une menace.


Mais avec le temps, ces faux positifs disparaissent généralement. Par conséquent, si seulement un ou deux moteurs montrent que votre exécutable constitue une menace, il s’agit probablement simplement d’un faux positif.


Après avoir vérifié auprès de VirusTotal, vous ne savez toujours pas si le .exe est sûr ? Heureusement, il existe une quatrième étape que vous pouvez franchir…


Étape 4 : Surveiller le comportement de l'exécutable

L'exécutable est-il actuellement en cours d'exécution sur votre PC (en tant que processus) et dans quelle mesure,Le processeur ou la mémoire utilise-t-il ? Quand cet exécutable est-il apparu ? Combien d’instances de l’exécutable sont en cours d’exécution ?


Le Gestionnaire des tâches de Windows peut révéler le comportement de l'exécutable, et ces comportements peuvent vous aider à déterminer si l'application est sûre ou constitue une menace.


Pour commencer, cliquez d'abord avec le bouton droit sur votre barre des tâches Windows en bas de l'écran et lancez le Gestionnaire des tâches Windows. Vous verrez alors une liste de « processus » Windows (également appelés exécutables ou applications).


Maintenant, recherchez l'exécutable (également appelé processus) dans la liste et faites un clic droit sur son nom, puis choisissez « propriétés ». Recherchez maintenant la date « Créé ». C'est la date à laquelle le .exe aurait dû apparaître sur votre PC.


Le processus/.exe que vous analysez est-il apparu récemment après avoir consulté un mystérieux fichier PDF qui vous a été envoyé par courrier électronique, ou cela semble-t-il être un très ancien fichier fourni avec votre PC ? S’il s’agit d’une application très ancienne, elle fait peut-être simplement partie du système normal dont votre PC a besoin pour fonctionner.


Quelle quantité de CPU ou de mémoire l’exécutable utilise-t-il ? Utilise-t-il un pourcentage raisonnable des ressources de votre PC, ou est-il devenu incontrôlable et aspirant votre mémoire ?


Les logiciels malveillants utilisent souvent une quantité inhabituellement élevée de ressources sur votre PC. Si vous faites un clic droit et essayez de « Fin de tâche », Windows vous le permet-il ou la suppression de l'exécutable est-elle refusée ? Si vous supprimez le .exe, remarquez-vous des problèmes ?


Maintenant, allez dans l’onglet « Démarrage » dans le Gestionnaire des tâches sur le côté gauche. Cet exécutable est-il répertorié ici ? Cela signifierait que l'exécutable s'est configuré pour démarrer lorsque vous démarrez votre PC. Pour arrêter cela, vous pouvez cliquer avec le bouton droit sur l'exécutable et choisir « désactiver ». Les logiciels malveillants se lancent souvent au démarrage.


Une autre fonctionnalité utile du Gestionnaire des tâches est l'onglet « Historique des applications ». Vous pouvez voir instantanément le temps CPU des différentes applications sur votre PC. Le fichier .exe que vous étudiez apparaît-il ici ? Depuis combien de temps fonctionne-t-il ? Les logiciels espions ou malveillants peuvent souvent avoir une durée d’exécution extrêmement longue.


Si vous utilisez notre application antispyware SpyShelter, vous pouvez rechercher le nom de l'exécutable, puis cliquer sur son icône, puis cliquer sur « mettre en quarantaine » pour désactiver instantanément l'application. Vous pouvez télécharger SpyShelter gratuitement ici.


Après avoir essayé toutes les étapes ci-dessus, vous n'êtes toujours pas sûr de l'exécutable ? Si tel est le cas, rejoignez notre forum gratuit sur la sécurité SpyShelter PC. Notre équipe adore discuter des exécutables (applications et processus) suspects !


Demandez ce que vous voulez et notre équipe basée aux États-Unis répondra généralement rapidement si elle a la réponse. Discutez dès maintenant des exécutables suspects ou de tout ce qui concerne la sécurité du PC avec l'équipe SpyShelter !


Étape 1 : Scannez le fichier gratuitement avec Windows

Étape 2 : Enquêter sur l'éditeur

Étape 3 : Vérifiez le hachage de l'exécutable avec VirusTotal

Étape 4 : Surveiller le comportement de l'exécutable

Étape 5- *Désinstaller le programme avec regedit , pour ceux qui sont plus a l'aise avec la base registre.Sinon,security task manger ou Ccleaner. 

*voir le processus avec un exemple complet: 

https://docteo2.wordpress.com/2024/05/23/comment-desinstaller-les-logiciels-de-creation-dimage-de-reallusion/

Pourquoi devriez-vous nous faire confiance ?

Notre équipe chez SpyShelter étudie les exécutables PC Windows depuis plus de 15 ans, pour aider à lutter contre les logiciels espions, les logiciels malveillants et autres menaces. SpyShelter a été présenté dans des publications telles que The Register, PC Magazine et bien d'autres. Nous travaillons désormais à partager des informations gratuites, exploitables et faciles à comprendre sur les exécutables (processus) Windows avec le monde entier, afin d'aider le plus grand nombre de personnes possible à assurer la sécurité de leurs appareils. Apprenez-en davantage sur nous sur notre page « À propos de SpyShelter ».

REF.: https://www.spyshelter.com/whats-that-pc-executable/#step4_anchor