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mardi 6 août 2024

Comment récupérer votre compte Instagram :

 

Comment récupérer votre compte Instagram :


Votre compte Instagram est bloqué, piraté ou vous avez tout simplement oublié votre mot de passe ? Pas de panique, plusieurs approches sont disponibles pour le récupérer. Suivez ces étapes pour retrouver l’accès à votre compte.

Récupérer un compte avec un mot de passe oublié

Il est courant d’oublier son mot de passe. Voici comment le réinitialiser :

  1. Depuis l’écran de connexion, sélectionnez « Mot de passe oublié ? » (navigateur/iOS) ou « Obtenir de l’aide pour se connecter » (Android).
  2. Entrez votre nom d’utilisateur, adresse mail ou numéro de téléphone, puis cliquez sur « Envoyer un lien de connexion ».
  3. Suivez les instructions reçues par courriel ou SMS pour réinitialiser votre mot de passe.

Récupérer un compte bloqué

Si vous avez désactivé votre compte, reconnectez-vous avec vos identifiants habituels pour le réactiver. En cas de désactivation ou blocage par Instagram, contestez la décision en entrant vos identifiants et suivez les instructions. Remplissez le formulaire d’assistance et cochez « Mon compte a été désactivé ». Instagram examinera votre demande, mais notez que si le compte a été banni pour non-respect des règles, il y a peu de chances de le récupérer.

Récupérer un compte piraté

Si votre compte a été piraté, voici les étapes à suivre :

  1. Depuis l’écran de connexion, sélectionnez « Obtenir de l’aide pour se connecter ».
  2. Entrez votre nom d’utilisateur, adresse mail ou numéro de téléphone, puis cliquez sur « Envoyer un lien de connexion ».
  3. Confirmez que vous êtes une vraie personne et cliquez sur le lien de connexion reçu par courriel ou SMS.
  4. Suivez les instructions pour sécuriser votre compte. Il est également recommandé de modifier votre mot de passe, activer l’authentification à double facteur, vérifier vos informations et bloquer l’accès aux applications tierces.

Conseils supplémentaires pour sécuriser votre compte

Pour éviter de futures complications, pensez à renforcer la sécurité de votre compte. Activez l’authentification à double facteur pour ajouter une couche de protection supplémentaire. Cette fonctionnalité nécessite non seulement un mot de passe, mais également un code unique envoyé à votre téléphone pour accéder à votre compte. De plus, assurez-vous que votre adresse e-mail et votre numéro de téléphone associés à votre compte sont à jour, ce qui facilitera le processus de récupération en cas de problème.

Enfin, soyez vigilant quant aux liens et applications tierces auxquels vous donnez accès à votre compte Instagram. Évitez de cliquer sur des liens suspects et révoquez l’accès des applications que vous n’utilisez plus ou ne reconnaissez pas dans les paramètres de sécurité de votre compte. Une prudence accrue et une maintenance régulière de vos paramètres de sécurité peuvent grandement réduire les risques de piratage et d’autres problèmes liés à votre compte Instagram.

Source : Aide en ligne d’Instagram

 Les batteries nucléaires arrivent : 

 Les batteries nucléaires arrivent : 

Cette batterie nucléaire pourrait bientôt être au cœur de tous nos appareils


Par Olivier le 8 juillet 2024 à 9h00


Des batteries nucléaires capables de fournir de l’énergie pendant plus d’un siècle ? C’est ce que promet Infinity Power, qui a lancé une nouvelle génération de batteries d’une efficacité inégalée avec sa capacité de production qui peut s’adapter aux besoins.

Infinity Power, une entreprise basée en Californie, a dévoilé une batterie nucléaire à haute performance et longue durée de vie. Développée avec le soutien du Département de la Défense des États-Unis, cette batterie a un niveau d’efficacité « le plus élevé jamais atteint » par rapport à « d’autres méthodes de conversion d’énergie par radioisotope avec une faible efficacité (moins de 10 %) ». La batterie en question affiche en effet une efficacité globale de 60 %.


Efficacité record, longévité hors pair

Les batteries nucléaires fonctionnent en utilisant l’énergie libérée par la désintégration des isotopes nucléaires. Lorsqu’un isotope radioactif se désintègre, il émet des particules (comme des électrons ou des photons) qui contiennent de l’énergie. Cette énergie peut être captée et transformée en électricité.


Les convertisseurs à semi-conducteurs jouent un rôle essentiel dans ce processus. Ils sont capables de capter l’énergie des particules émises lors de la désintégration et de la convertir directement en courant électrique. En d’autres termes, ces convertisseurs agissent comme des intermédiaires qui prennent l’énergie issue de la désintégration radioactive et la transforment en une forme d’énergie utilisable pour alimenter toutes sortes d’appareils.


Infinity Power affirme que sa batterie utilise une conversion d’énergie électrochimique inédite et peut fournir des dizaines de milliwatts de puissance pendant… plus de 100 ans !


L’un des aspects les plus étonnants de cette technologie est sa capacité à être évolutive, ce qui lui permet de générer de l’énergie allant de quelques nanowatts à plusieurs kilowatts. « En raison de son efficacité supérieure, elle nécessite moins de radioisotope pour produire la même quantité d’énergie que les autres processus de conversion », explique la société. « De plus, comparé aux méthodes antérieures qui ne permettent qu’une sélection limitée, elle offre une gamme beaucoup plus large de matériaux radioisotopes ».


Cette technologie pourrait être utilisée dans de nombreux domaines comme les dispositifs médicaux à implanter, des systèmes en haute mer ou dans l’espace, les micro-réseaux, et bien d’autres. Le design évolutif et la capacité de production en masse de la batterie « permettront une acceptation rapide sur le marché », assure Infinity Power.


Cette annonce intervient dans un contexte de concurrence internationale croissante dans le domaine des batteries nucléaires. Il y a quelques mois, la société chinoise Beijing Betavolt New Energy Technology a annoncé avoir développé une batterie nucléaire de 3V utilisant du nickel-63 radioactif comme source d’énergie et un semi-conducteur en diamant comme convertisseur d’énergie. Cette batterie est actuellement en phase pilote et devrait entrer en production de masse sous peu.


REF.: https://www.journaldugeek.com/

Une nouvelle puce promet de transformer l’Informatique quantique

 Une nouvelle puce promet de transformer l’Informatique quantique

par Brice Louvet, expert espace et sciences

2 août 2024, 14 h 43 min


Dans le monde de l’informatique, une révolution est en cours, promettant de transformer des industries entières et d’ouvrir de nouvelles possibilités technologiques. Portée par l’informatique quantique, elle vient de faire un bond en avant grâce à une équipe de scientifiques britanniques d’Oxford Ionics qui annonce la création de la puce quantique la plus performante au monde. Cette puce pourrait être intégrée dans un ordinateur quantique utilisable dès 2027, ce qui marque un tournant décisif pour la technologie quantique.


Qu’est-ce que l’informatique quantique ?

L’informatique quantique représente une nouvelle frontière technologique qui exploite les lois de la mécanique quantique pour résoudre des problèmes complexes bien au-delà des capacités des ordinateurs classiques. Contrairement aux ordinateurs traditionnels qui utilisent des bits pour stocker des informations sous forme de 0 et de 1, les ordinateurs quantiques utilisent en effet des qubits (ou bits quantiques). Ces derniers peuvent exister dans plusieurs états en même temps grâce à un phénomène appelé superposition. Cette capacité leur permet de traiter une quantité énorme d’informations simultanément.


De plus, grâce à l’intrication quantique, des qubits séparés peuvent être corrélés de manière à ce que le changement d’état d’un qubit affecte instantanément l’état de l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare. Ces propriétés rendent les ordinateurs quantiques théoriquement capables de résoudre certains problèmes à une vitesse exponentiellement plus rapide que les meilleurs superordinateurs actuels.


Les ordinateurs quantiques pourraient notamment révolutionner des secteurs tels que la cryptographie, la simulation de matériaux, l’intelligence artificielle et bien d’autres. Par exemple, dans le domaine de la cryptographie, les ordinateurs quantiques pourraient casser les codes actuels en un temps record. De nouvelles méthodes de sécurisation des données seraient donc nécessaires. Dans la recherche pharmaceutique, ils pourraient simuler des molécules complexes pour accélérer le développement de médicaments.


La percée technologique d’Oxford Ionics

Au cœur de cette technologie se trouvent les puces quantiques qui sont en quelque sorte le cerveau des ordinateurs quantiques. Imaginez une petite plaquette de matériau semi-conducteur sur laquelle des circuits électroniques sont gravés. Ces circuits sont responsables du traitement des informations et des calculs.


Le principal défi dans la fabrication de puces quantiques est de contrôler les qubits de manière stable et fiable. Les qubits sont en effet extrêmement sensibles aux perturbations externes, ce qui rend leur manipulation délicate. Une des techniques les plus prometteuses pour contrôler les qubits est celle des ions piégés.


La technologie des ions piégés consiste principalement à utiliser des champs électromagnétiques pour confiner des ions (des atomes chargés) dans une petite région de l’espace. Ces ions sont ensuite manipulés à l’aide de lasers pour exécuter des opérations quantiques. Bien que cette méthode offre une grande stabilité et fidélité des qubits, elle est limitée par sa complexité et son coût élevé, notamment en raison de l’équipement laser nécessaire.


Oxford Ionics a récemment annoncé une avancée majeure dans ce domaine, ce qui a ainsi suscité un intérêt considérable dans le monde scientifique et technologique. L’entreprise a en effet développé une puce quantique utilisant une approche innovante qui change la donne. Plutôt que de recourir aux lasers pour contrôler les ions piégés, elle intègre un système de contrôle électronique directement dans la puce elle-même. Cette intégration permet de réguler l’état des qubits de manière plus simple et plus efficace.


En éliminant le besoin de lasers externes, cette technologie réduit ainsi considérablement la complexité et le coût de la production des puces quantiques. De plus, elle utilise des processus de fabrication de semi-conducteurs standard, ce qui rend ainsi une production en masse plus accessible et plus viable.


Les tests ont révélé que la puce d’Oxford Ionics atteint des niveaux de performance inégalés. Dans l’informatique quantique, les portes quantiques sont les équivalents des portes logiques utilisées dans l’informatique classique (comme les portes AND, OR, NOT). Elles sont les éléments de base des circuits quantiques et sont utilisées pour effectuer des opérations sur les qubits.


La fidélité de porte est une mesure de la précision avec laquelle une porte quantique exécute l’opération qu’elle est censée réaliser. Elle indique à quel point l’opération réelle est proche de l’opération théorique idéale. Une fidélité élevée signifie que la porte quantique fonctionne presque parfaitement avec très peu d’erreurs. Ici, la puce aurait offert une fidélité de porte à un seul qubit de 99,9992 %. Cela signifie que lorsqu’une opération est effectuée sur un seul qubit, la probabilité que cette opération soit exécutée correctement est de 99,9992 %. Cela représente une précision extrêmement élevée, avec seulement 0,0008 % de chance d’erreur.


La puce aurait également offert une fidélité de porte à deux qubits de 99,97 % (deux qubits impliqués dans l’opération). Bien que légèrement inférieure à la fidélité à un qubit, c’est toujours une précision remarquable avec seulement 0,03 % de chance d’erreur.


Oxford Ionics a pour objectif de rendre sa technologie quantique utilisable dans un ordinateur pratique d’ici 2027. Cela représente un défi ambitieux, mais les avancées actuelles démontrent un potentiel tangible pour y parvenir.


REF.: https://sciencepost.fr/

Les pôles magnétiques du Soleil vont s'inverser et c'est une bonne nouvelle pour nous

 Les pôles magnétiques du Soleil vont s'inverser et c'est une bonne nouvelle pour nous

 Inversion du champ magnétique terrestre : quels impacts sur la Terre ? Inversion du champ magnétique terrestre : quels impacts sur nous ou sur la nature ?...


Le Soleil, notre étoile protectrice, s'apprête à vivre un événement majeur : l'inversion de son champ magnétique. Ce phénomène, qui survient tous les 22 ans environ, aura des répercussions inattendues sur notre planète. Quel impact cette inversion aura-t-elle sur la Terre ? Découvrons comment ce bouclier naturel nous protège des dangers cosmiques.


L'activité du Soleil, rythmée par des cycles de 11 ans, atteint actuellement son paroxysme. Cette période, appelée maximum solaire, s'accompagne d'un phénomène moins connu, mais tout aussi fascinant : l'inversion du champ magnétique de notre Étoile. Ce changement de polarité, qui s'inscrit dans le cycle de Hale d'une durée de 22 ans, joue un rôle crucial dans la protection de notre Planète contre les rayons cosmiques. Plongeons au cœur de ce mécanisme complexe et explorons ses implications pour la Terre et ses habitants.


Le cycle solaire est un phénomène fascinant qui régit l'activité de notre Étoile. D'une durée moyenne de 11 ans, il se caractérise par une alternance entre des périodes de forte et de faible activité. Actuellement, le Soleil entre dans sa phase la plus intense, appelée maximum solaire, qui devrait culminer entre la fin de l'année et le début 2026.


Cette période d'effervescence solaire se manifeste par :


une augmentation du nombre de taches solaires ;


des éruptions solaires plus fréquentes et intenses ;


des éjections de masse coronale plus nombreuses.


Ces phénomènes ont des répercussions directes sur Terre, comme l'apparition d'aurores boréales à des latitudes inhabituelles ou encore des perturbations des systèmes de communication par satellite. Récemment, des agriculteurs américains ont même vu leurs instruments GPS affectés, entravant leurs activités de semis.Tous les 11 ans, l'activité du Soleil est à son paroxysme, appelé maximum solaire qui s'accompagne, tous les 22 ans, de l'inversion de son champ magnétique. Ce ballet cosmique fascine toujours autant les scientifiques. 


L'inversion du champ magnétique solaire : un mystère scientifique

Au cœur de ce ballet cosmique se produit un événement encore plus remarquable : l'inversion du champ magnétique du Soleil. Ce phénomène, qui s'inscrit dans le cycle de Hale d'une durée de 22 ans, voit les pôles magnétiques de notre étoile s'inverser puis revenir à leur état initial.


Todd Hoeksema, directeur de l'observatoire solaire Wilcox de l'université de Stanford, explique : « Le champ magnétique des régions actives se dirige vers les pôles et finit par provoquer l'inversion ». Néanmoins, les mécanismes exacts de ce processus restent un mystère pour la communauté scientifique.Phil Scherrer, physicien solaire à la même université, souligne les limites de notre compréhension : « Nous ne disposons toujours pas d'une description mathématique cohérente de ce qui se passe. Et tant que vous ne pouvez pas le modéliser, vous ne le comprenez pas vraiment ».


Un bouclier naturel contre les rayons cosmiques

L'inversion du champ magnétique solaire a des implications cruciales pour notre planète. En effet, ce phénomène engendre des ondulations dans la "nappe de courant", une immense surface s'étendant sur des milliards de kilomètres à partir de l'équateur du Soleil.


Ces ondulations forment une barrière naturelle contre les rayons cosmiques, des particules subatomiques à haute énergie se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière. Ces rayons représentent un danger potentiel pour :

les engins spatiaux en orbite ;

les astronautes en mission hors de l'atmosphère terrestre ;

les systèmes électroniques sensibles sur Terre.

Ainsi, l'inversion du champ magnétique solaire agit comme un bouclier protecteur supplémentaire pour notre Planète, réduisant temporairement l'exposition aux rayons cosmiques dangereux.


Cycle solaire 11 ans


Variation de l'activité solaire Cycle de Hale : 22 ans


L'inversion imminente du champ magnétique solaire suscite un vif intérêt dans la communauté scientifique. Les chercheurs espèrent percer les secrets de ce phénomène complexe et mieux comprendre son impact sur notre système solaire.Dans le communiqué du Helmholtz-Zentrum Dresden-Rossendorf expliquant son travail avec ses collègues, Frank Stefani explique pour le Soleil : « Vous pouvez le considérer comme une gigantesque dynamo. Alors que cette dynamo solaire génère à elle seule un cycle d'activité d'environ 11 ans, nous pensons que l'influence des planètes intervient alors dans le fonctionnement de cette dynamo, lui donnant une petite impulsion à plusieurs reprises et forçant ainsi le rythme inhabituellement stable de 11,07 ans sur le Soleil. »

Les questions qui restent en suspens sont nombreuses :

comment les taches solaires contribuent-elles précisément au champ magnétique de chaque pôle ?

l'inversion de polarité annule-t-elle localement ces taches ?

quelles sont les implications à long terme pour la météorologie spatiale ?

Les réponses à ces interrogations permettront non seulement d'approfondir notre compréhension du Soleil, mais aussi d'améliorer notre capacité à prédire et à nous protéger contre les aléas de l'activité solaire. L'inversion du champ magnétique solaire, loin d'être une simple curiosité astronomique, s'avère être un phénomène crucial pour la protection de notre planète et de nos activités spatiales.

REF.: www.futura-sciences.com

PARKER SOLAR PROBE A DÉTECTÉ DES INVERSIONS BRUSQUES DU CHAMP MAGNÉTIQUE SOLAIRE, L’atmosphère du Soleil est plus chaude que sa surface ?

 PARKER SOLAR PROBE  A DÉTECTÉ DES INVERSIONS BRUSQUES DU CHAMP MAGNÉTIQUE SOLAIRE, L’atmosphère du Soleil est plus chaude que sa surface ?

Quelque chose d’invisible surchauffe la couronne solaire et les scientifiques vont bientôt le découvrir


-Quelle est la température du soleil ? Le soleil une énorme boule de gaz chaud qui produit de l’énergie et qui rayonne. La photosphère frôle déjà les 6.000 °C, mais au cœur du soleil, elle grimpe jusqu’à 15 millions de degrés.

L’atmosphère du Soleil peut être jusqu’à 200 fois plus chaude que sa surface. C’est complètement contre-intuitif. Mais les astronomes ont peut-être enfin une piste pour expliquer le phénomène.

Il y a plusieurs décennies déjà, les astronomes ont noté que l'atmosphère de notre Soleil, celle qu'ils appellent la couronne et qui n'apparaît que lors des éclipses, s'étendant sur environ huit millions de kilomètres, est plus chaude que sa surface. Et pas qu'un peu. On parle de plus d'un million de degrés d'un côté et de seulement 6 500 °C de l'autre. C'est pour le moins étrange. Car la couronne solaire est plus éloignée que la surface de notre étoile de la source de chaleur qui se situe au cœur de l'étoile. Alors pour comprendre enfin, les chercheurs ont lancé la mission Parker Solar Probe (Nasa) à l'assaut de l'atmosphère solaire.

L'engin est équipé d'instruments de pointe qui lui permettent de mesurer la densité, la température et le flux du plasma directement dans la couronne solaire. C'est ainsi qu'il a pu identifier des sortes de lacets que forme le champ magnétique du Soleil dans la région. Des lacets qui stockent une énergie importante. C'est elle que les astronomes ont imaginée pouvoir se libérer dans le plasma environnant pour le réchauffer lorsque les lacets finissent par se redresser.



Des motifs en lacets pour chauffer l’atmosphère du Soleil ?

Pour vérifier cette hypothèse, des chercheurs de l'université du Michigan (États-Unis) ont analysé les données renvoyées par la sonde Parker lors de ses quatorze premiers passages aux abords du Soleil. Ils ont découvert que lesdits lacets sont fréquents dans le vent solaire à proximité de notre Étoile. En revanche, ils sont absents de l'intérieur de la couronne.


La sonde Solar Orbiter révèle les secrets du chauffage de la couronne solaire


L'observation pourrait être considérée comme un coup dur pour les tenants de la théorie de la formation des lacets à la surface du Soleil. Celle qui permettrait d'expliquer la température élevée de la couronne solaire. Mais aujourd'hui, dans les Astrophysical Journal Letters, les chercheurs de l'université du Michigan donnent une autre explication. Selon eux, les lacets se forment à l'extérieur de la couronne solaire. Mais un mécanisme déclencheur qu'ils détaillent peut exister à l'intérieur. Lorsque les champs magnétiques entrent en collision à la surface du Soleil, ils créent des vibrations qui se propagent à travers les champs magnétiques dans l'espace, tout en générant des flux rapides de plasma dans le vent solaire. Et les astronomes américains suggèrent que le phénomène peut bien mener à la formation des lacets observés et potentiellement contribuer au réchauffement de la couronne lorsque les ondes se dissipent dans l'atmosphère solaire.


Ainsi, les mécanismes à l'origine des lacets et les lacets eux-mêmes seraient tous les deux responsables de la température étonnante enregistrée dans la couronne et dans le vent solaire. Mais les astronomes attendent avec impatience le prochain passage de la sonde solaire Parker près de notre Soleil - ce sera pour le 24 décembre prochain - pour recueillir davantage de données et tester leur hypothèse.



EN SE DÉPLAÇANT AUTOUR DU SOLEIL, LA MISSION PARKER SOLAR PROBE (NASA) A DÉTECTÉ DES INVERSIONS BRUSQUES DE LA DIRECTION DU CHAMP MAGNÉTIQUE SOLAIRE LUI DONNANT DES FORMES DE LACETS. 


Des interactions entre ondes et particules

En parallèle, des astronomes de l'université de l'Alabama (États-Unis) se sont intéressés plus spécifiquement au rôle de celles que les physiciens appellent les ondes d'Alfvén. Elles sont formées par des mouvements dans la photosphère solaire - la couche extérieure du Soleil - et correspondent à des oscillations des ions et du champ magnétique lorsqu'ils se déplacent dans le plasma. Elles retiennent l'attention des chercheurs parce qu'ils les savent capables de transporter de l'énergie. Et donc, potentiellement, de réchauffer l'atmosphère de notre Soleil.


Dans les Astrophysical Journal Letters, les physiciens racontent comment ils ont utilisé une nouvelle approche pour modéliser le comportement des particules énergétiques dans les plasmas spatiaux. Il en ressort que lorsque les particules et une onde qui se déplace en parallèle ont des vitesses comparables, il se produit un phénomène baptisé « amortissement de Landau ». Les ondes se dissipent alors de façon exponentielle. Et elles transfèrent leur énergie aux particules du plasma sous forme de chaleur. Le tout accélère les particules sur d'assez longues distances avec un impact significatif sur la dynamique du plasma.



REF.: https://www.futura-sciences.com/