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jeudi 14 janvier 2010

Écrasons la cigarette, pas le fumeur


Le docteur Jean-Jacques Bourque lance un pavé dans la mare avec un livre-choc dans lequel il se porte à la défense des fumeurs. Selon lui, on exagère certains risques liés au tabac tout en occultant ses effets... bénéfiques.

Le psychiatre sait qu'il risque de se faire des ennemis au sein même de sa profession, mais estime que l'on méprise trop les quelque 20 % de fumeurs dans la société. «J'en ai ras-le-bol. J'ai vu ces gens-là souffrir. Je veux leur dire que quelqu'un les comprend et aider à ce que les gens les regardent de façon différente», dit celui qui fume lui-même la pipe trois fois par jour.

Ancien gros fumeur, il a réduit sa consommation avec des timbres de nicotine et des médicaments sans toutefois parvenir à arrêter complètement.

Campagne de peur

S'il reconnaît que les campagnes anti-tabac ont permis de réduire d'environ la moitié le nombre de fumeurs, il estime que ça va trop loin notamment avec les avertissements sur les paquets. «C'est la peur du Bonhomme Sept-Heures et Santé Canada est complice», soutient l'ancien président de l'Association des psychiatres du Québec.

Dans son livre, il se sert d'exemples de gens qu'il a connus pour montrer que la cigarette est souvent un exutoire pour les gens anxieux et dépressifs. Il croit que plutôt que de les traiter en paria, on devrait les traiter comme des malades qu'on doit accompagner.

«Les gens sont dépendants. Il y a un petit peu de la maladie mentale là-dedans. En disant ça, les pro-tabac ne m'aimeront pas, mais les anti-tabac non plus ne m'aimeront pas», dit celui qui jure ne pas avoir eu de contacts avec des représentants de l'industrie.

Fumer, bon pour la santé ?

Il va même encore plus loin en disant que dans certains cas, le tabac a des effets bénéfiques. Il indique notamment que les gens qui fument souffrent moins d'Alzheimer et de la maladie de Parkinson.

De même, les fumeurs qui ont un infarctus ont plus de risque de mourir dans les mois suivants s'ils cessent de fumer plutôt que de continuer.

Là où il estime que les bénéfices sont les plus grands, c'est chez les gens souffrant de dépression majeure et de schizophrénie. Il dit avoir lui-même recommandé à un patient suicidaire de recommencer à fumer. Dans le cas de la schizophrénie, il soutient que le tabac peut aussi avoir des effets thérapeutiques. «En fumant, les personnes qui souffrent de schizophrénie s'automédicamentent inconsciemment.»

EXTRAITS D'UN LIVRE CONTROVERSÉ

Le livre Écrasons la cigarette, pas le fumeur sortira en librairie demain.

À propos de la lutte contre le tabac :

«Cette croisade a été fort utile pour certains, mais désastreuse pour d'autres. J'ai donc espoir que vous allez tenir compte des souffrances de ces personnes victimes d'une information incomplète sur les dangers du tabac.»

Le tabac et la dépression :

«À mon avis, il est probable qu'une majorité de fumeurs qui continuent à fumer malgré toutes les embûches qu'ils doivent aujourd'hui surmonter, y compris les rejets auxquels ils s'exposent quotidiennement, ont d'énormes besoins de nicotine pour contrer leur humeur dépressive. Ces fumeurs sont pour moi des déprimés qui s'ignorent.»

Les fumeurs dehors :

«Laisseriez-vous votre chien à l'extérieur durant les tempêtes et les journées froides de l'hiver ?

Empêcheriez-vous votre chat ou votre chien de monter dans votre voiture à cause de son odeur ou de ses poils ? En sommes-nous rendus à manifester plus de compassion envers les animaux qu'envers les humains ?»

Les études sur le tabac et le cancer :

«Il existe dans la panoplie des recherches sur le cancer, même celles effectuées au cours des dernières années, de nombreuses études sérieuses qui demeurent ignorées par le public en général et dont on ne parle pas, même dans le milieu médical. Je soupçonne que ces études sont mises de côté parce qu'elles ne correspondent pas à la croyance bien ancrée que le tabac est tellement néfaste qu'il est pratiquement impossible qu'il puisse également avoir une valeur positive, même si elle est relative»

Le tabac et la mémoire :

«Plusieurs études ont d'ailleurs démontré que la nicotine améliore les facultés cognitives. À titre d'exemple, des chercheurs du National Institute of environnemental health science ont découvert en 1997 que la nicotine avait un effet stimulant sur l'hippocampe, un centre important du cerveau pour le contrôle de la mémoire et de l'apprentissage.»

Les fumeurs invétérés :

«Ils sont très souvent considérés comme des incapables, des gens sans volonté, des moins que rien.»



REF.:

Le Bum, les Belles et la Brute...pipi,caca,poils !

Anne-Marie Losique rides again et arrive avec une nouvelle émission toujours aussi sexy, Le Bum, les Belles et la Brute... qui font entrer les téléspectateurs dans le monde d'un homme d'affaires pas ordinaire, Éric Grenier, qui s'est bâti un empire dans l'univers de l'érotisme québécois.

Éric Grenier est propriétaire du club de danseuses Le Garage, de la revueQuébec Érotique et de plusieurs salons de massage. Or, pour le docu-réalité de la productrice, l'homme d'affaires a réalisé son rêve et a vécu dans une demeure avec six filles... et son meilleur ami, la Brute, Derek Gauthier, unfighter de combats ultimes.

«Ils se permettent toutes leurs folies ou presque, dont une sortie spectaculaire en hélicoptère, une virée furieuse en MXT-International, un lave-auto sexy et un tournoi de golf extrême», annonce la production.

Une téléréalité à mi-chemin entre les populaires téléréalités Playboy's Girls Next door et Hogan Knows Best.

Anne-Marie-Losique veut faire découvrir un mode de vie alternatif et surprenant.

Éric Grenier est originaire de l'Abitibi et s'est créé, dit-on, un empire d'érotisme au Québec. Une émission qui débute le 29 janvier sur Illico et le 5 mars sur Bell Télé.


REF.:

Lettre pour un sans-abri fiscal


A Daniel,

Je n'étais pas de ta famille, ni même une amie.

Je suis une de ces usagères qui utilisent régulièrement la ligne 200.

Je te voyais tous les jours, dans cet abribus du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, à Mont-Saint-Hilaire. Tel un vigile, tu veillais sur la ville, sur notre petit matin, toujours au poste.

Un jour, j'ai réalisé que cet autobus, jamais tu ne le prenais.

Et je me suis inquiétée de toi, réalisant que tu errais, toi, citoyen de cette belle ville de Mont-Saint-Hilaire.

Tu occupais mes pensées. Avais-tu de quoi te nourrir ? Et ces vêtements que tu portais, seraient-ils assez chauds les grands froids venus ?

Et à Mont-Saint-Hilaire, quels sont les services pour les itinérants? Cette question, je t'en avais fait part. Il n'y avait rien dans notre ville. Bien sûr, l'itinérance, ça appartient à Montréal ou aux grandes villes !

La peur de déranger

Daniel, je parlais de toi à ma fille, à mon chum. Mais j'ai gardé pour moi certaines questions que j'aurais voulu te poser. J'ai retenu des gestes que j'aurais voulu poser à ton égard. As-tu faim ? As-tu besoin de vêtements ? D'un sac de couchage ?

Car la foutue peur, peur de déranger, de se mêler de ce qui ne nous regarde pas, d'entrer dans l'intimité de l'autre, m'a freinée. Pourtant, je pensais si souvent à toi !

Écouter son coeur, c'est si simple pourtant...

J'ai vu que tu avais froid, j'ai vu ton corps se courber un peu plus à l'arrivée de l'hiver. Et toujours tu souriais, toujours tu répondais à mon bonjour le matin.

Le 5 décembre, il faisait très froid. Tu étais là, au coin du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier et de Raymond-Dupuis. Un peu plus vieilli, un peu plus confus.

La semaine suivante, tu n'y étais plus.

Un geste peut faire la différence

Daniel, tu as touché ma vie. Aujourd'hui, je sais que tu n'es plus. Il y a finalement un autobus qui s'est arrêté pour toi. Étais-tu seul à bord quand tu es finalement monté ? Je souhaite qu'une grande lumière, qu'une douce chaleur t'aient accueilli. Ton errance a pris fin.

Dans cet abribus, je te vois encore. Tu me dis que tu existes; tu me dis d'écouter mon coeur, de ne plus jamais avoir peur du qu'en-dira-t-on. Tu me dis qu'un geste, parfois, peut faire une différence, même si ce n'est que pour un court instant. Que tendre la main, sourire, saluer, reconnaître l'autre dans sa différence, accepter qu'il croise notre route et qu'il nous boule-verse ou nous interpelle, c'est notre responsabilité à tous.

Aujourd'hui Daniel, j'ai tant de tristesse, je ne peux accepter qu'un homme soit mort, seul, dans le froid de l'hiver, aux yeux de nous tous, Hilairemontais.

Et je veux te demander pardon.

Puisses-tu n'avoir plus jamais froid et faim. Repose en paix.

Josée Fauteux

Mont-Saint-Hilaire


REF,:

lundi 14 décembre 2009

LG aura son écran ACL 3D en 2010

Attendez-vous à entendre parler de plus en plus de la technologie 3D. Même s'il n'y a pas encore vraiment de standard dans l'industrie, et malgré le fait qu'il existe d'autres technologies, comme le DEL ou l'OLED, plusieurs compagnies travaillent activement pour offrir aux consommateurs la meilleure télévision dotée de la meilleure technologie en trois dimensions. La réputée firme LG vient d'ailleurs d'annoncer l'arrivée, l'année prochaine, de son premier écran ACL 3D.

Cet écran de 23 pouces fonctionnera avec des lunettes. Pour le moment, on ne sait pas avec combien de paires de lunettes l'appareil sera livré. Pourquoi se poser cette question? Si la télé est vendue qu'avec une seule paire, cela veut dire que l'on devra se procurer d'autres lunettes séparément. Je pense déjà qu'une industrie « connexe » de lunettes 3D pourrait se développer, comme on l'a vu, par exemple, avec les câbles HDMI. J'espère seulement que ces objets indispensables pour profiter d'une image en relief seront abordables.

L'année prochaine, les Coréens auront droit à de nouvelles émissions spécialement en trois dimensions. Pour en profiter, il faut une télé 3D et inversement aussi. En d'autres mots, ça ne sert pas à grand-chose d'avoir un téléviseur pouvant jouer des émissions en trois dimensions, si aucune chaine de télévision n'en diffuse.

À l'instar de Panasonic et Sony, la sud-coréenne LG croit que l'avenir est dans la 3D. Est-ce que ces compagnies ont raison, selon vous?


REF.: Philippe Michaud

Nexus One : Google dément l'arrivée d'un vrai Google Phone en 2010


Lorsque son système d'exploitation Android est sorti, Google a prié la presse de ne pas parler de Google Phones, mais plutôt d'Android Phones. En effet, même si le logiciel est développé par Google, les téléphones sont, eux, distribués par des fabricants indépendants du géant du Web. Las, l'abus de langage s'est répandu comme une traînée de poudre et tout le monde s'est mis à parler de Google Phones. Or, selon de nouvelles rumeurs, Google aurait décidé de distribuer son propre mobile, un "vrai" Google Phone. Une photo postée sur Twitter alimente les rumeurs, alors qu'un billet laconique sur le blog officiel de Google Mobilereconnaît à demi-mot l'existence d'un téléphone pas comme les autres. Mario Queiroz, vice-président de Google pour les produits, explique qu'un "laboratoire mobile" a été mis sur pied "récemment". Celui-ci combine "du matériel innovant" et Android, pour "tester les nouvelles fonctions et capacités mobiles". Le smartphone a été distribué aux "employés de Google à travers le monde". Dans un processus de "dogfooding" (l'entreprise mange sa propre nourriture), les employés sont appelés à tester et à améliorer les futurs produits de Google. Cela "étant réservé exclusivement aux employés de Google, nous ne pouvons pas partager de détails", précise encore Mario Queiroz. Google dément Contactée par lepoint.fr, une porte-parole de Google France dément l'existence d'un Google Phone. "Nous ne pouvons toujours pas parler de Google Phone, car nous ne fabriquons toujours pas de téléphone", explique-t-elle. "Le téléphone est offert aux employés de Google pour Noël, de la même façon que nous avons reçu le G1 (fabriqué par HTC et fonctionnant avec Android, ndlr) l'an dernier", poursuit la porte-parole, qui confirme que le parc de smartphones ainsi constitué servira de laboratoire. "Les produits Google ne sont jamais aussi bien testés que par les employés de Google, qui ont un regard très critique. Très régulièrement, Google propose des produits en interne", explique la porte-parole de Google France, avant de préciser : "La seule nouveauté, c'est que cette année, le cadeau n'est pas encore disponible dans le commerce." Les employés de Google France devraient recevoir leur téléphone lundi après-midi, mais l'entreprise refuse de laisser les journalistes s'en approcher. Il faudra attendre d'éventuelles fuites... En dépit de la position de Google, le Wall Street Journal est affirmatif : Google va vendre son propre téléphone dès l'année prochaine. Le site spécialisé TechCrunch n'a guère de doutes non plus : le mobile secret est LE véritable Google Phone. Développé dans les bureaux de Google, il serait fabriqué par HTC et prendrait le nom commercial de Nexus One. Il serait distribué dès janvier 2010, par Google lui-même, sans être lié à un forfait (téléphone débloqué), contrairement à l'iPhone d'Apple. Mais ce ne sont que des rumeurs. Sans confirmation de Google, impossible de savoir qui dit la vérité. Une stratégie de communication qui rappelle fortement celle d'un autre géant : Apple.