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MONTRÉAL - Après avoir obtenu une injonction et avoir réclamé haut et fort la liberté de pouvoir étudier malgré la grève étudiante, Laurent Proulx a finalement abandonné le cours d'anthropologie qu'il suivait à l'Université Laval.
L'étudiant de 24 ans avait fait la manchette en avril dernier alors que la Cour supérieure du Québec lui avait accordé une injonction provisoire pour lui permettre d'assister à son cours d'anthropologie.
Son retour en classe avait été très médiatisé, au grand déplaisir de son professeur, Martin Hébert. Laurent Proulx s'était également plaint d'avoir subi de l'intimidation de la part de grévistes.
Quelques jours plus tard, M. Proulx s'était joint au Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec, qui sont en faveur de la hausse des droits de scolarité, à titre de porte-parole. Il a quitté ses fonctions, après l'adoption de la loi 78.
Il annule son cours
Laurent Proulx a finalement choisi d'annuler son cours à la mi-mai. La nouvelle circule depuis jeudi sur les réseaux sociaux et a suscité les moqueries de plusieurs militants étudiants.
Par voie de communiqué, M. Proulx a indiqué qu'il avait été «contraint d'abandonner» son cours «Anthropologie de la violence et des conflits» à l'Université Laval, à la mi-mai, alors qu'il était toujours porte-parole du MERSQ.
«J'ai dû faire ce choix difficile devant l'évidence de manque de temps à y consacrer et de manque d'appui académique afin de le réussir. Mon bref engagement à titre de porte-parole auprès des étudiants socialement responsables n'étant pas rémunéré et mes dépenses de télécommunications et de déplacements n'étant pas remboursées, j'ai dû continuer à travailler en plus de mes études et de cet engagement.»
Des différends avec son professeur?
La relation de M. Proulx avec son professeur, Martin Hébert, n'était pas des plus harmonieuses, a confirmé une source.
Selon l'ex-attaché de presse du MERSQ, Carlos A. Godoy, M. Hébert ne «retournait pas les courriels» que lui adressait Laurent Proulx. Le cours «Anthropologie de la violence et des conflits» aurait d'ailleurs été reporté à l'automne, en raison d'un grand nombre d'abandons.
M. Proulx refuse de s'expliquer davantage. Selon M. Godoy, l'étudiant tient à éviter «d'être sous les feux des projecteurs», car il serait toujours victime d'intimidation.
«Hier (jeudi), au Grand Soir de la Formule 1, il s'est fait rentrer dedans et a reçu un coup d'épaule. Il est tanné de cela» a relaté M. Godoy, un ancien conseiller du député libéral de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos.
M. Godoy a toutefois assuré que Laurent Proulx et lui n'ont pas assisté à cette soirée mondaine, contrairement à ce que laissaient entendre plusieurs internautes sur les médias sociaux, vendredi. La photo les montrant tous les deux qui circulait sur le web a été prise lors d'un événement qui a eu lieu jeudi soir au bar le 1234 situé sur la rue de la Montagne, à Montréal.
Avec la collaboration d'Elizabeth Laplante
REF.:
Le service appelé «
Ce nouveau type d'application reste en veille sur le téléphone et
s'appuie sur les capteurs de ce dernier pour déclencher les actions
quotidiennes - l'envoi d'un message à son conjoint en partant du bureau
ou l'affichage de l'horoscope le matin. 
«Il y a quelque chose d'excitant à incorporer de la spontanéité dans
l'usage d'internet», a expliqué Sean Parker, co-fondateur d'Airtime et
entrepreneur web. «Toutes les interactions en ligne se limitent souvent
aux personnes que nous connaissons déjà. Mais ce n'est pas toujours le
cas. Sans Internet, Fanning et moi ne serions jamais devenus amis. En
déplaçant le curseur vers les centres d'intérêt, nous élargissons le
champ des possibles. C'est ce que nous souhaitons chez Airtime», a-t-il
ajouté.
On
peut également utiliser Airtime pour discuter et envoyer des vidéos à
ses contacts Facebook. Sean Parker et Shawn Fanning ont tout fait pour
créer le buzz autour de ce lancement.