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mercredi 23 octobre 2013

Apple : un «iPad Air» plus fin et plus puissant

Apple a présenté mardi un nouvel iPad plus léger et plus puissant que les modèles précédents mais qui pourrait ne pas suffire, selon les analystes, à enrayer l'érosion de sa part du marché toujours plus concurrentiel des tablettes.
«Le nouvel iPad Air est un autre grand pas en avant», il est «plus fin, plus léger et plus puissant que jamais», a affirmé Philip Schiller, vice-président du groupe informatique américain, lors de la présentation de l'appareil à San Francisco.
L'appareil, dont le nom rappelle celui de l'ordinateur portable Macbook Air qui est un grand succès d'Apple, est selon le groupe 20% plus fin que l'actuel grand iPad classique et 28% moins lourd avec un poids annoncé de 450 grammes. Il est doté d'un processeur 64 bit (contre 32 jusqu'ici) adapté à des applications plus sophistiquées, et Apple promet 10 heures d'autonomie de batterie.
Il sera commercialisé à partir du 1er novembre dans une quarantaine de pays dont la Chine, la France, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il sera décliné en quatre couleurs (blanc, noir, gris et argenté) et la gamme de prix va aux États-Unis de 499$ à 929$.
Apple a parallèlement annoncé pour «plus tard en novembre» une mise à jour de son plus petit iPad mini, avec un écran Retina de meilleur qualité que le modèle actuel et une puce plus puissante, pour des prix allant de 399 à 829$. Il continuera à commercialiser l'iPad mini original pour 299$.
«Nous ne pourrions pas être plus fiers de nos deux nouveaux iPad», a assuré le directeur général du groupe, Tim Cook, soulignant que l'iPad, qui avait créé le marché des tablettes en 2010, a depuis été vendu à 170 millions d'exemplaires dans le monde.
Sa part de marché dans le monde est toutefois tombée autour de 30%, érodée par la concurrence notamment des populaires petites tablettes vendues moins cher, auxquelles l'iPad mini était censé apporter une réponse. Amazon a ainsi commencé à expédier vendredi une nouvelle version de son Kindle Fire débutant à 229$, et la Nexus 7 de Google se vend à des tarifs équivalents.
La présentation des nouveaux iPad coïncidait avec celle à Dubaï de la toute première tablette du groupe finlandais Nokia, qui s'apprête à vendre sa division d'appareils électroniques grand publics à Microsoft.
Ce dernier sortait aussi mardi la nouvelle version de sa Surface, lancée l'an dernier mais qui n'a rencontré que peu de succès jusqu'ici.

MAXIMISER LA RENTABILITÉ DE SA GAMME

À la Bourse de New York, la présentation des nouveaux iPad n'a pas empêché l'action Apple de perdre 0,29% mardi pour clôturer la séance à 519,87$.
Pour Jan Dawson, un analyste du cabinet de recherche Ovum, «les deux appareils devraient bien se vendre, en particulier pendant la saison des fêtes, mais Apple n'a pas été aussi dérangeant qu'il aurait pu l'être, car il a fixé des prix relativement élevés».
Il y voit «la déclaration la plus claire que pouvait faire Apple pour dire qu'il ne souhaite se positionner que sur le créneau des tablettes haut de gamme».
«Cela renforce notre opinion que la part de marché d'Apple dans les tablettes va continuer de baisser» au profit des appareils de différentes marques utilisant le système d'exploitation Android de Google, ajoute l'analyste.
Avec les nouveaux modèles présentés mardi, Apple cherche surtout «à maintenir sa position haut de gamme sur un marché des tablettes toujours plus concurrentiel», estime également Thomas Husson, un analyste du cabinet Forrester, sur son blogue.
Il rappelle qu'Apple est particulièrement doué «pour maximiser la rentabilité de sa gamme de produits sur la durée avec des innovations dans les logiciels et un marketing intelligent», mais concède qu'«à un moment, le groupe aura besoin de créer un nouveau marché une fois de plus».
Certains experts du secteur technologique estiment qu'Apple a perdu sa capacité créatrice en même temps que son patron emblématique Steve Jobs. Ils appellent de leurs voeux le lancement d'un produit vraiment innovant dans le domaine de la télévision ou de l'informatique «portable», incorporée à un vêtement ou un accessoire comme une montre par exemple.
Toujours côté matériel, Apple a également présenté ses nouveaux Mac Pro (disponibles dès le mois de décembre) et MacBook Pro (dès maintenant à partir de 1999$).

OS X MAVERICKS, IWORK ET ILIFE GRATUITS

La grosse surprise de la conférence, c'est la gratuité d'OS X Mavericks, le nouveau système d'exploitation pour Mac d'Apple, mis en ligne dans la foulée de la keynote. Côté logiciel, Apple casse aussi les prix: iWork (Pages, Numbers et Keynote) et iLife (iPhoto, iMovie et GarageBand) pour Mac deviennent gratuits à l'achat d'un nouveau Mac.
Les utilisateurs de Mavericks peuvent gratuitement mettre à jour leurs applications depuis le Mac App Store. iWork et iLife pour iOS sont également disponibles gratuitement sur l'App Store pour tout nouvel appareil fonctionnant sous iOS 7, et leur mise à jour est également gratuite pour les utilisateurs existants.


lundi 14 octobre 2013

La Steam Machines de Valve

Avec l'annonce de SteamOS , Steam Machines , et le Steam Controller , Valve a effectivement travaillé à l'Internet dans une frénésie. Le nombre de voix qui chantent les louanges de Valve a été énorme , et avec raison . Valve se déplace dans une direction vraiment intéressant , et personne ne peut prétendre que c'est jouer en toute sécurité . Même ainsi, la quantité de cheerleading se fait sur ​​la supériorité de la soi-disant Steam Box a perdu le contrôle . Alors qu'un bon PC en pièces off-the -shelf peut généralement surperformer consoles, la grande barrière à l'entrée et le cycle de mise à niveau rapide rendra le joueur moyen se moquer .
Steam Controller
Utiliser Amazon , Crucial et Newegg , j'ai prix sur les composants off-the -shelf qui assimilent à peu près à ce qui va être à l'intérieur de prototypes de Steam Machines de Valve . Valve reste vague sur certains détails , donc je ne dois faire un peu de conjectures . Cela étant dit, j'ai essayé de trouver des prix justes et représentatifs pour les composants , mais votre kilométrage peut varier lorsque vous magasinez pour des pièces de PC.

faible spec

$ 249,99 : Nvidia GeForce GTX 660 ( 3 Go de GDDR5 )
$ 165,66 : Intel Core i3- 4340 Dual-Core
$ 163,99 : 16GB ( 8GBx2 ) de DDR3 -1600 RAM
$ 134,99 : Gigabyte GA- Z87N -WIFI LGA1150 mère
$ 99,99 : Seagate 1To ST1000DX001 +8 GB SSHD
59,99 $ : Rosewill CAPSTONE -450 450W Power Supply
Total: 874,61 $

Haute spec

$ 999,99 : Nvidia GeForce GTX TITAN ( 6 Go de GDDR5 )
$ 294,99 : Intel Core i7- 4770 Quad -Core
$ 163,99 : 16GB ( 8GBx2 ) de DDR3 -1600 RAM
$ 134,99 : Gigabyte GA- Z87N -WIFI LGA1150 mère
$ 99,99 : Seagate 1To ST1000DX001 +8 GB SSHD
59,99 $ : Rosewill CAPSTONE -450 450W Power Supply
Total: 1753,94 $

Une Xbox et PS4 , des photos de produits supposons que Valve et de ses hardwarepartners travailler à un accord remarquable , et vendent ces machines à un prix inférieur . Si vous prenez une réduction de 20 % , la machine bas de gamme serait encore environ 700 $ avant vous prenez en compte le coût de l'affaire , le contrôleur et l'emballage. Même si la machine a été vendue à 50 % de moins que ce que les pièces de détail de ligne, les entrailles de cette machine bas de gamme seraient encore coûter plus cher que tout un paquet PS4 .

Les plates-formes PC de jeu, et donc Steam Machines , sont intrinsèquement désavantagés dans quelques façons vitales. Plus important encore , il n'y a pas une seule spécification de matériel , il est donc impossible pour les développeurs de consacrer le temps nécessaire pour optimiser pour chaque combinaison de matériel . Les goulots d'étranglement ne sont pas cohérentes entre tous les PC , ce qui peut entraîner de graves problèmes de frame rate sur certaines machines. Avec les consoles , les développeurs savent toujours ce matériel qu'ils peuvent attendre , et qui permet une meilleure optimisation dans l'ensemble. Même si la PS3 est de sept ans maintenant , The Last of Us arraché visuels époustouflants parce que l'équipe de Naughty Dog était capable de se faufiler jusqu'à la dernière goutte de la puissance de traitement de la PS3. Bonne chance en essayant d'obtenir ce genre de performance sur un PC de jeu acheté en 2006.

Alors que de nombreux joueurs PC purs et durs se vantent sans cesse sur le pouvoir de l'évolutivité , qui vient aussi avec le glissement inévitable des exigences du système . Si vous achetez un jeu PC bas de gamme qui peut jouer les jeux d'aujourd'hui à une cadence convenable, il sera en mesure de tirer ce off pour les jeux réalisés en 2015? Ce n'est certainement pas garanti. Il est vrai que les jeux PC presque toujours mieux que les jeux de console , mais qui se fait au prix d'une étiquette de plus grand prix initial et un cycle de mise à niveau relativement rapide. Par exemple, un lancement de la PS3 jours peut encore jouer chaque jeu jamais sorti sur cette plateforme , mais un PC gamer aurait probablement traversé d'innombrables mises à jour et au moins une ou deux grandes reconstruit au cours des sept ans.

Valve donne vraiment des choix audacieux et intéressant avec sa nouvelle plate-forme , mais la Steam Machines aura encore beaucoup de bagage qui vient avec un PC traditionnel . C'est clairement une option fascinante pour les core gamers , mais sur la base des informations que nous connaissons, il ne va pas être une console -killer . La simplicité , l'abordabilité et long cycle de mise à niveau des consoles traditionnelles a encore beaucoup à offrir dans un monde post- Steam . A Valve , avalisée par Linux PC de jeu est digne d'être notée , mais la PS4 et Xbox One équipes n'ont pas de quoi s'inquiéter pour l'instant.


REF.:

10 façons de gagner du temps avec Siri sur votre iPhone(commande en anglais)

Siri - Can Do
Everyone knows Siri.
Siri is the voice-based digital assistant on Apple’s iPhone.
Yet, many people don’t take advantage of the personal assistant living in their device.
Today, I want to show you 10 ways to save time with Siri.

What Can Siri Do For You?

Many iPhone owners have a love/hate relationship with Siri.
Love her… when she helps out.
Not so much… when she responds like this…
Siri - no
Love her… when she takes care of things on the go.
Not so much… when she accidentally beeps and starts talking during a meeting.
(BTW, with iOS 7 Siri can also be a he… you can change it in Settings.)
Still, Siri is a very useful feature and can help you in many instances to save time and effort.
Siri shines when you are on the go or in a situation when you can’t turn on your phone and tap away. (i.e. in the car)
What do you use Siri to help you do?
Here are 10 Tasks that Siri Helps Me Save Time with:
  1. Make Calls – I don’t usually go into my contacts to make phone calls. I simply say, “Call Amy.” Or “Call Tom on his mobile.” Siri - Call
  2. Send Text Messages – Especially on the go, Siri is great for sending short text messages. I can say, “Tell my wife I am on my way home.” Of course, I always read what Siri is going to send before approving it. Siri - Text MSg
  3. Add Todos to My List – Adding todos is simple with Siri. If fact, Siri adds todos right to my list in Things. (My favorite todo app.) Bonus Tip: Siri differentiates between “Remind me” and “Remember.” If you tell Siri to “remind me,” she will ask for a time/date to do so. I use “Remember,” which adds simple tasks to my list. Siri photo Remember
  4. Make Dinner Reservations – Siri’s integration with OpenTable is a real timesaver when making dinner reservations. I can say, “Make a reservation for 2 at Fleming’s Steakhouse at 7PM on Saturday” and Siri does the rest. By the way, making reservations is a great way to skip the line on Saturday nights.  Siri - Dinner
  5. Check the Weather – We all have our favorite weather apps. But, when I’m walking out the door, I often ask, “Is it going to rain today?” Siri - Weather
  6. App Launching – Siri can launch any app on your iPhone simply by saying, “Launch .” I don’t use it all the time, but it can be very useful in a pinch or when your hands are full.
  7. Set Timers and Alarms - No need to hunt and peck to set an alarm or timer. Just tell Siri to “Set a timer for 30 minutes” or “Wake me up at 4:30AM tomorrow.” (Yes, that’s for theearly birds…) Siri - Timers
  8. Play Voicemail – When you are in the car, Siri can play your voicemail for you. I say, “Play my last voicemail.” After playing the message, she will even ask if you want to call the person back. Siri - Voicemail
  9. Search the Web – I miss the web search option in the Spotlight Search in iOS 7. However, Siri can search the web for you. Instead of opening your browser and typing a question, just ask Siri to “Search the web for…” It’s a great quick way to find things on the web or look up topics on Wikipedia.
  10. Add Appointments to Your Calendar – When you get that appointment card from the doctor, you don’t even have to put it in your wallet. Just tell Siri to add the appointment to your calendar at the appropriate date and time.

Siri, Make It So…

Siri can be a great timesaver.
Whether you need help in a pinch or when you can’t access your phone.
My favorite part is that I get to say, “Make it so…” whenever she asks me to confirm an action.
So, let Siri do the work for you. After all, that’s her job.


jeudi 10 octobre 2013

intel : Processeur Haswell en 2013

IDF 2012 : Intel Haswell, des puces pour ultrabook en 2013

A l'occasion de l'IDF 2012 de San Francisco, Intel a présenté sa prochaine génération de processeurs x86, appelée Haswell. Sa disponibilité est annoncée pour le milieu de l'année 2013.

La quatrième génération de processeurs Core d’Intel (nom de code Haswell) utilise le procédé de gravure 22 nm inauguré par les puces Ivy Bridge. Selon la dénomination utilisée par Intel, les processeurs Haswell correspondent à un « Tock » (un changement d'architecture) alors qu’Ivy Bridge n'était qu'un « Tick » (une évolution d'une architecture existante).
Les puces Haswell introduiront donc une nouvelle architecture et de nouvelles fonctions, tout en s’appuyant, quand même, sur les spécificités mises au point pour les processeurs Sandy et Ivy Bridge.

Haswell, une forte empreinte de Sandy Bridge

© Intel
Comme un air de Sandy Bridge...
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Toujours multicœur, avec prise en charge de l'hyperthreading, cette nouvelle famille de processeurs est clairement destinée aux ultrabooks et autres machines ultramobiles. Des versions pour PC de bureau et portables « classiques » seront bien entendu disponibles au lancement, mais aucune information n'a filtré à ce propos.
Les diagrammes que nous avons pu voir montrent clairement l'empreinte de Sandy Bridge dans les Haswell. L'organisation des cœurs, du cache, de l'agent système et de la puce graphique sont identiques et tous restent servis par un « anneau » faisant le lien entre toutes les parties de la puce. Toutefois, la façon dont les cœurs des processeurs Haswell traitent l’information est améliorée. La gestion en simultané ou en parallèle de plusieurs informations devrait être encore plus rapide. Cela est rendu possible, entre autres, par l’augmentation de la bande passante et une latence diminuée entre plusieurs parties du processeur (la quantité de cache L1 et L2 reste identique à Sandy/Ivy Bridge).
© Intel
La bande passante des caches L1 et L2 améliorée.
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Parmi les technologies/particularités présentes dans les Haswell, on retrouve le Turbo Boost, qui permet, rappelons-le, d'augmenter la fréquence des cœurs dynamiquement en fonction de leur charge de travail, l’intégration du contrôleur mémoire DDR3 et des lignes PCI-Express (pour les cartes graphiques). Le contrôleur graphique est également intégré dans la puce, de même que le jeu d’instructions AVX, pour les applications et développeurs, qui passe ici en version 2.
Les composants de la gestion de l'alimentation (VR) intégrés dans le circuit de la puce semblent également au rendez-vous, tout comme l'intégration, sur certaines références, du dernier élément du chipset qui gère les interfaces d'entrée/sortie (USB, PCI-Express, Sata, etc.).

Des nouveaux processeurs toujours sur la brèche ?

© Intel
Un nouvel état de consommation intermédiaire pour les processeurs Intel Haswell.
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Intel affirme avoir encore peaufiné sa « sauce secrète » pour réguler à la fois la consommation des cœurs du processeur et leur entrée « en hibernation ». Les futures puces seraient en effet capables de s'activer/désactiver plus rapidement en fonction des besoins des applications et d'adapter encore plus finement la puissance requise.

Enfin, l’ensemble de la puce bénéficie bien d’un nouvel état de fonctionnement « l'Active Idle » (S0ix). Ce mode de consommation permettrait à la puce de pouvoir rester sur le qui-vive en cas de sollicitation brutale, tout en consommant une quantité infime de courant. A grand renfort de graphiques, Intel nous a expliqué que cette fonction trouverait tout son sens sous Windows 8, car elle serait en adéquation parfaite avec la gestion de l'énergie et les routines d'usage du nouveau système de Microsoft.

Trois parties graphiques intégrées possibles

© Intel
Intel multiplie les contrôleurs graphiques.
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Pour cette nouvelle génération de processeurs, Intel élargit sa famille de contrôleurs graphiques intégrés. Il y en a dorénavant trois déclinaisons et non plus deux comme sur Sandy et Ivy Bridge. Pour le moment, ils se nomment GT1, GT2 et GT3. Ils sont compatibles DirectX 11.1 (version de DX de Windows 8) et partagent un tronc d'éléments fonctionnels commun.
© Intel
L'architecture graphique des processeurs Intel évolue avec Haswell.
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Plus spécifiquement, GT1 et GT2 sont, a priori, identiques. Ils ont recours à la même quantité d'unités/moteurs de traitement de données graphiques. Le GT3, quant à lui, constitue le haut de gamme et embarque le plus grand nombre de moteurs graphiques gérant les pixels et les textures. A l'heure actuelle, Intel n’a fourni aucune information détaillée sur les fréquences ou encore la quantité de mémoire allouée aux parties graphiques. Nous en saurons plus dès que le fondeur dévoilera – définitivement et dans le détail – sa gamme de processeurs mobiles et de bureau courant de l'année prochaine.


REF.:

mardi 8 octobre 2013

DRM: en bonne voie d’être intégrés dans les standards du W3C ?

Web : les DRM en bonne voie d’être intégrés dans les standards du W3C


Après presque six mois de réflexion, le W3C, par la voix de son directeur, Tim Berners-Lee, vient de donner son feu vert à l’intégration de verrous numériques dans les standards Web. Une décision qui inquiète les défenseurs des libertés en ligne.

Ne pas laisser la main…

« Ce serait une terrible erreur pour la communauté du Web de laisser la porte ouverte à l’infection des standards du W3C par la gangrène culturelle anti technologique d’Hollywood », déclare l’EFF. « Cela saperait la raison même de l’existence du HTML5. […] Le HTML5 était censé être meilleur que Flash, et exclure les DRM est exactement ce qui le rendrait meilleur ».
En partenariat avec la Free Software Foundation, qui défend, entre autres, l’intérêt des logiciels libres et ouverts, l’EFF a ouvert une pétition pour que les Internautes puissent d se déclarer contre l’introduction des DRM dans le HTML. L’objectif est d’atteindre les 50 000 signataires d’ici le 3 mai 2013, date de la prochaine Journée internationale contre les DRM. Il n’est pas question ici d’être du côté des pirates ou des ayants-droits, mais simplement du côté de la liberté. « C'est ici le combat du jour et de la nuit »Je pense que la question de DRM sur le net ou non ne se pose pas. Avec la mort programmée de flash, les industriels vont pousser à l'apparition de DRM dans les navigateurs afin de contrôler la diffusion de contenu.
Donc quitte à avoir des DRM sur le Web, je préfère que ce soit un système de DRM standardisé sous l'égide du W3C, plutôt qu'une guerre qui laisserait les indépendants comme Mozilla sur le carreau au profit d'IE et Chrome.
En toute discrétion, le W3C vient de franchir une nouvelle étape qui pourrait mener à l’intégration à courte échéance des DRM dans le standard HTML 5.1. Tim Berners-Lee a en effet déterminé que « la lecture de contenu protégé » ou verrouillé par des DRM entrait dans le champ de compétences du groupe de travail consacré au HTML au sein du consortium Web.
Autrement dit, la controversée EME, pour Encrypted Media Extension, dont nous vous parlions en mars dernier, pourrait effectivement se trouver standardisée, pour la plus grande satisfaction de Microsoft, Google et d’autres acteurs du Net.

Web ouvert contre DRM

L’Electronic Frontier Foundation, qui s’était inquiétée dès les premiers temps de cette évolution, se dit « profondément déçue » car le W3C cède ainsi le contrôle du navigateur à une tierce partie, le distributeur de contenu. Le W3C qui est perçu comme « un gardien du Web ouvert » semble ainsi abandonner le contrôle de nos machines et de notre expérience Web à des sociétés aux intérêts commerciaux avérés.
L’EFF s’inquiète également des dégâts que cela pourrait causer au W3C lui-même. Car, les« DRM sont difficiles à concevoir, font peu pour éviter le piratage, et, par nature, ne facilitent pas le vie de l’utilisateur ».
Au sein du W3C, certains ont déclaré que la standardisation des DRM ne pourrait être pire que la multitude de formats actuels, comme Silverlight et Flash. Une position pragmatique que Tim Berners-Lee lui-même a d’ailleurs défendue à plusieurs reprises.

Le poids des lobbies

Mais, comme le souligne l’EFF, ouvrir la porte à l’EME, c’est donner satisfaction à la seule industrie américaine du cinéma et à ses défenseurs en ligne, comme Netflix. D’autres intérêts et défenseurs de propriétés intellectuelles se manifesteront ensuite, ce qui pourrait, dans un scénario catastrophe pas si improbable, aboutir à verrouiller peu à peu les contenus présents sur le Web : la vidéo, l’audio, la photo et puis le texte.

Vers encore plus de fermeture ?

D’ailleurs, le danger d’érosion, de démantèlement de l’esprit d’ouverture qui anime le Web, n’est pas juste une fiction. Un groupe de travail s’est créé au sein du W3C, avec pour objectif de protéger le code source des applications Web qui vont se multiplier avec la montée en puissance du HTML 5. Or, cette ouverture du code n’est pas du goût de tous. Pour protéger« les intérêts des développeurs Web », ce groupe veut trouver des mécanismes de protection du code, car « la publicité des codes source devient un problème. Parce que les développeurs Web ne souhaitent pas que les applications Web soient facilement copiables par les autres »lit-on sur la page d’accueil de ce groupe de travail. Au temps pour l’ouverture du Web.

Reste comme espoir que la communauté du Web refuse cette solution et trouve un moyen de l’éviter. Le W3C aurait alors la possibilité de faire machine arrière. On a pourtant peine à croire que Tim Berners-Lee, défenseur du Web et des intérêts et libertés des Internautes, fasse ce choix, celui d’un verrou posé sur une porte jusque-là grande ouverte…

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REF.: , Sources :
Electronic Frontier Foundation

Page d’accueil du groupe de protection du code des appli Web