Réseau 6G : la Chine et ses firmes seraient prêtes à dégainer dès 2030
Il y a deux ans, Donald Trump réclamait déjà de la 6G...
Il y a deux ans, Donald Trump réclamait déjà de la 6G...
Après s'être vigoureusement affrontés sur le terrain de la 5G, les États-Unis et la Chine se préparent à une nouvelle joute technologique : celle de la 6G. Les deux superpuissances investissent massivement dans la prochaine génération de réseau cellulaire et, cette semaine, un industriel lié au gouvernement chinois évoque dans un rapport une date de lancement précise.
Samsung évoquait l’année dernière un premier déploiement de la 6G à l’horizon 2028, soit deux ans avant la date butoir de 2030 pressentie par de nombreux analystes. C’est pourtant ce créneau, plus raisonnable, que semble privilégier la Chine. Dans un rapport traitant des applications technologiques et du potentiel de la prochaine génération de réseau cellulaire, un industriel appuyé par le gouvernement chinois explique que l’objectif national est bien de lancer commercialement la 6G en 2030.
Ce rapport promet un réseau offrant des vitesses jusqu’à 10 fois plus importantes que celles de la 5G, mais fait aussi office de guide pour l’industrie en posant des bases de recherche et développement pour cette future infrastructure. Comme le rapporte GizmoChina, on y découvre enfin une liste d’applications commerciales possibles, allant du cloud XR (technologie de réalité augmentée signée Nvidia), à la communication holographique, en passant par l’interconnexion sensorielle, la communication interactive intelligente, les jumeaux numériques ou plus simplement la couverture réseau mondiale.
Reste que la Chine n’est pas seule à s’intéresser de près à la 6G. Véritable enjeu technologique pour l’avenir, comme la 5G avant elle, cette sixième génération de réseau mobile fait déjà l’objet d’investissements colossaux de la part de toutes les grandes puissances. Si en fin d’année dernière, la Chine devançait tout le monde en lançant son premier satellite 6G expérimental, les États-Unis et le Japon se sont, en avril, engagés conjointement à investir 4,5 milliards de dollars dans la 6G. Rappelons d’ailleurs que Donald Trump évoquait déjà la 6G en début d’année 2019.
L’Europe elle aussi est engagée dans cette nouvelle course, notamment au travers de son projet de recherche Hexa-X, menée sous l’égide du scandinave Nokia. Comme le rappelait Presse Citron, au moins deux colosses français apportent dès à présent leur soutien au projet : Orange et Atos.
par Auriane Polge, le
Google vient d’annoncer l’arrivée de sa plateforme de cloud gaming Stadia sur Android TV 18 mois après son lancement. Les joueurs pourront enfin profiter de leurs titres favoris sur grand écran à partir du 23 juin 2021.
Personne ne sait pourquoi cela a pris 18 mois, mais le service de cloud gaming de Google va enfin être disponible sur la plateforme TV de Google. La firme de Mountain View vient d’annoncer la bonne nouvelle dans un communiqué sur son blog. À partir du 23 juin 2021, Google Stadia sera disponible sur Chromecast avec Google TV et d’autres appareils tournant sous le système d’exploitation Android TV.
Google Stadia a connu un début plutôt laborieux, mais le service s’est progressivement rattrapé avec les mises à jour. Comme nous vous l’avons présenté dans notre comparatif des offres disponibles de cloud gaming, Stadia Pro propose de jouer en 4K à 60 fps avec un son 5.1 tandis que l’offre gratuite Stadia Base est limitée en 1080p.
La plateforme de cloud gaming fait le plein de nouveautés en ce moment. Après avoir étoffé son catalogue de jeux avec l’arrivée de l’abonnement Ubisoft+, Stadia pourra enfin être accessible sur Android TV. Jusqu’à présent, la seule manière de profiter du catalogue Stadia sur téléviseur était d’acheter la Premiere Edition afin de jouer avec Google Chromecast Ultra et la manette Stadia.
Google a donc annoncé que : « dans quelques semaines, nous verrons des millions de téléviseurs supplémentaires prendre vie avec des jeux disponibles instantanément avec Stadia ». Voici la liste complète des appareils qui prendront en charge Google Stadia dès le 23 juin :
Si vous êtes en possession d’une Android TV qui ne fait pas partie de cette liste, Google a confirmé que vous pourrez tout de même essayer une version expérimentale de Stadia. Cela signifie que la plateforme de cloud gaming ne fonctionnera peut-être pas encore parfaitement sur toutes les Android TVs. Enfin, Google a récemment annoncé l’arrivée de 100 nouveaux jeux en streaming en 2021.
Source .: Ars Technica
par Alex Herbil, le
Sagittarius A, le trou noir autour duquel gravitent les étoiles de notre galaxie, pourrait être tout à fait autre chose.
Les trous noirs sont fascinants pour les scientifiques. Ces objets cosmiques dont on sait finalement assez peu de choses, et qu’on ne peut observer directement, ont encore beaucoup de choses à nous apprendre. Mais il existe un autre mystère cosmique non résolu encore plus obscur, la présence d’une matière inconnue qui constituerait la majeure partie de notre Univers, mais qu’on ne peut observer. Les galaxies sont supposées graviter autour de trous noirs supermassifs. Mais une équipe constituée d’astronomes a mené une étude et suggère que le trou noir supermassif Sagittarius A* pourrait en fait être une énorme masse de matière noire.
Cette étude clame avoir trouvé des preuves que notre cœur de galaxie ne serait en fait pas un trou noir supermassif. Il serait en fait composé d’une masse de matière noire. Cette affirmation vient contredire le consensus scientifique selon lequel le centre de notre galaxie est le trou noir supermassif Sagittarius A*. Sa présence n’a jamais été directement vérifiée, mais son existence est généralement admise au sein de la communauté des astronomes. En effet, les preuves de sa présence sont nombreuses, notamment à l’observation de son voisinage direct.
Cette nouvelle étude considère que les effets observés sur le voisinage de Sagittarius A* pourraient également être expliqués par une masse de matière noire. Cela pourrait même expliquer certaines anomalies observées par le passé. En effet, en 2014, les scientifiques sont tombés sur un problème de taille, inexplicable. Un nuage de gaz, nommé G2, s’est déplacé sur une position bien trop proche du trou noir, et aurait dû être attiré par ce dernier. Le problème, c’est que ce n’est pas arrivé, et le nuage de gaz a simplement continué sa route normalement.
Les chercheurs suggèrent que si ce nuage de gaz n’a pas été impacté par la présence du trou noir, c’est tout simplement car ce n’est pas un trou noir, mais une masse de matière noire. Pour arriver à cette conclusion, l’équipe a créé une simulation de la Voie Lactée, où Sagittarius A* a été remplacé par de la matière noire. Le résultat montre que la galaxie peut fonctionner sans problème de cette façon. D’une manière comparable au cas où un trou noir était en son centre. L’équipe clame également que son modèle est universel et peut s’appliquer à d’autres galaxies. La communauté scientifique n’a pas encore réagi à cette étude.
Espace : la meilleure carte de la matière noire soulève de nouvelles questions sur l’Univers
Source : phys.org
Raymond Boulanger est un ex-pilote mercenaire qui a travaillé pour la CIA et les cartels colombiens, en plus d'avoir croisé la route de Pablo Escobar. Après 23 ans de prison, il revient sur sa vie hors-norme dans la série documentaire Le dernier vol de Raymond Boulanger, diffusée sur Crave. Stéphan Bureau discute avec lui de cette vie qu'il ne regrette pas.
« On fait ça pour l’aventure plus que d’autre chose. Il y en a qui font ça pour l’argent, mais c’est plutôt rare. »
Raymond Boulanger était en Belgique quand il a reçu un appel d’un Colombien, lui indiquant qu’un Italien cherchait à le joindre pour lui parler d’une éventuelle importation massive de cocaïne au Canada.
«Ils m’ont dit qu’ils avaient planifié d’entrer par le nord. Je suis venu à Montréal pour rencontrer le mafioso en question [...] Je lui ai expliqué que si je le faisais, on allait le faire à ma manière», se souvient le pilote.
Le plan, qui lui aurait rapporté 50 millions $, estime-t-il, a finalement été mis à exécution, mais ne s’est pas déroulé comme prévu. Personne ne l’attendait à l’atterrissage. «On est restés calmes, mais ça ne tenait pas debout. Je devais décider si je détruisais l’avion, ou si je la ramenais. Mais avec la chaleur que j’ai eue en montant, il n’était pas question de la ramener. L’équipe [de la mafia qui était censée être sur place] a tous les explosifs en main. Une fois qu'ils ont déchargé toute la marchandise, ils brûlent l’avion.»
Boulanger décide donc de téléphoner à l’aéroport de Roberval pour se commander un avion, comme on appelle un taxi. Cette demande a alerté les autorités, et en peu de temps, il était arrêté. Il a été condamné à 23 ans de prison.Quoique hors de prison, l'ancien pilote n'est toutefois pas libre comme l'air. Deux conditions lui sont imposées quant à sa liberté conditionnelle. La première est qu'il devra régulièrement faire état de ses revenus et en deuxième lieu, il devra éviter de fréquenter le milieu criminel.Un ami lui fournira un appartement et il aura un emploi.
Aujourd’hui, même s’il ne montre aucun signe de repentance, le pilote assure qu’il en a eu assez. «Je n’ai plus besoin de rush maintenant. C’est fini.»
Par: Le Point.frSon histoire alimente les plus grands fantasmes et une part d'ombre
entoure ses activités. Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans
l'histoire des cartels. Il se fait arrêter en 1992 avec la plus grande
quantité de drogue jamais saisie : 4 323 kilogrammes de cocaïne. Le tout
transporté dans son bimoteur de Colombie
jusqu'au Québec. Condamné à 23 ans de prison, Boulanger se fait la
malle à deux reprises, en 1998 et 2001. À chaque fois, la police ne
réussit à mettre la main sur lui que quelques mois après le début de sa
cavale. Le temps pour lui de filer en Colombie puis au Mexique se refaire une santé.
Libéré la semaine dernière, l'homme désire désormais couler des jours tranquilles. De son propre aveu, quelques millions de dollars lui appartenant seraient bien au chaud dans des paradis fiscaux. De quoi s'assurer une retraite dorée. En 2006, lors d'une demande de libération conditionnelle, Boulanger affirmera "avoir accès à cet argent n'importe où" et n'avoir donc aucun "stress financier" pour l'avenir, rapporte Le Journal de Montréal.
Né en 1948, Raymond Boulanger apprend à piloter sur les genoux de son
père. "J'ai grandi sur l'aéroport (de Mont-Joli, dans l'est du Québec),
avec des avions partout. J'ai toujours été fasciné. (...) On était
capable d'identifier un avion juste par le son du moteur", raconte-t-il
au Journal de Québec.
Comme souvent dans ce milieu, Boulanger est un touche-à-tout. Il est
embauché en 1971 en tant que pilote professionnel pour une compagnie de
transport aérien aujourd'hui disparue. Lorsque son entreprise cesse ses
activités en 1974, Boulanger s'installe en Gaspésie avec sa femme et
enchaîne les petits boulots : photographe, hôtelier et divers jobs de
pilote (transport de touristes, technicien, épandage aérien...). En
1992, peu après son arrestation, un ancien collègue se confie à La Presse,
un quotidien canadien : "C'est un cow-boy, ça, c'est sûr ! (...) C'est
pas tous les pilotes qui peuvent atterrir dans un petit champ. Pour lui,
c'était pas un problème. S'il décidait qu'il arrêtait là, il arrêtait."
Ses premières livraisons de drogue remontent à 1973 alors qu'il était pilote à temps partiel. Boulanger partait en avion de Floride, d'où il rejoignait la Colombie et revenait quelques heures plus tard. Les trafiquants ? Des vétérans de la guerre du Vietnam, raconte-t-il au Journal de Québec. Raymond Boulanger affirme même avoir travaillé pour la CIA au milieu des années 80. L'agence américaine avait créé des compagnies aériennes fictives "pour aider les Contras qui tentaient de renverser le gouvernement de Daniel Ortega au Salvador", explique le journaliste Daniel Renaud. Son rôle était alors de "larguer des marchandises" dans les bois et de faire des "vols de reconnaissance" pour repérer les camps. Des faits qui n'ont évidemment jamais été confirmés par voie officielle.
Ces activités lui auraient permis d'entrer en contact avec les
cartels colombiens. Il aurait même côtoyé Pablo Escobar. Raymond
Boulanger forme des pilotes, leur apprend à atterrir dans le noir sur
des pistes improvisées. "On faisait des "drops" sur les îles des
Caraïbes ou en mer. (...) À cette époque, il y avait entre 40 et 50 vols
qui sortaient tous les soirs", raconte-t-il, toujours au Journal de Québec.
L'homme se fait finalement arrêter à Casey au Québec avec plus de 4
tonnes de cocaïne dans l'avion. Il est condamné à 23 ans de prison. Lors
de sa première escapade, en 1998 (il profite d'une libération
conditionnelle), il file droit vers la Colombie, où il connaît de
nouvelles aventures. Il est pris en otage par un groupe marxiste et sera
finalement relâché au bout de deux mois grâce à l'intervention des Farc
avec lesquelles il est en contact depuis de nombreuses années. Les
termes exacts de sa libération (qui a payé la caution ?) restent
troubles. Ce qui alimente encore davantage sa légende.
Début mars, le narco-pilote de 65 ans est sorti de prison, avec l'obligation de faire état de ses revenus financiers. S'il se pose aujourd'hui, c'est probablement en raison de son âge, non des remords : il milite pour la décriminalisation des drogues. Interrogé par des journalistes sur le vol qui lui a coûté 20 ans de sa vie, Raymond Boulanger affirme n'avoir aucun regret et utilise le "nous" en parlant des cartels. Au Journal de Québec, il répond : "Si j'avais 45 ans aujourd'hui, je le referais, mais pas de la même manière. Je me suis fait prendre parce que je n'ai pas contrôlé ce qui se passait ici. J'ai laissé ça entre les mains d'imbéciles."
Ceux qui ont visionné la très bonne docusérie Le dernier vol de Raymond Boulanger, offerte sur Crave et Canal D, savent que la vie de ce Rimouskois, qui a notamment bossé pour des cartels colombiens, est digne d’un film d’aventures. C’est hallucinant, vraiment. En 2013, le collègue Daniel Renaud a consigné les péripéties criminelles de ce personnage flamboyant dans un livre intitulé Raymond Boulanger : Le pilote mercenaire.
Au fil de ses opérations secrètes, Raymond Boulanger a collaboré avec la CIA, transporté des armes, croisé le célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar, effectué des missions au Viêtnam et plané au-dessus du désert en Libye. L’ancien pilote de brousse a été arrêté en novembre 1992 à Casey, en Haute-Mauricie, avec 4300 kg de cocaïne dans son avion. La plus grosse saisie de coke de l’histoire du Canada. Le pilote a ensuite passé plus de 20 ans derrière les barreaux.
C’est un véritable roman policier que raconte, en quatre épisodes d’une heure, Le dernier vol de Raymond Boulanger, série documentaire écrite par Sébastien Trudel et Marc-Antoine Audette, deux anciens Justiciers masqués.
La télésérie de fiction sur la vie de Raymond Boulanger sera plus romancée, me dit-on. Il y a quelques années, TVA a envisagé, avec l’aide de la productrice Fabienne Larouche, de transposer au petit écran le parcours atypique du pilote québécois. Le projet n’a jamais été déposé officiellement en raison des coûts exorbitants qu’il engendrait.
Il y a cependant une zone de turbulences qui s’approche. Depuis le début de la pandémie, Raymond Boulanger ne se gêne pas pour afficher ses idées conspirationnistes. Oui, un de plus. Sa page Facebook publique est tapissée de doigts d’honneur aux différents ordres de gouvernement.
Entre autres, Raymond Boulanger traite ceux qui respectent les consignes sanitaires « d’ostie de moutons », il dénigre le travail des médias traditionnels, il qualifie du « comble de la stupidité » les commerces qui utilisent des plexiglas et il estime que Maxime Bernier est le seul politicien à avoir des couilles. Ce florilège de bêtises n’a été puisé que dans les publications faites par Raymond Boulanger en juin 2021.
Je n’ai pas eu le courage de remonter plus loin dans le temps. Le discours « anti-toute » me rend agressif et me transforme en Frugo Dumas, ce qui n’est pas bon pour ma pression.
Les patrons de Bell Média ne doivent pas être enchantés des prises de position de Raymond Boulanger contre le masque, contre les vaccins et, surtout, contre les politiciens. Surtout quand on sait que les gouvernements fédéral et provincial contribuent grandement au financement de séries télé comme celle qui se prépare sur le pilote casse-cou.
En entrevue, Raymond Boulanger, qui souffre d’un cancer du sang incurable (la maladie de Waldenström), assume tout, tout, tout et en rajoute même une couche. À propos des institutions publiques qui pourraient retirer leurs billes, Raymond Boulanger réplique : « Qu’est-ce que tu veux que ça me crisse à moi ? Je connais plein de gens à Hollywood qui seraient prêts à financer la série. »
Pour lui, le virus est une « crisse de cochonnerie » associée au programme Phoenix de la CIA dans les années 70, les dirigeants sont des « crisses de pantins » et des « trous de cul », tandis que les vrais complotistes sont les membres du G7.
C’est ici que je pousserais un gag facile de « y a-t-il un pilote dans l’avion ? », mais comme Raymond Boulanger a perdu sa licence à la suite de son lymphome il y a trois ans, ça ne fonctionne pas. Chose certaine, ça ne vole pas très haut. Tout juste au-dessus d’un nid de coucou.
Quelqu'un utilise votre compte Facebook à votre insu ou, pire, vous ne pouvez même plus vous connecter ? Pas de doute, vous avez été piraté ! Rassurez-vous, le réseau social a des solutions pour vous en redonner le contrôle.
La photo de votre profil Facebook a changé mystérieusement, des publications que vous n'avez jamais écrites apparaissent sur votre mur, vos amis reçoivent des messages étranges de votre part, ou, pire encore, le mot de passe de votre compte ne fonctionne plus, ce qui vous empêche de vous connecter au réseau ? Pas de doute : vous avez été piraté ! Quelqu'un utilise votre compte sans votre accord, pour vous espionner, usurper votre identité, arnaquer vos contacts ou simplement vous nuire.
Bien entendu, c'est le genre d'expérience traumatisante, surtout si vous êtes un grand utilisateur de Facebook. Car un intrus ayant accès votre compte peut récupérer de nombreuses informations confidentielles (messages privés, photos, adresses mail, numéros de téléphone, etc.) et les exploiter de diverses façons. Comme lors d'un cambriolage.
Pour autant, rassurez-vous : si la situation est grave, elle n'est pas désespérée. Et en réagissant sans tarder, vous pouvez limiter les dégâts. Votre cas n'étant ni nouveau, ni isolé, Facebook a mis en place depuis longtemps des procédures permettant de récupérer un compte piraté. Attention toutefois à ne pas confondre piratage et désactivation : Facebook peut en effet désactiver un compte en affichant un message très clair dès la page de connexion. Ce blocage intervient en cas de non respect des conditions d'utilisation. Et la procédure pour la réactivation diffère de celle pour un compte piraté (pour en savoir plus sur ce sujet et sur les mesures à prendre, consultez notre fiche pratique Réactiver un compte désactivé par Facebook).
Plusieurs solutions s'offrent à vous en cas de piratage sur Facebook, selon que vous avez encore accès ou pas à votre compte. Les démarches peuvent être réalisées de façon identique avec un ordinateur ou un smartphone qui vous appartient. Quelques conseils avant de les examiner en détail. D'abord, à partir du moment où vous lancez une procédure de récupération de compte, pensez à regarder dans le dossier Spam ou Indésirables de votre messagerie, car les mails que Facebook va vous envoyer risquent de s'y retrouver et vous resteriez bloqué. Ensuite, les fenêtres qui apparaîtront peuvent varier légèrement selon votre navigateur Web ou votre localisation de connexion - si vous vous connectez chez vous avec votre ordinateur habituel ou depuis chez un ami, par exemple. Enfin, une fois la procédure terminée, pensez à nettoyer votre ordinateur ou votre téléphone avec un antivirus. En effet, ce genre de mésaventure peut provenir d'une infection par un logiciel malveillant (un malware), notamment un logiciel espion (un spyware). Vous pouvez utiliser l'antivirus installé par défaut sur votre appareil (notamment Windows Defender, sur un PC) et s'il ne trouve rien ou si vous n'en avez pas, lancer un analyse avec un outil en ligne gratuit comme Secuser.com ou F-Secure. Inutile de risquer un nouveau piratage par négligence !
Il y a plusieurs signes indiquant que quelqu'un utilise votre compte Facebook. En voici une liste non exhaustive. Notez que le piratage peut être extrêmement discret, voire quasiment indétectable, s'il s'agit d'un espionnage notamment.
Si vous pouvez encore vous connecter à votre compte Facebook, un simple changement de mot de passe devrait suffire à en reprendre le contrôle.
Si vous n'arrivez pas à vous connecter avec votre mot de passe habituel ou votre adresse mail, c'est qu'au moins l'un de ces éléments a été changé. Il faut lancer une procédure de récupération du compte. Elle est plus complexe que celle pour une réinitialisation du mot de passe, car il va falloir prouver que vous êtes le véritable propriétaire du compte. Mais vous serez guidé pas à pas par Facebook. En général, le problème peut être réglé entre 24 à 48 heures, le temps pour les équipes de Facebook d'examiner votre cas.