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lundi 1 mai 2023

Interprefy Aivia : l'IA qui révolutionne la traduction en temps réel

 Interprefy Aivia : l'IA qui révolutionne la traduction en temps réel

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Avec Aivia, Interprefy propose le tout premier système de traduction vocale en temps réel fonctionnant à l'IA. Un dispositif révolutionnaire qui ouvre une nouvelle ère en signant peut-être la fin du métier de traducteur…

À l'instar de nombreux secteurs d'activité, l'intelligence artificielle s'est fortement développée dans le domaine de la traduction durant ces dernières années. Avec la mondialisation, les échanges s'étendent par-delà les frontières et peuvent devenir plus difficiles à comprendre. En effet, l'anglais, qui est la langue internationale, n'est parlé que par environ 17 % de la population mondiale. Aussi, les systèmes de traduction en temps réel sont devenus indispensables, en particulier dans le monde du travail. Si l'on en trouve déjà sur certaines plateformes de visioconférence, comme Skype, Interprefy, un fournisseur de services de traduction et d'interprétation, annonce avoir développé un système de traduction vocale "de parole à parole" (speech-to-speech) utilisant l'intelligence artificielle, comme l'annonce The Next Web. Baptisé Aivia, l'outil s'adresse en particulier aux réunions et événements internationaux. Dans un premier temps, Aivia sera disponible en 24 langues et accents régionaux. Elle vise à populariser les traductions simultanées en les rendant plus abordables.

Interprefy Aivia : rendre la traduction simultanée abordable

Interprefy affirme avoir participé à plus de 50 000 réunions. Celles-ci vont des conférences de presse à distance lors du tournoi de football Euro 2020 aux entretiens avec des astronautes dans la Station spatiale internationale. Cependant, de nombreux organisations et événements n'ont pas le budget nécessaire pour faire appel à des interprètes professionnels. "C'est pourquoi nous avons développé un service qui offre une traduction en temps réel à un prix abordable, ainsi que la flexibilité et l'assistance nécessaires pour garantir une expérience multilingue transparente à l'utilisateur", explique Oddmund Braaten, le PDG d'Interprefy.

 

Concrètement, dans un événement en présentiel, il suffit d'afficher un QR code sur un écran pour que les invités puissent accéder au service via leurs téléphones portables ou des appareils équipés d'émetteurs infrarouges (IR) – téléviseurs, baladeurs, lecteurs multimédias... D'une simple pression sur un bouton, le service traduit la parole en audio et en sous-titres en temps réel. Cela permet d'économiser les frais de traduction normalement investis lors d'importantes conférences, dont le nombre a explosé durant la pandémie. Interprefy revendique être la première entreprise à proposer un tel service de traduction vocale automatisée pour les événements en ligne et en direct. Avia peut également être utilisée depuis la plateforme de réunion de l'entreprise, leur application ou une plateforme tierce, comme Zoom et Microsoft Teams.

Interprefy Aivia : le futur de la traduction en temps réel ?

Pour parvenir à un tel résultat, Aivia combine trois technologies d'IA : la reconnaissance automatique de la parole pour convertir la parole en texte, la traduction automatique dans la langue ciblée et la génération de voix synthétique pour lire le texte traduit à haute voix. Pour compléter le tout, un outil d'extraction de glossaire permet de personnaliser Aivia pour chaque événement, avec des mots-clés pertinents et des noms ou abréviations difficiles à comprendre ou à prononcer. Une boîte à outils permet également d'évaluer la meilleure IA pour chaque combinaison de langues. Selon Oddmund Braaten, cette approche permet de surmonter deux problèmes majeurs de la traduction vocale en temps réel : les résultats incohérents et les besoins des organisateurs d'événements.

 

L'utilisation de tels outils interroge sur l'avenir du métier de traducteur – certaines études montrent que le développement d'IA risque de rendre de nombreux métiers du tertiaire obsolètes (voir notre article). Toutefois, Oddmund Braaten estime que l'IA, au lieu d'être vue comme le remplaçant des traducteurs humains, peut plutôt jouer un rôle complémentaire, étant donné que seuls des linguistes compétents peuvent traduire les subtilités du contexte, du ton, de l'humour et des idiomes. "Les interprètes ont la capacité unique de s'adapter à chaque situation et de paraphraser et interpréter des informations non verbales telles que le langage corporel et le ton de la voix", explique-t-il. Pour lui, l'IA est à utiliser comme alternative plus abordable dans des situations où il n'y a pas besoin de grande nuance.

Intelligence artificielle

REF.:  https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/28201-interprefy-aivia-l-ia-qui-revolutionne-la-traduction-en-temps-reel/

Apple Music supprime une chanson avec les voix de Drake et The Weeknd

 

 

Apple Music supprime une chanson avec les voix de Drake et The Weeknd

Le distributeur officiel des chanteurs n’apprécie pas vraiment voir de l’intelligence artificielle copier ses protégés…


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  • Une chanson a été générée par intelligence artificielle avec les voix de Drake et The Weeknd
  • Le titre a été supprimé de nombreuses plateformes de streaming sur demande d’Universal
  • Pour éviter le deepfake, il suffit de bien se protéger

Apparue sur différentes plateformes de streaming et ayant déjà connu un certain succès, une chanson générée par de l’intelligence artificielle a été supprimée d’Apple Music et de Spotify. Deezer et Tidal ont suivi le mouvement, sur demande expresse des ayants droit (Universal Music). Et pour cause : ce sont en fait les voix de Drake et de The Weeknd qui ont ici été clonées, soit des artistes réputés avec déjà des dizaines de millions d’auditeurs à l’international. C’est la première fois qu’un tel “incident” concerne des auteurs de cette envergure, si bien que la décision pourrait faire jurisprudence.

Avec l’avènement des moteurs de création de contenu comme GPT-3 ou DALL-E, les catalogues de streaming pourraient cependant s’avérer rapidement dépassés par des requêtes de suppression de ce type. On sait que des robots sont d’ores et déjà capables de détecter du texte généré par des outils comme ceux d’OpenAI, mais la tâche pourrait être plus ardue pour l’audio. La reconnaissance des sons demande en effet de sérieux entraînements pour les logiciels qui s’y attellent ; ce n’est pas pour rien qu’Apple a reconnu la valeur de Shazam avant de s’offrir la plateforme.

La revanche du créateur “fantôme”

Ghostwriter, le créateur à l’origine de cette “fausse” chanson, s’est justifié en précisant être ghost producer pour des majors, mais avec ces derniers collectant la majorité des revenus issus de ses titres. Un ghost producer est un compositeur payé par un autre artiste pour créer une piste, mais qui ne sera jamais crédité lors de sa sortie. Travaillant dans l’ombre, le ghost producer peut être comparé au prête-plume dans la littérature traditionnelle.

On ne sait pas, pour l’instant, quelle ampleur représente le phénomène des chansons générées par intelligence artificielle. Les images de type deepfake, cependant, continuent de susciter des critiques similaires, notamment du côté de l’industrie pornographique et en politique.

Plus de confidentialité comme solution ?

Malgré tout, que ce soit pour Drake ou pour The Weeknd, il ne sera pas étonnant de voir des contenus reprenant leur identité se multiplier sur le web ces prochains mois. La technologie est désormais à la portée de tous, parfois même gratuite, et même si YouTube a également annoncé prendre des mesures contre ce type de pratique, il sera par exemple difficile de lutter contre des apps telles que Telegram ou Signal.

Non, pour mieux se protéger, la véritable alternative semble être la confidentialité. Si votre présence en ligne n’en a pas la couleur, il ne faudra pas s’étonner de retrouver de pâles copies de votre timbre sur le net. Vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/apple-music-supprime-voix-drake-weeknd

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

 

 

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

Publié le 19 Avr 2023 à 06H00 Modifié le 19 avril 2023

Un chercheur en sécurité est parvenu à créer un malware indétectable en posant des questions à Chat GPT. Pour contourner la sécurité de l'Intelligence artificielle, il a segmenté ses demandes.

C’est l’angoisse de tout éditeur d’antivirus ou de responsable en sécurité informatique : qu’un virus passe entre les mailles du filet et n’infecte un ordinateur ou même un réseau.

C’est ce qu’on appelle une attaque « zero-day », et c’est d’autant plus angoissant lorsque le malware en question est inconnu et qu’on découvre qu’il a été créé par une Intelligence artificielle ! C’est ce qu’a démontré, Aaron Mulgrew, un expert en cybersécurité, puisqu’il est parvenu à créer un virus grâce à Chat GPT.

Bien sûr, par défaut, l’Intelligence artificielle d’OpenIA est programmée pour ne pas répondre à des demandes malveillantes, et ainsi éviter que des pirates ne l’utilisent pour créer des cyberattaques.

Sauf que ce chercheur a piégé Chat GPT en segmentant ses demandes, et ainsi éviter qu’elles ne soient bloquées. Pas question donc d’écrire : « Peux-tu me développer un malware caché dans une fausse application ? ».

À la place, ce chercheur a donc rusé, et d’abord il a simplement demandé à l’Intelligence artificielle de générer du code capable de chercher une image au format PNG supérieur à 5 Mo sur un disque local.

Pourquoi 5 Mo ? Parce que c’est assez grand pour stocker un fragment d’un document sensible tel qu’un PDF ou un document Word.



En quelques minutes, Chat GPT produit le travail de plusieurs semaines

Ce chercheur a ensuite copié dans la console et a demandé à Chat GPT d’ajouter du code qui encodera le png trouvé avec la stéganographie. Autre étape : il faut créer du code qui indique les dossiers à cibler sur la machine infectée, et le serveur vers où seront téléchargés les fichiers.

L’expert a demandé à ce que Chat GPT développe du code pour fouiller les dossiers Documents, Bureau et AppData de l’utilisateur pour trouver des documents PDF ou des documents Word. Enfin, pour le téléchargement, il a opté pour Google Drive car le cloud Google est souvent utilisé en entreprise, et il n’est pas bloqué par un pare-feu.



Il ne restait plus qu’à compiler ce malware et à le soumettre aux éditeurs d’antivirus, via la plate-forme VirusTotal. Résultat ? Seuls cinq éditeurs sur 69 ont estimé que le programme créé par Chat GPT était suspicieux. Ce qui signifie que plus de 90% des antivirus ne l’ont pas détecté ! Mais ce chercheur a voulu encore aller plus loin, et il a demandé à Chat GPT de modifier le code suspect pour qu’il soit indétectable à 100%. Et il y est parvenu !

Le virus se cache dans un économiseur d’écran

« Et voilà, nous l’avons ; nous avons notre Zero Day » écrit Aaron Mulgrew.

« En utilisant simplement les invites Chat GPT et sans écrire de code, nous avons pu produire une attaque très avancée en quelques heures seulement. J’estime que le temps équivalent pris sans un Chatbot basé sur l’IA pourrait prendre quelques semaines à une équipe de 5 à 10 développeurs de logiciels malveillants, en particulier pour échapper à tous les éditeurs basés sur la détection. »

Une fois qu’il a obtenu ce 100%, le chercheur a demandé à Chat GPT de cacher ce fichier dans un exécutable sous Windows. Impossible de le faire dans un programme avec une extension en .exe et il a opté pour un économiseur d’écran, qui s’affiche lorsque l’écran est en veille.

Lorsque son fichier est soumis aux antivirus, il est considéré comme malveillant par trois éditeurs sur 69. Surpris de ce score, il a envoyé un autre économiseur d’écran classique, sans malware, et il a obtenu le même score.

Conclusion : son virus est donc indétectable.

 

REF.:  https://www.science-et-vie.com/magazines/technologie/intelligence-artificielle-chatgpt-virus-malware-indetectable-102671.html

jeudi 20 avril 2023

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

 

 

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

Publié le 18 Avr 2023 à 22H00 Modifié le 20 avril 2023
L’ADN non codant pourrait finalement être bien plus utile qu’on ne le pensait. 
Le génome humain se compose de près de trois milliards de paires de bases. Pourtant, parmi ce nombre incroyable d’informations, seulement 2% servent réellement à coder des protéines. Les 98% de l’ADN non-codant restant sont considérés comme inutiles. Cette conclusion est peut-être trop rapide et cet ADN « indésirable » pourrait bien être une sorte de trésor génétique.

De l’ADN non-codant sous-estimé ? L’ADN des organismes se compose souvent de millions, voire milliards de paires de bases. Seulement, dans la plupart des cas, très peu de ces informations permettent réellement de coder des protéines.

C’est aussi le cas chez l’humain, où parmi les trois milliards de paires de bases existantes, seulement 2% permettent de coder des protéines. Le reste, qu’on appelle ADN non-codant, a longtemps été considéré comme inutile. Pourtant, une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv vient de publier d’autres conclusions dans la revue The Royal Society.

ADN non-codant, ADN codant… quelles différences ?

L’ADN est une molécule universelle. Elle se trouve chez tous les êtres vivants et forme les chromosomes. Cette macromolécule se compose des quatre fameuses lettres A, T, G et C, appelées communément les bases azotées. C’est pour cela que l’on estime souvent la taille du génome en « paires de bases ».

Chez quasiment tous les êtres vivants, l’ADN se divise en partie codante et non-codante. Cette dernière étant bien souvent majoritaire. On a longtemps appelé l’ADN non-codant « ADN poubelle » ou « ADN satellite ». Il s’agit de l’ensemble des séquences du génome qui ne finissent pas par être traduites en protéines. Pour autant, actuellement, ses fonctions biologiques sont encore mal connues, voire même sous-estimées.

Malgré tout, les chercheurs ont découvert quelques-uns de ses rôles. Certaines régions non-codantes jouent ainsi un rôle dans la régulation de la transcription. C’est l’étape de création des ARN messagers par copie de l’un des brins d’ADN. D’autres séquences vont permettre l’organisation et la maintenance du génome.

Il y a plusieurs types d’ADN non-codant. Il peut notamment s’agir de séquences répétées, soit en tandem (ADN satellite, mini satellite ou microsatellite) ou isolées. Ces dernières sont alors des transposons ou des rétrovirus. Des introns peuvent aussi interrompre des séquences codantes.

Lire aussi : Notre ADN détermine-t-il vraiment notre intelligence et nos risques de maladies ?

Un regain d’intérêt pour les introns

En 1977, deux scientifiques ont découvert, de manière indépendante, ces fameux introns. Ces derniers se dispersent au sein de notre génome, cependant certains peuvent aussi interrompre les séquences codantes. Pour cette découverte, Richard Roberts et Phil Sharp ont reçu un prix Nobel.

Ces introns se trouvent surtout dans les génomes complexes, comme ceux des humains, mais n’embarrassent pas les séquences des bactéries. Lorsqu’ils coupent les séquences codantes, ils rajoutent donc du travail au processus de traduction. Il s’agit du mécanisme permettant d’obtenir des protéines à partir de l’ARN messager, lui-même obtenu à partir de l’ADN.

Quand un intron s’intercale dans une séquence codant pour une protéine, il est également traduit. Ce qui oblige donc les cellules à mettre en place des processus assez lourds pour supprimer ces informations non-pertinentes qui rendent les protéines inactives. Et cela, en permanence ! Pour vous faire une idée, imaginez que chaque jour il vous faille supprimer des milliers de mots absurdes afin de lire et de comprendre une phrase.

Cela donne donc l’impression d’une vaste perte de temps pour les êtres vivants, hors procaryotes. De plus, le nombre d’intrants diffère en fonction des espèces. Ainsi, les humains ont près de 140 000 introns, tandis que les rats en ont plutôt 33 000, quant à la levure, elle en possède à peine 300.

Lire aussi : ADN ancien : voici le Groenland il y a 2,7 millions d’années


Les introns pourraient protéger les séquences codantes contre des mutations qui induiraient des délétions.

Pourquoi cet ADN non codant est-il toujours présent ?

Au vu du temps perdu qu’engendre le traitement de cet ADN non-codant, on peut se demander pourquoi l’évolution n’a pas fini par l’éliminer ?

Tout d’abord, les scientifiques émettent l’hypothèse que la suppression de morceaux d’ADN, même « inutiles » autour des séquences codantes, pourrait probablement nuire à la survie de l’animal, car cela pourrait aussi conduire à la suppression des mauvaises séquences.

Finalement, autour de ces régions codantes (au niveau de « frontières »), l’ADN « indésirable » pourrait même les protéger. Il agirait alors comme une sorte de tampon, en protégeant les séquences codantes de mutations qui pourraient gravement les affecter.

Pour voir cette hypothèse en action, les scientifiques ont ainsi créé un modèle mathématique. Ce modèle, qu’on appelle « la sélection induite par les frontières » explique deux choses. Tout d’abord la raison de la longueur des introns. Plus ils sont longs, plus les séquences d’ADN dans lesquelles ils s’insèrent subissent une pression de délétion et de mutation importante. Avoir de longs introns permet donc de les protéger.

Cette interprétation expliquerait aussi pourquoi il y a de si grandes différences dans le nombre d’introns par espèces : toutes ne sont pas soumises à la même pression mutationnelle.

Il est peut-être temps de revoir l’appellation d’ADN non-codant. C’est peut-être tout simplement notre connaissance qui est incomplète et cet ADN possèderait des fonctions que nous ne comprenons pas encore. De nouvelles fonctions à cet ADN émergent de plus en plus. Ce qui était donc une « poubelle » pourrait bien être une sorte de trésor génétique…

>> Lire aussi : Les mutations dans le règne animal jettent une nouvelle lumière sur le vieillissement

Question : Les jumeaux ont-ils le même ADN ?

Les jumeaux identiques sont fertilisés à partir du même œuf, ils ont donc les mêmes gènes. Ils partagent le même ADN, mais ils ne sont pas forcément identique. En effet, au moment où le zygote se divise en deux embryons, l’ADN commence immédiatement à diverger pour chacun d’eux. La différence d’ADN n’est pas détectée dans les tests ordinaires, mais si le génome complet des deux jumeaux est testé, on constate de nets différences. L’ADN de chaque personne diffère invariablement, même pour les jumeaux. Autre exemple similaire : les empreintes digitales sur une paire jumelle identique diffèrent également.

 

Note:

 Un intron est une portion d'un gène qui est transcrite en ARN, au sein d'un ARN précurseur, et qui est ensuite éliminée par un processus d'excision programmé et qu'on ne retrouve donc pas dans l'ARN mature. On trouve principalement des introns dans les gènes codant des protéines, où ils sont présents dans l'ARN pré-messager et excisés dans l'ARNm mature1. Les introns sont donc des régions non codantes. On trouve aussi des introns dans des gènes codant des ARN non codants comme les ARN ribosomiques ou les ARN de transfert

 Un élément transposable, appelé aussi transposon ou gène sauteur1 est une séquence d'ADN capable de se déplacer de manière autonome dans un génome, par un mécanisme appelé transposition. Cette transposition est rendue possible sous l'effet d'une enzyme, la transposase. Cette transposase coupe la chaîne d'ADN, qui est ensuite réparée. Le déplacement qui en résulte peut être simple (sans réplication du transposon) ou réplicative2. Mais il ne s'agit pas d'un réplicon et ne peut donc pas se multiplier de manière autonome[réf. nécessaire]. Présents chez tous les organismes vivants, les éléments transposables sont un des constituants les plus importants des génomes eucaryotes3. Ces séquences d'ADN mobiles constituent une part de ce qu'on appelle les séquences répétées dispersées et sont considérées comme des moteurs puissants de l'évolution et de la biodiversité

 Les Retroviridae (rétrovirus) sont une famille de virus qui regroupe les sous-familles suivantes : Orthoretrovirinae (en) et Spumaretrovirinae (en). Ce sont des virus à ARN monocaténaire de polarité positive infectant les vertébrés. Ils se distinguent notamment par la présence d'une enzyme virale : la transcriptase inverse (TI, ou encore RT pour reverse transcriptase), qui rétrotranscrit leur génome d'ARN en ADN pour être intégré par la suite dans le génome de la cellule hôte. La TI a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Les Retroviridae disposent d'un fort pouvoir oncogène.

REF.:  https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/adn-non-codant-mutations-protection-genome-proteine-genetique-introns-102868.html

https://fr.wikipedia.org/

mercredi 19 avril 2023

Un « internet quantique » presque impossible à pirater est en construction à New York

  Un « internet quantique » presque impossible à pirater est en construction à New York 

Par: Morgane Olès·13 avril 2023

 

Bien cachés sous les rues de New York, des photons enchevêtrés ont circulé dans une boucle de fibres optiques, le 10 avril dernier. Ce processus pourrait constituer le premier jalon dans la construction d’un « internet quantique » extrêmement difficile à pirater. BLOQUEUR DE PUBS DÉTECTÉ !

Peut-être avez-vous déjà emménagé dans un lieu en vous demandant s’il « y avait la fibre » ou non ? La fibre optique est en effet connue pour nous permettre de transmettre des données de façon très rapide, grâce à la lumière qui transite à travers ce dispositif. Des chercheurs de l’entreprise Qunnect affirment qu’ils pourraient utiliser ce même réseau de fibres optiques pour créer un « internet quantique ». Ils viennent en effet de réussir à faire circuler des photons enchevêtrés dans une boucle de fibres optiques de 34 kilomètres de long, ce qui pourrait constituer une première étape dans la transmission de données « quantiques ». Une journaliste du New Scientist a pu assister à l’expérimentation et l’a relatée dans un article.

Pour mieux comprendre ce qu’ils veulent dire par là, revenons au fonctionnement de base de la fibre optique. La lumière possède différentes longueurs d’onde. Celles-ci peuvent être distinguées très clairement les unes des autres. Lorsqu’on les fait circuler dans des dispositifs capables de les distinguer, elles peuvent être utilisées comme différents « canaux d’informations ». C’est sur cette particularité qu’est basé le fonctionnement de la fibre optique. Grâce à de petits « câbles », les fameuses « fibres » optiques, elle transporte ces différents canaux d’information en un seul rayon de lumière.

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Concrètement, comment de la lumière peut-elle transmettre une donnée, une information ? Il faut imaginer qu’au bout de votre ordinateur, un laser (la source de lumière) traduit le signal électrique qui porte l’information en signal lumineux. Ce signal lumineux se propage à travers les fibres optiques, puis il est à nouveau « reconverti » à l’arrivée sous la forme d’un signal électrique compréhensible pour un ordinateur. Ce que nous appelons « lumière » en langage courant n’est autre qu’un flux de « photons ». Les photons sont en quelque sorte des « particules » de lumière, de petits paquets d’énergie libérés par les électrons gravitant autour d’un atome.

Dans l’expérimentation menée par ces scientifiques de Qunnect, on retrouve bien ce fonctionnement : ils envoient des photons, donc de la lumière, circuler dans la boucle de fibre optique. Mais ces photons ont quelque chose de spécial par rapport à ceux que l’on trouve habituellement dans nos réseaux : ils sont « enchevêtrés » par paire. Là, vous imaginez peut-être un étrange nœud lumineux…

Des photons enchevêtrés qui servent de « signal d’alarme »

En réalité, l’enchevêtrement, ou intrication quantique, est une propriété propre à la physique quantique. Les chercheurs se sont en effet aperçus, en étudiant la matière à l’échelle de l’atome, qu’il existait des particules liées l’une à l’autre d’une façon fascinante. Lorsque deux particules sont intriquées, elles réagissent l’une par rapport à l’autre. Si l’une est altérée, l’autre change instantanément ses propriétés : et cela reste vrai même si ces deux particules sont éloignées l’une de l’autre, y compris à très longue distance.

Les chercheurs ont réussi à produire des paires de photons intriquées, en utilisant un dispositif appelé « source d’intrication ». Très concrètement, ils ont activé un laser calibré de façon précise pour « frapper » des atomes de rubidium, qui libèrent en réponse des photons intriqués. Sur ces paires de protons libérés, l’un est gardé dans le laboratoire, tandis que l’autre est envoyé sur la boucle de fibres optiques.

 
Qu Source, l’un des appareils produits par Qunnect, permet de produire des paires de photons intriqués grâce à des lasers stimulant des atomes de rubidium. 

Cette prouesse technique pourrait bien servir à créer un « internet quantique » ultra sécurisé, justement grâce à cette fameuse intrication. En effet, grâce à la particule intriquée qui reste à la source, il est possible de savoir immédiatement si la donnée « jumelle » subit une quelconque altération : par exemple, si elle est piratée. En réalité, de tels réseaux quantiques existent déjà. Mais jusqu’ici, la méthode utilisée ne permettait souvent de produire que des paires de photons qui n’étaient pas à la bonne longueur d’onde pour circuler dans nos réseaux de fibre habituels. Cette nouvelle méthode permettrait donc d’implémenter cette nouvelle technologie sans pour autant bouleverser les réseaux existants. L’appareil utilisé a peu ou prou la taille d’une boîte à chaussures, fonctionne à température ambiante et se branche sur un réseau de fibre optique standard.

Les scientifiques affirment également qu’ils ont amélioré la stabilité de l’intrication des photons de plus de cent fois par rapport aux taux atteints par d’autres appareils similaires utilisant des atomes. Les premiers clients potentiels visés par Qunnect seraient très certainement des institutions financières, ou des centres de recherche, qui pourraient avoir besoin de cette connexion ultra sécurisée. Ils travaillent actuellement à l’ajout d’une autre boucle associée à une seconde source d’intrication. Une nouvelle expérience qui sera plus proche du fonctionnement d’un potentiel « internet quantique », qui requerrait plusieurs centres de télécommunication quantiques. Ceux-ci posséderaient chacun leur propre source d’intrication, et permettraient aux utilisateurs d’avoir plus d’une option pour se faire « livrer » des photons intriqués.

 

REF.:  https://trustmyscience.com/internet-quantique-impossible-pirater-new-york/